Actualités de l'Urgence - APM

28/10 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH EURE-SEINE, CHU DE GRENOBLE, HÔPITAL VAUGIRARD GABRIEL-PALLEZ (AP-HP), CHU DE LA GUADELOUPE, CH DE COMPIÈGNE-NOYON, CH GERARD-MARCHANT DE TOULOUSE, CH DE SAINTES

Le 28 octobre 2022 (APMnews) -

NORMANDIE: CH Eure-Seine: polémique autour du choix du nouveau conseiller en transition écologique et énergétique en santé (CTEES)

EVREUX - Le maire d'Evreux, Guy Lefrand (LR), a fustigé dans un communiqué diffusé mercredi, le recrutement par le centre hospitalier (CH) Eure-Seine de Séverine Gipson, ancienne députée LREM de la 1re circonscription de l'Eure, pour le poste de conseiller en transition énergétique et écologique en santé (CTEES).

"Je ne peux cautionner une telle mascarade qui n’a d’autre objectif que le reclassement d’une très proche du pouvoir en place, licenciée par le peuple en juin dernier", indique l'édile. "Comment expliquer qu’un hôpital public endetté à hauteur de plus de 15 millions d’euros, avec un personnel en forte tension et dont les conditions de travail se dégradent de jour en jour, puisse vouloir embaucher une ancienne députée qui n’a strictement aucune compétence ni expérience professionnelle en la matière?".

Le maire pointe que le CV de Séverine Gipson "fait état de ses compétences comme experte en certification des coffres forts ou dans l’injection de plastique".

Interrogée par APMnews mercredi, la directrice de l'hôpital, Sandrine Cotton, a répondu que "trois candidatures ont été réceptionnées. Sur ces trois candidatures, seules deux correspondaient au profil et au niveau recherchés. Le premier candidat contacté s’est désisté ayant été recruté par ailleurs. Le deuxième candidat, Mme Gipson, dont le CV et la formation d’ingénieur répondaient aux critères de recrutement, a été reçu par un jury de quatre cadres".

L'entretien mené répondait "à une grille d’évaluation type et élaborée de manière collégiale avec l’ensemble des acteurs qui travailleront ce sujet avec elle", a ajouté la directrice.

"Mme Gipson n’ayant plus de mandat politique en cours, ce recrutement est un recrutement courant répondant aux besoins de l’établissement qui doit faire face à une politique de sobriété énergétique et de transition écologique urgente", assure-t-elle.

Guy Lefrand reproche également dans ce courrier que "pour le même budget, cet établissement pourrait aisément embaucher l’équivalent de deux aides-[1]soignantes ou de deux infirmières". A quoi la directrice de l'établissement répond: "le poste de Mme Gipson est entièrement financé sur la base du financement alloué dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt pour le poste de CTEES".

La direction générale de l'offre de soins (DGOS), la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) et l'Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap), ont en effet lancé en octobre 2021 un appel à manifestation d’intérêt (AMI) en vue de financer un réseau de conseillers en transition énergétique et écologique en santé. L'AMI a été financé à hauteur de 10 millions d'euros, dont 8 M€ sont affectés par la DGOS et 2 M€ par la CNSA.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Grenoble ouvre une seconde unité post-urgence

GRENOBLE - Le CHU Grenoble Alpes (Chuga) va ouvrir, jeudi prochain, une seconde unité post-urgences "pour atténuer les difficultés d'aval" et "avec pour objectif principal l'hospitalisation de patients des urgences", a-t-il annoncé à APMnews vendredi.

Cette réponse a été apportée à la suite du dépôt de préavis de grève, à partir de mardi 1er novembre, concernant l'ensemble des personnels médicaux, soignants et administratifs du service d'accueil des urgences (SAU) adultes situé à l'hôpital Michallon (CHU de Grenoble) (cf dépêche du 27/10/2022 à 17:53).

Dans sa réponse, le CHU rappelle que "dans un contexte national particulièrement difficile, le territoire Sud-Isère fait face à une situation complexe" puisque sur les quatre services d’urgences adultes du territoire, deux fonctionnent de manière adaptée la nuit depuis un an, "renforçant ainsi les difficultés rencontrées par le service d’accueil des urgences adultes de l’hôpital Michallon".

Il assure qu'un "travail constant est mené depuis plusieurs mois entre [s]a gouvernance et l’ensemble des équipes médico-soignantes". "Plusieurs actions ont d’ores et déjà été mises en place pour tenter de répondre aux difficultés, souligne-t-il en évoquant le déclenchement d'un plan blanc par l'ensemble des établissements de santé publics et privés du territoire, en lien étroit avec la médecine de ville, en octobre 2021 (cf dépêche du 08/11/2021 à 19:19), et l'adaptation du fonctionnement de son service des urgences adultes depuis le 27 juin, avec une régulation par le centre 15 entre 20h et 8h (cf dépêche du 23/06/2022 à 17:52).

Un comité de pilotage (copil) hebdomadaire "a été mis en place depuis le mois de septembre entre l’équipe des urgences et la direction générale afin d’échanger sur les difficultés rencontrées et agir au plus vite lorsque des solutions sont possibles", mentionne-t-il également.

La direction générale ainsi que la commission médicale d’établissement (CME) du CHU se disent "pleinement conscientes des difficultés rencontrées par le service des urgences adultes de l’hôpital Michallon" et "s’engagent à poursuivre le dialogue et mettre en place toutes actions innovantes permettant de soulager les professionnels hospitaliers".

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital Vaugirard Gabriel-Pallez (AP-HP) a été rénové pour 1,5 M€ de travaux

PARIS - L'hôpital Vaugirard Gabriel-Pallez de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), dans le XVe arrondissement de Paris, a été rénové pour un montant de 1,5 million d'euros de travaux sur trois ans, a précisé l'institution mercredi dans un communiqué.

"De nombreuses opérations de rénovation y ont été menées entre 2019 et 2022 dans le cadre du projet gériatrique du GHU AP-HP Centre - Université Paris Cité, projet qui a permis la réorganisation et la spécialisation des unités de gériatrie entre les hôpitaux Vaugirard Gabriel-Pallez, Corentin-Celton et Broca", explique l'AP-HP à l'occasion des "30 ans d'activité gériatrique" de l'établissement.

"Un nouveau capacitaire a été défini pour l’établissement à hauteur de 210 lits de soins de longue durée [SLD]", souligne-t-elle. "L’ensemble des activités de soins médicaux et de réadaptation [SMR, nouveau nom des SSR] gériatriques ambulatoires du GHU ont également été regroupés sur le site depuis octobre 2021".

L'établissement comptait en 2018 124 lits de SMR et 123 lits de SLD, a précisé l'AP-HP à APMnews. "Depuis, le projet de cet établissement a évolué: aujourd’hui centré sur la prise en charge en SLD, il a vu sa capacité augmenter de 87 lits et a bénéficié d’une humanisation de ses locaux, en particulier en transformant les chambres à deux lits en chambres à un lit."

Le projet gériatrique a aussi permis sur le plan architectural "une refonte complète des unités de soins: rénovation des unités et des lieux de vie, création de chambres individuelles, réaménagement des circulations, installation de cuisines thérapeutiques, création d’espaces polyvalents d’activité dans les unités de soins", ajoute l'AP-HP dans son communiqué.

Au total, "1,5 M€ de travaux et 175.000 € d’équipements ont ainsi été investis à l’hôpital Vaugirard Gabriel-Pallez durant ces trois dernières années".

Des projets de "modernisation et d'innovation" doivent se poursuivre, financés par le Fonds APRES de l’AP-HP. Sont prévues la création d'un "jardin thérapeutique intergénérationnel" pour 2023, la rénovation des espaces de vie et d'animation du rez-de-chaussée et la mise en place d’un espace bien-être ("La Bulle") pour les professionnels, en 2023 également.

"Depuis plusieurs mois, dans le cadre du projet gériatrique du GHU, un travail a été entrepris autour de la prise en soin de la personne âgée hébergée en soins de longue durée et sur l’attractivité de cette activité", ajoute l'AP-HP.

"Plusieurs thématiques ont été identifiées, sur lesquelles de nombreux professionnels travaillent de manière coordonnée pour améliorer les prises en charge: le process d’admission des patients, le projet de vie individualisé, l’accompagnement des aidants, les pratiques innovantes, les projets de recherche…"

GUADELOUPE: Le CHU de la Guadeloupe porte plainte après l'intrusion de manifestants

POINTE-A-PITRE - Une "cinquantaine de personnes ont envahi" jeudi matin la direction des ressources humaines (DRH) du CHU de la Guadeloupe pour demander la réintégration des soignants suspendus pour non-conformité avec l'obligation vaccinale, a-t-on appris vendredi auprès de l'hôpital universitaire.

Ces personnes ont "coupé l'électricité et rendu impossible la conduite des missions des agents" de la DRH. La direction générale "a donc donné la consigne à l'équipe présente de se mettre en télétravail", explique le CHU.

Les manifestants s'en sont également "pris aux écoles et instituts de formation du CHU et forcé les étudiants à quitter les amphithéâtres et les formateurs à quitter leurs bureaux. Un moteur de climatisation a aussi été arraché", poursuit l'établissement.

En conséquence, l'hôpital universitaire a déposé plainte jeudi "pour les dégradations constatées et pour l'obstacle à l'exécution de ses missions", indique-t-il.

Gaby Clavier, syndicaliste affilié à la branche santé de l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), a expliqué lors d’une conférence de presse sur place que cette mobilisation visait à "réclamer la réintégration, la réhabilitation et l’indemnisation des suspendus", a rapporté jeudi le quotidien France-Antilles.

HAUTS-DE-FRANCE: Oise: lancement d'un Smur "sans médecin" à Noyon

NOYON (Oise) - Le centre hospitalier (CH) Compiègne-Noyon va mettre en place sur son site de Noyon un service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) paramédicalisé courant novembre, a-t-il fait savoir jeudi dans un communiqué de presse.

Cette décision a été prise dans un contexte de "pénurie médicale", a précisé vendredi la direction à APMnews. Le CH de Compiègne-Noyon compte normalement trois lignes de Smur médicalisées, deux à Compiègne et une à Noyon, pilotées par le Samu 60. Mais jusqu'à aujourd'hui, ces lignes "fonctionnent de manière discontinue, faute de médecins en nombre suffisant", peut-on lire dans le communiqué.

"Pour mettre fin à cette instabilité […], la nouvelle organisation du Smur priorise l’activation d’une équipe paramédicale dédiée et formée aux protocoles d’intervention sans la présence d’un médecin", a détaillé l'établissement.

La décision, soutenue par la mairie de Noyon et par la commission médicale d'établissement (CME) du CH, n'a pas convaincu les conseillers départementaux du canton de Noyon et de Thourotte, Corinne Achin, Thibaut Delavenne, Hélène Balitout et Sébastien Nancel, qui ont lancé une pétition appelant à "garder un médecin Smur à Noyon". Elle rassemble actuellement plus de 1.200 signatures.

Ils craignent que cette décision affecte l'offre de soins dans "les communes rurales les plus excentrées" du territoire. Ils estiment en outre que l’équipe nécessaire pour faire fonctionner ce Smur paramédical "n’existe pas pour l’instant à Noyon", selon le texte rattaché à la pétition.

Interrogé par APMnews à ce sujet, la direction du CH de Compiègne-Noyon refuse de parler d'une "dégradation" de l'offre de soins. Elle fait valoir que l'équipe paramédicale sera "sous supervision directe d'un médecin régulateur du Samu 60" et que la mesure permettra une réorganisation du service d'urgences de Noyon (18.000 passages par an). "S'il n'y a pas de Smur paramédicalisé, il n'y a pas de Smur du tout", résume par ailleurs l'établissement.

Concernant la formation, l'établissement indique travailler sur cette mesure "depuis juin" et avoir déjà formé "huit personnes".

Le dispositif doit être lancé "courant novembre", après une "période de transition" à partir du 14 novembre, où un médecin accompagnera ce Smur paramédicalisé, a précisé le CH.

OCCITANIE: Une alternative à l'hospitalisation en psychiatrie, par le CH Gérard-Marchant de Toulouse

TOULOUSE - Le centre hospitalier spécialisé en psychiatrie Gérard-Marchant, à Toulouse, a mis en place le projet "Home" (pour Habitat cOMunautaire soutEnu), un dispositif qui vise à "améliorer la pertinence du parcours de soins sanitaire et social en facilitant l’accès à un logement indépendant aux personnes souffrant de maladie mentale sévère", a-t-il décrit dans un communiqué diffusé jeudi.

Le projet "se présente donc comme une véritable alternative aux hospitalisations inadéquates en psychiatrie et propose un accompagnement en réhabilitation sociale tout en veillant à associer l’usager, en favorisant au maximum son autonomie", résume le CH.

"L'intervention d’une équipe mobile pluridisciplinaire permettra d’assurer la prise en charge de cette population sur le modèle de suivi intensif dans la communauté ou Assertive Community Traitement (ACT). Sa finalité est de proposer des services de traitement, de réhabilitation psychosociale et de soutien délivrés de manière intégrée, proactive et hautement individualisée, dans le milieu de vie de l'usager", décrit-il.

"L’équipe, avec un ratio de un professionnel pour huit usagers, assure un fonctionnement 24h/24 et délivre la majorité de ses soins à l’extérieur (avec une fréquence de contact jusqu’à deux fois par jour en période de crise)", détaille-t-il aussi.

Les patients sont inclus à la demande du psychiatre ou du médecin traitant après validation par l’équipe soignante en charge du projet, indique-t-il. "Les premières inclusions dans le dispositif Home sont prévues pour la fin du mois de janvier 2023, pour un objectif de 100 usagers suivis à l’issue de la 1ère année de fonctionnement."

"Soutenu par l'agence régionale de santé", le projet, porté le CH "qui doit en assurer le pilotage ainsi que la coordination entre les différents partenaires", est financé dans le cadre de l’article 51, "depuis le 27 septembre 2022, pour une première période de trois ans et quatre mois".

"Les prestations d’accès et de maintien dans le logement seront mises en œuvre par l’Union Cépière Robert Monnier (UCRM), à partir de mesures d’intermédiation locative financées par la préfecture de la Haute-Garonne", précise aussi l'hôpital.

NOUVELLE-AQUITAINE: Le service de pédiatrie du CH de Saintes perturbé sur fond de grève des internes

SAINTES (Charente-Maritime) - Le centre hospitalier (CH) de Saintes a annoncé que la grève des internes de médecine, particulièrement suivie en pédiatrie, affecte le fonctionnement de ce service, poussant l'établissement à recourir à un médecin régulateur, selon un communiqué diffusé vendredi.

"L'organisation de l'hôpital en est affectée en particulier dans le secteur pédiatrique, réduisant le
nombre de médecins disponibles du vendredi 28 octobre au mercredi 2 novembre 2022", souligne l'établissement.

Ce dernier explique qu'il est désormais "impératif d'appeler le 15" avant de se rendre au sein du CH, "afin d'examiner avec le médecin régulateur" les différentes solutions possibles pour la prise en charge des enfants.

Un mouvement de grève des internes a été lancé en réaction entre autres à l'article 23 du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, qui fixe à quatre ans la durée du diplôme d'études spécialisées (DES) de médecine générale, dont la dernière année serait consacrée à un stage ambulatoire en priorité dans les zones sous-dotées, rappelle-t-on (cf dépêche du 20/10/2022 à 11:35).

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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH EURE-SEINE, CHU DE GRENOBLE, HÔPITAL VAUGIRARD GABRIEL-PALLEZ (AP-HP), CHU DE LA GUADELOUPE, CH DE COMPIÈGNE-NOYON, CH GERARD-MARCHANT DE TOULOUSE, CH DE SAINTES

Le 28 octobre 2022 (APMnews) -

NORMANDIE: CH Eure-Seine: polémique autour du choix du nouveau conseiller en transition écologique et énergétique en santé (CTEES)

EVREUX - Le maire d'Evreux, Guy Lefrand (LR), a fustigé dans un communiqué diffusé mercredi, le recrutement par le centre hospitalier (CH) Eure-Seine de Séverine Gipson, ancienne députée LREM de la 1re circonscription de l'Eure, pour le poste de conseiller en transition énergétique et écologique en santé (CTEES).

"Je ne peux cautionner une telle mascarade qui n’a d’autre objectif que le reclassement d’une très proche du pouvoir en place, licenciée par le peuple en juin dernier", indique l'édile. "Comment expliquer qu’un hôpital public endetté à hauteur de plus de 15 millions d’euros, avec un personnel en forte tension et dont les conditions de travail se dégradent de jour en jour, puisse vouloir embaucher une ancienne députée qui n’a strictement aucune compétence ni expérience professionnelle en la matière?".

Le maire pointe que le CV de Séverine Gipson "fait état de ses compétences comme experte en certification des coffres forts ou dans l’injection de plastique".

Interrogée par APMnews mercredi, la directrice de l'hôpital, Sandrine Cotton, a répondu que "trois candidatures ont été réceptionnées. Sur ces trois candidatures, seules deux correspondaient au profil et au niveau recherchés. Le premier candidat contacté s’est désisté ayant été recruté par ailleurs. Le deuxième candidat, Mme Gipson, dont le CV et la formation d’ingénieur répondaient aux critères de recrutement, a été reçu par un jury de quatre cadres".

L'entretien mené répondait "à une grille d’évaluation type et élaborée de manière collégiale avec l’ensemble des acteurs qui travailleront ce sujet avec elle", a ajouté la directrice.

"Mme Gipson n’ayant plus de mandat politique en cours, ce recrutement est un recrutement courant répondant aux besoins de l’établissement qui doit faire face à une politique de sobriété énergétique et de transition écologique urgente", assure-t-elle.

Guy Lefrand reproche également dans ce courrier que "pour le même budget, cet établissement pourrait aisément embaucher l’équivalent de deux aides-[1]soignantes ou de deux infirmières". A quoi la directrice de l'établissement répond: "le poste de Mme Gipson est entièrement financé sur la base du financement alloué dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt pour le poste de CTEES".

La direction générale de l'offre de soins (DGOS), la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) et l'Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap), ont en effet lancé en octobre 2021 un appel à manifestation d’intérêt (AMI) en vue de financer un réseau de conseillers en transition énergétique et écologique en santé. L'AMI a été financé à hauteur de 10 millions d'euros, dont 8 M€ sont affectés par la DGOS et 2 M€ par la CNSA.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Grenoble ouvre une seconde unité post-urgence

GRENOBLE - Le CHU Grenoble Alpes (Chuga) va ouvrir, jeudi prochain, une seconde unité post-urgences "pour atténuer les difficultés d'aval" et "avec pour objectif principal l'hospitalisation de patients des urgences", a-t-il annoncé à APMnews vendredi.

Cette réponse a été apportée à la suite du dépôt de préavis de grève, à partir de mardi 1er novembre, concernant l'ensemble des personnels médicaux, soignants et administratifs du service d'accueil des urgences (SAU) adultes situé à l'hôpital Michallon (CHU de Grenoble) (cf dépêche du 27/10/2022 à 17:53).

Dans sa réponse, le CHU rappelle que "dans un contexte national particulièrement difficile, le territoire Sud-Isère fait face à une situation complexe" puisque sur les quatre services d’urgences adultes du territoire, deux fonctionnent de manière adaptée la nuit depuis un an, "renforçant ainsi les difficultés rencontrées par le service d’accueil des urgences adultes de l’hôpital Michallon".

Il assure qu'un "travail constant est mené depuis plusieurs mois entre [s]a gouvernance et l’ensemble des équipes médico-soignantes". "Plusieurs actions ont d’ores et déjà été mises en place pour tenter de répondre aux difficultés, souligne-t-il en évoquant le déclenchement d'un plan blanc par l'ensemble des établissements de santé publics et privés du territoire, en lien étroit avec la médecine de ville, en octobre 2021 (cf dépêche du 08/11/2021 à 19:19), et l'adaptation du fonctionnement de son service des urgences adultes depuis le 27 juin, avec une régulation par le centre 15 entre 20h et 8h (cf dépêche du 23/06/2022 à 17:52).

Un comité de pilotage (copil) hebdomadaire "a été mis en place depuis le mois de septembre entre l’équipe des urgences et la direction générale afin d’échanger sur les difficultés rencontrées et agir au plus vite lorsque des solutions sont possibles", mentionne-t-il également.

La direction générale ainsi que la commission médicale d’établissement (CME) du CHU se disent "pleinement conscientes des difficultés rencontrées par le service des urgences adultes de l’hôpital Michallon" et "s’engagent à poursuivre le dialogue et mettre en place toutes actions innovantes permettant de soulager les professionnels hospitaliers".

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital Vaugirard Gabriel-Pallez (AP-HP) a été rénové pour 1,5 M€ de travaux

PARIS - L'hôpital Vaugirard Gabriel-Pallez de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), dans le XVe arrondissement de Paris, a été rénové pour un montant de 1,5 million d'euros de travaux sur trois ans, a précisé l'institution mercredi dans un communiqué.

"De nombreuses opérations de rénovation y ont été menées entre 2019 et 2022 dans le cadre du projet gériatrique du GHU AP-HP Centre - Université Paris Cité, projet qui a permis la réorganisation et la spécialisation des unités de gériatrie entre les hôpitaux Vaugirard Gabriel-Pallez, Corentin-Celton et Broca", explique l'AP-HP à l'occasion des "30 ans d'activité gériatrique" de l'établissement.

"Un nouveau capacitaire a été défini pour l’établissement à hauteur de 210 lits de soins de longue durée [SLD]", souligne-t-elle. "L’ensemble des activités de soins médicaux et de réadaptation [SMR, nouveau nom des SSR] gériatriques ambulatoires du GHU ont également été regroupés sur le site depuis octobre 2021".

L'établissement comptait en 2018 124 lits de SMR et 123 lits de SLD, a précisé l'AP-HP à APMnews. "Depuis, le projet de cet établissement a évolué: aujourd’hui centré sur la prise en charge en SLD, il a vu sa capacité augmenter de 87 lits et a bénéficié d’une humanisation de ses locaux, en particulier en transformant les chambres à deux lits en chambres à un lit."

Le projet gériatrique a aussi permis sur le plan architectural "une refonte complète des unités de soins: rénovation des unités et des lieux de vie, création de chambres individuelles, réaménagement des circulations, installation de cuisines thérapeutiques, création d’espaces polyvalents d’activité dans les unités de soins", ajoute l'AP-HP dans son communiqué.

Au total, "1,5 M€ de travaux et 175.000 € d’équipements ont ainsi été investis à l’hôpital Vaugirard Gabriel-Pallez durant ces trois dernières années".

Des projets de "modernisation et d'innovation" doivent se poursuivre, financés par le Fonds APRES de l’AP-HP. Sont prévues la création d'un "jardin thérapeutique intergénérationnel" pour 2023, la rénovation des espaces de vie et d'animation du rez-de-chaussée et la mise en place d’un espace bien-être ("La Bulle") pour les professionnels, en 2023 également.

"Depuis plusieurs mois, dans le cadre du projet gériatrique du GHU, un travail a été entrepris autour de la prise en soin de la personne âgée hébergée en soins de longue durée et sur l’attractivité de cette activité", ajoute l'AP-HP.

"Plusieurs thématiques ont été identifiées, sur lesquelles de nombreux professionnels travaillent de manière coordonnée pour améliorer les prises en charge: le process d’admission des patients, le projet de vie individualisé, l’accompagnement des aidants, les pratiques innovantes, les projets de recherche…"

GUADELOUPE: Le CHU de la Guadeloupe porte plainte après l'intrusion de manifestants

POINTE-A-PITRE - Une "cinquantaine de personnes ont envahi" jeudi matin la direction des ressources humaines (DRH) du CHU de la Guadeloupe pour demander la réintégration des soignants suspendus pour non-conformité avec l'obligation vaccinale, a-t-on appris vendredi auprès de l'hôpital universitaire.

Ces personnes ont "coupé l'électricité et rendu impossible la conduite des missions des agents" de la DRH. La direction générale "a donc donné la consigne à l'équipe présente de se mettre en télétravail", explique le CHU.

Les manifestants s'en sont également "pris aux écoles et instituts de formation du CHU et forcé les étudiants à quitter les amphithéâtres et les formateurs à quitter leurs bureaux. Un moteur de climatisation a aussi été arraché", poursuit l'établissement.

En conséquence, l'hôpital universitaire a déposé plainte jeudi "pour les dégradations constatées et pour l'obstacle à l'exécution de ses missions", indique-t-il.

Gaby Clavier, syndicaliste affilié à la branche santé de l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG), a expliqué lors d’une conférence de presse sur place que cette mobilisation visait à "réclamer la réintégration, la réhabilitation et l’indemnisation des suspendus", a rapporté jeudi le quotidien France-Antilles.

HAUTS-DE-FRANCE: Oise: lancement d'un Smur "sans médecin" à Noyon

NOYON (Oise) - Le centre hospitalier (CH) Compiègne-Noyon va mettre en place sur son site de Noyon un service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) paramédicalisé courant novembre, a-t-il fait savoir jeudi dans un communiqué de presse.

Cette décision a été prise dans un contexte de "pénurie médicale", a précisé vendredi la direction à APMnews. Le CH de Compiègne-Noyon compte normalement trois lignes de Smur médicalisées, deux à Compiègne et une à Noyon, pilotées par le Samu 60. Mais jusqu'à aujourd'hui, ces lignes "fonctionnent de manière discontinue, faute de médecins en nombre suffisant", peut-on lire dans le communiqué.

"Pour mettre fin à cette instabilité […], la nouvelle organisation du Smur priorise l’activation d’une équipe paramédicale dédiée et formée aux protocoles d’intervention sans la présence d’un médecin", a détaillé l'établissement.

La décision, soutenue par la mairie de Noyon et par la commission médicale d'établissement (CME) du CH, n'a pas convaincu les conseillers départementaux du canton de Noyon et de Thourotte, Corinne Achin, Thibaut Delavenne, Hélène Balitout et Sébastien Nancel, qui ont lancé une pétition appelant à "garder un médecin Smur à Noyon". Elle rassemble actuellement plus de 1.200 signatures.

Ils craignent que cette décision affecte l'offre de soins dans "les communes rurales les plus excentrées" du territoire. Ils estiment en outre que l’équipe nécessaire pour faire fonctionner ce Smur paramédical "n’existe pas pour l’instant à Noyon", selon le texte rattaché à la pétition.

Interrogé par APMnews à ce sujet, la direction du CH de Compiègne-Noyon refuse de parler d'une "dégradation" de l'offre de soins. Elle fait valoir que l'équipe paramédicale sera "sous supervision directe d'un médecin régulateur du Samu 60" et que la mesure permettra une réorganisation du service d'urgences de Noyon (18.000 passages par an). "S'il n'y a pas de Smur paramédicalisé, il n'y a pas de Smur du tout", résume par ailleurs l'établissement.

Concernant la formation, l'établissement indique travailler sur cette mesure "depuis juin" et avoir déjà formé "huit personnes".

Le dispositif doit être lancé "courant novembre", après une "période de transition" à partir du 14 novembre, où un médecin accompagnera ce Smur paramédicalisé, a précisé le CH.

OCCITANIE: Une alternative à l'hospitalisation en psychiatrie, par le CH Gérard-Marchant de Toulouse

TOULOUSE - Le centre hospitalier spécialisé en psychiatrie Gérard-Marchant, à Toulouse, a mis en place le projet "Home" (pour Habitat cOMunautaire soutEnu), un dispositif qui vise à "améliorer la pertinence du parcours de soins sanitaire et social en facilitant l’accès à un logement indépendant aux personnes souffrant de maladie mentale sévère", a-t-il décrit dans un communiqué diffusé jeudi.

Le projet "se présente donc comme une véritable alternative aux hospitalisations inadéquates en psychiatrie et propose un accompagnement en réhabilitation sociale tout en veillant à associer l’usager, en favorisant au maximum son autonomie", résume le CH.

"L'intervention d’une équipe mobile pluridisciplinaire permettra d’assurer la prise en charge de cette population sur le modèle de suivi intensif dans la communauté ou Assertive Community Traitement (ACT). Sa finalité est de proposer des services de traitement, de réhabilitation psychosociale et de soutien délivrés de manière intégrée, proactive et hautement individualisée, dans le milieu de vie de l'usager", décrit-il.

"L’équipe, avec un ratio de un professionnel pour huit usagers, assure un fonctionnement 24h/24 et délivre la majorité de ses soins à l’extérieur (avec une fréquence de contact jusqu’à deux fois par jour en période de crise)", détaille-t-il aussi.

Les patients sont inclus à la demande du psychiatre ou du médecin traitant après validation par l’équipe soignante en charge du projet, indique-t-il. "Les premières inclusions dans le dispositif Home sont prévues pour la fin du mois de janvier 2023, pour un objectif de 100 usagers suivis à l’issue de la 1ère année de fonctionnement."

"Soutenu par l'agence régionale de santé", le projet, porté le CH "qui doit en assurer le pilotage ainsi que la coordination entre les différents partenaires", est financé dans le cadre de l’article 51, "depuis le 27 septembre 2022, pour une première période de trois ans et quatre mois".

"Les prestations d’accès et de maintien dans le logement seront mises en œuvre par l’Union Cépière Robert Monnier (UCRM), à partir de mesures d’intermédiation locative financées par la préfecture de la Haute-Garonne", précise aussi l'hôpital.

NOUVELLE-AQUITAINE: Le service de pédiatrie du CH de Saintes perturbé sur fond de grève des internes

SAINTES (Charente-Maritime) - Le centre hospitalier (CH) de Saintes a annoncé que la grève des internes de médecine, particulièrement suivie en pédiatrie, affecte le fonctionnement de ce service, poussant l'établissement à recourir à un médecin régulateur, selon un communiqué diffusé vendredi.

"L'organisation de l'hôpital en est affectée en particulier dans le secteur pédiatrique, réduisant le
nombre de médecins disponibles du vendredi 28 octobre au mercredi 2 novembre 2022", souligne l'établissement.

Ce dernier explique qu'il est désormais "impératif d'appeler le 15" avant de se rendre au sein du CH, "afin d'examiner avec le médecin régulateur" les différentes solutions possibles pour la prise en charge des enfants.

Un mouvement de grève des internes a été lancé en réaction entre autres à l'article 23 du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2023, qui fixe à quatre ans la durée du diplôme d'études spécialisées (DES) de médecine générale, dont la dernière année serait consacrée à un stage ambulatoire en priorité dans les zones sous-dotées, rappelle-t-on (cf dépêche du 20/10/2022 à 11:35).

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