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27/11 2020
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CH MÉTROPOLE SAVOIE, GROUPE HOSPITALIER DE LA HAUTE-SAÔNE, CHU DE BREST

Le 27 novembre 2020 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Chambéry: le chantier d'une maison des parents officiellement lancé

CHAMBERY - Le centre hospitalier Métropole Savoie (Chambéry/Aix-les-Bains) a annoncé jeudi le lancement officiel des travaux pour réaliser une maison des parents.

C'est l'ancien logement de fonction du CHMS, situé à 200 mètres de l'hôpital de Chambéry et de la maternité, qui subit "un lifting intégral" pour créer cette maison des parents. "Les travaux de rénovation ont officiellement débuté cette semaine après la phase de désamiantage menée il y a plusieurs mois", précise le CHMS.

Ce projet est piloté par les services techniques de l’hôpital en lien avec l’architecte Hélène Grillet (Impacts Architecteurs), spécialiste locale en réhabilitation de bâtiment à forte valeur patrimoniale ou historique. "L’enjeu est de préserver les qualités architecturales de la bâtisse tout en réorganisant sa structure intérieure pour en faire un lieu de vie confortable et fonctionnel", explique le centre hospitalier.

Après les travaux de gros-oeuvre sur fin 2020-début 2021, puis des travaux de charpente en début d’année prochaine avec la réfection complète de la toiture et enfin, des travaux d'aménagement intérieur, il est prévu que la livraison du bâtiment se fasse à l’été 2021.

Il offrira huit studios avec sanitaires indépendants et des espaces de vie communs. Les parents accueillis seront ceux dont les enfants sont hospitalisés en pédiatrie, "mais aussi et surtout" dans les unités de néonatalogie et de réanimation néonatale", avec des prises en charge "excédant plusieurs semaines". Il s'agira de familles originaires de Savoie ou de Haute-Savoie.

Le coût de l'opération s'élève à 1 M€ TTC, dont 800.000 euros de travaux et 200.000 euros pour les études et aménagements, a précisé le CHMS à APMnews.

La maison des parents sera baptisée "Olivier et Patrick Berthet", disparus prématurément et dont les parents ont fait don de 600.000 € au fonds de dotation du CHMS pour contribuer à financer le projet.

Afin de soutenir le projet et finaliser son financement, le CHMS a ouvert une cagnotte Leetchi reliée à son fonds de dotation interne.

BOURGOGNE-FRANCE-COMTE: Un 3e scanner et un 3e appareil d'IRM à Vesoul

VESOUL - Le groupe hospitalier de la Haute-Saône (GH70) à Vesoul a mis en service un scanner supplémentaire ainsi qu'un 3e appareil d'IRM dans le cadre d'un partenariat avec des radiologues libéraux, a annoncé l'établissement lors d'une conférence de presse.

Le 3e scanner est un appareil de type Revolution frontier* de GE Healthcare, le premier installé dans la région. Il est doté de l'imagerie spectrale. Acheté par l'hôpital (pour environ 700.000 €), il complète ceux déjà installés sur les sites de Vesoul et Gray et devrait permettre de désengorger le scanner existant sur le site vésulien, qui arrive à saturation (20.000 forfaits techniques par an sont réalisés sur ce seul équipement, environ 15.000 patients) et une prise en charge rapide et dans de bonnes conditions des urgences.

Deux appareils d'IRM sont implantées dans l’hôpital de Vesoul permettant de réaliser environ 14.000 examens par an. Ils sont gérés par le groupement d'intérêt économique (GIE) IRM 70 formé par le GH70 et un groupe de radiologues libéraux. L’implantation du 3e appareil a été réalisée dans l’enceinte du centre d’imagerie médicale construit en 2018 qui disposait de locaux encore non utilisés.

C'est un appareil de 1,5 tesla, Ingenia Evolution* du fabricant Philips, nécessitant un investissement de l'ordre d'un million d'euros. L'appareil a une ouverture de 70 cm et la nouvelle génération d’algorithmes de reconstructions (technologie multisense) permet soit de diminuer la durée d’un examen avec la même qualité qu’avec un appareil d’ancienne génération, soit de réaliser des séquences en haute résolution ou en trois dimensions tout en conservant une durée d’examen acceptable.

Il doit permettre d'améliorer les délais de rendez-vous qui sont actuellement de 35 jours en moyenne et faciliter le protocole d’accueil des patients Covid. Ce 3e appareil d'IRM offre la possibilité de développer l’IRM cardiaque en facilitant l’accès aux appareils existants qui ont été "upgradés" en attendant d’être remplacés en 2021 par des appareils identiques.

BRETAGNE: Le CHU de Brest va pouvoir reprendre une activité normale

BREST (Finistère) - Le CHU de Brest va pouvoir reprogrammer l'ensemble de son activité chirurgicale alors que l'épidémie connaît une décrue dans le Finistère, même si la vigilance reste de mise en cas de recrudescence des cas mi-janvier 2021 après le déconfinement et les festivités de fin d'année, a indiqué vendredi sa direction dans un communiqué.

"Tous les indicateurs confirment une décrue bien réelle de l’épidémie dans le Finistère", indique le CHU.

Jeudi, il comptait 36 cas de Covid dont 22 à Carhaix (dans les Ehpad et l’unité Covid de l’hôpital), 12 en réanimation médicale et 2 personnes en secteur Covid sur le site de la Cavale-Blanche. L’incidence dans le Finistère a chuté à 35,2 (contre 187 cas pour 100.000 au 1er novembre) et à 35,7 sur Brest (contre 226 en début de mois). Le R0 finistérien est quant à lui descendu à 0,67 (il était de 1,43 sur la semaine du 19 au 24 octobre).

Si 12 personnes sont encore en réanimation au CHU, 7 proviennent des évacuations sanitaires organisées pour soulager les régions en plus grande difficulté. "Le nombre de personnes en réanimation est stable depuis le 21 novembre", signale le Pr Eric Stindel, président de la commission médicale d’établissement (CME).

Pour cette seconde vague, légèrement plus intense que la première du fait du maintien des autres activités, le CHU n’a donc pas eu à activer le niveau 2 du plan blanc qui prévoit le rappel des professionnels, mais il reste en ordre de marche, s’il faut faire face à une nouvelle vague au premier trimestre.

Les interventions déprogrammées vont pouvoir être reprogrammées, et toutes les activités chirurgicales vont rapidement reprendre à 100%.

"Notre attention se concentre désormais autour de la date du 15 janvier", souligne le Pr Stindel. Les chiffres indiqueront en effet s’il faut se préparer ou non à une 3e vague, estime-t-il. D’ici là, prudence et vigilance doivent rester de mise car "cela peut remonter très vite."

La directrice générale, Florence Favrel-Feuillade, indique que le CHU devra poursuivre ses efforts d’adaptation encore plusieurs mois au regard de l’évolution de l’épidémie. La décrue actuelle permet néanmoins aux agents de prendre leurs congés grâce aux renforts d’effectifs engagés à hauteur de 62 équivalents temps pleins (ETP) après "une année éprouvante".

/san-sl-gl/eh/APMnews

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Le 27 novembre 2020 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Chambéry: le chantier d'une maison des parents officiellement lancé

CHAMBERY - Le centre hospitalier Métropole Savoie (Chambéry/Aix-les-Bains) a annoncé jeudi le lancement officiel des travaux pour réaliser une maison des parents.

C'est l'ancien logement de fonction du CHMS, situé à 200 mètres de l'hôpital de Chambéry et de la maternité, qui subit "un lifting intégral" pour créer cette maison des parents. "Les travaux de rénovation ont officiellement débuté cette semaine après la phase de désamiantage menée il y a plusieurs mois", précise le CHMS.

Ce projet est piloté par les services techniques de l’hôpital en lien avec l’architecte Hélène Grillet (Impacts Architecteurs), spécialiste locale en réhabilitation de bâtiment à forte valeur patrimoniale ou historique. "L’enjeu est de préserver les qualités architecturales de la bâtisse tout en réorganisant sa structure intérieure pour en faire un lieu de vie confortable et fonctionnel", explique le centre hospitalier.

Après les travaux de gros-oeuvre sur fin 2020-début 2021, puis des travaux de charpente en début d’année prochaine avec la réfection complète de la toiture et enfin, des travaux d'aménagement intérieur, il est prévu que la livraison du bâtiment se fasse à l’été 2021.

Il offrira huit studios avec sanitaires indépendants et des espaces de vie communs. Les parents accueillis seront ceux dont les enfants sont hospitalisés en pédiatrie, "mais aussi et surtout" dans les unités de néonatalogie et de réanimation néonatale", avec des prises en charge "excédant plusieurs semaines". Il s'agira de familles originaires de Savoie ou de Haute-Savoie.

Le coût de l'opération s'élève à 1 M€ TTC, dont 800.000 euros de travaux et 200.000 euros pour les études et aménagements, a précisé le CHMS à APMnews.

La maison des parents sera baptisée "Olivier et Patrick Berthet", disparus prématurément et dont les parents ont fait don de 600.000 € au fonds de dotation du CHMS pour contribuer à financer le projet.

Afin de soutenir le projet et finaliser son financement, le CHMS a ouvert une cagnotte Leetchi reliée à son fonds de dotation interne.

BOURGOGNE-FRANCE-COMTE: Un 3e scanner et un 3e appareil d'IRM à Vesoul

VESOUL - Le groupe hospitalier de la Haute-Saône (GH70) à Vesoul a mis en service un scanner supplémentaire ainsi qu'un 3e appareil d'IRM dans le cadre d'un partenariat avec des radiologues libéraux, a annoncé l'établissement lors d'une conférence de presse.

Le 3e scanner est un appareil de type Revolution frontier* de GE Healthcare, le premier installé dans la région. Il est doté de l'imagerie spectrale. Acheté par l'hôpital (pour environ 700.000 €), il complète ceux déjà installés sur les sites de Vesoul et Gray et devrait permettre de désengorger le scanner existant sur le site vésulien, qui arrive à saturation (20.000 forfaits techniques par an sont réalisés sur ce seul équipement, environ 15.000 patients) et une prise en charge rapide et dans de bonnes conditions des urgences.

Deux appareils d'IRM sont implantées dans l’hôpital de Vesoul permettant de réaliser environ 14.000 examens par an. Ils sont gérés par le groupement d'intérêt économique (GIE) IRM 70 formé par le GH70 et un groupe de radiologues libéraux. L’implantation du 3e appareil a été réalisée dans l’enceinte du centre d’imagerie médicale construit en 2018 qui disposait de locaux encore non utilisés.

C'est un appareil de 1,5 tesla, Ingenia Evolution* du fabricant Philips, nécessitant un investissement de l'ordre d'un million d'euros. L'appareil a une ouverture de 70 cm et la nouvelle génération d’algorithmes de reconstructions (technologie multisense) permet soit de diminuer la durée d’un examen avec la même qualité qu’avec un appareil d’ancienne génération, soit de réaliser des séquences en haute résolution ou en trois dimensions tout en conservant une durée d’examen acceptable.

Il doit permettre d'améliorer les délais de rendez-vous qui sont actuellement de 35 jours en moyenne et faciliter le protocole d’accueil des patients Covid. Ce 3e appareil d'IRM offre la possibilité de développer l’IRM cardiaque en facilitant l’accès aux appareils existants qui ont été "upgradés" en attendant d’être remplacés en 2021 par des appareils identiques.

BRETAGNE: Le CHU de Brest va pouvoir reprendre une activité normale

BREST (Finistère) - Le CHU de Brest va pouvoir reprogrammer l'ensemble de son activité chirurgicale alors que l'épidémie connaît une décrue dans le Finistère, même si la vigilance reste de mise en cas de recrudescence des cas mi-janvier 2021 après le déconfinement et les festivités de fin d'année, a indiqué vendredi sa direction dans un communiqué.

"Tous les indicateurs confirment une décrue bien réelle de l’épidémie dans le Finistère", indique le CHU.

Jeudi, il comptait 36 cas de Covid dont 22 à Carhaix (dans les Ehpad et l’unité Covid de l’hôpital), 12 en réanimation médicale et 2 personnes en secteur Covid sur le site de la Cavale-Blanche. L’incidence dans le Finistère a chuté à 35,2 (contre 187 cas pour 100.000 au 1er novembre) et à 35,7 sur Brest (contre 226 en début de mois). Le R0 finistérien est quant à lui descendu à 0,67 (il était de 1,43 sur la semaine du 19 au 24 octobre).

Si 12 personnes sont encore en réanimation au CHU, 7 proviennent des évacuations sanitaires organisées pour soulager les régions en plus grande difficulté. "Le nombre de personnes en réanimation est stable depuis le 21 novembre", signale le Pr Eric Stindel, président de la commission médicale d’établissement (CME).

Pour cette seconde vague, légèrement plus intense que la première du fait du maintien des autres activités, le CHU n’a donc pas eu à activer le niveau 2 du plan blanc qui prévoit le rappel des professionnels, mais il reste en ordre de marche, s’il faut faire face à une nouvelle vague au premier trimestre.

Les interventions déprogrammées vont pouvoir être reprogrammées, et toutes les activités chirurgicales vont rapidement reprendre à 100%.

"Notre attention se concentre désormais autour de la date du 15 janvier", souligne le Pr Stindel. Les chiffres indiqueront en effet s’il faut se préparer ou non à une 3e vague, estime-t-il. D’ici là, prudence et vigilance doivent rester de mise car "cela peut remonter très vite."

La directrice générale, Florence Favrel-Feuillade, indique que le CHU devra poursuivre ses efforts d’adaptation encore plusieurs mois au regard de l’évolution de l’épidémie. La décrue actuelle permet néanmoins aux agents de prendre leurs congés grâce aux renforts d’effectifs engagés à hauteur de 62 équivalents temps pleins (ETP) après "une année éprouvante".

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