Actualités de l'Urgence - APM

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Lyon: l'hôpital Saint-Joseph-Saint-Luc a réuni ses activités neurologiques en une seule unité

LYON - L'hôpital lyonnais Saint-Joseph-Saint-Luc (privé à but non lucratif, 360 lits et places) a fait évoluer son organisation interne pour réunir ses activités neurologiques et constituer une seule unité de 25 lits avec un nombre de professionnels revu à la hausse, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Cette unité comprend une équipe de plus de 30 soignants spécifiques et spécialisés, "ce qui renforce les compétences dans la prise en charge d’un patient", explique l'établissement.

"Les personnes dans un état critique doivent bénéficier d’une surveillance rapprochée, la chambre sera adaptée à la prise en charge qu’elles doivent recevoir", indique Grâce, infirmière en neurologie. "Nous sommes ainsi dotés de quatre chambres scopées (surveillance du patient sous monitoring relié directement à la salle des soins), mais aussi de quatre chambres avec des lève-personnes sur rails qui facilitent le travail de toute l’équipe."

Pour compléter une offre "déjà présente, mais très insuffisante, du territoire", l’unité va pouvoir accueillir et traiter des patients victimes d’AVC en journée sur le centre-ville de Lyon, poursuit l'établissement.

"L’objectif est d’abord de contribuer à soulager les services d’urgence des autres hôpitaux en accueillant directement les patients présentant un AVC dans le service", explique l'hôpital qui précise que cette offre a été "réfléchie en complémentarité du rôle des HCL dont les services de recours doivent être désengorgés".

"On construit une offre cohérente, en organisant une filière de prise en charge complémentaire. Lorsque survient un AVC, une minute perdue, c'est 2.000.000 neurones qui meurent", souligne le Dr Adrien Didelot, chef du service de neurologie, cité dans le communiqué. Compte tenu de la nécessité d'agir vite, "ce renforcement du maillage territorial existant est donc essentiel pour réduire les délais de prise en charge des AVC sur Lyon", ajoute l'établissement.

L’hôpital Saint-Joseph-Saint-Luc ajoute qu'il accueille samedi 25 novembre le congrès des neurologues des hôpitaux généraux qui rassemblera plus de 50 spécialistes de toute la région.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Saint-Etienne se dote d'une Uaped bi-sites

SAINT-ETIENNE - Le CHU de Saint-Etienne a inauguré mercredi les locaux de l’unité d’accueil pédiatrique enfants en danger (Uaped), au sein du pôle femme-mère-couple-enfant à l’hôpital Nord.

La prise en charge des enfants de 0 à 18 ans victimes de tout type de violences volontaires ou accidentelles "se fait désormais dans un lieu unique et adapté aux enfants" dans des locaux "à la fois sécurisants, protecteurs et aménagés dans ce sens".

L’objectif est de "limiter au maximum l’impact traumatisant pour l’enfant et de le mettre en confiance, tout en garantissant l’efficacité de la prise en charge" et de simplifier le parcours, ajoute-t-il.

L’Uaped présente au CHU est bi-site, puisque la même structure est présente au CH de Roanne.

Le pilotage de la mise en place des Uaped en Auvergne-Rhône-Alpes est assuré par l’agence régionale de santé (ARS). Sur la base d’un cahier des charges, l’objectif fixé à ces unités est d’assurer une prise en charge holistique des enfants victimes, tant sur les plans somatique, psychologique, social, que médico-légal ou judiciaire.

Le financement de l’Uaped de la Loire est assuré par l’ARS. "Ce sont 466.000 € qui ont été versés dans le cadre d’une convention signée pour trois ans (2023-2025)", dont 175.000 € pour l'Uaped au CHU de Saint-Etienne, a précisé l'agence sur le réseau X (ex-Twitter).

Plusieurs associations ont accompagné la réalisation du projet stéphanois et certaines sont signataires du dispositif (La Voix de l’enfant, La Sauvegarde 42, CHU Kids pour des fresques murales et des tablettes numériques, Le Père Noël du lundi).

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH d'Ussel (Corrèze) s'est doté d'un nouveau scanner

USSEL (Corrèze) - Le centre hospitalier (CH) d'Ussel a mis en fonctionnement un nouveau scanner le 5 octobre, a-t-on appris mercredi auprès de Yoann Balestrat, directeur de l'établissement.

Interrogé par APMnews, Yoann Balestrat a expliqué que "ce scanner vient en remplacement de la machine installée en 2014". L'établissement ne possède "qu'un seul scanner" actuellement.

L'intérêt de cet appareil est de "répondre aux besoins de santé du territoire avec un équipement innovant qui comporte une partie d'intelligence artificielle", a-t-il avancé. Le directeur fait valoir également que ce nouveau scanner offre une "rapidité des actes et des reconstitutions des images", ainsi qu'une "exposition moindre aux rayonnements et [une] diminution de l'utilisation des produits de contraste".

Le directeur a ajouté que le scanner a représenté un coût de 600.000 euros, y compris la rénovation de la salle qui l'accueille.

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Beauvais a terminé la restructuration de ses urgences

BEAUVAIS - Le centre hospitalier (CH) de Beauvais a annoncé avoir terminé le projet de restructuration et de modernisation du service d'accueil des urgences, dans un communiqué diffusé lundi.

Les 26 mois de travaux "ont permis de totalement reconfigurer le service pour créer de nouvelles urgences: plus grandes, plus agréables pour les patients et les professionnels, mieux sécurisées et accessibles", avance le CH.

Dans le détail, une "dissociation claire des flux des circuits longs et courts", a été mise en place ainsi que "cinq salles de consultations supplémentaires" pour un total de 15.

Egalement, deux postes supplémentaires en salle de déchocage ont été créés, "soit cinq au total, dont un isolé en cas de risque infectieux" et "une zone pouvant être transformée en cas d’épidémie majeure en zone à haute densité virale", a été mise en place.

Ou encore, une "distinction des salles d'attente pour patients valides et pour patients couchés" et une "augmentation du capacitaire de l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) à 15 lits, soit trois lits supplémentaires", ont été mises en oeuvre.

L'établissement souligne qu'il était nécessaire de tenir compte de la hausse significative du nombre de passages (+28% en 10) atteignant les 46.323 en 2022.

Les travaux ont nécessité un investissement de 6,6 millions d'euros (M€), dont 5 M€ d'aides de l'agence régionale de santé (ARS).

PAYS DE LA LOIRE: Le CH de Laval ouvre une unité thérapeutique d'insuffisance cardiaque

LAVAL - Le service de cardiologie du centre hospitalier (CH) de Laval a enrichi son offre de soins avec la mise en place en octobre d'une unité thérapeutique d’insuffisance cardiaque (Utic), a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Cette nouvelle unité, pour laquelle une équipe paramédicale spécifique a été constituée, permet d’optimiser l’accompagnement et le suivi des patients souffrant d’insuffisance cardiaque. Un suivi rapproché doit limiter les réhospitalisations et améliorer la qualité de vie des patients.

L’Utic propose un programme spécifique et personnalisé aux patients insuffisants cardiaques ayant été diagnostiqués. L’intégration se fait sur prescription des cardiologues.

Durant trois mois, le patient est vu en consultation tous les 15 jours. Le médecin traitant et le cardiologue traitant sont tenus informés de la prise en soins. Le suivi par l’équipe de l’Utic a pour objectifs:

• d’évaluer l’état cardiaque du patient
• d’optimiser le traitement de fond de l’insuffisance cardiaque
• d’améliorer la compréhension de la maladie chronique avec un programme personnalisé d’éducation thérapeutique
• de mettre en place une télésurveillance par balance connectée si nécessaire
• de permettre au patient de joindre facilement une équipe formée.

L'unité réunit plusieurs professionnels de santé: cardiologues, infirmière spécialisée en insuffisance cardiaque (Ispic), infirmière en pratique avancée (IPA), diététicienne, kinésithérapeute, assistante sociale, secrétaires.

Le CH de Laval dispose d’une filière intégrale pour la cardiologie. Son équipe compte huit cardiologues et 86 professionnels paramédicaux. Disposant d’un plateau technique complet, il est de ce fait le service de référence sur le département pour le traitement de l’infarctus du myocarde. En plus du plateau, il est doté d'une unité de soins intensifs de cardiologie (Usic) de 10 lits, d'une unité d'hospitalisation conventionnelle de cardiologie (deux lits d'hôpital de jour, 10 de semaine et 16 en conventionnel), d'une unité de soins de suite et de réadaptation cardiaque, d'une unité de prévention cardiovasculaire et de l'Utic.

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