Actualités de l'Urgence - APM

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Le CHR d'Orléans ouvre ses urgences cardiologiques

ORLEANS - Le centre hospitalier régional (CHR) d'Orléans va ouvrir mardi 3 octobre "un service dédié aux urgences cardiologiques", a-t-il annoncé mardi dans un communiqué de presse.

Ce service sera ouvert de 7h à 21h, tous les jours de la semaine.

"Les patients présentant des douleurs thoraciques, des essoufflements, palpitations ou malaises seront pris en charge après adressage par leur médecin traitant, par la régulation du Samu-centre 15 ou après accueil au service des urgences adultes [SAS] du CHR", est-il expliqué.

Concrètement, une plateforme de quatre box de surveillance et de deux salles d'examen, située à l'entrée des soins intensifs, accueillera les patients présentant une pathologie cardiaque ou vasculaire et requérant des soins urgents spécialisés.

Une garde sera assurée par un cardiologue et un interne, a également précisé le CHR.

Le service de cardiologie a pour objectif de permettre un accès "plus direct" à un bilan cardiologique jugé urgent. A l'issue de ce bilan, plusieurs parcours seront proposés aux patients: hospitalisation en cardiologie, retour à domicile avec programmation d'examens complémentaires ou orientation vers une autre spécialité.

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: L'EPSM Georges-Daumézon (Loiret) certifié sous conditions par la HAS

FLEURY-LES-AUBRAIS (Loiret) - L'établissement public de santé mentale (EPSM) Georges-Daumézon à Fleury-les-Aubrais a été certifié sous conditions par la Haute autorité des soins (HAS), avec le niveau "qualité des soins à améliorer", peut-on lire dans un rapport mis en ligne lundi.

La commission de certification a pointé différentes problématiques à surveiller: les restrictions de liberté, la gestion des récidives d'épisodes de violence, le numéro unique pour l'urgence vitale en hospitalisation complète, l'insuffisante maîtrise des risques liés à la prise en charge médicamenteuse ou encore l'identification du patient.

Dans le premier chapitre ("le patient"), la HAS souligne que la coconstruction du projet de soins avec le patient est "engagée". Elle a toutefois relevé l'absence de supports pour les questions de santé publique en unité d'hospitalisation complète et l'absence de documents liés aux événements indésirables.

Concernant les chambres d'isolement, les 10 présentes sur le site principal ont été réhabilitées. "Néanmoins, la zone d'isolement d'une unité fermée adultes présente un risque d'atteinte à la dignité et à l'intimité des patients", est-il noté.

La HAS fait apparaître dans le deuxième chapitre ("les équipes de soins") que les situations complexes font l'objet de concertation et de suivi en équipe. "La réflexion bénéfice/risque en équipe n'est pas toujours réalisée et/ou tracée dans les unités pour adultes", constate en revanche l'autorité.

Certains patients en soins libres, admis dans des unités fermées, se retrouvent contraints de solliciter les soignants pour sortir et entrer de l'unité, est-il également déploré.

Le troisième chapitre ("l'établissement") met en avant que "le recueil formalisé de l'expérience patient, de son vécu, n'est […] pas mis en place".

Le travail en équipe est "favorisé" au quotidien par les temps de transmissions et les staffs médico-soignants pluriprofessionnels et l'EPSM propose une formation en binôme des chefs de service et des cadres de santé afin de favoriser la coordination pluriprofessionnelle. "Cependant, des programmes intégrés d'acquisition et de maintien des compétences ne sont pas proposés aux équipes", ont observé les experts-visiteurs.

Rapport de certification HAS de l'EPSM Georges-Daumézon

BRETAGNE: Cancer: le Centre Eugène-Maquis crée un département de prévention

RENNES - Le Centre Eugène-Marquis à Rennes ouvre un département de prévention et de promotion de la santé pour développer la prévention personnalisée en Bretagne, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.

Mutualisant les compétences en santé publique et en oncologie, ce département est porté par deux coresponsables: le Dr Aurélie Pétureau, médecin de santé publique, et le Dr Claudia Lefeuvre-Plesse, cancérologue au centre de lutte contre le cancer (CLCC) breton.

Les deux médecins sont assistées dans leurs actions par une chargée de projet dévolue au département. Sa mission d’intérêt collectif dépassant le seul cadre du centre, le département travaille de concert avec de nombreux partenaires, des services spécifiques internes ou externes (oncogénétique, nutrition, addictologie) mais également avec des médecins de ville et autres établissements de santé de la région.

Ce nouveau département a notamment pour vocation de sensibiliser le grand public à l’importance de la prévention et aux outils à disposition (identification des facteurs de risques et des comportements favorables à la santé, vaccination, activité physique, dépistage précoce, etc.).

Il doit aussi proposer un programme novateur de prévention personnalisée aux personnes à risque.

Des premières actions concrètes seront mises en place au bénéfice du grand public dès début 2024 avec dans une démarche d’aller-vers, la création de CEMonBus soutenu par l’ARS Bretagne: un bus qui sillonnera l’Ille-et-Vilaine puis la Bretagne dans un but de sensibilisation et d’information.

De plus, le programme de prévention personnalisée Interception, créé par Gustave-Roussy à Villejuif (Val-de-Marne) va être mis en oeuvre, avec un accueil physique des personnes. Ces dernières pourront suivre le programme sur préconisation de leur médecin traitant ou de leur médecin spécialiste ou encore s’informer via une adresse email d’ores et déjà ouverte et en service.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc lancent une campagne de recrutement à l'occasion de la réouverture de leur service de soins médicaux et de réadaptation

SALLANCHES (Haute-Savoie) - Les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc (HPMB) ont annoncé mardi le déploiement d'une nouvelle campagne de recrutement à l’approche de la haute saison hivernale et dans le cadre de la réouverture du service de soins médicaux et de réadaptation (SMR, ex-SSR) à l’hôpital de Chamonix.

En mai, les HPMB ont organisé une fermeture temporaire de leur service de SMR du fait des difficultés de recrutement de professionnels paramédicaux, notamment sur le secteur de Chamonix.

"La réouverture progressive du service nécessite la reconstitution d’une équipe pluridisciplinaire", explique l'établissement qui cherche à recruter des professionnels infirmiers, aides-soignants, agents de service hospitalier, kinésithérapeutes, psychologues et ergothérapeutes.

Pour faciliter ces recrutements, il a mis en place différentes mesures en termes de perspectives de carrière, d'un accès à la fonction publique hospitalière facilité, d'avantages financiers (application aux contractuels des augmentations du Ségur de la santé, attribution de la prime grand âge pour les professionnels aides-soignants, attribution de tickets restaurant d’un montant de 7€ par jour travaillé).

Les HPMB disposent de logements permettant aux professionnels d’être hébergés à leur arrivée pour un loyer "abordable". Ils proposent d'autres avantages sociaux ainsi que des plannings de travail intégrant des jours de repos dans la semaine pour profiter du cadre extra-professionnel de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc.

Ils participeront au forum de l'emploi "Travailler au Pays du Mont-Blanc" organisé vendredi 13 octobre. Ils organisent aussi un événement recrutements incluant un volet "découverte des métiers" le lundi 6 novembre au CH de Sallanches.

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