Actualités de l'Urgence - APM

11/07 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHR D'ORLÉANS, HÔPITAUX DU BASSIN DE THAU, CENTRE HENRI-BECQUEREL (ROUEN)

Le 11 juillet 2022 (APMnews) -

CENTRE-VAL DE LOIRE: Le CHR d'Orléans doté d'un nouvel hélicoptère

ORLÉANS - Le centre hospitalier régional (CHR) d'Orléans a réceptionné un nouvel hélicoptère Airbus H145-D3 pour son Smur en remplacement de son EC135 dans le cadre d'un appel d'offres coordonné avec d'autres établissements, a-t-il annoncé dans un communiqué transmis lundi.

Sa cellule sanitaire plus grande permet d'embarquer des internes, des docteurs juniors, des infirmiers en formation et des conducteurs ambulanciers.

A titre d'information, l'hélismur du CHR a mené 659 missions en 2021, soit 633 heures de vol.

Le nouvel appareil a été acquis dans le cadre d'un groupement d'achat réunissant autour du CHR le CHU de Tours et les centres hospitaliers (CH) de Blois, Châteauroux et Dreux (Eure-et-Loir) pour mener un appel d'offres coordonné via la centrale d'achat UniHA, à l'issue duquel la société Babcock MCS France a été retenue.

Le contrat, d'une durée de 10 ans, comprend le pilotage, la maintenance et le carburant, et représente 7,3 millions d'euros (M€) par an pour les cinq appareils: trois H145-D3, un Airbus H135-T3 et un Airbus E135-T2, dont les livraisons sont échelonnées depuis décembre 2021.

L'hélismur d'Orléans représente 1,9 M€, celui de Tours et celui de Dreux respectivement 1,7 M€, celui de Châteauroux 1,3 M€ et celui de Blois 0,7 M€.

A titre de comparaison, le contrat précédent était 1,3 M€ plus cher (chaque année), pour cinq appareils moins performants.

"Parallèlement à l'arrivée de cette nouvelle machine, l'agence régionale de santé [ARS] Centre-Val de Loire a désigné le Dr Guillaume Auchères, responsable du Smur au CHR d'Orléans, comme référent régional dont la mission principale est de revoir, à partir des moyens mis à disposition, l'organisation des transports héliportés en vue de les optimiser et ainsi de permettre une prise en charge rapide et sécurisée des patients sur l'ensemble du territoire régional et notamment sur le département du Cher qui ne dispose pas d'hélismur", annonce le CHR.

OCCITANIE: Les hôpitaux du bassin de Thau en difficulté aux urgences

SÈTE (Hérault) - Les hôpitaux du bassin de Thau sont fragilisés par un doublement du nombre de patients en période estivale et la reprise de l'épidémie de Covid et demandent à la population de faire bon usage de leurs urgences, dans un communiqué diffusé lundi.

"Le contexte national de tension dans les services des urgences n'épargne pas les hôpitaux du bassin de Thau, avec près de 40% de postes de médecins urgentistes vacants. C'est au prix d'une mobilisation exemplaire de nos praticiens, mais aussi de l'aide apportée par le CHU de Montpellier ainsi qu'un recours important à l’intérim, que les plannings d’été sont quasiment assurés", indique la direction.

"Les Smur d'Agde et de Sète seront opérationnels tout l'été pour la prise en charge des urgences vitales déclenchées par le centre 15. Le service des urgences de l'hôpital Saint-Clair sera lui aussi accessible 24h/24 7 j/7, mais sa situation très précaire ne supportera pas le moindre absentéisme", prévient l'établissement. "En cas d'impossibilité d'assurer un remplacement médical, nous pourrions être amenés à limiter nos capacités d'accueil aux urgences et n'accepter que les seuls patients orientés par le centre 15."

Les hôpitaux du bassin de Thau invitent les habitants à appeler leur médecin traitant en priorité ou si besoin le 15 qui les orientera vers une structure adaptée.

NORMANDIE: Le Centre Henri-Becquerel certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis), ROUEN - Le Centre Henri-Becquerel à Rouen a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) selon le nouveau référentiel des établissements de santé, d'après un rapport mis en ligne vendredi.

Il a atteint un taux de 95% pour le chapitre 1 (le patient), 97% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Au chapitre du patient, le rapport constate que l'information des patients est bien réalisée. Ces derniers sont "acteurs de leur prise en charge" mais des progrès sont à faire sur l'information sur le droit à établir des directives anticipées et d'expression de la satisfaction. Les experts visiteurs relèvent aussi qu'aux consultations et soins externes, l'aménagement des espaces autour des secrétaires médicales ne permet de garantir une parfaite confidentialité.

La douleur et la sortie sont bien anticipées. "A chaque moment de la prise en charge, tous les professionnels cherchent à permettre aux patients de combiner leur projet de soins et leur projet de vie. Des staffs pluri-professionnels se réunissent régulièrement sur les problèmes de prises en charge complexes", notent les experts visiteurs.

Au chapitre des équipes de soins, le dossier patient informatisé (DPI) est complet. Les risques sont maîtrisés. Pour les médicaments, l'étiquetage des injectables n'est cependant pas harmonisé. La conciliation médicamenteuse à l'entrée est mise en œuvre pour la population des patients âgés de plus de 65 ans et polypathologiques. L'établissement a mis en place un suivi de délai pertinent de réception des résultats de biologie moléculaire.

L'établissement "joue son rôle de centre pivot et d'expertise en cancérologie en établissant des conventions avec ses partenaires naturels tels que le CHU de Rouen mais également en mettant en place des parcours de soins précurseurs avec les acteurs médicaux et paramédicaux", lit-on encore dans le rapport, qui cite un dispositif infirmier d'accompagnement et de suivi post-ambulatoire à domicile pour les femmes opérées en ambulatoire d’une mastectomie. L'accès au diagnostic rapide en une journée est facilité.

"De fortes contraintes architecturales rendent parfois l'accessibilité aux locaux difficiles (parking, secteurs de jour et ambulatoire…) aux personnes en situation de handicap, néanmoins, depuis plusieurs années, le centre a mis en œuvre un plan d'amélioration pluriannuel. Le futur projet architectural d'extension (Becquerel 2025) prévoit la création d’un nouveau plateau ambulatoire qui sera associé à une réorganisation des locaux actuels."

Le dynamisme de sa recherche clinique est souligné.

/bd-sl/nc/APMnews

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Le 11 juillet 2022 (APMnews) -

CENTRE-VAL DE LOIRE: Le CHR d'Orléans doté d'un nouvel hélicoptère

ORLÉANS - Le centre hospitalier régional (CHR) d'Orléans a réceptionné un nouvel hélicoptère Airbus H145-D3 pour son Smur en remplacement de son EC135 dans le cadre d'un appel d'offres coordonné avec d'autres établissements, a-t-il annoncé dans un communiqué transmis lundi.

Sa cellule sanitaire plus grande permet d'embarquer des internes, des docteurs juniors, des infirmiers en formation et des conducteurs ambulanciers.

A titre d'information, l'hélismur du CHR a mené 659 missions en 2021, soit 633 heures de vol.

Le nouvel appareil a été acquis dans le cadre d'un groupement d'achat réunissant autour du CHR le CHU de Tours et les centres hospitaliers (CH) de Blois, Châteauroux et Dreux (Eure-et-Loir) pour mener un appel d'offres coordonné via la centrale d'achat UniHA, à l'issue duquel la société Babcock MCS France a été retenue.

Le contrat, d'une durée de 10 ans, comprend le pilotage, la maintenance et le carburant, et représente 7,3 millions d'euros (M€) par an pour les cinq appareils: trois H145-D3, un Airbus H135-T3 et un Airbus E135-T2, dont les livraisons sont échelonnées depuis décembre 2021.

L'hélismur d'Orléans représente 1,9 M€, celui de Tours et celui de Dreux respectivement 1,7 M€, celui de Châteauroux 1,3 M€ et celui de Blois 0,7 M€.

A titre de comparaison, le contrat précédent était 1,3 M€ plus cher (chaque année), pour cinq appareils moins performants.

"Parallèlement à l'arrivée de cette nouvelle machine, l'agence régionale de santé [ARS] Centre-Val de Loire a désigné le Dr Guillaume Auchères, responsable du Smur au CHR d'Orléans, comme référent régional dont la mission principale est de revoir, à partir des moyens mis à disposition, l'organisation des transports héliportés en vue de les optimiser et ainsi de permettre une prise en charge rapide et sécurisée des patients sur l'ensemble du territoire régional et notamment sur le département du Cher qui ne dispose pas d'hélismur", annonce le CHR.

OCCITANIE: Les hôpitaux du bassin de Thau en difficulté aux urgences

SÈTE (Hérault) - Les hôpitaux du bassin de Thau sont fragilisés par un doublement du nombre de patients en période estivale et la reprise de l'épidémie de Covid et demandent à la population de faire bon usage de leurs urgences, dans un communiqué diffusé lundi.

"Le contexte national de tension dans les services des urgences n'épargne pas les hôpitaux du bassin de Thau, avec près de 40% de postes de médecins urgentistes vacants. C'est au prix d'une mobilisation exemplaire de nos praticiens, mais aussi de l'aide apportée par le CHU de Montpellier ainsi qu'un recours important à l’intérim, que les plannings d’été sont quasiment assurés", indique la direction.

"Les Smur d'Agde et de Sète seront opérationnels tout l'été pour la prise en charge des urgences vitales déclenchées par le centre 15. Le service des urgences de l'hôpital Saint-Clair sera lui aussi accessible 24h/24 7 j/7, mais sa situation très précaire ne supportera pas le moindre absentéisme", prévient l'établissement. "En cas d'impossibilité d'assurer un remplacement médical, nous pourrions être amenés à limiter nos capacités d'accueil aux urgences et n'accepter que les seuls patients orientés par le centre 15."

Les hôpitaux du bassin de Thau invitent les habitants à appeler leur médecin traitant en priorité ou si besoin le 15 qui les orientera vers une structure adaptée.

NORMANDIE: Le Centre Henri-Becquerel certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis), ROUEN - Le Centre Henri-Becquerel à Rouen a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) selon le nouveau référentiel des établissements de santé, d'après un rapport mis en ligne vendredi.

Il a atteint un taux de 95% pour le chapitre 1 (le patient), 97% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Au chapitre du patient, le rapport constate que l'information des patients est bien réalisée. Ces derniers sont "acteurs de leur prise en charge" mais des progrès sont à faire sur l'information sur le droit à établir des directives anticipées et d'expression de la satisfaction. Les experts visiteurs relèvent aussi qu'aux consultations et soins externes, l'aménagement des espaces autour des secrétaires médicales ne permet de garantir une parfaite confidentialité.

La douleur et la sortie sont bien anticipées. "A chaque moment de la prise en charge, tous les professionnels cherchent à permettre aux patients de combiner leur projet de soins et leur projet de vie. Des staffs pluri-professionnels se réunissent régulièrement sur les problèmes de prises en charge complexes", notent les experts visiteurs.

Au chapitre des équipes de soins, le dossier patient informatisé (DPI) est complet. Les risques sont maîtrisés. Pour les médicaments, l'étiquetage des injectables n'est cependant pas harmonisé. La conciliation médicamenteuse à l'entrée est mise en œuvre pour la population des patients âgés de plus de 65 ans et polypathologiques. L'établissement a mis en place un suivi de délai pertinent de réception des résultats de biologie moléculaire.

L'établissement "joue son rôle de centre pivot et d'expertise en cancérologie en établissant des conventions avec ses partenaires naturels tels que le CHU de Rouen mais également en mettant en place des parcours de soins précurseurs avec les acteurs médicaux et paramédicaux", lit-on encore dans le rapport, qui cite un dispositif infirmier d'accompagnement et de suivi post-ambulatoire à domicile pour les femmes opérées en ambulatoire d’une mastectomie. L'accès au diagnostic rapide en une journée est facilité.

"De fortes contraintes architecturales rendent parfois l'accessibilité aux locaux difficiles (parking, secteurs de jour et ambulatoire…) aux personnes en situation de handicap, néanmoins, depuis plusieurs années, le centre a mis en œuvre un plan d'amélioration pluriannuel. Le futur projet architectural d'extension (Becquerel 2025) prévoit la création d’un nouveau plateau ambulatoire qui sera associé à une réorganisation des locaux actuels."

Le dynamisme de sa recherche clinique est souligné.

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