Actualités de l'Urgence - APM

16/01 2020
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU D'AMIENS, CLINIQUE PASTEUR (ESSONNE), CH DE NEVERS, HÔPITAL LARIBOISIÈRE (AP-HP), CHI FRÉJUS-SAINT-RAPHAËL, CH DE REDON (ILLE-ET-VILAINE), HÔPITAL PRIVÉ DU CONFLUENT (LOIRE-ATLANTIQUE)

Le 16 janvier 2020 (APMnews) -

HAUTS-DE-FRANCE: La recherche du CHU d'Amiens certifiée ISO 9001 dans son ensemble

AMIENS - L'ensemble des activités de recherche du CHU d'Amiens ont été certifiées ISO 9001, annonce le CHU dans un communiqué transmis jeudi.

"La norme ISO 9001 définit les exigences applicables au management de la qualité pour la réalisation de produits et/ou de services", rappelle le CHU.

"Le département de la recherche du CHU Amiens-Picardie et les structures d’appui à la recherche ont engagé une démarche qualité conjointe, soit un périmètre inédit et original. Si nombre d’établissements de santé sont certifiés structure par structure, c’est la première fois qu’un établissement de santé certifie l’ensemble de ses activités de recherche selon le référentiel ISO 9001 version 2015", assure-t-il.

Cette certification couvre 5 structures de recherche: direction de la recherche clinique et de l'innovation (DRCI), centre de recherche clinique (CRC), unité des essais cliniques de la pharmacie à usage intérieur, biobanque de Picardie, tumorothèque de Picardie.

"Cette façon d’accompagner les chercheurs de manière globale et cette certification sont indéniablement avantageuses, permettant une collaboration étroite entre chacun des acteurs et des processus lisibles et sécurisants pour tous les partenaires", se félicite le CHU, évoquant l'harmonisation du management de la qualité, le renforcement des liens interservices, la pérennité des fonctionnements et l'évaluation continue de la performance de l'organisation.

ILE-DE-FRANCE: Le centre de radiothérapie de Ris-Orangis (Essonne) se dote de deux nouveaux équipements

RIS-ORANGIS (Essonne) - Le centre de radiothérapie de Ris-Orangis, adossé à la clinique Pasteur, a fait l'acquisition de deux nouveaux équipements, Cyberknife* (Accuray) et TrueBeam STX* (Varian), a annoncé mardi le groupe Almaviva santé dans un communiqué.

Le centre de Ris-Orangis complète ainsi son plateau technique, désormais doté de cinq machines, "qui lui permettent d’intégrer le groupe de la dizaine des plus importants sites de radiothérapie en France", souligne le groupe.

Le communiqué rappelle que le robot Cyberknife*, qui "permet une radiothérapie en condition stéréotaxique extrêmement innovante", et le TrueBeam STX* "sont la dernière génération d’accélérateurs".

L'appareil Cyberknife* "offre la capacité de délivrer des doses que l'on dit ablatives, c'est-à-dire suffisantes pour atteindre des taux de réussite pouvant dépasser les 90%. Tout cela en seulement une à cinq séances, et sans compromettre la sécurité des patients", explique Almaviva santé. Il permet en outre d'envisager plus facilement de nouveaux traitements par radiothérapie dans des zones déjà irradiées.

Par ailleurs, "d’importants travaux ont été menés pour doubler la superficie du centre", avec la construction de deux bunkers pour accueillir les nouvelles machines, la création d’un nouveau plateau de consultations, ainsi que la rénovation et l'extension du parking.

L'ensemble de l'opération représente un investissement de 15 millions d'euros: 50% pour les travaux, 25% pour l'acquisition de Cyberknife* et 25% celle du TrueBeam STX*.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CH de Nevers inaugure son hélicoptère sanitaire

NEVERS, DIJON - Un hélicoptère sanitaire a été inauguré lundi au centre hospitalier (CH) de Nevers en présence de Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, et de Pierre Pribile, directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté, a indiqué lundi l'agence dans un communiqué.

Ce nouvel équipement vient compléter le parc des cinq appareils de la région (deux à Besançon, un à Auxerre, un à Dijon et un à Chalon-sur-Saône) afin "d'assurer un maillage équilibré de l'ensemble du territoire régional", a souligné l'agence.

Le parc des hélicopètres sanitaires en Bourgogne-Franche-Comté compte désormais 6 appareils.

"Si le coût de fonctionnement de cet appareil est pris en charge par l'Etat, c'est la région qui accompagne, à hauteur d'1,5 million d’euros, non seulement les investissements des hélistations existantes mais également l'équipement en caméras d’une quinzaine de sites facilitant l'atterrissage dans des conditions optimales", a ajouté Marie-Guite Dufay, citée dans le communiqué de l'ARS.

"La mise en service de cet appareil s'accompagne d'un financement de 1,5 million d'euros par an du ministère de la santé, pour son fonctionnement", a rappelé l'agence.

ILE-DE-FRANCE: Obtention du permis de construire pour le Nouveau Lariboisière (AP-HP)

Crédit : AP-HP

PARIS - Le projet du Nouveau Lariboisière a obtenu le 13 décembre 2019 son permis de construire, a annoncé l'Assistance-publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué publié jeudi.

"C’est une étape majeure qui vient d’être franchie dans le projet de construction du bâtiment du Nouveau Lariboisière qui abritera les activités médicales et de soins de l’hôpital Lariboisière". "Ce noyau dur" accueillera 489 lits, la maternité, les différents services d’hospitalisation conventionnelle, le bloc opératoire, les urgences et un plateau d’imagerie diagnostic et interventionnelle.

Le permis de construire a été obtenu à l'issue d’un long processus de concertation avec les riverains de l’arrondissement et les professionnels de l’hôpital dans le cadre notamment de l’enquête publique menée du 16 septembre au 18 octobre 2019. Ce permis a "pour but de vérifier que l’édifice respectera les règles d’urbanisme et de construction en vigueur", note l'AP-HP.

Il lance ainsi l’étape de construction effective du bâtiment, prévue dans le courant du second semestre 2020.

Quant à la démolition des deux bâtiments, 'Jules Marey' et 'Loge', préalable à la construction du nouvel édifice de soins, elle débutera courant février, précise l'AP-HP.

PACA: Le CHI de Fréjus-Saint-Raphaël lance "deux projets majeurs" en 2020

FREJUS (Var) - Le centre hospitalier (CHI) Fréjus-Saint-Raphaël (Var) débute en 2020 la restructuration de ses urgences et le regroupement sur un seul site de la prise en charge des personnes âgées, a déclaré le directeur, Frédéric Limouzy, dans son discours de voeux.

Ce sont "deux projets majeurs" engagés dans le cadre du "plan performance", validé le 16 juillet 2019 par le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers (Copermo).

Concernant les urgences, "les locaux ne sont plus adaptés aux circuits patients actuels" avec "plus de 47.000 passages annuels". La restructuration va permettre de revoir l'"architecture du service et son organisation spatiale", explique Frédéric Limouzy. L'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) "a mis en réserve" 2,4 millions d'euros (M€) pour soutenir le projet qui sera présenté en mars.

En gérontologie, le site unique accueillera "l'ensemble des structures de personnes âgées de l'hôpital, établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), unité de soins de longue durée (USLD) et soins de suite et de réadaptation (SSR) de Saint-Raphaël et de Puget-sur-Argens [Var]". Il "se veut surtout un projet d’optimisation des conditions de travail et surtout de l’accueil hôtelier et des lieux de vie des résidents", déclare le directeur, précisant que "2020 doit être l'année du choix du lieu d'implantation" et de la "construction du plan de financement".

Par ailleurs, la capacité du court séjour gériatrique va doubler (30 à 60 lits) en 2020 et le CHI mettra en service en septembre un nouveau scanner.

Concernant les finances, le résultat "encore prévisionnel" pour 2019 fait état d'un déficit de 2,9 M€ sur budget de 130 M€ en tenant compte de 3 M€ d'aides en trésorerie de l'ARS et de 913.880 € issus d'enveloppes diverses. Le déficit hors aides est de 4,73% contre 5,78% en 2018, ce qui marque un "redressement de la situation financière", estime Frédéric Limouzy.

BRETAGNE: Vers une reconstruction de l'hôpital de Redon (Ille-et-Vilaine)

RENNES, REDON (Ille-et-Vilaine) - La piste d'une reconstruction du centre hospitalier (CH) de Redon-Carentoir a été validée par le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne lors d'une rencontre avec les élus locaux vendredi, a confirmé mardi l'ARS à APMnews.

La reconstruction de l'hôpital est demandée par la direction et les élus locaux dont Pascal Duchêne, maire de Redon et président du conseil de surveillance, et Jean-François Mary, président de Redon agglo et en 2019, un comité de soutien et les salariés ont multiplié les initiatives pour défendre le projet.

Le DG de l'ARS Bretagne, Stéphane Mulliez, a participé à une réunion vendredi. "A la suite d’un audit bâtimentaire", "l’ARS Bretagne privilégie la piste d’une reconstruction du CH de Redon, moins onéreuse que sa réhabilitation", a indiqué mardi l'agence sollicitée par APMnews.

"Toutefois, à ce stade, les contours précis du projet restent à définir, ainsi que le plan de financement. Des études vont être lancées. L’établissement et l’ARS Bretagne feront un point d’étape d’ici la fin du premier semestre 2020", ajoute-t-on de même source.

Construit en 1971 et mis en service en 1974, le bâtiment principal est vétuste comme le signalait déjà le CH dans son projet d'établissement 2015-2020. En 2018, le taux de vétusté des bâtiments était de 69,6% et celui des équipements de 83,4% selon Hospidiag.

PAYS DE LA LOIRE: Un nouveau directeur général pour l’Hôpital privé du Confluent (Loire-Atlantique)

NANTES - Le groupe Vivalto santé va nommer un nouveau directeur général pour l'Hôpital privé du Confluent, Didier Delavaud, qui prendra ses fonctions le 1er février, a indiqué l'établissement jeudi à APMnews, confirmant une information publiée par Ouest-France.

"Au terme de deux années passées en appui du directoire de l’Hôpital privé du Confluent, Bernard Bensadoun a choisi de donner une nouvelle orientation à sa carrière professionnelle", indique la direction de la clinique récemment rachetée par Vivalto santé. Il avait pris la direction de cette importante clinique installée à Rézé, à côté de Nantes, fin 2017 (cf dépêche du 06/11/2017 à 18:31).

"Il quittera ses fonctions le 31 janvier prochain en ayant rempli les missions qui lui ont été assignées durant cette période: accompagner le processus de changement d’actionnaire majoritaire, conduire les mutations organisationnelles et techniques et assurer les grands équilibres financiers de l’établissement", ajoute la clinique.

Didier Delavaud, directeur général du territoire Pays de la Loire du groupe Vivalto santé, sera nommé directeur général de l’Hôpital privé du Confluent à compter du 1er février. Il était auparavant directeur des opérations adjoint du groupe. Il a dirigé la polyclinique de la Baie à Avranches (Manche), devenue Hôpital privé de la Baie et qui fait aussi partie du groupe Vivalto santé.

L'acquisition de cette clinique (545 lits et places, 200 praticiens exerçant une cinquantaine de spécialités et près de 1.100 salariés, 117 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018) a été finalisée en novembre 2019, dans le cadre d'un partenariat avec Icade santé qui a racheté les murs (cf dépêche du 18/11/2019 à 12:44).

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Le 16 janvier 2020 (APMnews) -

HAUTS-DE-FRANCE: La recherche du CHU d'Amiens certifiée ISO 9001 dans son ensemble

AMIENS - L'ensemble des activités de recherche du CHU d'Amiens ont été certifiées ISO 9001, annonce le CHU dans un communiqué transmis jeudi.

"La norme ISO 9001 définit les exigences applicables au management de la qualité pour la réalisation de produits et/ou de services", rappelle le CHU.

"Le département de la recherche du CHU Amiens-Picardie et les structures d’appui à la recherche ont engagé une démarche qualité conjointe, soit un périmètre inédit et original. Si nombre d’établissements de santé sont certifiés structure par structure, c’est la première fois qu’un établissement de santé certifie l’ensemble de ses activités de recherche selon le référentiel ISO 9001 version 2015", assure-t-il.

Cette certification couvre 5 structures de recherche: direction de la recherche clinique et de l'innovation (DRCI), centre de recherche clinique (CRC), unité des essais cliniques de la pharmacie à usage intérieur, biobanque de Picardie, tumorothèque de Picardie.

"Cette façon d’accompagner les chercheurs de manière globale et cette certification sont indéniablement avantageuses, permettant une collaboration étroite entre chacun des acteurs et des processus lisibles et sécurisants pour tous les partenaires", se félicite le CHU, évoquant l'harmonisation du management de la qualité, le renforcement des liens interservices, la pérennité des fonctionnements et l'évaluation continue de la performance de l'organisation.

ILE-DE-FRANCE: Le centre de radiothérapie de Ris-Orangis (Essonne) se dote de deux nouveaux équipements

RIS-ORANGIS (Essonne) - Le centre de radiothérapie de Ris-Orangis, adossé à la clinique Pasteur, a fait l'acquisition de deux nouveaux équipements, Cyberknife* (Accuray) et TrueBeam STX* (Varian), a annoncé mardi le groupe Almaviva santé dans un communiqué.

Le centre de Ris-Orangis complète ainsi son plateau technique, désormais doté de cinq machines, "qui lui permettent d’intégrer le groupe de la dizaine des plus importants sites de radiothérapie en France", souligne le groupe.

Le communiqué rappelle que le robot Cyberknife*, qui "permet une radiothérapie en condition stéréotaxique extrêmement innovante", et le TrueBeam STX* "sont la dernière génération d’accélérateurs".

L'appareil Cyberknife* "offre la capacité de délivrer des doses que l'on dit ablatives, c'est-à-dire suffisantes pour atteindre des taux de réussite pouvant dépasser les 90%. Tout cela en seulement une à cinq séances, et sans compromettre la sécurité des patients", explique Almaviva santé. Il permet en outre d'envisager plus facilement de nouveaux traitements par radiothérapie dans des zones déjà irradiées.

Par ailleurs, "d’importants travaux ont été menés pour doubler la superficie du centre", avec la construction de deux bunkers pour accueillir les nouvelles machines, la création d’un nouveau plateau de consultations, ainsi que la rénovation et l'extension du parking.

L'ensemble de l'opération représente un investissement de 15 millions d'euros: 50% pour les travaux, 25% pour l'acquisition de Cyberknife* et 25% celle du TrueBeam STX*.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CH de Nevers inaugure son hélicoptère sanitaire

NEVERS, DIJON - Un hélicoptère sanitaire a été inauguré lundi au centre hospitalier (CH) de Nevers en présence de Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, et de Pierre Pribile, directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté, a indiqué lundi l'agence dans un communiqué.

Ce nouvel équipement vient compléter le parc des cinq appareils de la région (deux à Besançon, un à Auxerre, un à Dijon et un à Chalon-sur-Saône) afin "d'assurer un maillage équilibré de l'ensemble du territoire régional", a souligné l'agence.

Le parc des hélicopètres sanitaires en Bourgogne-Franche-Comté compte désormais 6 appareils.

"Si le coût de fonctionnement de cet appareil est pris en charge par l'Etat, c'est la région qui accompagne, à hauteur d'1,5 million d’euros, non seulement les investissements des hélistations existantes mais également l'équipement en caméras d’une quinzaine de sites facilitant l'atterrissage dans des conditions optimales", a ajouté Marie-Guite Dufay, citée dans le communiqué de l'ARS.

"La mise en service de cet appareil s'accompagne d'un financement de 1,5 million d'euros par an du ministère de la santé, pour son fonctionnement", a rappelé l'agence.

ILE-DE-FRANCE: Obtention du permis de construire pour le Nouveau Lariboisière (AP-HP)

Crédit : AP-HP

PARIS - Le projet du Nouveau Lariboisière a obtenu le 13 décembre 2019 son permis de construire, a annoncé l'Assistance-publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué publié jeudi.

"C’est une étape majeure qui vient d’être franchie dans le projet de construction du bâtiment du Nouveau Lariboisière qui abritera les activités médicales et de soins de l’hôpital Lariboisière". "Ce noyau dur" accueillera 489 lits, la maternité, les différents services d’hospitalisation conventionnelle, le bloc opératoire, les urgences et un plateau d’imagerie diagnostic et interventionnelle.

Le permis de construire a été obtenu à l'issue d’un long processus de concertation avec les riverains de l’arrondissement et les professionnels de l’hôpital dans le cadre notamment de l’enquête publique menée du 16 septembre au 18 octobre 2019. Ce permis a "pour but de vérifier que l’édifice respectera les règles d’urbanisme et de construction en vigueur", note l'AP-HP.

Il lance ainsi l’étape de construction effective du bâtiment, prévue dans le courant du second semestre 2020.

Quant à la démolition des deux bâtiments, 'Jules Marey' et 'Loge', préalable à la construction du nouvel édifice de soins, elle débutera courant février, précise l'AP-HP.

PACA: Le CHI de Fréjus-Saint-Raphaël lance "deux projets majeurs" en 2020

FREJUS (Var) - Le centre hospitalier (CHI) Fréjus-Saint-Raphaël (Var) débute en 2020 la restructuration de ses urgences et le regroupement sur un seul site de la prise en charge des personnes âgées, a déclaré le directeur, Frédéric Limouzy, dans son discours de voeux.

Ce sont "deux projets majeurs" engagés dans le cadre du "plan performance", validé le 16 juillet 2019 par le comité interministériel de la performance et de la modernisation de l’offre de soins hospitaliers (Copermo).

Concernant les urgences, "les locaux ne sont plus adaptés aux circuits patients actuels" avec "plus de 47.000 passages annuels". La restructuration va permettre de revoir l'"architecture du service et son organisation spatiale", explique Frédéric Limouzy. L'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) "a mis en réserve" 2,4 millions d'euros (M€) pour soutenir le projet qui sera présenté en mars.

En gérontologie, le site unique accueillera "l'ensemble des structures de personnes âgées de l'hôpital, établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), unité de soins de longue durée (USLD) et soins de suite et de réadaptation (SSR) de Saint-Raphaël et de Puget-sur-Argens [Var]". Il "se veut surtout un projet d’optimisation des conditions de travail et surtout de l’accueil hôtelier et des lieux de vie des résidents", déclare le directeur, précisant que "2020 doit être l'année du choix du lieu d'implantation" et de la "construction du plan de financement".

Par ailleurs, la capacité du court séjour gériatrique va doubler (30 à 60 lits) en 2020 et le CHI mettra en service en septembre un nouveau scanner.

Concernant les finances, le résultat "encore prévisionnel" pour 2019 fait état d'un déficit de 2,9 M€ sur budget de 130 M€ en tenant compte de 3 M€ d'aides en trésorerie de l'ARS et de 913.880 € issus d'enveloppes diverses. Le déficit hors aides est de 4,73% contre 5,78% en 2018, ce qui marque un "redressement de la situation financière", estime Frédéric Limouzy.

BRETAGNE: Vers une reconstruction de l'hôpital de Redon (Ille-et-Vilaine)

RENNES, REDON (Ille-et-Vilaine) - La piste d'une reconstruction du centre hospitalier (CH) de Redon-Carentoir a été validée par le directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne lors d'une rencontre avec les élus locaux vendredi, a confirmé mardi l'ARS à APMnews.

La reconstruction de l'hôpital est demandée par la direction et les élus locaux dont Pascal Duchêne, maire de Redon et président du conseil de surveillance, et Jean-François Mary, président de Redon agglo et en 2019, un comité de soutien et les salariés ont multiplié les initiatives pour défendre le projet.

Le DG de l'ARS Bretagne, Stéphane Mulliez, a participé à une réunion vendredi. "A la suite d’un audit bâtimentaire", "l’ARS Bretagne privilégie la piste d’une reconstruction du CH de Redon, moins onéreuse que sa réhabilitation", a indiqué mardi l'agence sollicitée par APMnews.

"Toutefois, à ce stade, les contours précis du projet restent à définir, ainsi que le plan de financement. Des études vont être lancées. L’établissement et l’ARS Bretagne feront un point d’étape d’ici la fin du premier semestre 2020", ajoute-t-on de même source.

Construit en 1971 et mis en service en 1974, le bâtiment principal est vétuste comme le signalait déjà le CH dans son projet d'établissement 2015-2020. En 2018, le taux de vétusté des bâtiments était de 69,6% et celui des équipements de 83,4% selon Hospidiag.

PAYS DE LA LOIRE: Un nouveau directeur général pour l’Hôpital privé du Confluent (Loire-Atlantique)

NANTES - Le groupe Vivalto santé va nommer un nouveau directeur général pour l'Hôpital privé du Confluent, Didier Delavaud, qui prendra ses fonctions le 1er février, a indiqué l'établissement jeudi à APMnews, confirmant une information publiée par Ouest-France.

"Au terme de deux années passées en appui du directoire de l’Hôpital privé du Confluent, Bernard Bensadoun a choisi de donner une nouvelle orientation à sa carrière professionnelle", indique la direction de la clinique récemment rachetée par Vivalto santé. Il avait pris la direction de cette importante clinique installée à Rézé, à côté de Nantes, fin 2017 (cf dépêche du 06/11/2017 à 18:31).

"Il quittera ses fonctions le 31 janvier prochain en ayant rempli les missions qui lui ont été assignées durant cette période: accompagner le processus de changement d’actionnaire majoritaire, conduire les mutations organisationnelles et techniques et assurer les grands équilibres financiers de l’établissement", ajoute la clinique.

Didier Delavaud, directeur général du territoire Pays de la Loire du groupe Vivalto santé, sera nommé directeur général de l’Hôpital privé du Confluent à compter du 1er février. Il était auparavant directeur des opérations adjoint du groupe. Il a dirigé la polyclinique de la Baie à Avranches (Manche), devenue Hôpital privé de la Baie et qui fait aussi partie du groupe Vivalto santé.

L'acquisition de cette clinique (545 lits et places, 200 praticiens exerçant une cinquantaine de spécialités et près de 1.100 salariés, 117 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2018) a été finalisée en novembre 2019, dans le cadre d'un partenariat avec Icade santé qui a racheté les murs (cf dépêche du 18/11/2019 à 12:44).

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