Actualités de l'Urgence - APM
DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE BESANÇON, CHU DE NANCY, HÔPITAUX CHAMPAGNE SUD
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Besançon signe un partenariat avec Idea pour la gestion de sa chaîne logistique
BESANCON - Le CHU de Besançon a passé un partenariat avec la société Idea en avril pour être accompagné dans la gestion de sa chaîne logistique avec notamment un stockage externalisé de matériels, a fait savoir la société de solutions logistiques dans un communiqué diffusé mardi.Idea a notamment mis en place un parc d'une dizaine de véhicules et une plateforme déportée de 5.700 m² qui sert "de base arrière pour l'ensemble des opérations logistiques et permet de ne pas encombrer l’établissement avec des zones de stockage de consommables, de mobiliers ou de matériel biomédical".
Les équipes d'Idea épaulent ainsi celles du CHU pour:
- les livraisons de médicaments depuis la pharmacie vers les différents services du CHU
- les livraisons de médicaments ou dispositifs médicaux vers les autres établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Centre Franche-Comté, dont le CHU est l'établissement support
- la gestion et la livraison de consommables pour les services de stérilisation, la restauration, la blanchisserie et l'anatomopathologie
- la livraison ou l'évacuation de mobiliers
- la pose d'accessoires aux murs après des travaux de mise aux normes ou dans de nouveaux bâtiments
- la collecte du linge sale pour certains services
- le stockage ex-situ de matériel biomédical et informatique.
- des manutentions complexes nécessitant des moyens adaptés à l'environnement contraint de l'hôpital.
Ce contrat d'une durée de huit ans (six ans fermes, deux ans reconductibles) "est estimé à plus d'un million d'euros (M€) par an", a indiqué le CHU, sollicité mercredi par APMnews.
GRAND EST: Le CHU de Nancy se dote d'un scanner à lames histologiques pour ses biopsies et ses prélèvements chirurgicaux
NANCY - Le CHU de Nancy s'est doté en janvier d'un scanner à lames NanoZoomer S60* (Hamamatsu) pour un montant de 215.000 euros, a indiqué l'établissement contacté mercredi par APMnews.Cet équipement permet numériser les lames, de stocker les images, de les transmettre et de les analyser de façon automatique.
La numérisation des lames permet notamment de les préserver à l'infini et donc d'éviter toute casse ou perte, tandis que la coloration effectuée reste stable au cours des années.
"Associée à un logiciel de sauvegarde et de stockage des images, elle permet une conservation optimale et infinie des données morphologiques concernant les prélèvements des patients", a fait valoir le CHU dans un communiqué diffusé mercredi. "Les lames ainsi numérisées peuvent être très rapidement envoyées à des spécialistes partout dans le monde avec un retour d'avis très rapide et très performant."
"La puissance et la précision de la numérisation permettent d'avoir une définition d'image maintenant supérieure à celle obtenue sous le microscope", a par ailleurs souligné le CHU, "permettant des analyses plus fines en particulier pour les techniques de biologie moléculaire".
Son acquisition a été financée grâce à des dons des Ligues contre le cancer de Meurthe-et-Moselle (160.000 €) et de Moselle (40.000 €) ainsi que du Lions Club (44.860 €).
"Ce matériel a été principalement financé pour la prise en charge des prélèvements pédiatriques, peu nombreux mais d'une complexité souvent très importante", a souligné le CHU.
GRAND EST: Les Hôpitaux Champagne Sud poursuivent le déploiement d'une biologie délocalisée
TROYES - Le pôle laboratoire anatomo-pathologie des Hôpitaux Champagne Sud (HCS, Troyes) a déployé de octobre 2023 des automates au centre hospitalier de Troyes pour soutenir une stratégie de biologie délocalisée, a-t-on appris mardi auprès de l'établissement.Les HCS, qui regroupent les centres hospitaliers de Troyes, Bar-sur-Seine, Bar-sur-Aube, l'établissement public de santé mentale de l'Aube (EPSMA), le groupement hospitalier (GH) Aube-Marne à Romilly, et les Ehpad de Brienne-le-Château et d'Arcis-sur-Aube (Aube), ont investi 21.500 € (coût du matériel et des logiciels) pour financer quatre appareils en production interopérables avec le système d'information des laboratoires (SIL) DxLab.
Cette démarche de délocalisation de la biologie a été fléchée en premier lieu vers le service d'urgence de Troyes pour "pouvoir rapidement diagnostiquer les pathologies relevant de la virologie" en période d'épidémies hivernales, expliquent les HCS sur leur site.
Le déploiement d'automates LumiraDx a permis aux équipes des urgences "de détecter en quelques minutes seulement la présence" de trois virus: Covid-19, virus respiratoire syncytial -VRS, grippe A et B.
La délocalisation de la biologie au sein des urgences des HCS permet ainsi de:
- fiabiliser des données soignants et patients
- maintenir une forte identitovigilance
- réduire les délais d'attente de résultats
- faciliter et fiabiliser le diagnostic
- fluidifier les parcours patients et donc réduire les délais d'attente aux urgences.
Après cette première démarche contextuelle liée aux épidémies hivernales et à engorgement des urgences, les HCS ont indiqué mardi à APMnews qu'ils souhaiteraient s'inscrire "dans une démarche structurée qui vise à analyser les besoins au sein de nos établissements et à les confronter au panel de solutions pouvant y répondre".
/gl/ab/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE BESANÇON, CHU DE NANCY, HÔPITAUX CHAMPAGNE SUD
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Besançon signe un partenariat avec Idea pour la gestion de sa chaîne logistique
BESANCON - Le CHU de Besançon a passé un partenariat avec la société Idea en avril pour être accompagné dans la gestion de sa chaîne logistique avec notamment un stockage externalisé de matériels, a fait savoir la société de solutions logistiques dans un communiqué diffusé mardi.Idea a notamment mis en place un parc d'une dizaine de véhicules et une plateforme déportée de 5.700 m² qui sert "de base arrière pour l'ensemble des opérations logistiques et permet de ne pas encombrer l’établissement avec des zones de stockage de consommables, de mobiliers ou de matériel biomédical".
Les équipes d'Idea épaulent ainsi celles du CHU pour:
- les livraisons de médicaments depuis la pharmacie vers les différents services du CHU
- les livraisons de médicaments ou dispositifs médicaux vers les autres établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Centre Franche-Comté, dont le CHU est l'établissement support
- la gestion et la livraison de consommables pour les services de stérilisation, la restauration, la blanchisserie et l'anatomopathologie
- la livraison ou l'évacuation de mobiliers
- la pose d'accessoires aux murs après des travaux de mise aux normes ou dans de nouveaux bâtiments
- la collecte du linge sale pour certains services
- le stockage ex-situ de matériel biomédical et informatique.
- des manutentions complexes nécessitant des moyens adaptés à l'environnement contraint de l'hôpital.
Ce contrat d'une durée de huit ans (six ans fermes, deux ans reconductibles) "est estimé à plus d'un million d'euros (M€) par an", a indiqué le CHU, sollicité mercredi par APMnews.
GRAND EST: Le CHU de Nancy se dote d'un scanner à lames histologiques pour ses biopsies et ses prélèvements chirurgicaux
NANCY - Le CHU de Nancy s'est doté en janvier d'un scanner à lames NanoZoomer S60* (Hamamatsu) pour un montant de 215.000 euros, a indiqué l'établissement contacté mercredi par APMnews.Cet équipement permet numériser les lames, de stocker les images, de les transmettre et de les analyser de façon automatique.
La numérisation des lames permet notamment de les préserver à l'infini et donc d'éviter toute casse ou perte, tandis que la coloration effectuée reste stable au cours des années.
"Associée à un logiciel de sauvegarde et de stockage des images, elle permet une conservation optimale et infinie des données morphologiques concernant les prélèvements des patients", a fait valoir le CHU dans un communiqué diffusé mercredi. "Les lames ainsi numérisées peuvent être très rapidement envoyées à des spécialistes partout dans le monde avec un retour d'avis très rapide et très performant."
"La puissance et la précision de la numérisation permettent d'avoir une définition d'image maintenant supérieure à celle obtenue sous le microscope", a par ailleurs souligné le CHU, "permettant des analyses plus fines en particulier pour les techniques de biologie moléculaire".
Son acquisition a été financée grâce à des dons des Ligues contre le cancer de Meurthe-et-Moselle (160.000 €) et de Moselle (40.000 €) ainsi que du Lions Club (44.860 €).
"Ce matériel a été principalement financé pour la prise en charge des prélèvements pédiatriques, peu nombreux mais d'une complexité souvent très importante", a souligné le CHU.
GRAND EST: Les Hôpitaux Champagne Sud poursuivent le déploiement d'une biologie délocalisée
TROYES - Le pôle laboratoire anatomo-pathologie des Hôpitaux Champagne Sud (HCS, Troyes) a déployé de octobre 2023 des automates au centre hospitalier de Troyes pour soutenir une stratégie de biologie délocalisée, a-t-on appris mardi auprès de l'établissement.Les HCS, qui regroupent les centres hospitaliers de Troyes, Bar-sur-Seine, Bar-sur-Aube, l'établissement public de santé mentale de l'Aube (EPSMA), le groupement hospitalier (GH) Aube-Marne à Romilly, et les Ehpad de Brienne-le-Château et d'Arcis-sur-Aube (Aube), ont investi 21.500 € (coût du matériel et des logiciels) pour financer quatre appareils en production interopérables avec le système d'information des laboratoires (SIL) DxLab.
Cette démarche de délocalisation de la biologie a été fléchée en premier lieu vers le service d'urgence de Troyes pour "pouvoir rapidement diagnostiquer les pathologies relevant de la virologie" en période d'épidémies hivernales, expliquent les HCS sur leur site.
Le déploiement d'automates LumiraDx a permis aux équipes des urgences "de détecter en quelques minutes seulement la présence" de trois virus: Covid-19, virus respiratoire syncytial -VRS, grippe A et B.
La délocalisation de la biologie au sein des urgences des HCS permet ainsi de:
- fiabiliser des données soignants et patients
- maintenir une forte identitovigilance
- réduire les délais d'attente de résultats
- faciliter et fiabiliser le diagnostic
- fluidifier les parcours patients et donc réduire les délais d'attente aux urgences.
Après cette première démarche contextuelle liée aux épidémies hivernales et à engorgement des urgences, les HCS ont indiqué mardi à APMnews qu'ils souhaiteraient s'inscrire "dans une démarche structurée qui vise à analyser les besoins au sein de nos établissements et à les confronter au panel de solutions pouvant y répondre".
/gl/ab/APMnews