Actualités de l'Urgence - APM

30/09 2020
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE BESANÇON, GHT D'ARMOR, CHU DE NANTES, CH DE CANNES ET DE GRASSE, CHU D'ANGERS

Le 30 septembre 2020 (APMnews) -

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Besançon annonce la "fermeture temporaire" de son service de SSR

BESANÇON - Le CHU de Besançon se voit contraint de fermer temporairement son service de soins de suite et de réadaptation (SSR) mi-octobre en raison du départ non remplacé de plusieurs médecins, a confirmé mardi le CHU à APMnews.

L'établissement avait déjà été contraint de fermer début juin 15 des 27 lits que compte le service de SSR en raison du "départ de plusieurs médecins qui n’avaient pu être remplacés avant l’été".

"L’objectif du CHU était de pouvoir reconstituer dès l’automne 2020 l’équipe médicale afin d’être en mesure de pouvoir rouvrir les lits fermés temporairement", a expliqué l'établissement bisontin, "les recrutements envisagés de médecins spécialisés n’ont malheureusement pu aboutir en dépit des démarches engagées, en raison d’un contexte national et local défavorable".

"Dans l’impossibilité d’assurer la continuité de la présence médicale" au sein du service, la direction du CHU a donc pris la décision de fermer temporairement le service à compter du 16 octobre, en accord avec le président de la commission médicale d’établissement (CME), le chef de pôle et le chef de service.

À compter de cette date et dans l'attente des recrutements médicaux conditionnant la réouverture du service, les patients nécessitant encore une hospitalisation en SSR seront transférés "vers d’autres établissements de soins de proximité pour veiller à la continuité des prises en charge".

Le CHU souligne que la filière SSR souffre "d’une pénurie de médecins spécialisés et d’un manque d’attractivité dans un contexte sanitaire qui a pourtant démontré récemment toute l’importance de cette discipline dans une prise en soins spécifique", en ajoutant que cette problématique touche l'ensemble des établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Centre Franche-Comté (dont le CHU est l'établissement support), "contraints comme le CHU de limiter leur offre de soins".

BRETAGNE: Le GHT d'Armor généralise son DPI territorial Axigate*

PARIS, SAINT-BRIEUC - Le groupement hospitalier de territoire (GHT) d'Armor dont l'établissement support est le centre hospitalier (CH) de Saint-Brieuc, accélère la généralisation du dossier patient informatisé (DPI) Axigate* (Pharmagest), a indiqué lundi la société spécialisée dans l'informatique des professionnels de santé.

Lors de la présentation de son chiffre d'affaires pour le 1er semestre lundi, Pharmagest a indiqué déployer son DPI dans de nouveaux établissements dont plusieurs au sein du GHT d'Armor (cf dépêche du 28/09/2020 à 18:21). Ce GHT breton avait retenu Axigate* en 2018 pour doter ses cinq établissements (Saint-Brieuc, Lannion, Guingamp, Paimpol et Tréguier) d'un système d'information totalement intégré pour la prise en charge des patients (cf dépêche du 23/05/2018 à 13:09).

Le projet eRoz (système d’information patient communautaire) a pour ambition de mettre en oeuvre une vision partagée du dossier patient, quelle que soit le lieu de prise en charge au sein des 5 établissements du GHT (4.600 lits et places, 7.000 professionnels et 50 spécialités médicales), dans une logique de parcours concrétisant le projet médical et de soins partagé du territoire. Le déploiement a été confié à un consortium mené par GFI Informatique, rassemblant notamment Axigate et Enovacom.

"Après avoir déployé les fondations du système d’information de territoire en novembre 2019 puis démarré le service pilote en janvier 2020, le GHT d'Armor a lancé début juin la généralisation du DPI Axigate dans les différents établissements du territoire", indique Pharmagest dans un communiqué.

Le démarrage du service pilote sur le core model multi-entités juridiques est intervenu en janvier au CH de Guingamp et la généralisation, ralentie sur le 1er semestre en raison de la pandémie de Covid-19, a repris dès juin pour se poursuivre sur 2020 et 2021 sur tout le GHT. Le périmètre fonctionnel va également être étendu dans les prochains mois avec le déploiement du circuit du médicament, du PMSI, du dossier obstétrique et des urgences.

Pendant la 1ère phase du projet pour le déploiement des fondations du SI, "nous avons notamment rapproché les différentes bases d’identité du GHT puis mis en oeuvre notre serveur d’identité connecté avec les 5 GAM [gestions administratives des malades] du territoire. En parallèle, nous avons déployé l’entrepôt documentaire d’Axigate Welcome Doc permettant de partager très tôt dans le projet les documents produits par les différents DPI du GHT. Nous avons ensuite préparé le tronc commun de paramétrage du DPI de GHT, travail permettant également d’harmoniser nos pratiques et nos usages", explique Olivier Vantorre, DSI du GHT d'Armor.

La solution d’Axigate* s’articule autour de 3 composants: Welcome*, serveur d’identité patients et plateforme d’échanges et de partage du territoire, Reflex*, la nouvelle génération de DPI Web Mobile et Lookup*, le décisionnel intégré et la navigation dans le dossier optimisée.

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU de Nantes devient propriétaire du terrain et lance les travaux de terrassement pour le nouvel hôpital

NANTES - Le nouveau directeur général du CHU de Nantes, Philippe El Saïr, s'engage pleinement dans la construction du nouvel hôpital en annonçant l'acquisition du terrain et le lancement des travaux de terrassement, dans un communiqué transmis à APMnews mercredi.

"Une nouvelle étape dans la réalisation du nouvel hôpital est franchie: le CHU de Nantes devient propriétaire du terrain sur l'Ile-de-Nantes et lancera les terrassements dans les prochains jours. Parallèlement, la procédure de mise en concurrence des entreprises travaux se poursuit", indique la direction du CHU répondant à des questionnements réguliers sur l'intérêt de ce grand chantier immobilier de 953 millions d'euros d'investissement, le plus important projet architectural hospitalier du moment (cf dépêche du 17/07/2019 à 18:47).

Lancées depuis 2016, les opérations de préparation du terrain du futur CHU ont entraîné des interventions lourdes d’aménagement du site comprenant notamment le déménagement des entreprises installées sur le Marché d’intérêt national (MIN), la démolition et le désamiantage des hangars portuaires et des bâtiments du MIN, le confortement des quais, ainsi que la préparation des voiries et réseaux de desserte permettant au futur CHU d’être desservi par deux lignes de tramway. Le chantier va maintenant pouvoir être lancé. Le permis de construire avait été obtenu en juillet 2019.

Avec la fin de ces aménagements et la signature de l’acte de vente avec Nantes Métropole, le CHU de Nantes devient officiellement propriétaire du terrain afin d’engager les travaux du futur hôpital. Il s’agit d’une emprise foncière de 10,1 hectares.

La première étape de travaux concerne les terrassements. Un appel d’offres spécifique a été lancé par l’établissement en novembre 2019. Le marché a été attribué le 28 septembre 2020 à l’entreprise Colas Centre Ouest.

Cette étape consiste à creuser la parcelle pour engager ensuite la construction du gros œuvre. Etalée sur plus d’une année, elle entraînera l’évacuation et le comblement de près de 360.000 m3, "soit l’équivalent d’une centaine de piscines olympiques", précise le CHU.

Parallèlement, la procédure de mise en concurrence des entreprises travaux se poursuit. Après analyse des offres reçues en juillet, l’établissement a fait le choix d’engager une procédure négociée pour certains lots.

"C’est un moyen, pour le CHU, d’obtenir les meilleures offres, notamment en termes de prix, au regard du contexte actuel du marché. D'ici la sélection des entreprises, le CHU de Nantes est juridiquement tenu à une obligation de confidentialité et ne pourra communiquer qu'une fois la procédure officiellement close et ses résultats arrêtés", indique la direction.

PACA: Alpes-Maritimes: les CH de Grasse et de Cannes signent une convention en pédiatrie

GRASSE, CANNES (Alpes-Maritimes) - Les centres hospitaliers (CH) de Cannes et de Grasse ont signé une convention d'activité partagée en pédiatrie, ont annoncé mardi les établissements dans un communiqué.

La convention a été signée vendredi 19 septembre, précisent-ils. Elle vise à "renforcer le positionnement de la pédiatrie publique sur le territoire Ouest des Alpes-Maritimes", à "favoriser la gradation des soins et des parcours patient", ainsi qu'à "développer une culture qualité commune et renforcer les expertises dans le domaine de la pédiatrie, de la néonatologie et de la périnatalité".

Les capacités d’hospitalisation pédiatriques de l'hôpital Cannes vont être renforcées dans ce cadre. Le CH de Grasse, qui met déjà depuis novembre 2019 à disposition de Cannes du temps de médecin pédiatre, va porter cette coopération à 1 équivalent temps plein (ETP).

En outre, les deux établissement travaillent actuellement à un "plan d’actions croisées pour optimiser" leurs services d’urgences pédiatriques respectifs.

Le Dr Joël Nguyen, chef de service de pédiatrie au CH de Grasse, a été désigné "médecin coordonnateur territorial de pédiatrie Grasse-Cannes" afin de piloter la convention.

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU d'Angers a déclenché son plan blanc sans déprogrammation d'activité

ANGERS - Le CHU d'Angers a déclenché son plan blanc de niveau 2 en anticipation pour s'organiser face à une fréquentation en hausse de ses services et en préparation d'une 2e vague de Covid-19, a expliqué l'établissement mercredi à APMnews.

Le plan blanc est activé depuis lundi 21 septembre pour "la mobilisation interne des services de l'établissement" face à une forte affluence aux urgences, à un engorgement des services d'hospitalisation ne permettant pas d'hospitaliser correctement les patients non Covid et pour préparer la 2e vague, a indiqué Sébastien Tréguenard, directeur général adjoint du CHU.

Dans cette région moins touchée que d'autres, le CHU d'Angers a actuellement 20 patients hospitalisés pour Covid dont 3 en réanimation. Neuf, bientôt 10, sont dans le service des maladies infectieuses et tropicales. Le Maine-et-Loire en comptait mardi soir 48 dont 7 en réanimation.

C'est un plan de mobilisation interne qui permet de "demander aux services une plus grande fluidité des trajectoires des patients en prévoyant un impôt lits" (2 lits sont mis à disposition des urgences chaque jour dans les services de médecine) et aussi une mise en alerte des établissements du territoire. "Nous avons réactivé les visioconférences avec les autres établissements du GHT [groupement hospitalier de territoire] Maine-et-Loire et avec les cliniques et Espic pour partager les informations sur la circulation du virus et sur nos difficultés d'admission", a cité Sébastien Tréguenard. Le rythme est une fois par semaine en alternance (un semaine les établissements publics et la semaine suivante les privés).

Ce niveau 2 de mobilisation n'implique pas de déprogrammations de séjours, ni de venues "à ce stade". Le CHU tient "au maximum à conserver le flux de patients classiques car c'est un enjeu de santé publique" comme l'a montré la première vague. Des groupes de travail planchent sur une réorganisation graduée par palier. "On a gagné en réactivité grâce à l'expérience vécue pendant la première vague". Le CHU a aussi identifié une liste de personnels paramédicaux qui ont été formés aux techniques d'intubation et qui pourront être mobilisés si besoin.

Pour l'instant, il n'est pas prévu de recréer des espaces Covid car les équipements de protection individuels (EPI) sont disponibles et les gestes barrières bien respectés.

"Notre responsabilité, c'est d'être avec ce niveau d'alerte et de mobilisation pour ne pas être pris au dépourvu", a-t-il conclu.

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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE BESANÇON, GHT D'ARMOR, CHU DE NANTES, CH DE CANNES ET DE GRASSE, CHU D'ANGERS

Le 30 septembre 2020 (APMnews) -

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Besançon annonce la "fermeture temporaire" de son service de SSR

BESANÇON - Le CHU de Besançon se voit contraint de fermer temporairement son service de soins de suite et de réadaptation (SSR) mi-octobre en raison du départ non remplacé de plusieurs médecins, a confirmé mardi le CHU à APMnews.

L'établissement avait déjà été contraint de fermer début juin 15 des 27 lits que compte le service de SSR en raison du "départ de plusieurs médecins qui n’avaient pu être remplacés avant l’été".

"L’objectif du CHU était de pouvoir reconstituer dès l’automne 2020 l’équipe médicale afin d’être en mesure de pouvoir rouvrir les lits fermés temporairement", a expliqué l'établissement bisontin, "les recrutements envisagés de médecins spécialisés n’ont malheureusement pu aboutir en dépit des démarches engagées, en raison d’un contexte national et local défavorable".

"Dans l’impossibilité d’assurer la continuité de la présence médicale" au sein du service, la direction du CHU a donc pris la décision de fermer temporairement le service à compter du 16 octobre, en accord avec le président de la commission médicale d’établissement (CME), le chef de pôle et le chef de service.

À compter de cette date et dans l'attente des recrutements médicaux conditionnant la réouverture du service, les patients nécessitant encore une hospitalisation en SSR seront transférés "vers d’autres établissements de soins de proximité pour veiller à la continuité des prises en charge".

Le CHU souligne que la filière SSR souffre "d’une pénurie de médecins spécialisés et d’un manque d’attractivité dans un contexte sanitaire qui a pourtant démontré récemment toute l’importance de cette discipline dans une prise en soins spécifique", en ajoutant que cette problématique touche l'ensemble des établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Centre Franche-Comté (dont le CHU est l'établissement support), "contraints comme le CHU de limiter leur offre de soins".

BRETAGNE: Le GHT d'Armor généralise son DPI territorial Axigate*

PARIS, SAINT-BRIEUC - Le groupement hospitalier de territoire (GHT) d'Armor dont l'établissement support est le centre hospitalier (CH) de Saint-Brieuc, accélère la généralisation du dossier patient informatisé (DPI) Axigate* (Pharmagest), a indiqué lundi la société spécialisée dans l'informatique des professionnels de santé.

Lors de la présentation de son chiffre d'affaires pour le 1er semestre lundi, Pharmagest a indiqué déployer son DPI dans de nouveaux établissements dont plusieurs au sein du GHT d'Armor (cf dépêche du 28/09/2020 à 18:21). Ce GHT breton avait retenu Axigate* en 2018 pour doter ses cinq établissements (Saint-Brieuc, Lannion, Guingamp, Paimpol et Tréguier) d'un système d'information totalement intégré pour la prise en charge des patients (cf dépêche du 23/05/2018 à 13:09).

Le projet eRoz (système d’information patient communautaire) a pour ambition de mettre en oeuvre une vision partagée du dossier patient, quelle que soit le lieu de prise en charge au sein des 5 établissements du GHT (4.600 lits et places, 7.000 professionnels et 50 spécialités médicales), dans une logique de parcours concrétisant le projet médical et de soins partagé du territoire. Le déploiement a été confié à un consortium mené par GFI Informatique, rassemblant notamment Axigate et Enovacom.

"Après avoir déployé les fondations du système d’information de territoire en novembre 2019 puis démarré le service pilote en janvier 2020, le GHT d'Armor a lancé début juin la généralisation du DPI Axigate dans les différents établissements du territoire", indique Pharmagest dans un communiqué.

Le démarrage du service pilote sur le core model multi-entités juridiques est intervenu en janvier au CH de Guingamp et la généralisation, ralentie sur le 1er semestre en raison de la pandémie de Covid-19, a repris dès juin pour se poursuivre sur 2020 et 2021 sur tout le GHT. Le périmètre fonctionnel va également être étendu dans les prochains mois avec le déploiement du circuit du médicament, du PMSI, du dossier obstétrique et des urgences.

Pendant la 1ère phase du projet pour le déploiement des fondations du SI, "nous avons notamment rapproché les différentes bases d’identité du GHT puis mis en oeuvre notre serveur d’identité connecté avec les 5 GAM [gestions administratives des malades] du territoire. En parallèle, nous avons déployé l’entrepôt documentaire d’Axigate Welcome Doc permettant de partager très tôt dans le projet les documents produits par les différents DPI du GHT. Nous avons ensuite préparé le tronc commun de paramétrage du DPI de GHT, travail permettant également d’harmoniser nos pratiques et nos usages", explique Olivier Vantorre, DSI du GHT d'Armor.

La solution d’Axigate* s’articule autour de 3 composants: Welcome*, serveur d’identité patients et plateforme d’échanges et de partage du territoire, Reflex*, la nouvelle génération de DPI Web Mobile et Lookup*, le décisionnel intégré et la navigation dans le dossier optimisée.

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU de Nantes devient propriétaire du terrain et lance les travaux de terrassement pour le nouvel hôpital

NANTES - Le nouveau directeur général du CHU de Nantes, Philippe El Saïr, s'engage pleinement dans la construction du nouvel hôpital en annonçant l'acquisition du terrain et le lancement des travaux de terrassement, dans un communiqué transmis à APMnews mercredi.

"Une nouvelle étape dans la réalisation du nouvel hôpital est franchie: le CHU de Nantes devient propriétaire du terrain sur l'Ile-de-Nantes et lancera les terrassements dans les prochains jours. Parallèlement, la procédure de mise en concurrence des entreprises travaux se poursuit", indique la direction du CHU répondant à des questionnements réguliers sur l'intérêt de ce grand chantier immobilier de 953 millions d'euros d'investissement, le plus important projet architectural hospitalier du moment (cf dépêche du 17/07/2019 à 18:47).

Lancées depuis 2016, les opérations de préparation du terrain du futur CHU ont entraîné des interventions lourdes d’aménagement du site comprenant notamment le déménagement des entreprises installées sur le Marché d’intérêt national (MIN), la démolition et le désamiantage des hangars portuaires et des bâtiments du MIN, le confortement des quais, ainsi que la préparation des voiries et réseaux de desserte permettant au futur CHU d’être desservi par deux lignes de tramway. Le chantier va maintenant pouvoir être lancé. Le permis de construire avait été obtenu en juillet 2019.

Avec la fin de ces aménagements et la signature de l’acte de vente avec Nantes Métropole, le CHU de Nantes devient officiellement propriétaire du terrain afin d’engager les travaux du futur hôpital. Il s’agit d’une emprise foncière de 10,1 hectares.

La première étape de travaux concerne les terrassements. Un appel d’offres spécifique a été lancé par l’établissement en novembre 2019. Le marché a été attribué le 28 septembre 2020 à l’entreprise Colas Centre Ouest.

Cette étape consiste à creuser la parcelle pour engager ensuite la construction du gros œuvre. Etalée sur plus d’une année, elle entraînera l’évacuation et le comblement de près de 360.000 m3, "soit l’équivalent d’une centaine de piscines olympiques", précise le CHU.

Parallèlement, la procédure de mise en concurrence des entreprises travaux se poursuit. Après analyse des offres reçues en juillet, l’établissement a fait le choix d’engager une procédure négociée pour certains lots.

"C’est un moyen, pour le CHU, d’obtenir les meilleures offres, notamment en termes de prix, au regard du contexte actuel du marché. D'ici la sélection des entreprises, le CHU de Nantes est juridiquement tenu à une obligation de confidentialité et ne pourra communiquer qu'une fois la procédure officiellement close et ses résultats arrêtés", indique la direction.

PACA: Alpes-Maritimes: les CH de Grasse et de Cannes signent une convention en pédiatrie

GRASSE, CANNES (Alpes-Maritimes) - Les centres hospitaliers (CH) de Cannes et de Grasse ont signé une convention d'activité partagée en pédiatrie, ont annoncé mardi les établissements dans un communiqué.

La convention a été signée vendredi 19 septembre, précisent-ils. Elle vise à "renforcer le positionnement de la pédiatrie publique sur le territoire Ouest des Alpes-Maritimes", à "favoriser la gradation des soins et des parcours patient", ainsi qu'à "développer une culture qualité commune et renforcer les expertises dans le domaine de la pédiatrie, de la néonatologie et de la périnatalité".

Les capacités d’hospitalisation pédiatriques de l'hôpital Cannes vont être renforcées dans ce cadre. Le CH de Grasse, qui met déjà depuis novembre 2019 à disposition de Cannes du temps de médecin pédiatre, va porter cette coopération à 1 équivalent temps plein (ETP).

En outre, les deux établissement travaillent actuellement à un "plan d’actions croisées pour optimiser" leurs services d’urgences pédiatriques respectifs.

Le Dr Joël Nguyen, chef de service de pédiatrie au CH de Grasse, a été désigné "médecin coordonnateur territorial de pédiatrie Grasse-Cannes" afin de piloter la convention.

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU d'Angers a déclenché son plan blanc sans déprogrammation d'activité

ANGERS - Le CHU d'Angers a déclenché son plan blanc de niveau 2 en anticipation pour s'organiser face à une fréquentation en hausse de ses services et en préparation d'une 2e vague de Covid-19, a expliqué l'établissement mercredi à APMnews.

Le plan blanc est activé depuis lundi 21 septembre pour "la mobilisation interne des services de l'établissement" face à une forte affluence aux urgences, à un engorgement des services d'hospitalisation ne permettant pas d'hospitaliser correctement les patients non Covid et pour préparer la 2e vague, a indiqué Sébastien Tréguenard, directeur général adjoint du CHU.

Dans cette région moins touchée que d'autres, le CHU d'Angers a actuellement 20 patients hospitalisés pour Covid dont 3 en réanimation. Neuf, bientôt 10, sont dans le service des maladies infectieuses et tropicales. Le Maine-et-Loire en comptait mardi soir 48 dont 7 en réanimation.

C'est un plan de mobilisation interne qui permet de "demander aux services une plus grande fluidité des trajectoires des patients en prévoyant un impôt lits" (2 lits sont mis à disposition des urgences chaque jour dans les services de médecine) et aussi une mise en alerte des établissements du territoire. "Nous avons réactivé les visioconférences avec les autres établissements du GHT [groupement hospitalier de territoire] Maine-et-Loire et avec les cliniques et Espic pour partager les informations sur la circulation du virus et sur nos difficultés d'admission", a cité Sébastien Tréguenard. Le rythme est une fois par semaine en alternance (un semaine les établissements publics et la semaine suivante les privés).

Ce niveau 2 de mobilisation n'implique pas de déprogrammations de séjours, ni de venues "à ce stade". Le CHU tient "au maximum à conserver le flux de patients classiques car c'est un enjeu de santé publique" comme l'a montré la première vague. Des groupes de travail planchent sur une réorganisation graduée par palier. "On a gagné en réactivité grâce à l'expérience vécue pendant la première vague". Le CHU a aussi identifié une liste de personnels paramédicaux qui ont été formés aux techniques d'intubation et qui pourront être mobilisés si besoin.

Pour l'instant, il n'est pas prévu de recréer des espaces Covid car les équipements de protection individuels (EPI) sont disponibles et les gestes barrières bien respectés.

"Notre responsabilité, c'est d'être avec ce niveau d'alerte et de mobilisation pour ne pas être pris au dépourvu", a-t-il conclu.

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