Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE BORDEAUX, AP-HP, CH D'AURILLAC, CH AVRANCHES-GRANVILLE, CHU DE RENNES
NOUVELLE-AQUITAINE: Une convention signée entre le CHU de Bordeaux et la Ligue contre le cancer Gironde
BORDEAUX - Une convention a été signée jeudi entre le CHU de Bordeaux et la Ligue contre le cancer Gironde, selon un communiqué diffusé le même jour.L'objectif est d'"officialiser, renforcer et pérenniser cette collaboration" et d'"acter les différentes actions menées en commun, en complémentarité sur le territoire". Il est souligné que l'association et l'établissement travaillent ensemble pour "faciliter le continuum lors de la sortie d’hospitalisation en mettant en place des soins améliorant le bien-être et la qualité de vie des personnes malades suivies au CHU de Bordeaux".
Autre action de coopération actée via cette convention: le "soutien apporté par la Ligue aux équipes de recherche, à l'organisation commune de manifestations lors de temps forts tels qu’Octobre rose, Mars bleu ou la Semaine nationale contre le cancer".
Il est également évoqué dans le communiqué "le rôle des bénévoles écoutants, le lien avec l'espace rencontre information (ERI) et la présence de professionnels du CHU dans les locaux de la Ligue".
Le CHU précise accueillir des représentants des usagers de l'association dans ses groupes de travail et dans ses instances.
ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP crée des "gardes formatrices d'internes de régulation médicale" dans ses Samu
PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) met en place "une garde formatrice d'internes de régulation médicale" dans chacun de ses 4 Samu, dans le cadre de l’amélioration de la qualité et de la sécurité de la réponse aux appels d’urgence, annonce-t-elle dans un communiqué de jeudi.Tous les diplômes d’études spécialisées (DES) sont désormais organisés en trois phases (socle, approfondissement et consolidation) et "ont pour objectif une formation plus dense et plus précoce dans la spécialité, dès la phase socle", rappelle l'AP-HP. Ces gardes en régulation médicale, organisées dans les Samu de Paris, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, "permettront d’enrichir la formation des internes de médecine d’urgence avec une pratique professionnelle de la régulation médicale de nuit qui a ses spécificités".
Elles "viendront compléter la formation des internes du DES de médecine d'urgence" et "permettront de réaliser l'autonomisation progressive" de ces futurs professionnels, "en concordance de temps avec l'arrivée des premiers docteurs juniors le 2 novembre".
L'AP-HP rappelle que la maquette du DES de médecine d'urgence, qui dure 4 ans, comporte deux stages de 6 mois en Samu-Smur: l'un pendant la phase d'approfondissement, l'autre pendant la phase de consolidation. Une période de 3 mois au moins de formation à la régulation médicale est également exigée.
La mise en place de ces gardes pour les internes de médecine d'urgence permet à l'Ile-de-France "de rejoindre Toulouse et Strasbourg qui se sont déjà dotées de ce dispositif".
Cette initiative est "également cohérente avec le projet de service d’accès aux soins (SAS) que l’AP-HP a récemment soumis au ministère des solidarités et de la santé".
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH d'Aurillac réalise sa première colectomie sous coelioscopie en ambulatoire
AURILLAC - Des médecins du centre hospitalier d'Aurillac ont réalisé une colectomie gauche sous coelioscopie en ambulatoire, la première du Cantal, a annoncé l'établissement mercredi.La patiente souffrait d'une diverticulite sigmoïdienne. Dans un témoignage écrit, elle souligne qu'elle n'a plus "la même vision de la chirurgie" et qu'elle a pu aller au bloc opératoire en marchant, voir les lieux, ou encore entendre de la musique au moment de l'anesthésie. Elle ajoute que les praticiens avaient répondu à toutes ses interrogations et qu'elle a pu apprécier cette "approche personnalisée de l’intervention".
Si la première réalisation mondiale d’une colectomie gauche en ambulatoire date de 2013, la chirurgie colorectale en ambulatoire reste "une procédure exceptionnelle (0,14%) en France".
Elle s'appuie en effet sur trois axes principaux:
- une expérience en réhabilitation améliorée après chirurgie colorectale avec réduction progressive de la durée moyenne de séjour
- le développement de la chirurgie ambulatoire en routine pour la majorité des interventions de chirurgie digestive avec des protocoles d’anesthésie et technique chirurgicale évolués qui permettent d’éviter le drainage abdominal, le sondage urinaire ou une perfusion en post opératoire
- l’organisation d’un suivi spécifique post-opératoire des patients à domicile.
NORMANDIE: Le CH Avranches-Granville autorisé à pratiquer des prélèvements de type Maastricht III
AVRANCHES (Manche) - Le centre hospitalier (CH) Avranches-Granville est désormais autorisé à pratiquer les prélèvements de type Maastricht III avec la signature d'une convention avec l'Agence de la biomédecine (ABM) début novembre, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.L'établissement rappelle son engagement depuis de nombreuses années dans la promotion du don d’organe. La signature de cette convention intervenue le 5 novembre marque "l’aboutissement de 3 années de travail collaboratif pour l’obtention de l’autorisation des prélèvements Maastricht III afin d’élargir la possibilité des dons". L’ensemble des services impliqués dans la chaîne du don d’organe se sont mobilisés pour voir ce projet aboutir. Une visite de conformité de l’ABM a eu lieu en septembre, menant à la signature de l’autorisation.
Ce protocole national de prélèvement d’organes à partir de donneurs décédés des suites d'un arrêt cardiaque après la limitation ou l'arrêt des thérapeutiques est autorisé en France depuis 2014 pour élargir les sources de greffons. À ce jour, 36 centres hospitaliers sont autorisés à le pratiquer, note le CH. "Cette situation de prélèvement d’organes après arrêt circulatoire participe à un meilleur accès à la greffe tout en respectant la volonté des défunts", rappelle l'établissement.
BRETAGNE: Jean-Yves Gauvrit, élu président de la CME du CHU de Rennes
RENNES - Le Pr Jean-Yves Gauvrit, neuroradiologue, a été élu président de la commission médicale d'établissement (CME) du CHU de Rennes mercredi soir, a annoncé l'établissement dans un communiqué jeudi."Les membres élus de l’assemblée m’ont accordé, à une immense majorité, leur confiance. Avec tout mon engagement et mes convictions, je vais m’engager et m’investir pleinement dans cette mission", s'est-il félicité dès mercredi soir sur Twitter.
Le Pr Gauvrit succède au Pr Gilles Brassier, neurochirurgien. Il aura à ses côtés le Dr David Travers, psychiatre et responsable de l’unité de soins psychiatriques, premier vice-président, le Pr Hélène Beloeil, anesthésiste-réanimateur, et le Dr Amélie Ryckewaert, pédiatre.

Arrivé au CHU de Rennes en 2007, le Pr Gauvrit a développé son expertise au sein de l’établissement pour y créer une unité de neuroradiologie interventionnelle. Chef de service de radiologie et imagerie médicale du CHU de 2015 à 2020, il a également exercé les fonctions de chef du pôle imagerie et explorations fonctionnelles sur la même période. Très impliqué au niveau national dans le domaine de la télé-imagerie et de l’innovation en santé, le Pr Jean-Yves Gauvrit a également été l’un des créateurs du Creben (Centre régional d’expertise breton en neuroradiologie), qui a permis le développement de la prise en charge de l’accident vasculaire cérébral (AVC) en Bretagne, à Brest et à Vannes notamment.
Membre de la CME du CHU depuis 2011, il faisait partie de son bureau sous la mandature précédente et siégeait au directoire au titre de référent du projet immobilier #NouveauCHURennes.
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE BORDEAUX, AP-HP, CH D'AURILLAC, CH AVRANCHES-GRANVILLE, CHU DE RENNES
NOUVELLE-AQUITAINE: Une convention signée entre le CHU de Bordeaux et la Ligue contre le cancer Gironde
BORDEAUX - Une convention a été signée jeudi entre le CHU de Bordeaux et la Ligue contre le cancer Gironde, selon un communiqué diffusé le même jour.L'objectif est d'"officialiser, renforcer et pérenniser cette collaboration" et d'"acter les différentes actions menées en commun, en complémentarité sur le territoire". Il est souligné que l'association et l'établissement travaillent ensemble pour "faciliter le continuum lors de la sortie d’hospitalisation en mettant en place des soins améliorant le bien-être et la qualité de vie des personnes malades suivies au CHU de Bordeaux".
Autre action de coopération actée via cette convention: le "soutien apporté par la Ligue aux équipes de recherche, à l'organisation commune de manifestations lors de temps forts tels qu’Octobre rose, Mars bleu ou la Semaine nationale contre le cancer".
Il est également évoqué dans le communiqué "le rôle des bénévoles écoutants, le lien avec l'espace rencontre information (ERI) et la présence de professionnels du CHU dans les locaux de la Ligue".
Le CHU précise accueillir des représentants des usagers de l'association dans ses groupes de travail et dans ses instances.
ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP crée des "gardes formatrices d'internes de régulation médicale" dans ses Samu
PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) met en place "une garde formatrice d'internes de régulation médicale" dans chacun de ses 4 Samu, dans le cadre de l’amélioration de la qualité et de la sécurité de la réponse aux appels d’urgence, annonce-t-elle dans un communiqué de jeudi.Tous les diplômes d’études spécialisées (DES) sont désormais organisés en trois phases (socle, approfondissement et consolidation) et "ont pour objectif une formation plus dense et plus précoce dans la spécialité, dès la phase socle", rappelle l'AP-HP. Ces gardes en régulation médicale, organisées dans les Samu de Paris, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, "permettront d’enrichir la formation des internes de médecine d’urgence avec une pratique professionnelle de la régulation médicale de nuit qui a ses spécificités".
Elles "viendront compléter la formation des internes du DES de médecine d'urgence" et "permettront de réaliser l'autonomisation progressive" de ces futurs professionnels, "en concordance de temps avec l'arrivée des premiers docteurs juniors le 2 novembre".
L'AP-HP rappelle que la maquette du DES de médecine d'urgence, qui dure 4 ans, comporte deux stages de 6 mois en Samu-Smur: l'un pendant la phase d'approfondissement, l'autre pendant la phase de consolidation. Une période de 3 mois au moins de formation à la régulation médicale est également exigée.
La mise en place de ces gardes pour les internes de médecine d'urgence permet à l'Ile-de-France "de rejoindre Toulouse et Strasbourg qui se sont déjà dotées de ce dispositif".
Cette initiative est "également cohérente avec le projet de service d’accès aux soins (SAS) que l’AP-HP a récemment soumis au ministère des solidarités et de la santé".
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH d'Aurillac réalise sa première colectomie sous coelioscopie en ambulatoire
AURILLAC - Des médecins du centre hospitalier d'Aurillac ont réalisé une colectomie gauche sous coelioscopie en ambulatoire, la première du Cantal, a annoncé l'établissement mercredi.La patiente souffrait d'une diverticulite sigmoïdienne. Dans un témoignage écrit, elle souligne qu'elle n'a plus "la même vision de la chirurgie" et qu'elle a pu aller au bloc opératoire en marchant, voir les lieux, ou encore entendre de la musique au moment de l'anesthésie. Elle ajoute que les praticiens avaient répondu à toutes ses interrogations et qu'elle a pu apprécier cette "approche personnalisée de l’intervention".
Si la première réalisation mondiale d’une colectomie gauche en ambulatoire date de 2013, la chirurgie colorectale en ambulatoire reste "une procédure exceptionnelle (0,14%) en France".
Elle s'appuie en effet sur trois axes principaux:
- une expérience en réhabilitation améliorée après chirurgie colorectale avec réduction progressive de la durée moyenne de séjour
- le développement de la chirurgie ambulatoire en routine pour la majorité des interventions de chirurgie digestive avec des protocoles d’anesthésie et technique chirurgicale évolués qui permettent d’éviter le drainage abdominal, le sondage urinaire ou une perfusion en post opératoire
- l’organisation d’un suivi spécifique post-opératoire des patients à domicile.
NORMANDIE: Le CH Avranches-Granville autorisé à pratiquer des prélèvements de type Maastricht III
AVRANCHES (Manche) - Le centre hospitalier (CH) Avranches-Granville est désormais autorisé à pratiquer les prélèvements de type Maastricht III avec la signature d'une convention avec l'Agence de la biomédecine (ABM) début novembre, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.L'établissement rappelle son engagement depuis de nombreuses années dans la promotion du don d’organe. La signature de cette convention intervenue le 5 novembre marque "l’aboutissement de 3 années de travail collaboratif pour l’obtention de l’autorisation des prélèvements Maastricht III afin d’élargir la possibilité des dons". L’ensemble des services impliqués dans la chaîne du don d’organe se sont mobilisés pour voir ce projet aboutir. Une visite de conformité de l’ABM a eu lieu en septembre, menant à la signature de l’autorisation.
Ce protocole national de prélèvement d’organes à partir de donneurs décédés des suites d'un arrêt cardiaque après la limitation ou l'arrêt des thérapeutiques est autorisé en France depuis 2014 pour élargir les sources de greffons. À ce jour, 36 centres hospitaliers sont autorisés à le pratiquer, note le CH. "Cette situation de prélèvement d’organes après arrêt circulatoire participe à un meilleur accès à la greffe tout en respectant la volonté des défunts", rappelle l'établissement.
BRETAGNE: Jean-Yves Gauvrit, élu président de la CME du CHU de Rennes
RENNES - Le Pr Jean-Yves Gauvrit, neuroradiologue, a été élu président de la commission médicale d'établissement (CME) du CHU de Rennes mercredi soir, a annoncé l'établissement dans un communiqué jeudi."Les membres élus de l’assemblée m’ont accordé, à une immense majorité, leur confiance. Avec tout mon engagement et mes convictions, je vais m’engager et m’investir pleinement dans cette mission", s'est-il félicité dès mercredi soir sur Twitter.
Le Pr Gauvrit succède au Pr Gilles Brassier, neurochirurgien. Il aura à ses côtés le Dr David Travers, psychiatre et responsable de l’unité de soins psychiatriques, premier vice-président, le Pr Hélène Beloeil, anesthésiste-réanimateur, et le Dr Amélie Ryckewaert, pédiatre.

Arrivé au CHU de Rennes en 2007, le Pr Gauvrit a développé son expertise au sein de l’établissement pour y créer une unité de neuroradiologie interventionnelle. Chef de service de radiologie et imagerie médicale du CHU de 2015 à 2020, il a également exercé les fonctions de chef du pôle imagerie et explorations fonctionnelles sur la même période. Très impliqué au niveau national dans le domaine de la télé-imagerie et de l’innovation en santé, le Pr Jean-Yves Gauvrit a également été l’un des créateurs du Creben (Centre régional d’expertise breton en neuroradiologie), qui a permis le développement de la prise en charge de l’accident vasculaire cérébral (AVC) en Bretagne, à Brest et à Vannes notamment.
Membre de la CME du CHU depuis 2011, il faisait partie de son bureau sous la mandature précédente et siégeait au directoire au titre de référent du projet immobilier #NouveauCHURennes.
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