Actualités de l'Urgence - APM

Agé de 59 ans, Thierry Thomas est professeur des universités-praticien hospitalier, spécialité rhumatologie, depuis 2001, chef du service derhumatologie du CHU depuis 2002 et chef du pôle neurologie ostéo-locomoteur (NOL) depuis 2021. Il est également membre de l’unité de recherche Inserm 1059 intitulée "biologie intégrative du tissu osseux".

Il est un membre actif de l’International Osteoporosis Foundation (IOF) et de l’European Society for Clinical and Economic Aspects of Osteoporosis, Osteoarthritis and Musculoskeletal Diseases (ESCEO). Il a occupé par ailleurs la présidence du collège national des enseignants de rhumatologie (Cofer) et celle de la Société française de rhumatologie (SFR). Il est membre de l’Editorial Board de la revue Osteoporosis International et a publié près de 250 articles dans des revues internationales à comité de lecture.

Souhaitant s’impliquer désormais dans la vie institutionnelle du CHU de Saint-Etienne, il a pour objectif de "conduire des projets en vue de conforter l'établissement dans sa position de pôle de référence au sein de son bassin de territoire et, au-delà, en Auvergne Rhône-Alpes". "Pour cela, il souhaite collaborer de manière efficace avec le doyen de la faculté de médecine, le Pr Philippe Berthelot, et le directeur général du CHU, Olivier Bossard."

Praticien hospitalier depuis 2013, disposant d’une formation poussée en médecine d’urgence et médecine de catastrophe, Nicolas Desseigne, 41 ans, est responsable du Samu 42 depuis janvier 2020 et est directeur médical de crise dans le cadre de la gestion de l'épidémie de Covid-19.

Il est membre par ailleurs du groupe "traumatisés sévères" d'Auvergne-Rhône-Alpes, de la commission scientifique Reulian (REseau Urgence LIgérien Ardèche Nord), de la commission scientifique ORU (observatoire régional des urgences) Auvergne Rhône-Alpes, et de la commission évaluation et qualité de la Société française de médecine d’urgence (SFMU).

NORMANDIE: Le Centre Henri-Becquerel reçoit près de 15 M€ de fonds européens pour son projet immobilier

Hervé Morin a visité avec le Pr Pierre Vera, directeur général du Centre Henri-Becquerel, le chantier de réhabilitation et d’extension du bâtiment CHB5 qui sera axé sur la recherche, l’innovation, l’enseignement et le développement de collaborations scientifiques et industrielles.

Le centre de lutte contre le cancer (CLCC) a lancé un projet d’agrandissement et de restructuration, à horizon 2025 appelé CHB 2025, rappelle-t-on (cf dépêche du 28/05/2021 à 15:13). Ce projet immobilier, d’un montant global de 120 M€, vise à mieux répondre aux enjeux de la cancérologie, à renforcer la capacité de prise en charge du centre et consolider les activités de recherche au service d’une médecine personnalisée. Il permettra d’accélérer le virage ambulatoire et numérique, dans une logique d’ouverture sur la ville.

Les travaux de la phase I, qui ont démarré en juillet 2020, concernent CHB5, un bâtiment axé sur la recherche, l’innovation, l’enseignement et le développement de collaborations scientifiques et industrielles. "Grâce au soutien de la Région Normandie et suite à l’avis de la commission permanente du 7 juin 2021, cette 1re phase bénéficie d’une aide de 14,6 M€ du programme européen REACT-EU", indique le CLCC dans un communiqué (cf dépêche du 08/11/2021 à 15:02).

Cette subvention couvre les charges d'investissement des travaux en cours (surélévation regroupant nos équipes de recherche labellisées et l’unité de recherche clinique, restructuration du département de biopathologie) et de ceux à venir (future salle de conférence et locaux pour la formation).

"Cette décision marque la reconnaissance de l’excellence de la recherche du Centre Henri-Becquerel, dont l’unité de recherche clinique a été la 1re certifiée en Normandie et qui jouit d’une visibilité mondiale de nos chercheurs dans le domaine du lymphome et de l’IA en imagerie", souligne le centre.

Le projet CHB5 permettra de développer l’Institut normand du lymphome (INOLY), l’Institut de formation Henri-Becquerel (IFHB) ainsi qu’un Living Lab, et d’articuler les activités de recherche et de diagnostic clinique autour d’une plateforme commune de génétique et d’une plateforme de bio-informatique.

"Cette excellente nouvelle conforte par ailleurs le plan de financement et la possibilité de lancer la phase II du projet CHB 2025, portant sur la construction d'un bâtiment neuf sur le site Thuilleau", conclut le CLCC.

ILE-DE-FRANCE: Magali Tassery, nouvelle directrice de la clinique psychiatrique du Pays de Seine du groupe Inicea

Magali Tassery - photo: Inicea

Succédant à Annie Sebbagh, "qui occupait ce poste depuis juin 2019, Magali Tassery a exercé des fonctions managériales au sein de différentes structures hospitalières", rapporte Inicea. "Elle a notamment été cheffe de cabinet adjoint au ministère de la santé et directrice des affaires générales, de la stratégie et des partenariats de l’établissement public de santé mentale (EPSM) Barthélemy Durand (Etampes)", note le groupe.

Elève de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP; 2010-2011), Magali Tassery a également été présidente de l'Association nationale des directeurs d'établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux (Anadessms, 2010-2015) (cf dépêche du 01/12/2010 à 18:34), ainsi qu'administratrice et membre du bureau national de la Fédération hospitalière de France (FHF; 2013-2016), selon son profil LinkedIn.

"Située au cœur de la forêt de Fontainebleau et en bordure de Seine, la clinique du Pays de Seine [...] accueille des patients adultes, jeunes adultes et adolescents en hospitalisation complète et des patients adultes en hospitalisation de jour", relève Inicea. "L’établissement compte 74 chambres particulières et offre cinq programmes de soins ambulatoires. Huit médecins psychiatres accompagnent les patients tout au long de leur prise en charge."

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de la Côte basque inaugure des nouveaux locaux pour le Samu et l'unité médicale mobile de régulation

BAYONNE (Pyrénées-Atlantiques) - Le centre hospitalier (CH) de la Côte basque a inauguré lundi des nouveaux locaux pour le Samu et l'unité médicale mobile de régulation (U2MR), selon un dossier de presse diffusé le même jour.

Les locaux du Samu ont été "mis à niveau" pour "faire face à l'accroissement de ses activités traditionnelles, mais aussi au développement de ses activités spécifiques et novatrices". Ils ont été agrandis (400 m² de surface ajouté à 600 m² de surface initiale) et ont bénéficié d'"une montée en puissance au niveau technique, informatique et audiovisuel indispensable", est-il expliqué.

La première tranche des travaux s'achève mi-décembre et une seconde tranche concernant le Smur sera terminée en avril 2022. L'investissement représente 1,4 million d'euros (M€) pour les travaux et 250.000 € pour l'équipement. Enfin, le programme Helinet a permis de financer 150.000 € d'équipements technologiques.

Les travaux pour l'U2MR ont quant eux représenté un investissement de 130.000 €. Cette unité mobile, "qui assurera la coordination sanitaire de grands événements, d’urgences et de catastrophes, en transférant la gestion médicale des ressources sur le terrain", dispose d'une surface de 16,8 m².

GRAND EST: Les urgences de l’hôpital d’Altkirch (GHRMSA) ferment partiellement faute de personnels

MULHOUSE (Haut-Rhin) - Le service d’urgence de l’hôpital d’Altkirch, un des sites du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace (GHRMSA) "fonctionnera tous les jours de la semaine, week-ends et jours fériés inclus de 8h30 à 21h30 (admission jusqu’à 20 heures)" à compter de lundi, a rapporté la direction du GHRMSA dans un communiqué diffusé mardi.

Cette fermeture en soirée et de nuit est due aux "tensions en ressources humaines auxquelles l’établissement de santé est actuellement confronté" et plus précisément à la "pénurie de médecins urgentistes", a expliqué l’établissement.

"À partir de 20h et jusqu’à 8h30, en cas d’urgence médicale, les patients devront appeler le Samu en composant le 15", a indiqué le GHRMSA, en appelant les usagers à "composer le 15 avant de se rendre aux urgences".

OCCITANIE: La maternité de la clinique du Pont-de-Chaume à Montauban fermée depuis le 1er décembre

MONTAUBAN - La maternité de la clinique du Pont-de-Chaume du groupe Elsan, à Montauban, a fermé ses portes définitivement le 1er décembre, a-t-on appris mardi auprès du groupe de cliniques.

La fermeture de la maternité était initialement prévue le 31 décembre du fait d'une baisse continue de l'activité et de difficultés de recrutement, avait expliqué en septembre à APMnews le directeur de l'établissement, Olivier Beneton (cf dépêche du 09/09/2021 à 14:04).

La clinique du Pont-de-Chaume possédait une des trois maternités du Tarn-et-Garonne, toutes situées à Montauban, avec le centre hospitalier (CH) et la clinique Croix Saint-Michel dite du "Dr Boyé".

La décision de fermer la maternité au 1er décembre a été prise "par effet d’anticipation", les patientes ayant pris contact avec d'autres maternités pour y accoucher ces dernières semaines, a expliqué Elsan.

"De fait, la maternité n'avait plus aucun accouchement depuis le 1er novembre dernier. Il n'y avait donc plus aucune activité professionnelle liée aux accouchements des parturientes" et l'établissement "a donc choisi d’avancer la date de fermeture".

Cela permet aussi de "libérer les salariés de la maternité qui n'avaient plus d'activités dans un contexte où ces métiers spécifiques" sont actuellement en pénurie, a continué le groupe.

Toutefois, les patientes "peuvent toujours être prises en charge pour leur suivi de grossesse et pour leur consultation gynécologique par les deux gynécologues en activité au sein de l’établissement", a précisé Elsan.

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