Actualités de l'Urgence - APM

17/08 2020
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE CAEN, CHU DE BREST ET CLINIQUE DE L'IROISE, GHICL, CH DE VITRÉ, CH DE BOULOGNE-SUR-MER

Le 17 août 2020 (APMnews) -

NORMANDIE: Le CHU de Caen installe l'internat dans les locaux d'un hôtel voisin

CAEN - Le CHU de Caen installera à la rentrée de septembre l'internat dans les locaux d'un hôtel voisin dont il récupère les locaux, a annoncé le CHU vendredi dans un communiqué.

Logés jusqu’à présent dans le bâtiment du Crous à Hérouville Saint-Clair, les internes du CHU de Caen Normandie seront prochainement hébergés à proximité de leur lieu d’exercice. Ils disposeront d’une trentaine de chambres équipées localisées sur les étages 3, 4 et 5 de l’actuel hôtel Pauséôme, situé à côté du CHU.

"Dans les toutes prochaines semaines, les internes vont ainsi pouvoir bénéficier d’un nouveau cadre de vie qui facilitera leur exercice quotidien et leur prise de fonction. Isolées des lieux de soins tout en étant situées près de l’hôpital, les chambres offrent davantage de confort que celles dont ils disposaient jusqu’alors (chambres plus grandes, sanitaire et coin cuisine privatifs). Le bâtiment dispose également d’un accès sécurisé", souligne l'établissement.

De plus, il est prévu deux espaces communs de restauration et de détente (salon TV), buanderie avec lave-linge et sèche-linge. Des travaux d’aménagement seront par ailleurs prochainement engagés afin de rendre ce lieu plus convivial.

Cette solution permettra "des économies d’exploitation par rapport au fonctionnement antérieur" pour le CHU de Caen qui assume le logement d'une trentaine d’internes, a précisé lundi à APMnews le CHU.

Le CHU était déjà locataire des murs dans le cadre du bail emphytéotique hospitalier pour tout le bâtiment femme enfant hématologie dont l’ancienne résidence hôtelière. Il a rompu le contrat avec la structure privée Pauséôme, qui lui rend les clés lundi. Il a pu racheter l’ensemble du mobilier/vaisselle/literie/kitchenettes pour une somme très inférieure à la valeur d’acquisition. Cette résidence appart'hôtel qui proposait des studios à tous avec un tarif spécial CHU pour les patients, accompagnants de malades et personnel, a mis fin à ses activités début août.

L’internat ne s’installe que dans 3 des 6 niveaux de la structure, ce qui permet de développer un projet de maison hospitalière/maison de familles pour l’accueil des familles/parents d’enfants hospitalisés et pour offrir à certains patients (en amont de leur prise en charge) de bénéficier d’une solution d’hébergement. Le CHU espère un conventionnement avec la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), à un tarif beaucoup plus avantageux pour les familles (avec un barème en fonction des ressources), pour cette maison.

D'autres projets sont en cours de réflexion.

BRETAGNE: Le CHU de Brest a accueilli des patients de la clinique de l'Iroise victime des orages

BREST - Le CHU de Brest a recueilli 13 patients de la clinique psychiatrique de l'Iroise dans la nuit de samedi à dimanche à la suite d'un important dégât des eaux causé par les orages qui ont frappé le Finistère, a indiqué l'établissement dans un communiqué diffusé dimanche.

Une rupture de canalisation est intervenue vers 23 heures samedi et la clinique située à Bohars a dû faire le constat de l'impossibilité de poursuivre l'activité.

Sur les 47 patients présents, 11 ont pu retourner à leur domicile. Les autres ont été évacués vers d'autres structures de soins: 12 à la clinique de Pen An Dalar à Guipavas (groupe Ramsay santé), 5 à l'Hôpital d'instruction des armées (HIA) Clermont-Tonnerre à Brest, 6 au centre hospitalier de Landerneau et 13 au CHU de Brest.

Les patients accueillis au CHU de Brest ont été hébergés dans un secteur de cardiologie qui était fermé en cette période estivale. Les opérations de transfert se sont finalisées vers 5h15 dimanche matin.

HAUTS-DE-FRANCE: Le groupement hospitalier de l'Institut catholique de Lille fait appel aux Gilets bleus en service civique pour accompagner les patients

LILLE - Le groupement des hôpitaux de l'Institut catholique de Lille (GHICL) s'entoure de volontaires appelés Les Gilets bleus pour mieux accompagner les patients pendant leur prise en charge, a annoncé l'établissement lundi dans un communiqué.

Cette association de réinsertion propose à des jeunes de 16 à 25 ans de s’engager pour offrir un complément de services aux patients au travers d’un service civique.

Le GHICL a souhaité intégrer les Gilets bleus à la prise en charge des patients pour leur assurer un service complet dès leur arrivée sur le parking de l’hôpital jusqu’à leur sortie. Début juillet, l’hôpital Saint-Philibert s’est équipé d’une voiturette électrique permettant ainsi de faciliter les déplacements des patients à mobilité réduite ou atteints de pathologies diverses entre le parking et l’accueil de l’hôpital. La voiturette et son chauffeur sont disponibles du lundi au vendredi de 8h à 17h.

Les Gilets bleus apportent aussi aux patients un soutien relationnel. Ils souhaitent, à travers leurs actions, tisser des liens pour que le passage à l’hôpital reste un souvenir agréable, au cours duquel les patients et les bénévoles auront fait de nouvelles rencontres, explique le groupe hospitalier.

Une vingtaine de bénévoles agissent chaque jour auprès des patients des hôpitaux de Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Philibert. Cela permet à ces jeunes, souvent en échec scolaire ou en réinsertion, de découvrir pendant six mois les différents métiers du milieu hospitalier et l'importance de l'accompagnement des patients pendant leur prise en charge à l'hôpital.

BRETAGNE: Ille-et-Vilaine: un cluster découvert au CH de Vitré

VITRE (Ille-et-Vilaine) - Un patient et quatre professionnels contaminés par le coronavirus Sars-CoV-2 ont été repérés au centre hospitalier (CH) de Vitré, a indiqué lundi à APMnews la direction qui parle d'un cluster "contrôlé" après la conduite d'un dépistage élargi.

"Les soignants concernés ont été écartés, tandis que le patient est pris en charge dans l'établissement", a indiqué Patrick Gras, directeur de l'hôpital de Vitré.

L'épisode a mobilisé l'établissement depuis une dizaine de jours. Il a débuté avec une soignante du CH "symptomatique chez elle" qui s'est soumise à un test PCR, lequel s'est révélé positif. Parmi les 16 soignants avec qui elle avait été en contact dans deux services de médecine (cardio-gastro et court séjour gériatrique), certains se sont révélés positifs (3 cas). Un dépistage élargi auprès d'un peu moins d'une centaine de professionnels et de 70 patients a ensuite été conduit. "Tous les résultats sont négatifs sauf celui du patient", a indiqué le directeur.

Le CH a dû interrompre les admissions dans ces deux services où des soignants contaminés avaient travaillé. Pour limiter la circulation, il a dû suspendre des activités programmées en chirurgie et en ambulatoire pendant trois jours. Les admissions ont repris pendant le week-end.

"La situation semble contrôlée", ont indiqué Patrick Gras et Jean-Baptiste Perret, directeur adjoint chargé des affaires financières qui assurait l'intérim jusqu'à lundi. Ils ont salué l'expertise apportée par les équipes de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne et leur grande disponibilité dans la gestion de la situation.

Il n'est pas établi de transmission entre les soignants et le patient touché dont l'un des visiteurs s'est avéré contaminé.

La situation a conduit l'établissement à renforcer ses actions de prévention "à un double niveau": rappeler l'importance du respect des règles de sécurité auprès du personnel et insister auprès des proches et familles sur l'importance du respect des gestes barrières. "Une fois le visiteur entré dans la chambre, nous avons beaucoup de mal" à savoir ce qu'il s'y passe, a noté le directeur.

Vitré est tout près de la Mayenne, à 30 minutes de Laval, ville où l'incidence a beaucoup augmenté. De plus, l'hôpital est proche d'un abattoir où 32 cas de Covid-19 ont été dépistés la semaine dernière.

L'hôpital avait déjà connu une situation de cluster en avril, plus importante et plus difficile à gérer avec 17 cas en unité de soins de longue durée (USLD).

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Boulogne-sur-Mer prévoit des renforts médicaux en automne pour remédier aux difficultés RH de son Smur

BOULOGNE-SUR-MER (Pas-de-Calais) - Le centre hospitalier (CH) de Boulogne-sur-Mer, qui s'est retrouvé avec un effectif de 11 médecins urgentistes sur les 18 habituels en quelques mois, prévoit des renforts médicaux en automne afin de remédier à cette situation, a-t-on appris lundi auprès d'Arthur Coffignier, directeur des affaires financières de l'établissement.

Interrogé par APMnews lundi, il a expliqué que sept médecins du service des urgences de l'hôpital Duchenne "ont quitté l'établissement pour des raisons familiales et personnelles", confirmant une information de la Voix du Nord qui mentionne une série de départ débutée en septembre 2019.

En raison de ce manque d'effectifs, le Smur de l’hôpital n'a pas pu fonctionner durant deux nuits en août, a expliqué Arthur Coffignier, précisant que le service "fonctionne aujourd'hui normalement grâce au redéploiement du temps médical et à des renforts externes".

"A aucun moment les Boulonnais ne se sont retrouvés sans couverture de Smur, les autres Smur de la région ayant pu suppléer celui de Boulogne", a souligné Arthur Coffignier. Et d'ajouter: "La situation avait été anticipée et une solution élaborée en concertation avec le Samu d’Arras avait été trouvée", et, en parallèle "l'ambulance de transport de patients a été renforcée pour assurer des transferts dans des conditions optimales et au cas où".

/sl-jyp/ab/APMnews

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Le 17 août 2020 (APMnews) -

NORMANDIE: Le CHU de Caen installe l'internat dans les locaux d'un hôtel voisin

CAEN - Le CHU de Caen installera à la rentrée de septembre l'internat dans les locaux d'un hôtel voisin dont il récupère les locaux, a annoncé le CHU vendredi dans un communiqué.

Logés jusqu’à présent dans le bâtiment du Crous à Hérouville Saint-Clair, les internes du CHU de Caen Normandie seront prochainement hébergés à proximité de leur lieu d’exercice. Ils disposeront d’une trentaine de chambres équipées localisées sur les étages 3, 4 et 5 de l’actuel hôtel Pauséôme, situé à côté du CHU.

"Dans les toutes prochaines semaines, les internes vont ainsi pouvoir bénéficier d’un nouveau cadre de vie qui facilitera leur exercice quotidien et leur prise de fonction. Isolées des lieux de soins tout en étant situées près de l’hôpital, les chambres offrent davantage de confort que celles dont ils disposaient jusqu’alors (chambres plus grandes, sanitaire et coin cuisine privatifs). Le bâtiment dispose également d’un accès sécurisé", souligne l'établissement.

De plus, il est prévu deux espaces communs de restauration et de détente (salon TV), buanderie avec lave-linge et sèche-linge. Des travaux d’aménagement seront par ailleurs prochainement engagés afin de rendre ce lieu plus convivial.

Cette solution permettra "des économies d’exploitation par rapport au fonctionnement antérieur" pour le CHU de Caen qui assume le logement d'une trentaine d’internes, a précisé lundi à APMnews le CHU.

Le CHU était déjà locataire des murs dans le cadre du bail emphytéotique hospitalier pour tout le bâtiment femme enfant hématologie dont l’ancienne résidence hôtelière. Il a rompu le contrat avec la structure privée Pauséôme, qui lui rend les clés lundi. Il a pu racheter l’ensemble du mobilier/vaisselle/literie/kitchenettes pour une somme très inférieure à la valeur d’acquisition. Cette résidence appart'hôtel qui proposait des studios à tous avec un tarif spécial CHU pour les patients, accompagnants de malades et personnel, a mis fin à ses activités début août.

L’internat ne s’installe que dans 3 des 6 niveaux de la structure, ce qui permet de développer un projet de maison hospitalière/maison de familles pour l’accueil des familles/parents d’enfants hospitalisés et pour offrir à certains patients (en amont de leur prise en charge) de bénéficier d’une solution d’hébergement. Le CHU espère un conventionnement avec la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), à un tarif beaucoup plus avantageux pour les familles (avec un barème en fonction des ressources), pour cette maison.

D'autres projets sont en cours de réflexion.

BRETAGNE: Le CHU de Brest a accueilli des patients de la clinique de l'Iroise victime des orages

BREST - Le CHU de Brest a recueilli 13 patients de la clinique psychiatrique de l'Iroise dans la nuit de samedi à dimanche à la suite d'un important dégât des eaux causé par les orages qui ont frappé le Finistère, a indiqué l'établissement dans un communiqué diffusé dimanche.

Une rupture de canalisation est intervenue vers 23 heures samedi et la clinique située à Bohars a dû faire le constat de l'impossibilité de poursuivre l'activité.

Sur les 47 patients présents, 11 ont pu retourner à leur domicile. Les autres ont été évacués vers d'autres structures de soins: 12 à la clinique de Pen An Dalar à Guipavas (groupe Ramsay santé), 5 à l'Hôpital d'instruction des armées (HIA) Clermont-Tonnerre à Brest, 6 au centre hospitalier de Landerneau et 13 au CHU de Brest.

Les patients accueillis au CHU de Brest ont été hébergés dans un secteur de cardiologie qui était fermé en cette période estivale. Les opérations de transfert se sont finalisées vers 5h15 dimanche matin.

HAUTS-DE-FRANCE: Le groupement hospitalier de l'Institut catholique de Lille fait appel aux Gilets bleus en service civique pour accompagner les patients

LILLE - Le groupement des hôpitaux de l'Institut catholique de Lille (GHICL) s'entoure de volontaires appelés Les Gilets bleus pour mieux accompagner les patients pendant leur prise en charge, a annoncé l'établissement lundi dans un communiqué.

Cette association de réinsertion propose à des jeunes de 16 à 25 ans de s’engager pour offrir un complément de services aux patients au travers d’un service civique.

Le GHICL a souhaité intégrer les Gilets bleus à la prise en charge des patients pour leur assurer un service complet dès leur arrivée sur le parking de l’hôpital jusqu’à leur sortie. Début juillet, l’hôpital Saint-Philibert s’est équipé d’une voiturette électrique permettant ainsi de faciliter les déplacements des patients à mobilité réduite ou atteints de pathologies diverses entre le parking et l’accueil de l’hôpital. La voiturette et son chauffeur sont disponibles du lundi au vendredi de 8h à 17h.

Les Gilets bleus apportent aussi aux patients un soutien relationnel. Ils souhaitent, à travers leurs actions, tisser des liens pour que le passage à l’hôpital reste un souvenir agréable, au cours duquel les patients et les bénévoles auront fait de nouvelles rencontres, explique le groupe hospitalier.

Une vingtaine de bénévoles agissent chaque jour auprès des patients des hôpitaux de Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Philibert. Cela permet à ces jeunes, souvent en échec scolaire ou en réinsertion, de découvrir pendant six mois les différents métiers du milieu hospitalier et l'importance de l'accompagnement des patients pendant leur prise en charge à l'hôpital.

BRETAGNE: Ille-et-Vilaine: un cluster découvert au CH de Vitré

VITRE (Ille-et-Vilaine) - Un patient et quatre professionnels contaminés par le coronavirus Sars-CoV-2 ont été repérés au centre hospitalier (CH) de Vitré, a indiqué lundi à APMnews la direction qui parle d'un cluster "contrôlé" après la conduite d'un dépistage élargi.

"Les soignants concernés ont été écartés, tandis que le patient est pris en charge dans l'établissement", a indiqué Patrick Gras, directeur de l'hôpital de Vitré.

L'épisode a mobilisé l'établissement depuis une dizaine de jours. Il a débuté avec une soignante du CH "symptomatique chez elle" qui s'est soumise à un test PCR, lequel s'est révélé positif. Parmi les 16 soignants avec qui elle avait été en contact dans deux services de médecine (cardio-gastro et court séjour gériatrique), certains se sont révélés positifs (3 cas). Un dépistage élargi auprès d'un peu moins d'une centaine de professionnels et de 70 patients a ensuite été conduit. "Tous les résultats sont négatifs sauf celui du patient", a indiqué le directeur.

Le CH a dû interrompre les admissions dans ces deux services où des soignants contaminés avaient travaillé. Pour limiter la circulation, il a dû suspendre des activités programmées en chirurgie et en ambulatoire pendant trois jours. Les admissions ont repris pendant le week-end.

"La situation semble contrôlée", ont indiqué Patrick Gras et Jean-Baptiste Perret, directeur adjoint chargé des affaires financières qui assurait l'intérim jusqu'à lundi. Ils ont salué l'expertise apportée par les équipes de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne et leur grande disponibilité dans la gestion de la situation.

Il n'est pas établi de transmission entre les soignants et le patient touché dont l'un des visiteurs s'est avéré contaminé.

La situation a conduit l'établissement à renforcer ses actions de prévention "à un double niveau": rappeler l'importance du respect des règles de sécurité auprès du personnel et insister auprès des proches et familles sur l'importance du respect des gestes barrières. "Une fois le visiteur entré dans la chambre, nous avons beaucoup de mal" à savoir ce qu'il s'y passe, a noté le directeur.

Vitré est tout près de la Mayenne, à 30 minutes de Laval, ville où l'incidence a beaucoup augmenté. De plus, l'hôpital est proche d'un abattoir où 32 cas de Covid-19 ont été dépistés la semaine dernière.

L'hôpital avait déjà connu une situation de cluster en avril, plus importante et plus difficile à gérer avec 17 cas en unité de soins de longue durée (USLD).

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Boulogne-sur-Mer prévoit des renforts médicaux en automne pour remédier aux difficultés RH de son Smur

BOULOGNE-SUR-MER (Pas-de-Calais) - Le centre hospitalier (CH) de Boulogne-sur-Mer, qui s'est retrouvé avec un effectif de 11 médecins urgentistes sur les 18 habituels en quelques mois, prévoit des renforts médicaux en automne afin de remédier à cette situation, a-t-on appris lundi auprès d'Arthur Coffignier, directeur des affaires financières de l'établissement.

Interrogé par APMnews lundi, il a expliqué que sept médecins du service des urgences de l'hôpital Duchenne "ont quitté l'établissement pour des raisons familiales et personnelles", confirmant une information de la Voix du Nord qui mentionne une série de départ débutée en septembre 2019.

En raison de ce manque d'effectifs, le Smur de l’hôpital n'a pas pu fonctionner durant deux nuits en août, a expliqué Arthur Coffignier, précisant que le service "fonctionne aujourd'hui normalement grâce au redéploiement du temps médical et à des renforts externes".

"A aucun moment les Boulonnais ne se sont retrouvés sans couverture de Smur, les autres Smur de la région ayant pu suppléer celui de Boulogne", a souligné Arthur Coffignier. Et d'ajouter: "La situation avait été anticipée et une solution élaborée en concertation avec le Samu d’Arras avait été trouvée", et, en parallèle "l'ambulance de transport de patients a été renforcée pour assurer des transferts dans des conditions optimales et au cas où".

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