Actualités de l'Urgence - APM

Ayant "bientôt 20 ans d'expérience à des postes de direction dans divers structures et établissements de santé", Galatée Cosset-Desplanques a rejoint le Groupe SOS Santé il y a cinq ans en tant que directrice du centre de rééducation fonctionnelle de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), précise le groupe. Elle a contribué au "développement de ses activités (pédiatrique, maison sport santé, maison des parents)".

Créé en 2008, l'hôpital Jean-Jaurès (Paris XIXe) compte 116 lits de soins médicaux et de réadaptation (SMR) en gériatrie et polyvalence, onco-hématologie et infectiologie/virologie, et une unité de soins palliatifs de 40 lits. Il dispose également d'un centre du sommeil.

L'hôpital "s'appuie également sur l'offre de soins proposée par ses partenaires sur le site hospitalier: une maison de santé pluridisciplinaire, un service de soins infirmiers à domicile (Ssiad), un cabinet d'imagerie médicale et une crèche", souligne le Groupe SOS.

Galatée Cosset-Desplanques "s'attachera à développer la dynamique d'établissement autour de plusieurs priorités: actualiser le projet médical et renforcer l'attractivité de l'hôpital, en développant la transversalité entre les services, la pluridisciplinarité des prises en charge, l'expérience patient et l'engagement des partenaires du territoire autour de projets innovants".

Elle succède à ce poste à Frédéric Lemonnier.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Bourgoin-Jallieu passe en régulation la nuit pendant l'été

BOURGOIN-JALLIEU (Isère) - Le centre hospitalier Pierre-Oudot à Bourgoin-Jallieu (CHPO) met en place une régulation de l'accès à ses urgences la nuit durant l'été par manque d'effectifs médicaux, a annoncé sa direction mardi dans un communiqué.

Touché par un déficit d'urgentistes et du fait d'un report des flux de patients d'autres services d'urgence en difficulté, "l'hôpital se trouve contraint d'adapter le fonctionnement de son service des urgences adultes en début de soirée et la nuit", indique-t-il.

"A partir de vendredi 21 juillet à 20h, les nuits de 20h à 8h, les patients ne devront pas se déplacer aux urgences adultes sans appel préalable au centre 15", précise l'hôpital.

Les urgences pédiatriques, gynécologiques et obstétricales ne sont pas concernées et restent accessibles sans appel préalable au 15.

"Ne laissons aux urgentistes que les vraies urgences!", enjoint le Dr Odile Dumont, cheffe du service d’accueil des urgences. "Les services d'urgence ont vocation à prendre en charge les urgences vitales qui nécessitent une réponse immédiate", rappelle-t-elle.

"Tout est fait pour rétablir dans les meilleurs délais le fonctionnement normal des services d'urgence", assure la direction.

Le CHPO avait adopté la même organisation pendant l'été 2022, rappelle-t-on (cf dépêche du 13/07/2022 à 18:31).

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CHU de Bordeaux certifié sous conditions

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le CHU de Bordeaux a été certifié sous conditions par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne lundi

En 2018, il avait été certifié de niveau B selon la V2014.

La commission a prononcé une certification sous conditions au regard de plusieurs problématiques dont la prise en charge médicamenteuse. Pour les médicaments à risques, la liste adaptée n'est pas présente et connue dans de nombreux services de tous les sites, la formation est peu développée et l'administration n'est pas toujours conforme notamment pour les injectables (traçabilité anticipée, injectable laissé sur la paillasse et étiquetage non conforme). La prescription peut se faire sans posologie dans quelques services (par exemple pour la prise en charge de la douleur). Les experts visiteurs ont aussi relevé que l'analyse pharmaceutique était peu développée, l'identification de piluliers se fait au numéro de chambre (pas conforme aux bonnes pratiques) et le stockage des produits de santé n'est pas toujours sécurisé (armoires à pharmacie ouvertes, traçabilité de la température des réfrigérateurs pas constante ou pas retrouvée, produits périmés).

Pour les dispositifs médicaux implantables, "il n’a pas toujours été trouvé la trace dans le dossier de l’information du patient avant la pose du dispositif médical implantable ni de l’information sur les précautions et conduites à tenir associées; par ailleurs, la pose du dispositif ne se retrouve pas toujours dans la lettre de liaison.

La qualité est aussi à améliorer sur le sujet de l’intimité, la dignité, la confidentialité (locaux trop exigus aux urgences de Saint-André et Pellegrin) et l’accès aux personnes ayant un handicap en raison de certains locaux anciens, vétustes, exigus et non adaptés. Le rapport note que "le CHU entreprend un vaste programme de rénovations, restructurations et constructions étalés sur plus de 10 ans sur l’ensemble des sites".

Autre souci relevé: l’orientation par les urgences dans des circuits et délais adaptés: le tri n'est pas toujours réalisé avec une échelle validée et les délais d’attente ne sont pas mesurés ni communiqués aux patients, ont observé les experts visiteurs. Sur l'urgence vitale, il y a plusieurs numéros d’appel dans certains services, peu de professionnels formés régulièrement et peu d’exercice de mise en situation.

Les réserves portent également sur le suivi des Go/No Go pour la mise en œuvre de la check-list: des équipes de blocs opératoires ne suivent pas certains indicateurs et ne mettent pas en place d'actions correctives.

"Si l’établissement pâtit d’un contexte architectural parfois très défavorable, il déploie des actions multiples favorisant la qualité de vie: articulation RH [ressources humaines]/écoles de formation, accueil des nouveaux arrivants, maquettes organisationnelles médico-soignante avec charge en soins, Copil qualité de vie au travail avec des commissions thématiques type violences, troubles musculosquelettiques, actions en direction du logement des professionnels, modèles horaires par service, actions d’analyse de pratiques en lien avec le service de santé au travail", souligne par ailleurs le rapport.

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