Actualités de l'Urgence - APM

AUVERGNE-RHONE-ALPES: La plateforme d'imagerie multi-élémentaire LIBS inaugurée à Grenoble

Ce dispositif a pour objectif d'accélérer la recherche translationnelle (santé respiratoire, dermatologie, maladies rares) et de préparer des usages diagnostiques cliniques pour les pathologies liées aux expositions professionnelles et environnementales.

Portée par le Pr Benoît Busser, professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH) au CHU et à l'UGA, la plateforme BioLIBS est née du besoin de "comprendre comment les substances chimiques (particules, métaux, contaminants exogènes) présentes dans notre environnement pénètrent dans l'organisme et contribuent au développement de pathologies, notamment respiratoires, dermatologiques ou liées aux expositions professionnelles", expliquent le CHU et l'UGA.

"Jusqu'ici, les outils d'analyse disponibles ne permettaient pas d'observer directement, dans les tissus humains, la distribution fine de ces éléments au sein des biopsies", ajoutent-ils.

"Grâce à l'imagerie LIBS, les équipes de recherche peuvent désormais cartographier simultanément plus de 30 éléments au sein des tissus, avec une résolution et une sensibilité inédite en milieu hospitalier", détaillent le CHU et l'université.

"Cette avancée ouvre la voie à des études translationnelles ambitieuses, en lien étroit avec les services cliniques, afin de mieux caractériser l'impact des polluants environnementaux sur les maladies respiratoires, dermatologiques ou rares", la plateforme permettant de développer des modèles mécanistiques, d'identifier des signatures élémentaires propres à certaines pathologies et de préparer, à terme, la création de nouveaux outils diagnostiques.

La mise en place de la plateforme a été rendue possible grâce au soutien financier conjoint de l'UGA (83.000 euros), du fonds Feder-Région Auvergne-Rhône-Alpes (467.000 €), de l'Agence nationale de la recherche (30.000 €) et de la délégation régionale académique à la recherche et à l'innovation (Drari) (100.000 €), "témoignant d'un engagement fort et partagé en faveur de l'innovation biomédicale".

Elle est hébergée au CHU Grenoble Alpes et inscrite à l'inventaire de l'UGA et de l'Institut pour l'avancée des biosciences (IAB-UGA, Inserm, CNRS), "reflétant son positionnement académique et hospitalier".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Pont-de-Beauvoisin (Isère) a rénové et modernisé quatre services

Ces quatre services sont: le service des urgences, l'unité de soins palliatifs, le service de soins médicaux et de réadaptation (SMR) et le service de consultations.

Les travaux réalisés aux urgences "ont permis d'augmenter la capacité d'accueil et d'améliorer la confidentialité ainsi que les conditions de travail des équipes". Le service des urgences assure une prise en charge de près de 18.000 patients chaque année. "Il s'attache en permanence à réduire les délais, à optimiser la fluidité entre l'accueil et les unités d'hospitalisation et à renforcer la coordination avec la médecine de ville", comme le montre l'implantation de la maison médicale de garde (MMG) au sein des locaux.

L'unité de soins palliatifs de 10 lits, unique dans le Nord-Isère, a bénéficié "d'une rénovation complète, garantissant désormais un accueil dans les meilleures conditions".

En SMR, l'hôpital, qui réalise près de 23.000 journées par an dans cette activité, bénéficie aujourd'hui d'une filière complète de soins de rééducation, à la fois polyvalente et spécialisée, conforme aux nouvelles exigences réglementaires. Son service favorise la réadaptation et la reprise d'autonomie après une hospitalisation ou une pathologie chronique, en hospitalisation complète ou en hôpital de jour.

S'agissant des consultations, les anciens locaux, devenus inadaptés, ont été remplacés par un bâtiment entièrement rénové. "La labellisation 'hôpital de proximité' engage à offrir aux patients du territoire une gamme étendue de consultations spécialisées", souligne le CH. "Cette évolution favorise le rapprochement de l'expertise médicale avec les habitants, limite les déplacements vers les grands centres hospitaliers et renforce la coordination ville-hôpital", ajoute-t-il.

L'ensemble des travaux a représenté un montant de 8,3 millions d'euros, avec une subvention de l'agence régionale de santé (ARS) de 3,7 M€, a précisé l'établissement à APMnews.

Situé au cœur d'un bassin de vie de plus de 11.000 habitants, entre le nord de l'Isère et la Savoie, le CH de Pont-de-Beauvoisin qui réalise également plus de 4.117 séjours en médecine par an et fait partie du groupement hospitalier Nord-Dauphiné (GHND), entend "poursuivre son programme de modernisation pour répondre aux besoins croissants de la population".

LA REUNION: Le Dr Rachid Dekkak élu président de la CME du centre hospitalier Ouest Réunion

Le Dr Pascal Delpire, le Dr Rachid Dekkak et Nathalie Robin-Sanchez. Photo: CHOR

Il avait été président de la CME du CHOR de 2013 à 2021, puis vice-président de 2021 à 2025. Il a été également président du collège médical puis de la commission médicale de groupement (CMG) du groupement hospitalier de territoire (GHT) de La Réunion depuis 2017. Il a succédé en 2025 à la Dr Karine Berny-Burlot.

Le 2 décembre, le Dr Dekkak a été nommé chevalier dans l'ordre national du Mérite, rappelle-t-on (cf dépêche du 03/12/2025 à 12:10).

Le Dr Pascal Delpire, chef du pôle médecine-Ehpad au CHOR, a été élu vice-président de la CME.

LA REUNION: La Dr Judith Gounou élue présidente de la CME du groupe hospitalier Est Réunion

SAINT-BENOÎT (La Réunion) - La Dr Judith Gounou a été élue présidente de la commission médicale d'établissement (CME) du groupe hospitalier Est Réunion (GHER), a annoncé l'hôpital dans un communiqué mardi.

Le Dr Yannick Charifou, la Dr Judith Gounou et Lionel Calenge. Photo: GHER

Diplômée en 2007 de la faculté de médecine d'Antananarivo (Madagascar), la Dr Gounou est titulaire d’une capacité de médecine de gérontologie, d’un diplôme universitaire (DU) de prise en charge de la douleur, d'un DU maladies infectieuses et foie, ainsi que d'un DIU nutrition du sujet âgé.

Le Dr Yannick Charifou, médecin urgentiste, a été élu vice-président de la CME.

Ils succèdent respectivement au Dr Vincent Appavoupoullé, président de la CME de 2021 à 2025, et à sa vice-présidente, la Dr Séverine Klein.

PAYS DE LA LOIRE: Une fermeture temporaire de 20 lits à l'unité de soins de longue durée du CH de Saint-Calais (Sarthe)

SAINT-CALAIS (Sarthe) - Vingt lits d'une unité de soins de longue durée (USLD) sont actuellement fermés au centre hospitalier (CH) de Saint-Calais, a fait remonter Eric Martineau, député Les Démocrates de la 3ᵉ circonscription de la Sarthe, au cours d'une séance de questions orales sans débat mardi à l'Assemblée nationale.

Au cours de son intervention, l'élu a aussi demandé à la ministre de la santé, des familles, de l'autonomie et des personnes handicapées, Stéphanie Rist, si le CH de Montval-sur-Loir allait obtenir une autorisation d'installation d'un nouveau scanner.

En l'absence de Stéphanie Rist, Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée de l'autonomie et des personnes handicapées, a répondu aux interrogations du député.

Elle a affirmé que l'autorisation supplémentaire de scanner au CH de Montval-sur-Loir serait délivrée "sous peu".

"Ce scanner supplémentaire est un signe de soutien apporté à votre territoire", a déclaré la ministre.

Concernant la fermeture des 20 lits au CH de Saint-Calais, Charlotte Parmentier-Lecocq a précisé que cette fermeture était "temporaire". Elle a aussi assuré que l'agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire, ainsi que l'établissement, étaient "pleinement mobilisés pour que la situation ne perdure pas".

ILE-DE-FRANCE: La clinique Conti (Val-d'Oise) certifiée par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - La clinique Conti, établissement du groupe Elsan situé à L'Isle-Adam, dans le Val-d'Oise, a été certifiée "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon une décision publiée vendredi.

L'établissement a satisfait à 100% des critères du référentiel relatifs au chapitre 1 ("le patient"), 97% des critères du chapitre 2 ("les équipes de soins") et 98% du chapitre 3 ("l'établissement"), selon le rapport de certification.

L'activité de la clinique Conti (85 lits d'hospitalisation conventionnelle et 30 postes de chirurgie et médecine ambulatoire) "repose essentiellement sur la chirurgie, mais aussi sur une maternité de niveau 1 et sur la médecine, avec une prise en charge en hospitalisation complète ou en hôpital de jour: plaies et cicatrisations, pneumologie, oncologie, médecine, obésité", décrit la HAS.

"L'établissement est engagé dans de nombreux partenariats, tant avec les autres cliniques du groupe qu'avec les établissements publics et privés." Il participe "également à une coordination départementale de la filière neurochirurgicale en lien avec l'Hôpital Foch, le Samu 95 et les services d'imagerie et de réanimation du Val-d'Oise".

Les équipes "se coordonnent pour la mise en œuvre du projet de soins et assurent une prise en charge pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire tout au long du parcours du patient, notamment en chirurgie bariatrique, en maternité (avant l'accouchement comme en post-partum avec un hôpital de jour dédié à la détection et à la prévention de la dépression du post-partum) ou en chirurgie avec la récupération améliorée après chirurgie orthopédique", observe notamment la HAS.

"Les indicateurs qualité et sécurité des soins sont connus des équipes, ainsi que les actions d'amélioration qui en découlent", constate-t-elle également. "Les événements porteurs de risque et les événements indésirables associés aux soins sont déclarés par les professionnels, et l'organisation mise en place facilite la réactivité dans leur traitement et dans les réponses apportées."

La HAS formule une seule recommandation d'ici à sa prochaine visite de certification: "finaliser la sécurisation de l'identification de tous les médicaments à risque injectables".

(HAS, rapport de certification, novembre)

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