Actualités de l'Urgence - APM

27/07 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE GRENOBLE, CHU DE TOURS, CHU DE TOULOUSE, CHI TOULON/LA SEYNE-SUR-MER

Le 27 juillet 2022 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Grenoble va accueillir un centre dentaire pour les personnes en situation de précarité

GRENOBLE - Le CHU de Grenoble met à disposition gracieusement 500 m² de locaux pour accueillir un centre de soins dentaires à destination des personnes en situation de précarité, a annoncé le conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, dans un communiqué lundi.

Porté par l'association Solident, ce centre de santé dentaire va bénéficier d'une aide de 180.000 euros du conseil régional, conformément au vote de sa dernière commission permanente du 30 juin. Sa vice-présidente, déléguée à l'action sociale et au handicap, s'est d'ailleurs rendue au CHU Grenoble Alpes vendredi 22 juillet.

Cela financera en partie son implantation qui nécessite des travaux d’aménagement ainsi que l’acquisition d’équipements et de matériels pour un montant total de 795.000 euros.

La création de cette structure "a pour objectif de répondre à la problématique de l’accès aux soins, qui s’est aggravée depuis la crise sanitaire. Il permettra ainsi de proposer des soins bucco-dentaires adaptés aux besoins des personnes en difficulté et éloignées de ce type d’offre en raison notamment de leur âge ou de leur handicap", souligne la Région.

Elle ajoute que le choix d’une implantation à proximité du CHU Grenoble Alpes "permettra de toucher un public venant de toute l’agglomération grenobloise et de désengorger les urgences en accueillant les personnes qui, faute de dentiste traitant, s’y rendent en dernier recours lorsque leur situation est dégradée".

Pour son fonctionnement, le centre de santé dentaire Solident s’appuiera au démarrage, à horizon mars 2023, sur une équipe composée d’un équivalent temps plein (ETP) de direction, d’un ETP de médiation sanitaire, de deux ETP de chirurgiens-dentistes, de deux ETP d’assistantes dentaires, ainsi qu’un ETP de secrétariat.

CENTRE-VAL DE LOIRE: Application du Ségur: le CHU de Tours crée plus de 80 postes pour faire face à l'absentéisme

TOURS - Le CHU de Tours a signé jeudi ses accords locaux d'application des accords du Ségur de la santé de juillet 2020, avec les syndicats acteurs santé CFE-CGC, CFDT, CFTC et Force ouvrière (FO), indique-t-il dans un communiqué transmis lundi.

Cette signature résulte d'une dizaine de réunions de négociations menées depuis octobre 2021, relate le CHU. Ses accords sont valables trois ans.

Ces accords comptent quatre axes ("mieux remplacer", "attirer et fidéliser", "encourager le travail au service du collectif" et "développer la qualité de vie au travail") se déclinant en 14 actions.

Ils visent notamment à créer 86 postes supplémentaires de suppléance pour faire face à l'absentéisme dont 60 gérés au niveau des pôles (40 en 2022 et 20 en 2023, soit 3 millions d'euros -M€- dont 2 M€ financés sur fonds propres du CHU et 1 M€ par le Ségur de la santé) et 10 équivalents temps plein (ETP) au niveau de la direction des soins (500.000 € financés par le Ségur de la santé).

Les accords comprennent le renforcement des effectifs en soins de suite et de réadaptation (SSR) sur le site de l'Ermitage, un plan de formation aux métiers du grand âge, la déclinaison dans chaque pôle d'une charte de remplacement ou encore le développement des pratiques avancées, avec trois infirmiers (IPA) supplémentaires formés annuellement.

Le CHU prévoit de systématiser la proposition de contrat à durée indéterminée (CDI) pour les paramédicaux et techniciens, de revaloriser les contractuels, ou encore de mettre en place 15 contrats d'allocations d'études supplémentaires (cinq infirmiers, cinq sages-femmes, cinq manipulateurs radio, soit 100.000 € financés par l'agence régionale de santé -ARS- Centre-Val de Loire) et de limiter le recours aux contrats à 80% non choisis par les professionnels.

Les accords prévoient une "valorisation" de 200 à 1.200 € pour les professionnels s'engageant collectivement dans l'amélioration des parcours de prise en charge, des soins, des conditions de travail et d'accueil des usagers, dans le management participatif ou dans la simplification de l'hôpital. Cette mesure représente 1 M€ annuel, financé par le Ségur de la santé.

Le CHU s'engage par ailleurs à développer le télétravail, créer une crèche sur le site de l'hôpital Trousseau d'ici 2025 (60 berceaux supplémentaires, 700.000 €) et un espace bien-être avant l'été 2023 et à mettre en place un "baromètre social afin d'identifier les attentes, de déceler les difficultés, les irritants et recueillir les propositions d'amélioration".

Un bilan annuel sera réalisé par les organisations signataires.

Le CHU précise mardi à APMnews que SUD santé sociaux refuse par principe toute négociation au niveau local et rappelle que la CGT a refusé de signer les accords nationaux du Ségur à l'été 2020.

OCCITANIE: Le mouvement de grève aux urgences du CHU de Toulouse est "suspendu" depuis le 18 juillet

TOULOUSE - Le mouvement de grève du personnel paramédical des urgences du CHU de Toulouse est "suspendu" depuis le 18 juillet mais il a vocation à reprendre prochainement, ont indiqué les grévistes dans un communiqué transmis mercredi à APMnews.

Ce mouvement a débuté le 6 juin aux urgences de l'hôpital Purpan et s'est poursuivi chaque lundi jusqu'au 18 juillet. Les grévistes demandent notamment l'embauche de 60 équivalents temps plein (ETP) pour tous les services d'urgence du CHU (cf dépêche du 05/07/2022 à 18:36).

Il a entraîné une fermeture partielle des urgences du CHU de Toulouse pendant sept lundis consécutifs.

Interrogée mercredi par APMnews, la direction du CHU de Toulouse a expliqué ne pas être en mesure d'accéder davantage aux revendications des grévistes du fait du contexte de fortes tensions sur les ressources humaines. En juin, elle s'était engagée à recruter 31 ETP supplémentaires aux urgences, rappelle-t-on.

"Après concertation, nous annonçons à compter de ce jour [18 juillet], suspendre très temporairement notre mouvement afin de permettre les arrivées et intégrations sereines de nos futurs collègues", expliquent les grévistes dans le communiqué.

Il s'agit d'une "victoire partielle pour les grévistes des urgences du CHU", ajoutent-ils, faisant référence à l'engagement de la direction de recruter 31 ETP.

PACA: Le CHI Toulon/La Seyne-sur-Mer signe un partenariat avec une CPTS pour limiter la saturation des urgences

TOULON - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Toulon/La Seyne-sur-Mer a signé une convention avec la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) La Seyne Toulon-Ouest visant "à améliorer l’offre de soins de territoire", en particulier la "prise en charge des patients ambulatoires relevant du service des urgences de La Seyne-sur-Mer", ont-ils annoncé mardi dans un communiqué.

L'objectif de ce partenariat est de permettre aux patients se présentant aux urgences de l’hôpital de La Seyne-sur-Mer "d'être orientés" vers les médecins libéraux de la CPTS, "après évaluation par l’équipe soignante médicale et infirmière" de l'établissement, "lorsque leur état de santé ne relève pas de l’urgence", poursuivent-ils.

La prise d’effet de cette convention a été fixée au 1er juillet 2022, pour une durée de six mois renouvelable, "après évaluation du dispositif par un comité de suivi". Ce partenariat "s’inscrit pleinement dans l’évolution de la coopération ville-hôpital attendue par les patients et les pouvoirs publics".

Les enjeux de cette convention sont de "répondre à la demande des patients par un accès à des soins de qualité, rapides et adaptés", "limiter la saturation des urgences par des soins non urgents", "prioriser les soins urgents dans des conditions optimisées", et de "fluidifier les parcours de soins des patients et renforcer la coordination médecine de ville-hôpital", est-il précisé.

/san-bd-syl/ab/APMnews

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AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Grenoble va accueillir un centre dentaire pour les personnes en situation de précarité

GRENOBLE - Le CHU de Grenoble met à disposition gracieusement 500 m² de locaux pour accueillir un centre de soins dentaires à destination des personnes en situation de précarité, a annoncé le conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, dans un communiqué lundi.

Porté par l'association Solident, ce centre de santé dentaire va bénéficier d'une aide de 180.000 euros du conseil régional, conformément au vote de sa dernière commission permanente du 30 juin. Sa vice-présidente, déléguée à l'action sociale et au handicap, s'est d'ailleurs rendue au CHU Grenoble Alpes vendredi 22 juillet.

Cela financera en partie son implantation qui nécessite des travaux d’aménagement ainsi que l’acquisition d’équipements et de matériels pour un montant total de 795.000 euros.

La création de cette structure "a pour objectif de répondre à la problématique de l’accès aux soins, qui s’est aggravée depuis la crise sanitaire. Il permettra ainsi de proposer des soins bucco-dentaires adaptés aux besoins des personnes en difficulté et éloignées de ce type d’offre en raison notamment de leur âge ou de leur handicap", souligne la Région.

Elle ajoute que le choix d’une implantation à proximité du CHU Grenoble Alpes "permettra de toucher un public venant de toute l’agglomération grenobloise et de désengorger les urgences en accueillant les personnes qui, faute de dentiste traitant, s’y rendent en dernier recours lorsque leur situation est dégradée".

Pour son fonctionnement, le centre de santé dentaire Solident s’appuiera au démarrage, à horizon mars 2023, sur une équipe composée d’un équivalent temps plein (ETP) de direction, d’un ETP de médiation sanitaire, de deux ETP de chirurgiens-dentistes, de deux ETP d’assistantes dentaires, ainsi qu’un ETP de secrétariat.

CENTRE-VAL DE LOIRE: Application du Ségur: le CHU de Tours crée plus de 80 postes pour faire face à l'absentéisme

TOURS - Le CHU de Tours a signé jeudi ses accords locaux d'application des accords du Ségur de la santé de juillet 2020, avec les syndicats acteurs santé CFE-CGC, CFDT, CFTC et Force ouvrière (FO), indique-t-il dans un communiqué transmis lundi.

Cette signature résulte d'une dizaine de réunions de négociations menées depuis octobre 2021, relate le CHU. Ses accords sont valables trois ans.

Ces accords comptent quatre axes ("mieux remplacer", "attirer et fidéliser", "encourager le travail au service du collectif" et "développer la qualité de vie au travail") se déclinant en 14 actions.

Ils visent notamment à créer 86 postes supplémentaires de suppléance pour faire face à l'absentéisme dont 60 gérés au niveau des pôles (40 en 2022 et 20 en 2023, soit 3 millions d'euros -M€- dont 2 M€ financés sur fonds propres du CHU et 1 M€ par le Ségur de la santé) et 10 équivalents temps plein (ETP) au niveau de la direction des soins (500.000 € financés par le Ségur de la santé).

Les accords comprennent le renforcement des effectifs en soins de suite et de réadaptation (SSR) sur le site de l'Ermitage, un plan de formation aux métiers du grand âge, la déclinaison dans chaque pôle d'une charte de remplacement ou encore le développement des pratiques avancées, avec trois infirmiers (IPA) supplémentaires formés annuellement.

Le CHU prévoit de systématiser la proposition de contrat à durée indéterminée (CDI) pour les paramédicaux et techniciens, de revaloriser les contractuels, ou encore de mettre en place 15 contrats d'allocations d'études supplémentaires (cinq infirmiers, cinq sages-femmes, cinq manipulateurs radio, soit 100.000 € financés par l'agence régionale de santé -ARS- Centre-Val de Loire) et de limiter le recours aux contrats à 80% non choisis par les professionnels.

Les accords prévoient une "valorisation" de 200 à 1.200 € pour les professionnels s'engageant collectivement dans l'amélioration des parcours de prise en charge, des soins, des conditions de travail et d'accueil des usagers, dans le management participatif ou dans la simplification de l'hôpital. Cette mesure représente 1 M€ annuel, financé par le Ségur de la santé.

Le CHU s'engage par ailleurs à développer le télétravail, créer une crèche sur le site de l'hôpital Trousseau d'ici 2025 (60 berceaux supplémentaires, 700.000 €) et un espace bien-être avant l'été 2023 et à mettre en place un "baromètre social afin d'identifier les attentes, de déceler les difficultés, les irritants et recueillir les propositions d'amélioration".

Un bilan annuel sera réalisé par les organisations signataires.

Le CHU précise mardi à APMnews que SUD santé sociaux refuse par principe toute négociation au niveau local et rappelle que la CGT a refusé de signer les accords nationaux du Ségur à l'été 2020.

OCCITANIE: Le mouvement de grève aux urgences du CHU de Toulouse est "suspendu" depuis le 18 juillet

TOULOUSE - Le mouvement de grève du personnel paramédical des urgences du CHU de Toulouse est "suspendu" depuis le 18 juillet mais il a vocation à reprendre prochainement, ont indiqué les grévistes dans un communiqué transmis mercredi à APMnews.

Ce mouvement a débuté le 6 juin aux urgences de l'hôpital Purpan et s'est poursuivi chaque lundi jusqu'au 18 juillet. Les grévistes demandent notamment l'embauche de 60 équivalents temps plein (ETP) pour tous les services d'urgence du CHU (cf dépêche du 05/07/2022 à 18:36).

Il a entraîné une fermeture partielle des urgences du CHU de Toulouse pendant sept lundis consécutifs.

Interrogée mercredi par APMnews, la direction du CHU de Toulouse a expliqué ne pas être en mesure d'accéder davantage aux revendications des grévistes du fait du contexte de fortes tensions sur les ressources humaines. En juin, elle s'était engagée à recruter 31 ETP supplémentaires aux urgences, rappelle-t-on.

"Après concertation, nous annonçons à compter de ce jour [18 juillet], suspendre très temporairement notre mouvement afin de permettre les arrivées et intégrations sereines de nos futurs collègues", expliquent les grévistes dans le communiqué.

Il s'agit d'une "victoire partielle pour les grévistes des urgences du CHU", ajoutent-ils, faisant référence à l'engagement de la direction de recruter 31 ETP.

PACA: Le CHI Toulon/La Seyne-sur-Mer signe un partenariat avec une CPTS pour limiter la saturation des urgences

TOULON - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Toulon/La Seyne-sur-Mer a signé une convention avec la communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) La Seyne Toulon-Ouest visant "à améliorer l’offre de soins de territoire", en particulier la "prise en charge des patients ambulatoires relevant du service des urgences de La Seyne-sur-Mer", ont-ils annoncé mardi dans un communiqué.

L'objectif de ce partenariat est de permettre aux patients se présentant aux urgences de l’hôpital de La Seyne-sur-Mer "d'être orientés" vers les médecins libéraux de la CPTS, "après évaluation par l’équipe soignante médicale et infirmière" de l'établissement, "lorsque leur état de santé ne relève pas de l’urgence", poursuivent-ils.

La prise d’effet de cette convention a été fixée au 1er juillet 2022, pour une durée de six mois renouvelable, "après évaluation du dispositif par un comité de suivi". Ce partenariat "s’inscrit pleinement dans l’évolution de la coopération ville-hôpital attendue par les patients et les pouvoirs publics".

Les enjeux de cette convention sont de "répondre à la demande des patients par un accès à des soins de qualité, rapides et adaptés", "limiter la saturation des urgences par des soins non urgents", "prioriser les soins urgents dans des conditions optimisées", et de "fluidifier les parcours de soins des patients et renforcer la coordination médecine de ville-hôpital", est-il précisé.

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