Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE GRENOBLE, HIA DESGENETTES (BRON), CH DE MONT-DE-MARSAN, CHU DE NICE ET CH PRINCESSE GRACE DE MONACO, HÔPITAL DU CREUSOT
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Grenoble: hausse des patients Covid+ hospitalisés en soins critiques
GRENOBLE - Le nombre de patients touchés par le Covid et hospitalisés en soins critiques a progressé sur une semaine, montrent les chiffres publiés mercredi 7 avril par le CHU Grenoble Alpes (Chuga), dans un communiqué.Au 28 mars, le nombre de patients Covid+ hospitalisés dans des établissements du territoire grenoblois atteignait les 292 dont 60 en soins critiques. Au 5 avril, le nombre de patients hospitalisés était stable (291) mais le nombre de personnes en soins critiques atteignait les 70.
Parmi ces patients:
- 224 étaient au CHU dont 30 en réanimation et 20 en soins continus
- 44 au groupe hospitalier mutualiste (GHM) dont 7 en soins continus
- 14 à la clinique Belledonne dont 8 en réanimation et 4 en soins continus
- 9 à la clinique des Cèdres dont 1 en soins continus.
"Au plus fort de la deuxième vague, le 11 novembre 2020, 538 patients étaient hospitalisés sur le territoire", rappelle le CHU. Précisant que "le nombre d’hospitalisations est descendu à 198 le 9 mars", il observe que les établissements demeurent "sur un plateau particulièrement élevé au regard des précédentes vagues, plateau qui a significativement augmenté ces dernières semaines par rapport aux mois de février et de mars".
Il rappelle également qu'après une déprogrammation progressive engagée depuis plusieurs semaines, corrélée à l’ouverture de 10 lits de réanimation supplémentaires la semaine dernière (7 lits au CHU et 3 à la clinique Belledonne), l’agence régionale de santé a demandé aux établissements du territoire de renforcer encore la montée en charge des capacités de lits de soins critiques (cf dépêche du 07/04/2021 à 12:39).
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Rhône: l'HIA Desgenettes a fermé ses urgences
LYON - L'hôpital d'instruction militaire (HIA) Desgenettes, situé à Bron (Métropole de Lyon), a fermé ses services d'urgences et va faire de même pour les lits d'hospitalisation de son service de médecine polyvalente, a annoncé l'établissement, entraînant les protestations des syndicats de personnel.Sur son site internet, l'HIA a annoncé qu'"à compter du 3 avril 2021, le service des urgences devient un centre de consultations non programmées". Ce centre "ouvrira ses portes du lundi au vendredi de 8h à 18h, et sera fermé les samedis, dimanches et jours fériés". "Le plateau technique reste le même avec une biologie délocalisée (HCL Croix-Rousse) et un service d’imagerie médicale avec un radiologue sur place ou à distance", ajoute l'établissement.
L'HIA annonce aussi qu'"à compter du 26 avril 2021", son service de médecine polyvalente "ne disposera plus de lits d’hospitalisation conventionnelle".
"Les services de médecine physique et réadaptation et de psychiatrie continueront à accueillir des patients en hospitalisation dans le cadre de prises en charge réglées, hors du contexte de l’urgence" et "le centre de consultations spécialisées poursuivra son activité", précise-t-il.
Dans un communiqué commun diffusé lundi, les syndicats CFDT, CGT et FO, représentant de personnel de l'HIA, "dénoncent et alertent sur les décisions qui viennent d’être prises par la direction de l’hôpital".
"Seuls les services de médecine physique et de réadaptation (MPR) et de psychiatrie conserveront des lits d’hospitalisations à temps complet pour quelques mois seulement", alertent-ils.
Les syndicats remarquent que "ces décisions sont prises dans la continuité de mesures préalables qui ont vu l’activité chirurgicale réduite à l’ophtalmologie, la fermeture du service de réanimation et le transfert de spécialités chirurgicales vers les HCL [Hospices civils de Lyon]". Les équipes chirurgicales de l'hôpital Desgenettes ont été transférées à l'hôpital Edouard Herriot des HCL (cf dépêche du 08/04/2019 à 08:31).
"Comment comprendre qu’après un an de pandémie, Florence Parly, ministre des armées, n’ait pas donné les moyens, au service de santé des armées, permettant à l’hôpital Desgenettes de prendre toute sa place dans cette crise sanitaire?", demandent les syndicats qui réclament le recrutement de médecins pour rouvrir les urgences et le maintien de l'hospitalisation conventionnelle en médecine polyvalente ainsi que "l'arrêt des suppressions de postes" et le remplacement des départs à la retraite.
Une pétition circule au sein de l’établissement "pour exiger les moyens humains et matériels de répondre à l’enjeu sanitaire" et l’intersyndicale a envoyé un courrier aux élus du Rhône "pour qu’ils affichent publiquement leur soutien aux personnels de l’hôpital".
Contactés à plusieurs reprises par APMnews, ni le service de santé des armées, ni le ministère des armées et ni l'HIA Desgenettes n'avaient répondu jeudi.
NOUVELLE-AQUITAINE: Réorganisation des urgences du territoire de Mont-de-Marsan
MONT-DE-MARSAN - L'organisation des urgences sur le territoire de Mont-de-Marsan a été revue depuis le 1er avril "afin de maintenir la qualité et la sécurité des soins", annonce le centre hospitalier (CH) dans un communiqué daté de mercredi."Le service d’accueil des urgences du GCS [groupement de coopération sanitaire] ClinicAdour à Aire sur l’Adour est uniquement accessible en journée, de 8h30 à 19h tous les jours (y compris les week-ends et jours fériés). Sur la période de nuit, de 19h à 8h30, les urgences sont orientées prioritairement vers le CH intercommunal de Mont de Marsan - Pays des Sources", précise ce dernier.
Ce GCS rassemble depuis 2020 le CH de Mont-de-Marsan et la polyclinique de l'Adour, rappelle-t-on (cf dépêche du 05/12/2019 à 19:06).
"Cette décision est la conséquence d’un effectif soignant aujourd’hui insuffisant pour assurer une présence sur 24h, auquel s’ajoutent des difficultés de recrutement de professionnels paramédicaux et médicaux en médecine d’urgence", explique-t-il.
"Cette situation est majorée par des contraintes récentes d’accès aux examens d’imagerie médicale et de biologie la nuit, alors que ceux-ci contribuent de manière importante à établir un premier diagnostic et une bonne orientation des patients", ajoute-t-il.
"Une politique d’attractivité et de fidélisation de ses professionnels basée sur le déroulement de carrière, l’amélioration des conditions de travail et la formation est actuellement travaillée en concertation avec les instances du GCS", conclut-il.
PACA: Le CH Princesse Grace de Monaco accueille des patients Covid des Alpes-Maritimes
NICE, MONACO - Le CHU de Nice et le centre hospitalier Princesse Grace (CHPG) à Monaco ont noué un partenariat pour l'accueil dans la principauté de malades du Covid-19 en provenance des Alpes-Maritimes, ont annoncé jeudi les établissements dans un communiqué commun.Ce partenariat a été acté mercredi par Charles Guépratte, directeur général du CHU de Nice, et Benoîte de Sevelinges, directrice du CHPG. Les capacités mises à disposition par l'hôpital monégasque sont des lits de réanimation et d'hospitalisation conventionnelle.
"La situation hospitalière particulièrement tendue" dans les Alpes-Maritimes (cf dépêche du 07/04/2021 à 11:31) et la "disponibilité relative de lits de soins critiques depuis quelques jours sur le CHPG, ont conduit les deux établissements à renforcer leur partenariat en permettant au CHPG d’accueillir par transfert des patients en provenance de Nice et de la partie Ouest du département", expliquent les deux établissements.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une "coopération systématique entre les deux établissements, qui existait de longue date, et qui a été renforcée durant la crise sanitaire". Au début de la pandémie, le CHU de Nice a notamment "su préserver ses filières de recours hors Covid, telles que l’oncohématologie, pour accueillir les patients du CHPG".
De son côté, l'hôpital monégasque "a mis à disposition ses capacités hospitalières et son plateau technique pour assurer la prise en charge des patients de son territoire de santé qui couvre environ 150.000 habitants sur l’Est des Alpes-Maritimes".
Le CHU de Nice dispose actuellement de 120 lits pour la prise en charge Covid dont 38 lits en réanimation (45% de l’offre de soins du territoire), 20 lits de soins intensifs (53% de l’offre) et 62 lits d’hospitalisation conventionnelle (25%). Le CHPG dispose de 12 lits de réanimation et de surveillance continue, ainsi que 28 lits "d’hospitalisation pneumo-Covid", précisent les établissements.
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ: L'hôpital du Creusot ouvre une unité ambulatoire de cardiologie
LE CREUSOT (Saône-et-Loire) - L'Hôtel-Dieu du Creusot (Groupe SOS Santé) a ouvert début avril une unité ambulatoire de cardiologie "associée à une activité d’expertise et d’avis tournée vers la médecine de ville", a annoncé jeudi le Groupe SOS Santé dans un communiqué.Cette nouvelle unité a pour objectifs d'éviter les hospitalisations dispensables, "de permettre une prise en charge courte mais pluridisciplinaire du patient" et de favoriser des patients avec des maladies chroniques.
Elle traitera notamment les actes programmés, les urgences (douleurs thoraciques, troubles du rythme cardiaque, décompensation cardiaque) des patients provenant de l'hôpital ou adressés par des médecins de ville et les consultations et avis interservices.
Cette unité ambulatoire de cardiologie est dotée d’une ligne téléphonique réservée aux praticiens de ville, ainsi que d’un secrétariat et d’une équipe paramédical composée d'une diététicienne, d'infirmiers (IDE) spécialisés en addictologie et en éducation thérapeutique, d'un psychologue et d'une assistante sociale, intervenant "selon les besoins".
Elle pourra s'appuyer sur un développement de l’imagerie cardiaque à l'Hôtel-Dieu: "échographie transthoracique, œsophagienne, scintigraphie d’effort (2 gamma caméras installées directement à l’Hôpital), coroscanner, IRM cardiaque".
/san-bd-syl-gl/ab/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE GRENOBLE, HIA DESGENETTES (BRON), CH DE MONT-DE-MARSAN, CHU DE NICE ET CH PRINCESSE GRACE DE MONACO, HÔPITAL DU CREUSOT
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Grenoble: hausse des patients Covid+ hospitalisés en soins critiques
GRENOBLE - Le nombre de patients touchés par le Covid et hospitalisés en soins critiques a progressé sur une semaine, montrent les chiffres publiés mercredi 7 avril par le CHU Grenoble Alpes (Chuga), dans un communiqué.Au 28 mars, le nombre de patients Covid+ hospitalisés dans des établissements du territoire grenoblois atteignait les 292 dont 60 en soins critiques. Au 5 avril, le nombre de patients hospitalisés était stable (291) mais le nombre de personnes en soins critiques atteignait les 70.
Parmi ces patients:
- 224 étaient au CHU dont 30 en réanimation et 20 en soins continus
- 44 au groupe hospitalier mutualiste (GHM) dont 7 en soins continus
- 14 à la clinique Belledonne dont 8 en réanimation et 4 en soins continus
- 9 à la clinique des Cèdres dont 1 en soins continus.
"Au plus fort de la deuxième vague, le 11 novembre 2020, 538 patients étaient hospitalisés sur le territoire", rappelle le CHU. Précisant que "le nombre d’hospitalisations est descendu à 198 le 9 mars", il observe que les établissements demeurent "sur un plateau particulièrement élevé au regard des précédentes vagues, plateau qui a significativement augmenté ces dernières semaines par rapport aux mois de février et de mars".
Il rappelle également qu'après une déprogrammation progressive engagée depuis plusieurs semaines, corrélée à l’ouverture de 10 lits de réanimation supplémentaires la semaine dernière (7 lits au CHU et 3 à la clinique Belledonne), l’agence régionale de santé a demandé aux établissements du territoire de renforcer encore la montée en charge des capacités de lits de soins critiques (cf dépêche du 07/04/2021 à 12:39).
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Rhône: l'HIA Desgenettes a fermé ses urgences
LYON - L'hôpital d'instruction militaire (HIA) Desgenettes, situé à Bron (Métropole de Lyon), a fermé ses services d'urgences et va faire de même pour les lits d'hospitalisation de son service de médecine polyvalente, a annoncé l'établissement, entraînant les protestations des syndicats de personnel.Sur son site internet, l'HIA a annoncé qu'"à compter du 3 avril 2021, le service des urgences devient un centre de consultations non programmées". Ce centre "ouvrira ses portes du lundi au vendredi de 8h à 18h, et sera fermé les samedis, dimanches et jours fériés". "Le plateau technique reste le même avec une biologie délocalisée (HCL Croix-Rousse) et un service d’imagerie médicale avec un radiologue sur place ou à distance", ajoute l'établissement.
L'HIA annonce aussi qu'"à compter du 26 avril 2021", son service de médecine polyvalente "ne disposera plus de lits d’hospitalisation conventionnelle".
"Les services de médecine physique et réadaptation et de psychiatrie continueront à accueillir des patients en hospitalisation dans le cadre de prises en charge réglées, hors du contexte de l’urgence" et "le centre de consultations spécialisées poursuivra son activité", précise-t-il.
Dans un communiqué commun diffusé lundi, les syndicats CFDT, CGT et FO, représentant de personnel de l'HIA, "dénoncent et alertent sur les décisions qui viennent d’être prises par la direction de l’hôpital".
"Seuls les services de médecine physique et de réadaptation (MPR) et de psychiatrie conserveront des lits d’hospitalisations à temps complet pour quelques mois seulement", alertent-ils.
Les syndicats remarquent que "ces décisions sont prises dans la continuité de mesures préalables qui ont vu l’activité chirurgicale réduite à l’ophtalmologie, la fermeture du service de réanimation et le transfert de spécialités chirurgicales vers les HCL [Hospices civils de Lyon]". Les équipes chirurgicales de l'hôpital Desgenettes ont été transférées à l'hôpital Edouard Herriot des HCL (cf dépêche du 08/04/2019 à 08:31).
"Comment comprendre qu’après un an de pandémie, Florence Parly, ministre des armées, n’ait pas donné les moyens, au service de santé des armées, permettant à l’hôpital Desgenettes de prendre toute sa place dans cette crise sanitaire?", demandent les syndicats qui réclament le recrutement de médecins pour rouvrir les urgences et le maintien de l'hospitalisation conventionnelle en médecine polyvalente ainsi que "l'arrêt des suppressions de postes" et le remplacement des départs à la retraite.
Une pétition circule au sein de l’établissement "pour exiger les moyens humains et matériels de répondre à l’enjeu sanitaire" et l’intersyndicale a envoyé un courrier aux élus du Rhône "pour qu’ils affichent publiquement leur soutien aux personnels de l’hôpital".
Contactés à plusieurs reprises par APMnews, ni le service de santé des armées, ni le ministère des armées et ni l'HIA Desgenettes n'avaient répondu jeudi.
NOUVELLE-AQUITAINE: Réorganisation des urgences du territoire de Mont-de-Marsan
MONT-DE-MARSAN - L'organisation des urgences sur le territoire de Mont-de-Marsan a été revue depuis le 1er avril "afin de maintenir la qualité et la sécurité des soins", annonce le centre hospitalier (CH) dans un communiqué daté de mercredi."Le service d’accueil des urgences du GCS [groupement de coopération sanitaire] ClinicAdour à Aire sur l’Adour est uniquement accessible en journée, de 8h30 à 19h tous les jours (y compris les week-ends et jours fériés). Sur la période de nuit, de 19h à 8h30, les urgences sont orientées prioritairement vers le CH intercommunal de Mont de Marsan - Pays des Sources", précise ce dernier.
Ce GCS rassemble depuis 2020 le CH de Mont-de-Marsan et la polyclinique de l'Adour, rappelle-t-on (cf dépêche du 05/12/2019 à 19:06).
"Cette décision est la conséquence d’un effectif soignant aujourd’hui insuffisant pour assurer une présence sur 24h, auquel s’ajoutent des difficultés de recrutement de professionnels paramédicaux et médicaux en médecine d’urgence", explique-t-il.
"Cette situation est majorée par des contraintes récentes d’accès aux examens d’imagerie médicale et de biologie la nuit, alors que ceux-ci contribuent de manière importante à établir un premier diagnostic et une bonne orientation des patients", ajoute-t-il.
"Une politique d’attractivité et de fidélisation de ses professionnels basée sur le déroulement de carrière, l’amélioration des conditions de travail et la formation est actuellement travaillée en concertation avec les instances du GCS", conclut-il.
PACA: Le CH Princesse Grace de Monaco accueille des patients Covid des Alpes-Maritimes
NICE, MONACO - Le CHU de Nice et le centre hospitalier Princesse Grace (CHPG) à Monaco ont noué un partenariat pour l'accueil dans la principauté de malades du Covid-19 en provenance des Alpes-Maritimes, ont annoncé jeudi les établissements dans un communiqué commun.Ce partenariat a été acté mercredi par Charles Guépratte, directeur général du CHU de Nice, et Benoîte de Sevelinges, directrice du CHPG. Les capacités mises à disposition par l'hôpital monégasque sont des lits de réanimation et d'hospitalisation conventionnelle.
"La situation hospitalière particulièrement tendue" dans les Alpes-Maritimes (cf dépêche du 07/04/2021 à 11:31) et la "disponibilité relative de lits de soins critiques depuis quelques jours sur le CHPG, ont conduit les deux établissements à renforcer leur partenariat en permettant au CHPG d’accueillir par transfert des patients en provenance de Nice et de la partie Ouest du département", expliquent les deux établissements.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une "coopération systématique entre les deux établissements, qui existait de longue date, et qui a été renforcée durant la crise sanitaire". Au début de la pandémie, le CHU de Nice a notamment "su préserver ses filières de recours hors Covid, telles que l’oncohématologie, pour accueillir les patients du CHPG".
De son côté, l'hôpital monégasque "a mis à disposition ses capacités hospitalières et son plateau technique pour assurer la prise en charge des patients de son territoire de santé qui couvre environ 150.000 habitants sur l’Est des Alpes-Maritimes".
Le CHU de Nice dispose actuellement de 120 lits pour la prise en charge Covid dont 38 lits en réanimation (45% de l’offre de soins du territoire), 20 lits de soins intensifs (53% de l’offre) et 62 lits d’hospitalisation conventionnelle (25%). Le CHPG dispose de 12 lits de réanimation et de surveillance continue, ainsi que 28 lits "d’hospitalisation pneumo-Covid", précisent les établissements.
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ: L'hôpital du Creusot ouvre une unité ambulatoire de cardiologie
LE CREUSOT (Saône-et-Loire) - L'Hôtel-Dieu du Creusot (Groupe SOS Santé) a ouvert début avril une unité ambulatoire de cardiologie "associée à une activité d’expertise et d’avis tournée vers la médecine de ville", a annoncé jeudi le Groupe SOS Santé dans un communiqué.Cette nouvelle unité a pour objectifs d'éviter les hospitalisations dispensables, "de permettre une prise en charge courte mais pluridisciplinaire du patient" et de favoriser des patients avec des maladies chroniques.
Elle traitera notamment les actes programmés, les urgences (douleurs thoraciques, troubles du rythme cardiaque, décompensation cardiaque) des patients provenant de l'hôpital ou adressés par des médecins de ville et les consultations et avis interservices.
Cette unité ambulatoire de cardiologie est dotée d’une ligne téléphonique réservée aux praticiens de ville, ainsi que d’un secrétariat et d’une équipe paramédical composée d'une diététicienne, d'infirmiers (IDE) spécialisés en addictologie et en éducation thérapeutique, d'un psychologue et d'une assistante sociale, intervenant "selon les besoins".
Elle pourra s'appuyer sur un développement de l’imagerie cardiaque à l'Hôtel-Dieu: "échographie transthoracique, œsophagienne, scintigraphie d’effort (2 gamma caméras installées directement à l’Hôpital), coroscanner, IRM cardiaque".
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