Actualités de l'Urgence - APM

06/11 2025
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE LA GUADELOUPE, AP-HP, GHT D'ARMOR, CLCC GEORGES-FRANÇOIS-LECLERC (DIJON), HOSPICES CIVILS DE LYON, CH ALPES LÉMAN

Le 6 novembre 2025 (APMnews) -

GUADELOUPE: Le président du conseil de surveillance du CHU de la Guadeloupe alerte Sébastien Lecornu sur les difficultés de l'établissement

LES ABYMES (Guadeloupe) - Le président du conseil départemental de la Guadeloupe et président du conseil de surveillance de son CHU, Guy Losbar, annonce avoir alerté le premier ministre, Sébastien Lecornu, quant à la "nécessité d'un retour à un fonctionnement normal et apaisé de l'hôpital", dans un communiqué diffusé par le conseil départemental mardi.

Le service de cardiologie du CHU, notamment, est traversé par un mouvement social depuis que la chefferie du service a été retirée au Dr Laurent Larifla, début septembre (cf dépêche du 31/10/2025 à 14:00).

Guy Losbar souhaite échanger avec Sébastien Lecornu "dans les plus brefs délais et trouver les meilleures voies de sortie".

"En sa qualité d'établissement de référence du territoire, sur l'actuel comme sur le futur site, les services du CHU doivent en effet être en mesure de prendre en charge des situations d'hospitalisation particulièrement élevées, telles que l'insuffisance cardiaque (850 par an), la cardiopathie ischémique (750 par an), l'accident vasculaire cérébral (900 par an)", souligne Guy Losbar.

Guy Losbar "réitère sa recommandation de mise en œuvre d'une mission de conseil et d'appui pour le rétablissement du fonctionnement harmonieux du service de cardiologie, ainsi que la réintégration du Dr Larifla dans ses fonctions de chef de service".

"Il appelle ainsi de ses vœux que cet échange puisse contribuer au retour à un fonctionnement normal du CHU, et consécutivement que le nouvel hôpital, dès son installation, se mette rapidement au service des familles et des patients guadeloupéens. Ceci à la boussole d'un projet d'établissement en adéquation avec les besoins de santé recensés sur le territoire, en capacité, tout particulièrement, de répondre aux pathologies cardiaques et neurologiques qui impactent fortement notre territoire."

ILE-DE-FRANCE: Le centre de santé de l'AP-HP devrait s'installer dans les locaux de la maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis) en 2027

PARIS - Le centre de santé de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) devrait s'installer définitivement dans les locaux de la maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis) en 2027, selon un projet présenté à la commission médicale d'établissement (CME) de l'établissement du 21 octobre.

La maternité des Lilas a fermé ses portes vendredi, après avoir été non certifiée par la Haute autorité de santé (HAS) en janvier et avoir connu une baisse de son activité pendant plusieurs années (cf dépêche du 30/10/2025 à 19:16), rappelle-t-on.

La CME de l'AP-HP a "approuvé à l'unanimité la création [de ce] centre de santé de l'AP-HP [dans les locaux de la maternité des Lilas] porté par le service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital-Tenon", précise le document.

Les travaux seront intégralement financés par l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France et la maîtrise d'ouvrage sera confiée à Batigère Habitats solidaires, propriétaire des bâtiments, selon le projet présenté en CME.

Une première phase de travaux devrait débuter au premier trimestre 2026, lors de laquelle le centre de santé s'installera en rocade, avant une installation définitive dans les locaux "d'une superficie de 550 m²" au troisième trimestre 2027.

Le centre de santé de l'AP-HP exercera des consultations pré et post-natales, des consultations gynécologiques et comprendra un centre de planning familial, détaillent les diaporamas de la CME.

Le développement d'une activité physiologique à la maternité de Tenon est toujours envisagé, selon les diaporamas.

(Diaporama de la CME de l'AP-HP du 21 octobre 2025)

BRETAGNE: Le GHT d'Armor a signé un nouveau contrat de territoire avec l'ARS Bretagne, centré sur le recrutement et l'innovation

SAINT-BRIEUC - Le groupement hospitalier de territoire (GHT) d'Armor, qui a pour établissement support le centre hospitalier (CH) Saint-Brieuc-Paimpol-Tréguier, a signé mercredi un nouveau contrat hospitalier de territoire pour 2025-2029 avec l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne, qui met l'accent sur l'attractivité pour les professionnels de santé et l'innovation en santé, ont annoncé les acteurs dans un communiqué.

En Bretagne, l'ARS accompagne la conduite des projets médico-soignants des GHT et facilite leur mise en œuvre, notamment par un soutien financier à l'amorçage des actions. Ce soutien se concrétise dans un contrat hospitalier de territoire (CHT) de cinq ans, rappelle-t-on.

Pour le territoire d'Armor, un des enjeux majeurs reste l'attractivité et la fidélisation des professionnels de santé. Le projet médico-soignant présente une ambition autour de l'innovation comme facteur d'attractivité, cette innovation pouvant être technologique mais également organisationnelle ou dans les nouveaux métiers.

Le contrat hospitalier de territoire 2025-2029 porte sur deux axes prioritaires:

  • favoriser l'attractivité et la fidélisation des professionnels en accompagnant des projets du territoire par l'innovation comme "accompagner le développement de l'intelligence artificielle (IA) en imagerie, facteur de qualité et de sécurité des soins, d'attractivité pour les professionnels formés dans les CHU" ou déployer la reconnaissance vocale sur l'ensemble du GHT d'Armor, "synonyme d'amélioration des liens ville-hôpital par la fluidité des courriers de liaisons et d'attractivité pour les jeunes praticiens"
  • favoriser l'attractivité et la fidélisation des professionnels en renforçant les outils de pilotage et la gouvernance des filières territoriales de soins, en développant des logiciels de ressources humaines pour moderniser les recrutements (digitalisation, liens avec les réseaux sociaux professionnels…) au sein des établissements du GHT ou en recrutant et en se dotant d'outils de requêtes performants pour améliorer l'exhaustivité des données afin de mieux piloter l'activité des filières de soins.

Ce nouveau contrat s'appuie sur le bilan "positif" du précédent dispositif (2018-2022), qui a permis de soutenir quatre filières et fonctions supports. Il s'agit de poursuivre la dynamique de coopérations initiée entre les établissements, en lien étroit avec les orientations établies par le groupement à travers son projet médico-soignant partagé (PMSP).

L'ARS Bretagne l'accompagne à hauteur de 1,8 million d'euros sur cinq ans.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ: Le CLCC Georges-François-Leclerc, à Dijon, acquiert un TEP-Scan "corps entier"

DIJON - Le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Georges-François-Leclerc (CGFL, Dijon) s'est doté d'un TEP-Scan dit corps entier pour "renforcer l'efficacité du diagnostic, du suivi thérapeutique et de la recherche, notamment en cancérologie", ont annoncé le CLCC et le CHU de Dijon dans une communication commune.

"Ce système, Biograph Vision Quadra* de Siemens Healthineers, offre des performances exceptionnelles pour une détection plus précise des pathologies, tout en réduisant considérablement le temps d'examen et la dose de produits radioactifs administrée aux patients", a fait valoir le CLCC en indiquant qu'il s'agissait du troisième TEP-Scan corps entier mis en service en France métropolitaine.

Ce type de TEP-Scan permet notamment:

  • de dépister les cancers, en localisant les tumeurs et en évaluant leur taille et leur activité métabolique
  • d'évaluer la réponse au traitement, en comparant l’activité métabolique avant et après une thérapie pour ajuster les traitements
  • de planifier la radiothérapie, en identifiant précisément les zones à cibler pour un traitement plus efficace.

Cette acquisition, pour un montant "de près de 10 M€ [millions d'euros]" a été cofinancée par le CGFL et le CHU de Dijon (à 50-50).

"Le service de médecine nucléaire du CGFL réalise jusqu'à présent un peu plus de 800 examens TEP par an", a rapporté le CLCC, en ajoutant que "cette activité devrait atteindre plus de 10.000 examens en 2026, 70% étant réalisés sur l’équipement TEP corps entier récemment installé".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Les Hospices civils de Lyon condamnent l'agression d'une équipe du Smur et d'un équipage de sapeurs-pompiers

LYON - Les Hospices civils de Lyon (HCL) et le service départemental métropolitain d'incendie et de secours (SDMIS) ont condamné mercredi "avec la plus grande fermeté" l'agression dont ont été victimes, mardi, à Vénissieux, une équipe du service mobile d'urgence et de réanimation (Smur 69) et des sapeurs-pompiers du SDMIS, alors qu'ils intervenaient pour porter secours à une personne en détresse médicale.

Les deux institutions ont exprimé leur "plein soutien" à l'ensemble des professionnels concernés. Elles précisent qu'elles se sont "immédiatement mobilisées" pour accompagner psychologiquement les équipes touchées et remercient les forces de l'ordre pour leur intervention rapide -ayant permis de rétablir la sécurité et d'interpeller l'auteur des faits-, ainsi que la préfète du Rhône, pour l'appui rapide et son soutien.

"Les équipes du Samu-Smur et du SDMIS jouent un rôle complémentaire et indispensable dans la prise en charge des urgences vitales sur l'ensemble du territoire du Rhône et de la Métropole de Lyon", rappellent-elles.

Soulignant que la loi protège les personnels de santé et les sapeurs-pompiers dans l'exercice de leurs missions, elles précisent qu'elles "encouragent systématiquement leurs agents à déposer plainte en cas d'agression et les accompagnent dans ces démarches".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: La santé sexuelle en milieu carcéral, thème d'une journée régionale des unités sanitaires en milieu pénitentiaire organisée au CH Alpes Léman

CONTAMINE-SUR-ARVE (Haute-Savoie) - La 21e journée des unités sanitaires en milieu pénitentiaire (USMP) d'Auvergne-Rhône-Alpes, organisée sur le site de Contamine-sur-Arve, a été consacrée à la santé sexuelle en milieu carcéral, "domaine où l'on observe une vulnérabilité accrue, des parcours de soins parfois discontinus et une prévalence plus élevée de certaines infections", a témoigné le centre hospitalier Alpes Léman (Chal) dans un communiqué mercredi.

La journée a rassemblé des professionnels issus des unités sanitaires des établissements hospitaliers d'Auvergne-Rhône-Alpes.

"Les sept conférenciers, intervenant au sein des USMP de Riom, Bonneville et Saint-Quentin-Fallavier, ont abordé différentes thématiques liées au dépistage, à la prévention, à la sensibilisation, à la gestion des risques sanitaires, à la santé sexuelle et à la transidentité en détention", précise le Chal.

La journée a aussi permis d'organiser un temps d'échange entre professionnels intervenant en détention, qui ont souvent une pratique isolée.

Les équipes somatiques et psychiques ont présenté des situations rencontrées au quotidien, notamment l'accueil des personnes à leur arrivée en détention et le maintien du suivi médical lors des changements de lieu de détention, relate le Chal, qui estime que ces échanges "ont contribué à renforcer les liens entre acteurs et à nourrir une culture professionnelle commune au sein de l'interrégion".

Le Chal rappelle qu'il coordonne l'organisation des soins destinés aux personnes détenues sur son territoire.

"L'unité sanitaire implantée à la maison d'arrêt de Bonneville mobilise une équipe de 80 professionnels intégrant médecins, infirmiers, psychologues et des travailleurs sociaux", détaille-t-il.

"Les suivis spécialisés sont assurés en lien avec l'établissement public de santé mentale (EPSM) 74 et en coordination avec les services pénitentiaires afin de garantir la continuité des soins", précise-t-il.

Il ajoute qu'il "adapte continuellement ses pratiques aux besoins émergents", comme "le suivi médical individualisé, les protocoles consacrés aux situations complexes, les dispositifs sécurisés pour les hospitalisations, tout en veillant continuellement au respect des droits et de la dignité des personnes incarcérées."

/bd-ah-sl-gl-san/lb/APMnews

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Le 6 novembre 2025 (APMnews) -

GUADELOUPE: Le président du conseil de surveillance du CHU de la Guadeloupe alerte Sébastien Lecornu sur les difficultés de l'établissement

LES ABYMES (Guadeloupe) - Le président du conseil départemental de la Guadeloupe et président du conseil de surveillance de son CHU, Guy Losbar, annonce avoir alerté le premier ministre, Sébastien Lecornu, quant à la "nécessité d'un retour à un fonctionnement normal et apaisé de l'hôpital", dans un communiqué diffusé par le conseil départemental mardi.

Le service de cardiologie du CHU, notamment, est traversé par un mouvement social depuis que la chefferie du service a été retirée au Dr Laurent Larifla, début septembre (cf dépêche du 31/10/2025 à 14:00).

Guy Losbar souhaite échanger avec Sébastien Lecornu "dans les plus brefs délais et trouver les meilleures voies de sortie".

"En sa qualité d'établissement de référence du territoire, sur l'actuel comme sur le futur site, les services du CHU doivent en effet être en mesure de prendre en charge des situations d'hospitalisation particulièrement élevées, telles que l'insuffisance cardiaque (850 par an), la cardiopathie ischémique (750 par an), l'accident vasculaire cérébral (900 par an)", souligne Guy Losbar.

Guy Losbar "réitère sa recommandation de mise en œuvre d'une mission de conseil et d'appui pour le rétablissement du fonctionnement harmonieux du service de cardiologie, ainsi que la réintégration du Dr Larifla dans ses fonctions de chef de service".

"Il appelle ainsi de ses vœux que cet échange puisse contribuer au retour à un fonctionnement normal du CHU, et consécutivement que le nouvel hôpital, dès son installation, se mette rapidement au service des familles et des patients guadeloupéens. Ceci à la boussole d'un projet d'établissement en adéquation avec les besoins de santé recensés sur le territoire, en capacité, tout particulièrement, de répondre aux pathologies cardiaques et neurologiques qui impactent fortement notre territoire."

ILE-DE-FRANCE: Le centre de santé de l'AP-HP devrait s'installer dans les locaux de la maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis) en 2027

PARIS - Le centre de santé de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) devrait s'installer définitivement dans les locaux de la maternité des Lilas (Seine-Saint-Denis) en 2027, selon un projet présenté à la commission médicale d'établissement (CME) de l'établissement du 21 octobre.

La maternité des Lilas a fermé ses portes vendredi, après avoir été non certifiée par la Haute autorité de santé (HAS) en janvier et avoir connu une baisse de son activité pendant plusieurs années (cf dépêche du 30/10/2025 à 19:16), rappelle-t-on.

La CME de l'AP-HP a "approuvé à l'unanimité la création [de ce] centre de santé de l'AP-HP [dans les locaux de la maternité des Lilas] porté par le service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital-Tenon", précise le document.

Les travaux seront intégralement financés par l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France et la maîtrise d'ouvrage sera confiée à Batigère Habitats solidaires, propriétaire des bâtiments, selon le projet présenté en CME.

Une première phase de travaux devrait débuter au premier trimestre 2026, lors de laquelle le centre de santé s'installera en rocade, avant une installation définitive dans les locaux "d'une superficie de 550 m²" au troisième trimestre 2027.

Le centre de santé de l'AP-HP exercera des consultations pré et post-natales, des consultations gynécologiques et comprendra un centre de planning familial, détaillent les diaporamas de la CME.

Le développement d'une activité physiologique à la maternité de Tenon est toujours envisagé, selon les diaporamas.

(Diaporama de la CME de l'AP-HP du 21 octobre 2025)

BRETAGNE: Le GHT d'Armor a signé un nouveau contrat de territoire avec l'ARS Bretagne, centré sur le recrutement et l'innovation

SAINT-BRIEUC - Le groupement hospitalier de territoire (GHT) d'Armor, qui a pour établissement support le centre hospitalier (CH) Saint-Brieuc-Paimpol-Tréguier, a signé mercredi un nouveau contrat hospitalier de territoire pour 2025-2029 avec l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne, qui met l'accent sur l'attractivité pour les professionnels de santé et l'innovation en santé, ont annoncé les acteurs dans un communiqué.

En Bretagne, l'ARS accompagne la conduite des projets médico-soignants des GHT et facilite leur mise en œuvre, notamment par un soutien financier à l'amorçage des actions. Ce soutien se concrétise dans un contrat hospitalier de territoire (CHT) de cinq ans, rappelle-t-on.

Pour le territoire d'Armor, un des enjeux majeurs reste l'attractivité et la fidélisation des professionnels de santé. Le projet médico-soignant présente une ambition autour de l'innovation comme facteur d'attractivité, cette innovation pouvant être technologique mais également organisationnelle ou dans les nouveaux métiers.

Le contrat hospitalier de territoire 2025-2029 porte sur deux axes prioritaires:

  • favoriser l'attractivité et la fidélisation des professionnels en accompagnant des projets du territoire par l'innovation comme "accompagner le développement de l'intelligence artificielle (IA) en imagerie, facteur de qualité et de sécurité des soins, d'attractivité pour les professionnels formés dans les CHU" ou déployer la reconnaissance vocale sur l'ensemble du GHT d'Armor, "synonyme d'amélioration des liens ville-hôpital par la fluidité des courriers de liaisons et d'attractivité pour les jeunes praticiens"
  • favoriser l'attractivité et la fidélisation des professionnels en renforçant les outils de pilotage et la gouvernance des filières territoriales de soins, en développant des logiciels de ressources humaines pour moderniser les recrutements (digitalisation, liens avec les réseaux sociaux professionnels…) au sein des établissements du GHT ou en recrutant et en se dotant d'outils de requêtes performants pour améliorer l'exhaustivité des données afin de mieux piloter l'activité des filières de soins.

Ce nouveau contrat s'appuie sur le bilan "positif" du précédent dispositif (2018-2022), qui a permis de soutenir quatre filières et fonctions supports. Il s'agit de poursuivre la dynamique de coopérations initiée entre les établissements, en lien étroit avec les orientations établies par le groupement à travers son projet médico-soignant partagé (PMSP).

L'ARS Bretagne l'accompagne à hauteur de 1,8 million d'euros sur cinq ans.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ: Le CLCC Georges-François-Leclerc, à Dijon, acquiert un TEP-Scan "corps entier"

DIJON - Le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Georges-François-Leclerc (CGFL, Dijon) s'est doté d'un TEP-Scan dit corps entier pour "renforcer l'efficacité du diagnostic, du suivi thérapeutique et de la recherche, notamment en cancérologie", ont annoncé le CLCC et le CHU de Dijon dans une communication commune.

"Ce système, Biograph Vision Quadra* de Siemens Healthineers, offre des performances exceptionnelles pour une détection plus précise des pathologies, tout en réduisant considérablement le temps d'examen et la dose de produits radioactifs administrée aux patients", a fait valoir le CLCC en indiquant qu'il s'agissait du troisième TEP-Scan corps entier mis en service en France métropolitaine.

Ce type de TEP-Scan permet notamment:

  • de dépister les cancers, en localisant les tumeurs et en évaluant leur taille et leur activité métabolique
  • d'évaluer la réponse au traitement, en comparant l’activité métabolique avant et après une thérapie pour ajuster les traitements
  • de planifier la radiothérapie, en identifiant précisément les zones à cibler pour un traitement plus efficace.

Cette acquisition, pour un montant "de près de 10 M€ [millions d'euros]" a été cofinancée par le CGFL et le CHU de Dijon (à 50-50).

"Le service de médecine nucléaire du CGFL réalise jusqu'à présent un peu plus de 800 examens TEP par an", a rapporté le CLCC, en ajoutant que "cette activité devrait atteindre plus de 10.000 examens en 2026, 70% étant réalisés sur l’équipement TEP corps entier récemment installé".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Les Hospices civils de Lyon condamnent l'agression d'une équipe du Smur et d'un équipage de sapeurs-pompiers

LYON - Les Hospices civils de Lyon (HCL) et le service départemental métropolitain d'incendie et de secours (SDMIS) ont condamné mercredi "avec la plus grande fermeté" l'agression dont ont été victimes, mardi, à Vénissieux, une équipe du service mobile d'urgence et de réanimation (Smur 69) et des sapeurs-pompiers du SDMIS, alors qu'ils intervenaient pour porter secours à une personne en détresse médicale.

Les deux institutions ont exprimé leur "plein soutien" à l'ensemble des professionnels concernés. Elles précisent qu'elles se sont "immédiatement mobilisées" pour accompagner psychologiquement les équipes touchées et remercient les forces de l'ordre pour leur intervention rapide -ayant permis de rétablir la sécurité et d'interpeller l'auteur des faits-, ainsi que la préfète du Rhône, pour l'appui rapide et son soutien.

"Les équipes du Samu-Smur et du SDMIS jouent un rôle complémentaire et indispensable dans la prise en charge des urgences vitales sur l'ensemble du territoire du Rhône et de la Métropole de Lyon", rappellent-elles.

Soulignant que la loi protège les personnels de santé et les sapeurs-pompiers dans l'exercice de leurs missions, elles précisent qu'elles "encouragent systématiquement leurs agents à déposer plainte en cas d'agression et les accompagnent dans ces démarches".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: La santé sexuelle en milieu carcéral, thème d'une journée régionale des unités sanitaires en milieu pénitentiaire organisée au CH Alpes Léman

CONTAMINE-SUR-ARVE (Haute-Savoie) - La 21e journée des unités sanitaires en milieu pénitentiaire (USMP) d'Auvergne-Rhône-Alpes, organisée sur le site de Contamine-sur-Arve, a été consacrée à la santé sexuelle en milieu carcéral, "domaine où l'on observe une vulnérabilité accrue, des parcours de soins parfois discontinus et une prévalence plus élevée de certaines infections", a témoigné le centre hospitalier Alpes Léman (Chal) dans un communiqué mercredi.

La journée a rassemblé des professionnels issus des unités sanitaires des établissements hospitaliers d'Auvergne-Rhône-Alpes.

"Les sept conférenciers, intervenant au sein des USMP de Riom, Bonneville et Saint-Quentin-Fallavier, ont abordé différentes thématiques liées au dépistage, à la prévention, à la sensibilisation, à la gestion des risques sanitaires, à la santé sexuelle et à la transidentité en détention", précise le Chal.

La journée a aussi permis d'organiser un temps d'échange entre professionnels intervenant en détention, qui ont souvent une pratique isolée.

Les équipes somatiques et psychiques ont présenté des situations rencontrées au quotidien, notamment l'accueil des personnes à leur arrivée en détention et le maintien du suivi médical lors des changements de lieu de détention, relate le Chal, qui estime que ces échanges "ont contribué à renforcer les liens entre acteurs et à nourrir une culture professionnelle commune au sein de l'interrégion".

Le Chal rappelle qu'il coordonne l'organisation des soins destinés aux personnes détenues sur son territoire.

"L'unité sanitaire implantée à la maison d'arrêt de Bonneville mobilise une équipe de 80 professionnels intégrant médecins, infirmiers, psychologues et des travailleurs sociaux", détaille-t-il.

"Les suivis spécialisés sont assurés en lien avec l'établissement public de santé mentale (EPSM) 74 et en coordination avec les services pénitentiaires afin de garantir la continuité des soins", précise-t-il.

Il ajoute qu'il "adapte continuellement ses pratiques aux besoins émergents", comme "le suivi médical individualisé, les protocoles consacrés aux situations complexes, les dispositifs sécurisés pour les hospitalisations, tout en veillant continuellement au respect des droits et de la dignité des personnes incarcérées."

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