Actualités de l'Urgence - APM

HAUTS-DE-FRANCE: Le CHU de Lille déclenche le plan blanc

LILLE - Le CHU de Lille a annoncé le déclenchement du plan blanc à compter de vendredi, en raison notamment d'une hausse de l'activité des urgences et du nombre de patients Covid accueillis, dans un communiqué diffusé vendredi.

Le plan blanc permet à l'établissement de "mobiliser des ressources supplémentaires et de se réorganiser" face à "l'augmentation du rythme d’admissions des patients Covid en médecine et en réanimation, de la persistance d’une activité non Covid soutenue et d'un volume important d'admissions aux urgences adultes et pédiatrique".

"Nous avons un sujet réel de ressources humaines. Le plan blanc permet de prendre des mesures de réorganisation", souligne le directeur général du CHU, Frédéric Boiron, contacté vendredi par APMnews, qui affirme sa volonté d'"éviter à tout prix des déprogrammations".

Actuellement, 50 patients Covid sont hospitalisés, dont 26 en réanimation, chiffre le CHU qui évoque un flux en hausse nette "depuis plusieurs jours".

L'établissement souligne que "le nombre de dépistages Covid analysés par [son] centre de prélèvements a doublé depuis une semaine", atteignant à 650 tests analysés quotidiennement.

Le CHU a décidé en outre de reporter "les réunions, conférences, rencontres ou colloques qui ne seraient pas indispensables" et "qui ne seraient pas motivés par la gestion de l’épidémie Covid-19", et ce jusqu'à nouvel ordre.

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CHU de Poitiers interdit les visites dans la plupart de ses services MCO

POITIERS - Le CHU de Poitiers a annoncé "interdire" jusqu'à nouvel ordre les visites dans la plupart de ses services de médecine, chirurgie et obstétrique, en raison de "la recrudescence des cas de Covid-19 et l’apparition de clusters", dans un communiqué diffusé vendredi.

Toutes les visites dans les services de MCO sont interdites sur ses sites hospitaliers (Poitiers, Châtellerault, Loudun et Montmorillon), à l’exception de la pédiatrie et de la maternité "où un adulte accompagnant est autorisé". "Des dérogations" pourront être "accordées sur avis médical", a précisé le l'établissement.

Face à "l’activité soutenue de l'hôpital" et au "peu de lits disponibles", le CHU a décidé par ailleurs de "réduire son activité opératoire". Il ferme ainsi deux salles d'opération sur les 25 existantes sur le site de la Milétrie (Poitiers), afin de "redéployer le personnel sur les services en difficulté, en particulier en réanimation pour la prise en charge des patients Covid".

En outre, "chaque service d’hospitalisation en médecine est aussi appelé à rendre disponible deux lits chaque jour" pour "soulager le service des urgences qui connaît un afflux important de patients".

NORMANDIE: Le CH Avranches-Granville restreint l'ouverture de ses urgences faute de médecins

GRANVILLE (Manche) - Le centre hospitalier Avranches-Granville (Chag) doit adapter temporairement l’organisation de son service des urgences sur le site d’Avranches par manque de médecins pendant la nuit de vendredi à samedi, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

"Le Chag fait face à des difficultés de recrutement médical dans un contexte complexe lié à la pandémie Covid. Depuis plusieurs mois, le centre hospitalier travaille ainsi avec les acteurs de santé hospitaliers de Granville, de Saint-Hilaire-du-Harcouët, du CH Mémorial de Saint-Lô et du CHU de Caen, et le soutien des médecins généralistes libéraux du Sud Manche pour garantir le parcours des patients aux urgences", explique l'établissement.

De manière exceptionnelle, l’activité d’accueil des urgences du site d’Avranches sera suspendue pour la nuit du vendredi 3 décembre, 18h30, au samedi 4 décembre, 9h.

"Durant cette période, toute personne le nécessitant est donc appelée à contacter le 15 avant toute venue aux urgences. Le Samu évaluera la situation et organisera la réponse médicale et le parcours d’accès aux soins adapté", précise le CH.

Le service des urgences du CH Avranches-Granville reprendra son fonctionnement normal dès samedi à 9h00.

ILE-DE-FRANCE: La clinique Marcel-Sembat (Hauts-de-Seine) prépare un pôle de neuropédiatrie

BOULOGNE-BILLANCOURT (Hauts-de-Seine) - La clinique Marcel-Sembat, à Boulogne-Billancourt, a fait l'acquisition d'un appareil d'IRM à visée pédiatrique et prépare la constitution d'un pôle de neuropédiatrie, a annoncé le groupe Ramsay Santé jeudi dans un communiqué.

Labellisée "Institut de l'enfant" par le groupe Ramsay Santé, la clinique "propose aux patients mineurs une prise en charge globale et pluridisciplinaire", en partenariat avec les principaux hôpitaux pédiatriques de l'AP-HP (Necker, Trousseau, Robert-Debré et Ambroise-Paré), précise le groupe.

L'acquisition d'un appareil d'IRM pédiatrique, "dont l’installation au sein de l’établissement est prévue pour septembre 2022, va permettre la création d’un pôle de neuropédiatrie", informe-t-il. Il sera composé de "neuro-radio-pédiatres, neurochirurgiens et neuropédiatres. Grâce à cette équipe de spécialistes, le diagnostic des troubles cognitifs et de l’autisme infantile sera plus efficace". Le projet est "estimé à 3,6 millions d’euros".

Ramsay Santé précise qu'en Ile-de-France, "2.500 patients sont en attente d’une IRM pédiatrique", dont "une majorité d’enfants âgés de moins de 5 ans".
L’installation prochaine d’un appareil d'IRM pédiatrique "dans nos locaux va permettre d’absorber une partie du flux des patients de l’hôpital public", déclare Elizabeth Frithmann, directrice générale de la clinique, citée dans le communiqué.

OCCITANIE: Le Dr Yassine Taoutaou élu président de la CME du CH de Perpignan

PERPIGNAN - Le Dr Yassine Taoutaou a été élu jeudi président de la commission médicale d'établissement (CME) du centre hospitalier (CH) de Perpignan, a annoncé vendredi l'établissement dans un communiqué.

Ce chirurgien orthopédiste succède à la tête de la CME au Dr Yves Garcia.

Le Dr Francis Coll, urgentiste, a été élu vice-président de la CME de l'hôpital.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Ain: signature d'une convention pour faciliter les dépôts de plaintes à l'hôpital des femmes victimes de violences conjugales

BOURG-EN-BRESSE - Le centre hospitalier de Bourg-en-Bresse a annoncé avoir signé, le 25 novembre, une convention pour faciliter les dépôts de plaintes des femmes admises à l'hôpital et victimes de violences conjugales.

La convention a été signée également par la préfecture, du procureur général de la République, des forces de l'ordre, de l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes et 4 autres établissements hospitaliers du département dotés d'un service d'urgences.

Dans un communiqué, le CH de Bourg-en-Bresse explique que cette signature s'intègre dans la démarche "plus globale" que ses équipes ont initiée pour venir en aide aux femmes victimes de violences, dans un contexte où "la période de crise sanitaire liée au Covid-19 a jeté une lumière crue sur l’ampleur des violences faites aux femmes, notamment les violences conjugales", souligne l'établissement. Il précise que dans l'Ain, les appels au 3919 en provenance de l’Ain ont bondi de 93% en 2019 par rapport à 2018; 1.369 plaintes pour violences intrafamiliales (VIF) ont été enregistrées en 2020, dont 762 plaintes de femmes victimes de violences conjugales (+17,4% par rapport à 2019) ainsi que 588 infractions liées à des violences sexuelles (+10,3% par rapport à 2019).

Ses équipes médicales travaillent également sur le volet accompagnement et formation des professionnels de santé pour leur donner des outils de repérage et d'accompagnement, en lien avec tous ses partenaires.

Concrètement, le CH de Bourg-en-Bresse, la délégation départementale de l’ARS (DDT-ARS) et la déléguée aux droits des femmes de l’Ain (DDFE 01) se sont associés pour "accompagner les médecins généralistes et sages-femmes du bassin burgien (dans un premier temps) qui souhaiteraient s’informer et se former pour prendre en charge leurs patientes victimes de violences". Une adresse mail a été mise en place pour échanger entre professionnels.