Actualités de l'Urgence - APM

10/06 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE MARTINIQUE, CHU DE RENNES, CHU DE BREST-CARHAIX, CHU DE POITIERS, CH DE VALENCE

Le 10 juin 2022 (APMnews) -

MARTINIQUE: Confronté à un rebond de l'épidémie de Covid, le CHU de Martinique déclenche le plan blanc

FORT-DE-FRANCE - Le CHU de Martinique a annoncé le déclenchement de son plan blanc jeudi, évoquant la remontée de l'épidémie de Covid.

Le plan blanc est déclenché "compte tenu de l'afflux de patients aux urgences, de la remontée de l'épidémie de Covid, des difficultés de fonctionnement engendrées", a annoncé l'établissement sur son compte Facebook.

Le CHU a par ailleurs informé jeudi dans un communiqué que "compte tenu de l'épidémie de Covid et de la saturation du système hospitalier", il rappelait "à chacun qu’avant tout déplacement aux urgences, il est nécessaire de contacter son médecin traitant ou à défaut d’appeler le 15".

Le taux d'incidence du Sars-CoV-2 est remonté en Martinique à 1.851 cas pour 100.000 habitants au 6 juin sur sept jours glissants, contre 1.664 cas/100.000 au 30 mai, selon Santé publique France. L'île comptait 70 patients Covid hospitalisés jeudi, dont 7 en soins critiques, contre respectivement 44 et 3 au 10 mai.

BRETAGNE: Le CHU de Rennes se dote d'un camion pour la recherche clinique

RENNES - Le CHU de Rennes s'est doté d'un espace d'investigation clinique et de consultation itinérant pour s'affranchir des distances au profit de la recherche, a-t-il présenté vendredi.

"Depuis vendredi, il est possible de croiser sur les routes de l’Ouest un véhicule haut en couleurs: l’unité mobile d’investigation clinique (Umic) du CHU de Rennes. Soutenu par la Région Bretagne, l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne, Rennes Métropole, l’université de Rennes 1 et l’Inserm, ce dispositif innovant vient renforcer, dynamiser et rapprocher la recherche des territoires en lui permettant de se délocaliser, ce qui constitue une première en France", indique le CHU dans un communiqué.

Le Pr Bruno Laviolle, directeur du centre d’investigation clinique (CIC) du CHU de Rennes, et le Dr Fabrice Lainé, responsable de l’unité d’investigation clinique du CIC, supervisent cette initiative originale. Dans le cadre de l’étude COV-POPART (étude de suivi de l’efficacité de la vaccination anti-Covid), ils ont effectué leur première mission à bord de l’Umic en allant à la rencontre de participants à cette étude résidant en dehors de Rennes.

Umic du CHU de Rennes
Umic du CHU de Rennes

Ce véhicule est une annexe de l’unité d’investigation clinique du CIC du CHU (CIC Inserm 1414) dont il complète les possibilités de prise en charge des sujets participant aux études. Il permet de réaliser un certain nombre d’actes (prise de tension, prélèvements biologiques…), de stocker des échantillons, de dépêcher une équipe quelque part (Ehpad, lieu de travail d’un patient…) en fonction des besoins ou, tout simplement, d’éviter aux personnes participant à un projet de recherche un déplacement superflu à l’hôpital.

A peine plus grande qu’un véhicule du Samu, l’Umic a été conçue par la société d'aménagement de véhicules Gruau (à Laval), selon les besoins exprimés par le CIC.

Elle peut embarquer jusqu’à trois personnes et dispose de tout ce dont une salle de consultation pour la recherche clinique a besoin: un espace de consultation équipé d’une banquette d’examen et d’un espace sanitaire; un congélateur à -20°C assurant la conservation des échantillons biologiques; une centrifugeuse réfrigérée permettant de traiter sur place les prélèvements; et tout le matériel médical dont est équipée une salle de consultation standard. Les équipes disposent également d’une connexion internet avec accès au serveur informatique du CHU.

"Tout a été pensé pour que les infirmières et les médecins puissent prendre en charge les patients participant aux recherches cliniques comme s’ils étaient à l’hôpital."

Le coût global de l’opération est d’environ 140.000 €, incluant l’aménagement sur-mesure du véhicule et le matériel embarqué nécessaire à la réalisation des examens qu’exigent les projets de recherche.

BRETAGNE: Le CHU de Brest-Carhaix définit une organisation estivale

BREST (Finistère) - Le CHU de Brest-Carhaix a défini avec les équipes une organisation estivale pour maintenir les activités prioritaires et de recours tout en permettant au personnel de prendre ses congés d'été, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Fin mai, le CHU annonçait avoir recruté pour couvrir 65% des besoins en infirmiers et 44% en aides-soignants (cf dépêche du 24/05/2022 à 18:39). L'unité de soins continus (USC) de Carhaix devait fermer faute de personnel, mais la situation a soulevé des réactions en particulier politiques et elle a pu être maintenue grâce à un redéploiement des ressources paramédicales au sein de l'établissement (cf dépêche du 06/05/2022 à 17:54).

Les échanges et temps de concertation qui ont eu lieu avec les équipes médicales et paramédicales sur plusieurs semaines ont permis de définir une organisation estivale répondant aux objectifs suivants:

  • maintien des tous les services d’urgences, adultes et pédiatriques, sur les sites de Brest et de Carhaix
  • maintien de l’ensemble des activités des sites de Brest et de leur capacité à assurer leur fonction de recours auprès des établissements du territoire
  • maintien de l’ensemble des activités médicales, chirurgicales, de la maternité, des activités de rééducation et du secteur des Ehpad sur le site de Carhaix
  • maintien de la garantie pour les professionnels de santé de pouvoir bénéficier de 3 semaines de congés consécutifs.

Les services de médecine, de chirurgie et l’unité de soins de longue durée sur Carhaix, deux services de médecine et un de gériatrie sur Brest ont fait l’objet d’ajustements capacitaires supérieurs à ceux des années précédentes, mais toutes les activités restent maintenues.

Les équipes soignantes ont pour la plupart été amenées à modifier leur organisation (travail en 12h à Brest -avec récupération du temps ou compensation financière-, modification de plannings et/ou de services sur l’ensemble des sites…). Certains agents travaillant habituellement à temps partiel passent à temps plein sur la période d’été, sur la base du volontariat et avec compensation financière.

Les efforts d’adaptation des équipes médicales et soignantes doivent être salués. Des mesures d’accompagnement ont été mises en place avec sur le plan collectif un renfort de toutes les fonctions d’hôtellerie, de brancardage, de bionettoyage, de logistique… afin d’épauler les équipes soignantes et un appui à la coordination de la fluidité des parcours patients.

Sur le plan individuel, il est prévu le paiement d’heures supplémentaires, des livraisons de repas pour les personnels de nuit en 12h, une prise en charge intégrale des forfaits de transport en commun et locations de vélo et un accompagnement pour la prise en charge des frais supplémentaires de garde d’enfants liés aux changements de planning, note le CHU.

NOUVELLE-AQUITAINE: Nouvelles fermetures des urgences de Montmorillon au CHU de Poitiers en juin

POITIERS - Le CHU de Poitiers va devoir fermer les urgences du site de Montmorillon samedi 11, vendredi 24 et mercredi 29 juin, à partir de 8h30 pendant 24 heures pour chacune des dates, selon un communiqué de presse de l'établissement daté de jeudi.

L'établissement demande durant ces périodes à la population "de ne pas se présenter aux urgences de Montmorillon et d’appeler le 15 qui prodiguera les premiers conseils et, en fonction de la situation, orientera vers la médecine de ville, l'un des autres services d’urgence du CHU de Poitiers ou le centre hospitalier le plus proche".

Le CHU avait déjà été contraint de fermer les urgences de son site de Montmorillon pendant 24 heures durant plusieurs journées en avril et en mai.

Il expliquait être "confronté aux difficultés que rencontre la grande majorité des hôpitaux sur les recrutements de personnel médical et paramédical".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Valence certifié par la HAS

VALENCE - Le centre hospitalier de Valence a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS), dans le cadre de la nouvelle procédure, avec un niveau "qualité des soins confirmée", selon le rapport mis en ligne le 20 mai sur le site de l'agence.

L'établissement a atteint 97% des critères qui lui étaient applicables pour le chapitre 1 (le patient), 87% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 94% pour le chapitre 3 (l'établissement), selon le rapport.

Dans le chapitre 1, la HAS relate que "le patient est informé sur les modalités de sa prise en charge et associé au projet de soins le concernant, les professionnels sont à l'écoute de ses besoins et les prennent en compte dans l'élaboration du projet de soins". Elle constate cependant que "malgré les actions menées par l'établissement (livret d'accueil, affichage...), les patients traceurs ont montré la méconnaissance de certains patients s’agissant de la possibilité de formuler des directives anticipées, de solliciter des représentants des usagers ou des associations de bénévoles, de déclarer un évènement indésirable grave ou formuler une réclamation".

Elle relève aussi l'absence de douche dans les chambres au sein du service de soins de suite et de réadaptation (SSR), mais la présence d'un cabinet de toilette équipé d'un lavabo. Elle souligne aussi les "contraintes architecturales" que connaît le service des urgences et qui "ne permettent pas actuellement de répondre en permanence au respect de l’intimité des patients et de la confidentialité des informations communiquées par des tiers notamment". "L’établissement est engagé dans un projet de restructuration des urgences sur la base d’un projet de service en cours de rédaction", rappelle-t-elle toutefois.

Dans le chapitre 2, la HAS souligne que les parcours de prise en charge en médecine, chirurgie, maternité, pédiatrie, SSR, USLD sont structurés et organisés en interne ainsi qu'entre les établissements du GHT et les partenaires externes et réseaux de soins. Elle met en avant plusieurs autres points positifs mais note que "l’équipe des urgences n’a pas connaissance en temps réel des lits disponibles dans l’hôpital ce qui ne permet pas une gestion optimale des flux" ou que, concernant les examens d’imagerie, ceux ci "ne font pas toujours l’objet d’un compte rendu de radiologue notamment pour la radiologie conventionnelle".

Dans le chapitre sur l'établissement, la HAS relève que le projet d’établissement 2022-2026 "porte les éléments de politique autour notamment de la place et l’engagement du patient, de la place de l’hôpital en tant qu’établissement de recours, des parcours, de la recherche et de l’innovation et du projet managérial intégrant l’axe QVT" (qualité de vie au travail).

"L’hôpital s’adapte aux évolutions en repensant ses organisations, comme par exemple le développement de l’ambulatoire et la création de salons d’accueil, la réorganisation en cours des plateaux de consultations et l’approche filière intégrant les partenaires d’amont et d’aval (ville, SSR, Ehpad) dans une logique de fluidification et de complémentarité", ajoute-t-elle.

Elle incite le CH à "poursuivre les actions de sensibilisation, d'accompagnement et de mobilisation" sur l'analyse et le suivi des événements indésirables (EI) et à généraliser à l'ensemble des services l'analyse collective, l'utilisation et le suivi "structuré" des indicateurs qualité et sécurité des soins (IQSS).

Rapport de certification du CH de Valence

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Le 10 juin 2022 (APMnews) -

MARTINIQUE: Confronté à un rebond de l'épidémie de Covid, le CHU de Martinique déclenche le plan blanc

FORT-DE-FRANCE - Le CHU de Martinique a annoncé le déclenchement de son plan blanc jeudi, évoquant la remontée de l'épidémie de Covid.

Le plan blanc est déclenché "compte tenu de l'afflux de patients aux urgences, de la remontée de l'épidémie de Covid, des difficultés de fonctionnement engendrées", a annoncé l'établissement sur son compte Facebook.

Le CHU a par ailleurs informé jeudi dans un communiqué que "compte tenu de l'épidémie de Covid et de la saturation du système hospitalier", il rappelait "à chacun qu’avant tout déplacement aux urgences, il est nécessaire de contacter son médecin traitant ou à défaut d’appeler le 15".

Le taux d'incidence du Sars-CoV-2 est remonté en Martinique à 1.851 cas pour 100.000 habitants au 6 juin sur sept jours glissants, contre 1.664 cas/100.000 au 30 mai, selon Santé publique France. L'île comptait 70 patients Covid hospitalisés jeudi, dont 7 en soins critiques, contre respectivement 44 et 3 au 10 mai.

BRETAGNE: Le CHU de Rennes se dote d'un camion pour la recherche clinique

RENNES - Le CHU de Rennes s'est doté d'un espace d'investigation clinique et de consultation itinérant pour s'affranchir des distances au profit de la recherche, a-t-il présenté vendredi.

"Depuis vendredi, il est possible de croiser sur les routes de l’Ouest un véhicule haut en couleurs: l’unité mobile d’investigation clinique (Umic) du CHU de Rennes. Soutenu par la Région Bretagne, l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne, Rennes Métropole, l’université de Rennes 1 et l’Inserm, ce dispositif innovant vient renforcer, dynamiser et rapprocher la recherche des territoires en lui permettant de se délocaliser, ce qui constitue une première en France", indique le CHU dans un communiqué.

Le Pr Bruno Laviolle, directeur du centre d’investigation clinique (CIC) du CHU de Rennes, et le Dr Fabrice Lainé, responsable de l’unité d’investigation clinique du CIC, supervisent cette initiative originale. Dans le cadre de l’étude COV-POPART (étude de suivi de l’efficacité de la vaccination anti-Covid), ils ont effectué leur première mission à bord de l’Umic en allant à la rencontre de participants à cette étude résidant en dehors de Rennes.

Umic du CHU de Rennes
Umic du CHU de Rennes

Ce véhicule est une annexe de l’unité d’investigation clinique du CIC du CHU (CIC Inserm 1414) dont il complète les possibilités de prise en charge des sujets participant aux études. Il permet de réaliser un certain nombre d’actes (prise de tension, prélèvements biologiques…), de stocker des échantillons, de dépêcher une équipe quelque part (Ehpad, lieu de travail d’un patient…) en fonction des besoins ou, tout simplement, d’éviter aux personnes participant à un projet de recherche un déplacement superflu à l’hôpital.

A peine plus grande qu’un véhicule du Samu, l’Umic a été conçue par la société d'aménagement de véhicules Gruau (à Laval), selon les besoins exprimés par le CIC.

Elle peut embarquer jusqu’à trois personnes et dispose de tout ce dont une salle de consultation pour la recherche clinique a besoin: un espace de consultation équipé d’une banquette d’examen et d’un espace sanitaire; un congélateur à -20°C assurant la conservation des échantillons biologiques; une centrifugeuse réfrigérée permettant de traiter sur place les prélèvements; et tout le matériel médical dont est équipée une salle de consultation standard. Les équipes disposent également d’une connexion internet avec accès au serveur informatique du CHU.

"Tout a été pensé pour que les infirmières et les médecins puissent prendre en charge les patients participant aux recherches cliniques comme s’ils étaient à l’hôpital."

Le coût global de l’opération est d’environ 140.000 €, incluant l’aménagement sur-mesure du véhicule et le matériel embarqué nécessaire à la réalisation des examens qu’exigent les projets de recherche.

BRETAGNE: Le CHU de Brest-Carhaix définit une organisation estivale

BREST (Finistère) - Le CHU de Brest-Carhaix a défini avec les équipes une organisation estivale pour maintenir les activités prioritaires et de recours tout en permettant au personnel de prendre ses congés d'été, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Fin mai, le CHU annonçait avoir recruté pour couvrir 65% des besoins en infirmiers et 44% en aides-soignants (cf dépêche du 24/05/2022 à 18:39). L'unité de soins continus (USC) de Carhaix devait fermer faute de personnel, mais la situation a soulevé des réactions en particulier politiques et elle a pu être maintenue grâce à un redéploiement des ressources paramédicales au sein de l'établissement (cf dépêche du 06/05/2022 à 17:54).

Les échanges et temps de concertation qui ont eu lieu avec les équipes médicales et paramédicales sur plusieurs semaines ont permis de définir une organisation estivale répondant aux objectifs suivants:

  • maintien des tous les services d’urgences, adultes et pédiatriques, sur les sites de Brest et de Carhaix
  • maintien de l’ensemble des activités des sites de Brest et de leur capacité à assurer leur fonction de recours auprès des établissements du territoire
  • maintien de l’ensemble des activités médicales, chirurgicales, de la maternité, des activités de rééducation et du secteur des Ehpad sur le site de Carhaix
  • maintien de la garantie pour les professionnels de santé de pouvoir bénéficier de 3 semaines de congés consécutifs.

Les services de médecine, de chirurgie et l’unité de soins de longue durée sur Carhaix, deux services de médecine et un de gériatrie sur Brest ont fait l’objet d’ajustements capacitaires supérieurs à ceux des années précédentes, mais toutes les activités restent maintenues.

Les équipes soignantes ont pour la plupart été amenées à modifier leur organisation (travail en 12h à Brest -avec récupération du temps ou compensation financière-, modification de plannings et/ou de services sur l’ensemble des sites…). Certains agents travaillant habituellement à temps partiel passent à temps plein sur la période d’été, sur la base du volontariat et avec compensation financière.

Les efforts d’adaptation des équipes médicales et soignantes doivent être salués. Des mesures d’accompagnement ont été mises en place avec sur le plan collectif un renfort de toutes les fonctions d’hôtellerie, de brancardage, de bionettoyage, de logistique… afin d’épauler les équipes soignantes et un appui à la coordination de la fluidité des parcours patients.

Sur le plan individuel, il est prévu le paiement d’heures supplémentaires, des livraisons de repas pour les personnels de nuit en 12h, une prise en charge intégrale des forfaits de transport en commun et locations de vélo et un accompagnement pour la prise en charge des frais supplémentaires de garde d’enfants liés aux changements de planning, note le CHU.

NOUVELLE-AQUITAINE: Nouvelles fermetures des urgences de Montmorillon au CHU de Poitiers en juin

POITIERS - Le CHU de Poitiers va devoir fermer les urgences du site de Montmorillon samedi 11, vendredi 24 et mercredi 29 juin, à partir de 8h30 pendant 24 heures pour chacune des dates, selon un communiqué de presse de l'établissement daté de jeudi.

L'établissement demande durant ces périodes à la population "de ne pas se présenter aux urgences de Montmorillon et d’appeler le 15 qui prodiguera les premiers conseils et, en fonction de la situation, orientera vers la médecine de ville, l'un des autres services d’urgence du CHU de Poitiers ou le centre hospitalier le plus proche".

Le CHU avait déjà été contraint de fermer les urgences de son site de Montmorillon pendant 24 heures durant plusieurs journées en avril et en mai.

Il expliquait être "confronté aux difficultés que rencontre la grande majorité des hôpitaux sur les recrutements de personnel médical et paramédical".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Valence certifié par la HAS

VALENCE - Le centre hospitalier de Valence a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS), dans le cadre de la nouvelle procédure, avec un niveau "qualité des soins confirmée", selon le rapport mis en ligne le 20 mai sur le site de l'agence.

L'établissement a atteint 97% des critères qui lui étaient applicables pour le chapitre 1 (le patient), 87% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 94% pour le chapitre 3 (l'établissement), selon le rapport.

Dans le chapitre 1, la HAS relate que "le patient est informé sur les modalités de sa prise en charge et associé au projet de soins le concernant, les professionnels sont à l'écoute de ses besoins et les prennent en compte dans l'élaboration du projet de soins". Elle constate cependant que "malgré les actions menées par l'établissement (livret d'accueil, affichage...), les patients traceurs ont montré la méconnaissance de certains patients s’agissant de la possibilité de formuler des directives anticipées, de solliciter des représentants des usagers ou des associations de bénévoles, de déclarer un évènement indésirable grave ou formuler une réclamation".

Elle relève aussi l'absence de douche dans les chambres au sein du service de soins de suite et de réadaptation (SSR), mais la présence d'un cabinet de toilette équipé d'un lavabo. Elle souligne aussi les "contraintes architecturales" que connaît le service des urgences et qui "ne permettent pas actuellement de répondre en permanence au respect de l’intimité des patients et de la confidentialité des informations communiquées par des tiers notamment". "L’établissement est engagé dans un projet de restructuration des urgences sur la base d’un projet de service en cours de rédaction", rappelle-t-elle toutefois.

Dans le chapitre 2, la HAS souligne que les parcours de prise en charge en médecine, chirurgie, maternité, pédiatrie, SSR, USLD sont structurés et organisés en interne ainsi qu'entre les établissements du GHT et les partenaires externes et réseaux de soins. Elle met en avant plusieurs autres points positifs mais note que "l’équipe des urgences n’a pas connaissance en temps réel des lits disponibles dans l’hôpital ce qui ne permet pas une gestion optimale des flux" ou que, concernant les examens d’imagerie, ceux ci "ne font pas toujours l’objet d’un compte rendu de radiologue notamment pour la radiologie conventionnelle".

Dans le chapitre sur l'établissement, la HAS relève que le projet d’établissement 2022-2026 "porte les éléments de politique autour notamment de la place et l’engagement du patient, de la place de l’hôpital en tant qu’établissement de recours, des parcours, de la recherche et de l’innovation et du projet managérial intégrant l’axe QVT" (qualité de vie au travail).

"L’hôpital s’adapte aux évolutions en repensant ses organisations, comme par exemple le développement de l’ambulatoire et la création de salons d’accueil, la réorganisation en cours des plateaux de consultations et l’approche filière intégrant les partenaires d’amont et d’aval (ville, SSR, Ehpad) dans une logique de fluidification et de complémentarité", ajoute-t-elle.

Elle incite le CH à "poursuivre les actions de sensibilisation, d'accompagnement et de mobilisation" sur l'analyse et le suivi des événements indésirables (EI) et à généraliser à l'ensemble des services l'analyse collective, l'utilisation et le suivi "structuré" des indicateurs qualité et sécurité des soins (IQSS).

Rapport de certification du CH de Valence

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