Actualités de l'Urgence - APM

16/05 2023
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE NANCY, GHT DE LA MAYENNE, CH D'ARDÈCHE MÉRIDIONALE, HCL

Le 16 mai 2023 (APMnews) -

GRAND EST: Le Pr Marc Debouverie élu à la tête de la CME du CHU de Nancy

NANCY - Le Pr Marc Debouverie a été élu président de la commission médicale d’établissement (CME) du CHU de Nancy, pour la fin de la mandature en cours, a rapporté mardi l'établissement dans un communiqué.

Il succède au Pr Christian Rabaud, nommé début mai directeur général de la santé (DGS, cf dépêche du 19/04/2023 à 15:36).

Le Pr Marc Debouverie (source CHU de Nancy)
Le Pr Marc Debouverie (source CHU de Nancy)

"Neurologue de métier mais également professeur des université (PU-PH), le Pr Debouverie a effectué toute sa carrière au sein du CHU de Nancy" qu’il a intégré en 1986 pour son internat, a indiqué le CHU.

Au sein de l'établissement nancéen, il exerce les fonctions de chef du service de neurologie depuis 2015 et de chef du pôle neuro-tête-cou depuis 2018. Il préside par ailleurs la commission de prospective hospitalière et hospitalo-universitaire.

Spécialiste de la sclérose en plaques (SEP), le Pr Debouverie est à l'origine en 2009 du Registre lorrain SEP (ReLSEP) qui vise à approfondir les connaissances sur la SEP et développer la recherche en matière de prévention et de traitement.

"Au sein de la faculté de médecine, maïeutique et des métiers de la santé de Nancy (université de Lorraine), il a été assesseur 2e puis 3e cycle et a occupé la fonction de vice-doyen", a fait valoir le CHU.

Les deux vice-présidents de la CME du CHU de Nancy restent le Dr Marc Ladrière, néphrologue et président de la commission de la qualité de vie au travail, et le Pr Mathias Poussel qui est également président de la commission médicale du groupement (CMG) du groupement hospitalier de territoire (GHT) Lorraine Sud, dont le CHU est l'établissement support.

PAYS DE LA LOIRE: Le GHT de la Mayenne et du Haut-Anjou a choisi Intersystems pour le portail ville hôpital

PARIS - InterSystems a été choisi comme partenaire technologique du groupement hospitalier de territoire (GHT) de la Mayenne et du Haut-Anjou pour la mise en place d'un portail ville-hôpital à destination des différents professionnels de santé du territoire, a annoncé mardi l'éditeur de logiciels.

Une première phase de déploiement est prévue pour juin avec un groupe d’hôpitaux et de professionnels de santé pilotes. A partir de septembre, tous les établissements du GHT de la Mayenne et du Haut-Anjou seront équipés de la solution.

En Mayenne, le conseil départemental et l'ensemble des acteurs de santé développent une plateforme ville-hôpital baptisée May-Ville-Hop afin de fluidifier les parcours de soins et la communication entre professionnels de santé. La plateforme de services HealthShare* a été sélectionnée pour créer un portail permettant de faciliter le quotidien des praticiens.

Le portail ville-hôpital offre une porte d’entrée unique aux professionnels de santé de ville proposant des services pour faciliter la prise en charge du patient entre la ville et l’hôpital. Via un accès aux différents dossiers patients informatisés (DPI), InterSystems fournit aux professionnels de santé libéraux et hospitaliers une "vision 360" du patient ainsi que la possibilité d’être notifié en temps réels d’événements majeurs concernant leurs patients, indique la société.

En s’appuyant sur des partenaires externes, comme Docteur Smart, InterSystems intègre des services complémentaires tels que la gestion de demandes semi-urgentes, la mise en place d’un espace de discussion, la télé-expertise ou encore l’annuaire des professionnels de santé du territoire.

Financé par l’agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire, le portail est né d’une demande des praticiens libéraux et des spécialistes hospitaliers de la Mayenne formulée dans le cadre des Etats généraux de la santé pour faciliter la gestion du parcours patient.

Cette solution permettra l’amélioration du suivi des patients sur le territoire. Les professionnels libéraux bénéficieront d’une relation privilégiée avec l’hôpital au travers de services de télé-expertise et du partage du dossier médical de leurs patients. A titre d’exemple, le médecin pourra demander conseil auprès des spécialistes hospitaliers via le portail, avec l’assurance d'avoir une réponse dans les 48 heures.

L'objectif est de réduire l'adressage par défaut aux urgences pour obtenir une prise en charge relevant de la semi-urgence et donc de désengorger les services d’urgence tout en maintenant une prise en charge optimum des patients à leur domicile. Dans le futur, de nouveaux services seront proposés aux patients.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Prise en charge des urgences à Aubenas la nuit: mise en place d'un plan autour de "trois axes"

PARIS - Un plan, articulé autour de "trois axes", est mis en place dans la zone d'Aubenas (Ardèche) pour faire face à la fermeture du service d'urgence de l'hôpital la nuit, a annoncé mardi la ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé, lors de la séance de questions au Sénat.

Agnès Firmin Le Bodo a été interrogée par la sénatrice Anne Ventalon (LR) sur la situation "critique" du centre hospitalier d'Ardèche méridionale (Charm) qui souffre d'une "pénurie médicale" depuis plusieurs années et a dû, début avril, avec l'application de la loi Rist, fermer ses urgences "le soir et la nuit". "Les prises en charge s'effectuent dans des hôpitaux éloignés", a déploré la sénatrice.

Elle a rappelé que le territoire qui dispose habituellement de 100.000 habitants, allait monter à 300.000 "cet été pour la saison estivale". "Allez-vous permettre la réouverture des urgences de nuit" et permettre ainsi la "réquisition des médecins au niveau régional et de la réserve sanitaire?", a-t-elle demandé à la ministre.

Sans répondre à ces deux questions précises, Agnès Firmin le Bodo a souligné que "des mesures ont été engagées de longue date par l'ARS" (agence régionale de santé), dont le "financement de postes d'assistants à temps partagés avec le CH de Valence", le "financement de la régulation PDSA [permanence des soins ambulatoire] en Samu de journée" et le "financement d'infirmières pour les transports inter-hospitaliers".

"Depuis début avril, des difficulté structurelles de recrutement de l'établissement ont conduit à la fermeture la nuit en privilégiant le maintien du Smur", a confirmé la ministre qui a souligné que la prise en charge des urgences vitales restait assurée la nuit au Charm.

"Cette fermeture partielle peut être de nature à générer des inquiétudes et des tensions." C'est pourquoi l'ARS met en place un plan d'action portant "sur trois axes principaux", a-t-elle ajouté.

Sur l'offre de soins urgents, il montre "la volonté de doubler la ligne de la maison médicale de garde, d'étendre les plages d'ouverture voire d'ouvrir des maisons médicales de garde éphémères dans les zones les plus touristiques".

Le deuxième axe porte sur "l'optimisation des transports sanitaires avec la mise en place d'une seconde ligne de transports sanitaires urgents pré-hospitaliers, l'optimisation de la mobilisation des transports sanitaires afin d'économiser les sorties du Sdis, l'évitement des passages aux urgences ou des sorties Smur, une communication sur le bon usage du recours aux urgences, l'équipage des véhicules Sdis en matériel de biologie embarquée, et une cartographie des ressources des médecins effecteurs de la PDSA."

"Par ailleurs, depuis le 1er mai, est mis en place et financé par l'ARS un dispositif de garde posté du Sdis avec des infirmiers formés aux protocoles d'urgence qui fonctionne sur la zone d'Aubenas".

Ces dispositions s'ajoutent aux mesures prises au niveau national dont la majoration de la prime de solidarité territoriale, a mis en avant la ministre.

"La permanence des soins sera assurée partout grâce à ces solutions opérationnelles", a ajouté Agnès Firmin Le Bodo sans convaincre pour autant la sénatrice qui a rappelé le caractère enclavé d'Aubenas ainsi que l'épuisement du personnel soignant et a appelé à ne pas attendre un "drame pour assurer un fonctionnement continu du service d'urgences".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'hôpital Lyon Sud (HCL) inaugure une filière spécifique pour les naissances physiologiques

LYON - L'hôpital Lyon Sud a inauguré une filière spécifique qui propose aux femmes, qui le souhaitent et dont la grossesse est à bas risque, un suivi de leur grossesse et de leur accouchement par une équipe restreinte de sages-femmes formées à la prise en charge physiologique de l’accouchement, ont annoncé les Hospices civils de Lyon (HCL) dans un communiqué mardi.

Baptisée "Phylia", cette filière est composée de huit sages-femmes, formées au suivi des couples ayant fait ce choix de naissance.

Le choix d’un accouchement naturel est réalisé dans un environnement non-médicalisé et sous la surveillance de sages-femmes, dans le but de donner naissance de façon la plus saine et la moins artificielle possible. Ouverte depuis le 24 avril, "cette nouvelle filière assure une prise en charge et un suivi totalement personnalisés des couples qui en font la demande", explique Justine Golonka, sage-femme de l’équipe Phylia à la maternité de l’hôpital Lyon Sud.

Au sein de cette filière, les sages-femmes assurent les consultations prénatales des futures mères ne présentant pas de contre-indications à un accouchement naturel. "L’expertise des hospitaliers présents sur place [au sein d'une maternité de type 2B qui réalise 2.000 accouchements par an] offre aussi aux patientes une prise en charge adaptée en cas de problème", assure le Pr François Golfier, chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Lyon Sud, également cité. "Dans ce cas de figure, les patientes ne bénéficient plus de la prise en charge naturelle proposée par Phylia", soulignent les HCL.

Cette filière, qui existe déjà à Rennes, Paris et Hyères, est une première en Auvergne-Rhône-Alpes.

L’hôpital de la Croix-Rousse et l’hôpital femme-mère-enfant réfléchissent également à développer leurs filières physiologiques de la naissance.

Le centre hospitalier Lyon Sud a initié récemment des démarches pour obtenir le label "Initiative hôpital ami des bébés" (Ihab).

/gl-sl-san/cb/APMnews

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Le 16 mai 2023 (APMnews) -

GRAND EST: Le Pr Marc Debouverie élu à la tête de la CME du CHU de Nancy

NANCY - Le Pr Marc Debouverie a été élu président de la commission médicale d’établissement (CME) du CHU de Nancy, pour la fin de la mandature en cours, a rapporté mardi l'établissement dans un communiqué.

Il succède au Pr Christian Rabaud, nommé début mai directeur général de la santé (DGS, cf dépêche du 19/04/2023 à 15:36).

Le Pr Marc Debouverie (source CHU de Nancy)
Le Pr Marc Debouverie (source CHU de Nancy)

"Neurologue de métier mais également professeur des université (PU-PH), le Pr Debouverie a effectué toute sa carrière au sein du CHU de Nancy" qu’il a intégré en 1986 pour son internat, a indiqué le CHU.

Au sein de l'établissement nancéen, il exerce les fonctions de chef du service de neurologie depuis 2015 et de chef du pôle neuro-tête-cou depuis 2018. Il préside par ailleurs la commission de prospective hospitalière et hospitalo-universitaire.

Spécialiste de la sclérose en plaques (SEP), le Pr Debouverie est à l'origine en 2009 du Registre lorrain SEP (ReLSEP) qui vise à approfondir les connaissances sur la SEP et développer la recherche en matière de prévention et de traitement.

"Au sein de la faculté de médecine, maïeutique et des métiers de la santé de Nancy (université de Lorraine), il a été assesseur 2e puis 3e cycle et a occupé la fonction de vice-doyen", a fait valoir le CHU.

Les deux vice-présidents de la CME du CHU de Nancy restent le Dr Marc Ladrière, néphrologue et président de la commission de la qualité de vie au travail, et le Pr Mathias Poussel qui est également président de la commission médicale du groupement (CMG) du groupement hospitalier de territoire (GHT) Lorraine Sud, dont le CHU est l'établissement support.

PAYS DE LA LOIRE: Le GHT de la Mayenne et du Haut-Anjou a choisi Intersystems pour le portail ville hôpital

PARIS - InterSystems a été choisi comme partenaire technologique du groupement hospitalier de territoire (GHT) de la Mayenne et du Haut-Anjou pour la mise en place d'un portail ville-hôpital à destination des différents professionnels de santé du territoire, a annoncé mardi l'éditeur de logiciels.

Une première phase de déploiement est prévue pour juin avec un groupe d’hôpitaux et de professionnels de santé pilotes. A partir de septembre, tous les établissements du GHT de la Mayenne et du Haut-Anjou seront équipés de la solution.

En Mayenne, le conseil départemental et l'ensemble des acteurs de santé développent une plateforme ville-hôpital baptisée May-Ville-Hop afin de fluidifier les parcours de soins et la communication entre professionnels de santé. La plateforme de services HealthShare* a été sélectionnée pour créer un portail permettant de faciliter le quotidien des praticiens.

Le portail ville-hôpital offre une porte d’entrée unique aux professionnels de santé de ville proposant des services pour faciliter la prise en charge du patient entre la ville et l’hôpital. Via un accès aux différents dossiers patients informatisés (DPI), InterSystems fournit aux professionnels de santé libéraux et hospitaliers une "vision 360" du patient ainsi que la possibilité d’être notifié en temps réels d’événements majeurs concernant leurs patients, indique la société.

En s’appuyant sur des partenaires externes, comme Docteur Smart, InterSystems intègre des services complémentaires tels que la gestion de demandes semi-urgentes, la mise en place d’un espace de discussion, la télé-expertise ou encore l’annuaire des professionnels de santé du territoire.

Financé par l’agence régionale de santé (ARS) Pays de la Loire, le portail est né d’une demande des praticiens libéraux et des spécialistes hospitaliers de la Mayenne formulée dans le cadre des Etats généraux de la santé pour faciliter la gestion du parcours patient.

Cette solution permettra l’amélioration du suivi des patients sur le territoire. Les professionnels libéraux bénéficieront d’une relation privilégiée avec l’hôpital au travers de services de télé-expertise et du partage du dossier médical de leurs patients. A titre d’exemple, le médecin pourra demander conseil auprès des spécialistes hospitaliers via le portail, avec l’assurance d'avoir une réponse dans les 48 heures.

L'objectif est de réduire l'adressage par défaut aux urgences pour obtenir une prise en charge relevant de la semi-urgence et donc de désengorger les services d’urgence tout en maintenant une prise en charge optimum des patients à leur domicile. Dans le futur, de nouveaux services seront proposés aux patients.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Prise en charge des urgences à Aubenas la nuit: mise en place d'un plan autour de "trois axes"

PARIS - Un plan, articulé autour de "trois axes", est mis en place dans la zone d'Aubenas (Ardèche) pour faire face à la fermeture du service d'urgence de l'hôpital la nuit, a annoncé mardi la ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé, lors de la séance de questions au Sénat.

Agnès Firmin Le Bodo a été interrogée par la sénatrice Anne Ventalon (LR) sur la situation "critique" du centre hospitalier d'Ardèche méridionale (Charm) qui souffre d'une "pénurie médicale" depuis plusieurs années et a dû, début avril, avec l'application de la loi Rist, fermer ses urgences "le soir et la nuit". "Les prises en charge s'effectuent dans des hôpitaux éloignés", a déploré la sénatrice.

Elle a rappelé que le territoire qui dispose habituellement de 100.000 habitants, allait monter à 300.000 "cet été pour la saison estivale". "Allez-vous permettre la réouverture des urgences de nuit" et permettre ainsi la "réquisition des médecins au niveau régional et de la réserve sanitaire?", a-t-elle demandé à la ministre.

Sans répondre à ces deux questions précises, Agnès Firmin le Bodo a souligné que "des mesures ont été engagées de longue date par l'ARS" (agence régionale de santé), dont le "financement de postes d'assistants à temps partagés avec le CH de Valence", le "financement de la régulation PDSA [permanence des soins ambulatoire] en Samu de journée" et le "financement d'infirmières pour les transports inter-hospitaliers".

"Depuis début avril, des difficulté structurelles de recrutement de l'établissement ont conduit à la fermeture la nuit en privilégiant le maintien du Smur", a confirmé la ministre qui a souligné que la prise en charge des urgences vitales restait assurée la nuit au Charm.

"Cette fermeture partielle peut être de nature à générer des inquiétudes et des tensions." C'est pourquoi l'ARS met en place un plan d'action portant "sur trois axes principaux", a-t-elle ajouté.

Sur l'offre de soins urgents, il montre "la volonté de doubler la ligne de la maison médicale de garde, d'étendre les plages d'ouverture voire d'ouvrir des maisons médicales de garde éphémères dans les zones les plus touristiques".

Le deuxième axe porte sur "l'optimisation des transports sanitaires avec la mise en place d'une seconde ligne de transports sanitaires urgents pré-hospitaliers, l'optimisation de la mobilisation des transports sanitaires afin d'économiser les sorties du Sdis, l'évitement des passages aux urgences ou des sorties Smur, une communication sur le bon usage du recours aux urgences, l'équipage des véhicules Sdis en matériel de biologie embarquée, et une cartographie des ressources des médecins effecteurs de la PDSA."

"Par ailleurs, depuis le 1er mai, est mis en place et financé par l'ARS un dispositif de garde posté du Sdis avec des infirmiers formés aux protocoles d'urgence qui fonctionne sur la zone d'Aubenas".

Ces dispositions s'ajoutent aux mesures prises au niveau national dont la majoration de la prime de solidarité territoriale, a mis en avant la ministre.

"La permanence des soins sera assurée partout grâce à ces solutions opérationnelles", a ajouté Agnès Firmin Le Bodo sans convaincre pour autant la sénatrice qui a rappelé le caractère enclavé d'Aubenas ainsi que l'épuisement du personnel soignant et a appelé à ne pas attendre un "drame pour assurer un fonctionnement continu du service d'urgences".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'hôpital Lyon Sud (HCL) inaugure une filière spécifique pour les naissances physiologiques

LYON - L'hôpital Lyon Sud a inauguré une filière spécifique qui propose aux femmes, qui le souhaitent et dont la grossesse est à bas risque, un suivi de leur grossesse et de leur accouchement par une équipe restreinte de sages-femmes formées à la prise en charge physiologique de l’accouchement, ont annoncé les Hospices civils de Lyon (HCL) dans un communiqué mardi.

Baptisée "Phylia", cette filière est composée de huit sages-femmes, formées au suivi des couples ayant fait ce choix de naissance.

Le choix d’un accouchement naturel est réalisé dans un environnement non-médicalisé et sous la surveillance de sages-femmes, dans le but de donner naissance de façon la plus saine et la moins artificielle possible. Ouverte depuis le 24 avril, "cette nouvelle filière assure une prise en charge et un suivi totalement personnalisés des couples qui en font la demande", explique Justine Golonka, sage-femme de l’équipe Phylia à la maternité de l’hôpital Lyon Sud.

Au sein de cette filière, les sages-femmes assurent les consultations prénatales des futures mères ne présentant pas de contre-indications à un accouchement naturel. "L’expertise des hospitaliers présents sur place [au sein d'une maternité de type 2B qui réalise 2.000 accouchements par an] offre aussi aux patientes une prise en charge adaptée en cas de problème", assure le Pr François Golfier, chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Lyon Sud, également cité. "Dans ce cas de figure, les patientes ne bénéficient plus de la prise en charge naturelle proposée par Phylia", soulignent les HCL.

Cette filière, qui existe déjà à Rennes, Paris et Hyères, est une première en Auvergne-Rhône-Alpes.

L’hôpital de la Croix-Rousse et l’hôpital femme-mère-enfant réfléchissent également à développer leurs filières physiologiques de la naissance.

Le centre hospitalier Lyon Sud a initié récemment des démarches pour obtenir le label "Initiative hôpital ami des bébés" (Ihab).

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