Actualités de l'Urgence - APM

PAYS DE LA LOIRE: Nantes université et le projet de m'I-Site Next sont relancés

NANTES - L'université de Nantes, le CHU, l'Inserm et l'école d'ingénieurs Centrale Nantes ont adopté un nouveau plan d'actions pour construire Nantes université, nouvel établissement public d’enseignement supérieur et de recherche, relançant le projet et la construction de l'I-site Next, ont annoncé les partenaires lundi dans un communiqué.

La création de cette nouvelle université qui devait poser les bases d’un nouveau modèle universitaire français et augmenter la visibilité nationale et internationale a été mise à mal en décembre 2019 car l'un des partenaires, Centrale Nantes, n'avait pas signé les statuts et l'Etat avait suspendu le financement de l'I-site (cf dépêche du 23/12/2019 à 16:49).

Pendant l'été, les quatre porteurs du projet ont travaillé à la rédaction d'un nouveau plan d'actions qui doit permettre de relancer le projet. Il a été adopté vendredi par le conseil d'administration de l'université ainsi que par celui de Centrale Nantes et par le conseil de surveillance du CHU. Le PDG de l'Inserm l'a également validé.

Les prochaines étapes sont l'adoption des statuts du futur établissement en mars-avril 2021, le décret de création de Nantes université en juin-juillet 2021, l'évaluation de l'I-site par le jury international à l'automne 2021 et le lancement de Nantes université en janvier 2022.

Le projet est en outre maintenant ouvert à l'Ecole des beaux-arts de Nantes Saint-Nazaire, l'Ecole supérieure d'architecture de Nantes et l'institut de recherche technologique (IRT) Jules-Verne.

"Pour imaginer la santé et l'industrie du futur, nous avons besoin de toutes les expertises qu'elles soient médicales, scientifiques, technologiques, humaines… S'associer à la construction d'un nouveau modèle universitaire, porteur de cette synergie, était donc une évidence. Cette opportunité unique, nous la saisissons pour innover, attirer de nouveaux talents et faire rayonner Nantes au niveau européen", commente Philippe El Saïr, directeur général du CHU de Nantes.

ILE-DE-FRANCE: Medhy Zeghouf, nouveau président du conseil de surveillance du centre hospitalier Sud Francilien (Corbeil-Essonnes)

CORBEIL-ESSONNES (Essonne) - Medhy Zeghouf, maire adjoint d’Evry-Courcouronnes (Essonne), vice-président de l’agglomération Grand Paris Sud, a été élu vendredi président du conseil de surveillance du centre hospitalier Sud Francilien (CHSF), a annoncé l'établissement dans un communiqué.

Medhy Zeghouf succède à Francis Chouat, député de l’Essonne, qui a exercé ces fonctions durant deux mandats consécutifs.

Son élection intervient "à mi-parcours du projet médical partagé du GHT [groupement hospitalier de territoire] Ile-de-France Sud. Ce projet, qui associe le CHSF, le CH d’Arpajon (CHA) et le CHSE Dourdan-Etampes, s’attache principalement à consolider l’offre d’hospitalière publique dans le département de l’Essonne, à faciliter le parcours des patients et à valoriser l’attractivité de chacun des hôpitaux".

Il prévoit notamment l’ouverture, début 2021, du premier centre de procréation médicalement assistée de l’Essonne au sein du CHSF, rappelle l'établissement (cf dépêche du 07/02/2020 à 16:06).

Le projet médical de territoire comporte également "des investissements programmés à court terme, notamment pour l’amélioration de l’accueil des urgences publiques avec la création en mai 2021 d’une unité médicale post-urgences (UMPU) de 8 lits au CHSF, et l’ouverture d’un nouveau secteur urgences au sein du CH d’Arpajon pour fin 2020".

Le CHSF et le CHA, en direction commune depuis le 1er janvier, "ont par ailleurs œuvré afin de signer prochainement chacun un contrat zéro brancard avec l’ARS [agence régionale de santé], dont le principal objectif est de favoriser un parcours du patient le plus fluide possible".

ILE-DE-FRANCE: Plantu expose à l'AP-HP son regard sur la crise du Covid

PARIS - Six hôpitaux de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) exposent jusqu'au 31 décembre une trentaine de dessins de presse du dessinateur du Monde Plantu sur la crise sanitaire du Covid-19, a annoncé l'institution dans un communiqué de vendredi.