Actualités de l'Urgence - APM

09/04 2025
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE NICE, CHU DE CLERMONT-FERRAND, FONDATION LENVAL (NICE)

Le 9 avril 2025 (APMnews) -

PACA: Le SMPS insiste pour qu'une enquête administrative concernant le management du CHU de Nice soit menée

NICE - Le syndicat des managers publics de santé (SMPS) a rappelé demander l'"ouverture d'une enquête administrative dans les meilleurs délais" concernant "la situation managériale" au CHU de Nice, dans un communiqué diffusé mardi.

Huit anciens directeurs du CHU avaient dénoncé en novembre 2024 un management toxique (cf dépêche du 20/01/2025 à 12:24), avant d'être contredits par la gouvernance médicale, fin janvier (cf dépêche du 29/01/2025 à 17:06).

Trois syndicats de directeurs (CH-FO, Syncass-CFDT et le SMPS) avaient ensuite marqué leur soutien aux anciens directeurs (cf dépêche du 14/02/2025 à 16:10). Le SMPS s'était alors démarqué en demandant une enquête administrative "dans l'intérêt de toutes les parties".

"Depuis plusieurs mois, le SMPS était mis en alerte par des directeurs adjoints du CHU de Nice, directeurs d’hôpital et directeurs des soins, ainsi que par plusieurs annonces de départs au sein de l'équipe de direction [...] Nous avions incité les directeurs concernés à signaler par écrit les faits constitutifs selon eux d'écarts au regard des bonnes pratiques managériales", relate-t-il dans son communiqué.

"Un collectif s'est ainsi formé et a adressé un courrier à la directrice générale du CNG [Centre national de gestion] le 30 novembre 2024. Ce courrier, détaillé, relate des situations managériales qualifiées de délétères, voire toxiques, et portant préjudice à la santé de certains adjoints, par leur nature méprisante et disqualifiante", rappelle-t-il, précisant avoir alors demandé une enquête de l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'azur (Paca).

Il regrette que "les suites à donner [...] semblent imprécises et tardent à venir" au risque de "laisser planer un doute sur le fonctionnement de nos organisations hospitalières", alors qu'"il y a bien d'autres exemples récents de signalement dans des centres hospitaliers qui ont fait l'objet d'enquêtes".

"Cette absence de volonté d'objectivation sème le doute chez tous les directeurs d’hôpital qui regardent avec beaucoup d’interrogations ce qui se passe au CHU de Nice", prévient le syndicat.

"Sans réaction officielle des autorités, le SMPS portera ce signalement auprès de l'inspection du travail et du défenseur des droits dans le cadre d’un droit d'alerte relatif à une atteinte aux droits des personnes et à leur santé physique et mentale, pour que toutes les suites soient données", conclut-il.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Puy-de-Dôme: signature d'une nouvelle convention Samu-Sdis-ATSU, avec de nouveaux moyens et une réponse "équitable" sur les territoires

CLERMONT-FERRAND - Une nouvelle convention tripartite a été signée mercredi entre le service d’aide médicale urgente (Samu 63), le service départemental d'incendie et de secours (Sdis 63), et l'association des transports sanitaires d’urgence (ATSU) du Puy-de-Dôme, ont annoncé les responsables des services concernés, dans un communiqué.

Signée dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des transports sanitaires urgents (TSU), cette convention "formalise l'organisation de la coopération entre les acteurs de l’urgence pré-hospitalière afin d'assurer une prise en charge optimale, coordonnée et sécurisée des patients, 24h/24, 7j/7, sur l'ensemble du territoire", déclarent-ils.

La convention qui s'inscrit dans le cadre du cahier des charges départemental de la garde ambulancière arrêté par l'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, "a pour objectif d'optimiser la coopération entre les trois acteurs afin d'assurer une mobilisation rapide, fluide et adaptée des moyens pour la prise en charge des patients nécessitant un transport sanitaire urgent", soulignent-ils.

Ainsi, selon la convention, le Samu "pilote la régulation médicale et la mobilisation des effecteurs selon les situations", l’ATSU "garantit la disponibilité et la réactivité des entreprises de transport sanitaire mobilisées" et le Sdis "intervient en appui, notamment en cas de carence ambulancière ou de besoins spécifiques [brancardage complexe, accès difficile, etc.]".

"Cette convention acte un nouvel acteur: le coordinateur ambulancier", ajoutent les signataires. "Financé à titre dérogatoire par l'ARS à hauteur de 101.000 €, l'objectif principal de la mise en place d'un coordonnateur ambulancier est de réduire les indisponibilités ambulancières, grâce à une meilleure visibilité en temps réel sur les moyens ambulanciers disponibles".

La convention "prévoit également un système d'information interopérable, en cours de déploiement, entre les acteurs et la géolocalisation des ambulances, permettant une meilleure traçabilité des interventions et une remontée fine des indicateurs d’activité entre le Samu, les coordinateurs ambulanciers et les entreprises de transport sanitaire".

"Grâce à cette nouvelle organisation, les délais d'intervention seront raccourcis, les ressources mieux réparties, et la charge pesant sur les services d'incendie et de secours dans les zones sous-dotées sera réduite".

"Dans les secteurs non ou partiellement couverts par des lignes de garde, une indemnité de substitution à hauteur de 326.448 € pour 2024, financée par le fonds d'intervention régional est versée au Sdis, garantissant ainsi une couverture équitable pour l'ensemble de la population", ajoutent-ils.

Globalement, "en favorisant une répartition équilibrée des missions, cette convention répond à un double enjeu: réduire les carences ambulancières pour soulager le Sdis sursollicité et leur permettre de se recentrer sur leur cœur de missions", ainsi que "valoriser et responsabiliser les entreprises de transports sanitaires dans la prise en charge des urgences".

PACA: La Fondation Lenval (Nice) lance un "psychobus" pédiatrique

NICE - L'hôpital pédiatrique universitaire Lenval, rattaché à la fondation éponyme, annonce le lancement de son "psychobus", dans un communiqué transmis mardi.

L'objectif est d'"offrir un accès aux soins psychiques aux jeunes des vallées de la Bévéra, de la Roya et du Paillon", qu'ils souffrent de "troubles du neurodéveloppement, de problématiques psychologiques ou psychiatriques".

Il s'agit de "réduire les inégalités d'accès aux soins" dans des zones "encore marquées par les conséquences de la tempête Alex et par le contexte post-Covid".

L'équipe du psychobus comprend pédopsychiatre, infirmière, psychologue et assistante sociale. Elle s'attachera à repérer et dépister les troubles psychiques, proposer des soins "brefs" sur zone et orienter vers "des modalités de soins de qualité adaptés" (hôpital de jour, centre médico-psychologique) et à coordonner les parcours.

Ce psychobus est financé par un don de plus de 80.000 € d'une association monégasque.

PACA: Une intoxication alimentaire touche 14 soignants de la Fondation Lenval

NICE - L'hôpital pédiatrique universitaire Lenval informe que 14 de ses soignants ont été victimes d'une intoxication alimentaire, samedi, dans un communiqué mis en ligne mercredi. Il précise que "tous les personnels concernés vont bien".

"La crainte d'une intoxication au monoxyde de carbone qui avait conduit la direction de l'établissement à alerter les secours et organiser la relocalisation du service des urgences de médecine dans d’autres espaces de l’hôpital pendant quelques heures, a été rapidement écartée", est-il relaté.

"Après de plus amples investigations auprès des salariés concernés, il s'avère que la réalité est plus simple: un temps de partage autour de 'pâtisseries maison' à l'occasion de l'anniversaire d'une salariée de l'équipe concernée semble être à l'origine des malaises répertoriés. En effet, des participants sont rentrés chez eux samedi sans savoir que d'autres personnels avaient des symptômes et ont affirmé lundi, après avoir été informés, avoir participé à ce moment convivial et avoir été indisposés", ajoute l'établissement.

/bd-san/jyp/APMnews

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PACA: Le SMPS insiste pour qu'une enquête administrative concernant le management du CHU de Nice soit menée

NICE - Le syndicat des managers publics de santé (SMPS) a rappelé demander l'"ouverture d'une enquête administrative dans les meilleurs délais" concernant "la situation managériale" au CHU de Nice, dans un communiqué diffusé mardi.

Huit anciens directeurs du CHU avaient dénoncé en novembre 2024 un management toxique (cf dépêche du 20/01/2025 à 12:24), avant d'être contredits par la gouvernance médicale, fin janvier (cf dépêche du 29/01/2025 à 17:06).

Trois syndicats de directeurs (CH-FO, Syncass-CFDT et le SMPS) avaient ensuite marqué leur soutien aux anciens directeurs (cf dépêche du 14/02/2025 à 16:10). Le SMPS s'était alors démarqué en demandant une enquête administrative "dans l'intérêt de toutes les parties".

"Depuis plusieurs mois, le SMPS était mis en alerte par des directeurs adjoints du CHU de Nice, directeurs d’hôpital et directeurs des soins, ainsi que par plusieurs annonces de départs au sein de l'équipe de direction [...] Nous avions incité les directeurs concernés à signaler par écrit les faits constitutifs selon eux d'écarts au regard des bonnes pratiques managériales", relate-t-il dans son communiqué.

"Un collectif s'est ainsi formé et a adressé un courrier à la directrice générale du CNG [Centre national de gestion] le 30 novembre 2024. Ce courrier, détaillé, relate des situations managériales qualifiées de délétères, voire toxiques, et portant préjudice à la santé de certains adjoints, par leur nature méprisante et disqualifiante", rappelle-t-il, précisant avoir alors demandé une enquête de l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'azur (Paca).

Il regrette que "les suites à donner [...] semblent imprécises et tardent à venir" au risque de "laisser planer un doute sur le fonctionnement de nos organisations hospitalières", alors qu'"il y a bien d'autres exemples récents de signalement dans des centres hospitaliers qui ont fait l'objet d'enquêtes".

"Cette absence de volonté d'objectivation sème le doute chez tous les directeurs d’hôpital qui regardent avec beaucoup d’interrogations ce qui se passe au CHU de Nice", prévient le syndicat.

"Sans réaction officielle des autorités, le SMPS portera ce signalement auprès de l'inspection du travail et du défenseur des droits dans le cadre d’un droit d'alerte relatif à une atteinte aux droits des personnes et à leur santé physique et mentale, pour que toutes les suites soient données", conclut-il.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Puy-de-Dôme: signature d'une nouvelle convention Samu-Sdis-ATSU, avec de nouveaux moyens et une réponse "équitable" sur les territoires

CLERMONT-FERRAND - Une nouvelle convention tripartite a été signée mercredi entre le service d’aide médicale urgente (Samu 63), le service départemental d'incendie et de secours (Sdis 63), et l'association des transports sanitaires d’urgence (ATSU) du Puy-de-Dôme, ont annoncé les responsables des services concernés, dans un communiqué.

Signée dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des transports sanitaires urgents (TSU), cette convention "formalise l'organisation de la coopération entre les acteurs de l’urgence pré-hospitalière afin d'assurer une prise en charge optimale, coordonnée et sécurisée des patients, 24h/24, 7j/7, sur l'ensemble du territoire", déclarent-ils.

La convention qui s'inscrit dans le cadre du cahier des charges départemental de la garde ambulancière arrêté par l'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes, "a pour objectif d'optimiser la coopération entre les trois acteurs afin d'assurer une mobilisation rapide, fluide et adaptée des moyens pour la prise en charge des patients nécessitant un transport sanitaire urgent", soulignent-ils.

Ainsi, selon la convention, le Samu "pilote la régulation médicale et la mobilisation des effecteurs selon les situations", l’ATSU "garantit la disponibilité et la réactivité des entreprises de transport sanitaire mobilisées" et le Sdis "intervient en appui, notamment en cas de carence ambulancière ou de besoins spécifiques [brancardage complexe, accès difficile, etc.]".

"Cette convention acte un nouvel acteur: le coordinateur ambulancier", ajoutent les signataires. "Financé à titre dérogatoire par l'ARS à hauteur de 101.000 €, l'objectif principal de la mise en place d'un coordonnateur ambulancier est de réduire les indisponibilités ambulancières, grâce à une meilleure visibilité en temps réel sur les moyens ambulanciers disponibles".

La convention "prévoit également un système d'information interopérable, en cours de déploiement, entre les acteurs et la géolocalisation des ambulances, permettant une meilleure traçabilité des interventions et une remontée fine des indicateurs d’activité entre le Samu, les coordinateurs ambulanciers et les entreprises de transport sanitaire".

"Grâce à cette nouvelle organisation, les délais d'intervention seront raccourcis, les ressources mieux réparties, et la charge pesant sur les services d'incendie et de secours dans les zones sous-dotées sera réduite".

"Dans les secteurs non ou partiellement couverts par des lignes de garde, une indemnité de substitution à hauteur de 326.448 € pour 2024, financée par le fonds d'intervention régional est versée au Sdis, garantissant ainsi une couverture équitable pour l'ensemble de la population", ajoutent-ils.

Globalement, "en favorisant une répartition équilibrée des missions, cette convention répond à un double enjeu: réduire les carences ambulancières pour soulager le Sdis sursollicité et leur permettre de se recentrer sur leur cœur de missions", ainsi que "valoriser et responsabiliser les entreprises de transports sanitaires dans la prise en charge des urgences".

PACA: La Fondation Lenval (Nice) lance un "psychobus" pédiatrique

NICE - L'hôpital pédiatrique universitaire Lenval, rattaché à la fondation éponyme, annonce le lancement de son "psychobus", dans un communiqué transmis mardi.

L'objectif est d'"offrir un accès aux soins psychiques aux jeunes des vallées de la Bévéra, de la Roya et du Paillon", qu'ils souffrent de "troubles du neurodéveloppement, de problématiques psychologiques ou psychiatriques".

Il s'agit de "réduire les inégalités d'accès aux soins" dans des zones "encore marquées par les conséquences de la tempête Alex et par le contexte post-Covid".

L'équipe du psychobus comprend pédopsychiatre, infirmière, psychologue et assistante sociale. Elle s'attachera à repérer et dépister les troubles psychiques, proposer des soins "brefs" sur zone et orienter vers "des modalités de soins de qualité adaptés" (hôpital de jour, centre médico-psychologique) et à coordonner les parcours.

Ce psychobus est financé par un don de plus de 80.000 € d'une association monégasque.

PACA: Une intoxication alimentaire touche 14 soignants de la Fondation Lenval

NICE - L'hôpital pédiatrique universitaire Lenval informe que 14 de ses soignants ont été victimes d'une intoxication alimentaire, samedi, dans un communiqué mis en ligne mercredi. Il précise que "tous les personnels concernés vont bien".

"La crainte d'une intoxication au monoxyde de carbone qui avait conduit la direction de l'établissement à alerter les secours et organiser la relocalisation du service des urgences de médecine dans d’autres espaces de l’hôpital pendant quelques heures, a été rapidement écartée", est-il relaté.

"Après de plus amples investigations auprès des salariés concernés, il s'avère que la réalité est plus simple: un temps de partage autour de 'pâtisseries maison' à l'occasion de l'anniversaire d'une salariée de l'équipe concernée semble être à l'origine des malaises répertoriés. En effet, des participants sont rentrés chez eux samedi sans savoir que d'autres personnels avaient des symptômes et ont affirmé lundi, après avoir été informés, avoir participé à ce moment convivial et avoir été indisposés", ajoute l'établissement.

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