Actualités de l'Urgence - APM

19/10 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE POITIERS, GHEMM (MEURTHE-ET-MOSELLE), CHU DE NANCY, CH DE PONT-À-MOUSSON, CH D'ALBI, CHU DE MONTPELLIER, GCSMS ARRPAC

Le 19 octobre 2022 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CHU de Poitiers annonce la création de 48 postes en 2022-2023 dans le cadre d'un accord avec les syndicats

POITIERS - Le CHU de Poitiers a annoncé plusieurs mesures, dont la création de 48 postes en 2022 et 2023, dans le cadre d'un accord majoritaire sur les organisations et les environnements de travail signé avec les organisations syndicales CNI, CFDT et CFTC, selon un communiqué diffusé mercredi.

Ces 48 postes bénéficieront d'un financement de l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine de plus de 2,2 millions d'euros (M€) au titre du Ségur de la santé.

Dans le détail, il s'agit de 14 postes de suppléance en 2022 et 13 en 2023 "pour faire face aux remplacements signalés moins de cinq jours avant un arrêt". Parmi les autres emplois créés figurent cinq postes d'infirmiers en pratique avancée (IPA) 2022 et cinq en 2023.

En outre, parmi les autres mesures, 2,5 M€, dont 1,90 M€ de financement de l'ARS au titre du Ségur de la santé, seront utilisés pour la "résorption de l'emploi précaire".

Ainsi, "des mises en stage en 2022 sont décidées en vue d'une titularisation" pour 195 infirmiers recrutés jusqu'au 31 décembre 2020, 157 aides-soignants recrutés jusqu'au 31 décembre 2019 et 37 adjoints administratifs recrutés jusqu'au 31 décembre 2018, entre autres, est-il détaillé dans le communiqué.

GRAND EST: Le Groupe hospitalier de l'est de la Meurthe-et-Moselle certifié par la HAS

LUNÉVILLE, SAINT-NICOLAS-DE-PORT, CIREY-SUR-VEZOUZE (Meurthe-et-Moselle) - Le Groupe hospitalier de l'est de la Meurthe-et-Moselle (GHEMM) a obtenu la certification de la Haute autorité de santé (HAS) selon le nouveau référentiel, avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne mardi.

Le groupement d'établissements, qui réunit en direction commune les centres hospitaliers (CH) de Lunéville, Saint-Nicolas-de-Port et 3H Santé (Cirey-sur-Vezouze), a rempli 93% des critères pour le chapitre 1 (le patient), 87% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 92% pour le chapitre 3 (l'établissement).

La HAS observe dans le premier chapitre que le patient reçoit une information "claire et adaptée" et que son implication est "recherchée". "Néanmoins, le patient est informé tardivement des dispositifs médicaux qui lui sont implantés durant son séjour", écrit-elle. De fait, les patients ne recevraient pas les consignes de suivi "appropriées" à leur sortie.

Le rapport fait valoir que les conditions de vie et de lien social du patient sont "considérées tout au long de sa prise en charge" et que le dispositif relatif aux directives anticipées est "formalisé et structuré".

Au deuxième chapitre, la HAS juge que la pertinence des parcours, des actes et des prescriptions, est argumentée au sein de l'équipe, et que cette pertinence est régulièrement réévaluée. Le personnel du GHEMM est "vigilant pour assurer le respect de la dignité des soins", mais "la configuration des locaux aux urgences ne permet pas de garantir le respect de la confidentialité", estime la HAS.

Elle note également que le circuit en urgence de la parturiente vers le bloc obstétrical au sein du CH de Lunéville est "conséquent". Dans ce même établissement, le tri des déchets "n'est pas respecté", avec un local de retour des services où "[cohabitent] des lave-bassin, des plateaux de soins en décontamination, […] des déchets, des déchets d'activités de soins à risques infectieux (Dasri) et du linge sale".

Le troisième chapitre fait apparaître la "cohérence" des orientations stratégiques du GHEMM avec son territoire, sa "forte implication lien ville-hôpital" ou encore le "leadership" dont fait preuve sa gouvernance.

La HAS note toutefois que face à des évènements indésirables associés aux soins (Eias), "les équipes réagissent au fil de l'eau et adaptent des actions […] sans les identifier de façon formelle". Une dynamique d'amélioration continue de la qualité des soins est néanmoins en place au sein du GHEMM, le rapport mettant en avant la "réactivité" des managers et des équipes sur ce point.

HAS, rapport de certification du GHEMM

GRAND EST: Le département de la transformation numérique du CHU de Nancy certifié ISO 27001 et HDS

NANCY - Le CHU de Nancy a annoncé avoir reçu en septembre les certifications ISO 27001 et hébergeur de données de santé (HDS) pour son département de la transformation numérique et de l'ingénierie biomédicale (DTNIB), dans un communiqué paru lundi.

"La certification HDS obtenue […] s'inscrit dans la démarche d'amélioration continue et de convergence du système d'information à l'échelle du groupement hospitalier de territoire [GHT Hôpitaux Sud Lorraine] débutée il y a plusieurs années", écrit ainsi l'établissement.

"Nous avons fait le choix de poursuivre la démarche de certification initiée en 2020 malgré l'évolution de la réglementation qui nous permettait d'héberger de la donnée de santé pour les établissements de notre GHT", a précisé Jean-Christophe Calvo, responsable du DTNIB, cité dans le communiqué.

Le DTNIB a décroché la certification HDS pour les six activités couvertes par la réglementation, a-t-il précisé à TICsanté/APMnews le 19 octobre:

  • la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle des sites physiques permettant d'héberger l'infrastructure matérielle du système d'information utilisé pour le traitement des données de santé
  • la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de l'infrastructure matérielle du système d'information utilisé pour le traitement de données de santé
  • la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de la plateforme d'hébergement d'applications du système d'information
  • la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de l'infrastructure virtuelle du système d'information utilisé pour le traitement des données de santé
  • l'administration et l'exploitation du système d'information contenant les données de santé
  • la sauvegarde de données de santé.

En parallèle, les équipes du DTNIB travailleraient en ce moment à la mise en place d'un système de management des services (ISO 20000) qui permettra "d'ici juin 2023" de contractualiser ces services auprès des professionnels de santé.

Pour rappel, le CHU de Nancy avait reçu la certification ISO 9001 sur la chaîne accueil/facturation/recouvrement (AFR) en juin (cf dépêche du 28/06/2022 à 19:13).

GRAND EST: Inauguration des urgences rénovées du CH de Pont-à-Mousson

PONT-À-MOUSSON (Meurthe-et-Moselle) - Le centre hospitalier (CH) de Pont-à-Mousson a inauguré mardi ses urgences après y avoir mené des travaux de rénovation à partir d'avril et jusqu'au lundi 17 octobre, a fait savoir mercredi l'établissement.

Ces travaux consistaient à améliorer "la sécurité, la confidentialité et le confort" de son service d'urgences, qui "ne répondaient plus aux besoins des patients et des professionnels de santé", a estimé le CH dans un communiqué.

Deux salles d'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) ont ainsi été créées "pour répondre au flux croissant des urgences" (11.551 passages en 2021, +1.000 par rapport à 2020), ainsi qu'une filière pédiatrique, un box de filière courte et un secteur isolé en cas de pandémie.

Le coût total de la rénovation s'élève à 400.000 euros, dont 82.000 € euros de l'agence régionale de santé (ARS) Grand Est et 4.700 € de la Fondation de France, a précisé la directrice de l'établissement, Marion Rosenau, à APMnews.

Cette rénovation ne va pas entraîner de recrutement, mais le service des urgences a été réorganisé et s'est doté de nouveaux équipements, a fait valoir Marion Rosenau. Elle indique toutefois que les chambres de garde restent "à rafraîchir". Parmi ces équipements, cinq automates de biologie délocalisée d'urgence ont été installés.

Le CH de Pont-à-Mousson bénéficie par ailleurs depuis fin 2021 de trois scanners, trois appareils IRM et deux TEP-Scan à travers le plateau d'imagerie médicale mutualisé (Pimm) mis en place avec le CHU de Nancy et le CH de Toul (cf dépêche du 21/10/2021 à 18:20).

OCCITANIE: Le CH d'Albi va recevoir 800.000 € de la Région pour "l'amélioration des soins"

ALBI - Le conseil régional d'Occitanie a annoncé l'attribution de 800.000 euros pour le centre hospitalier (CH) d'Albi pour "l'amélioration des soins", a annoncé mardi la collectivité dans un communiqué.

Cette somme pour l'hôpital d'Albi va servir à:

  • L'augmentation de la capacité du service de réanimation pour passer de 12 à 14 lits "pendant les périodes de crise", et à la modernisation des 12 box de réanimation existants. Le projet de 440.000 € est financé à hauteur de 400.000 € par la Région.
  • L'"optimisation" du service de chirurgie qui permettra de faciliter l'accès au bloc opératoire par une "fluidification des parcours" et une "amélioration de l'organisation du travail au sein du bloc opératoire ainsi que [des] conditions de travail des professionnels". Le projet, d'un montant de 350.000 €, est financé à hauteur de 310.000 € par la Région.
  • L'"amélioration de la prise en charge des appels et leur gestion" par le Samu et la permanence des soins ambulatoires (PDSA) afin de permettre aux personnels de "mieux coordonner les informations, de réduire les durées de traitement des appels et ainsi accroître la rapidité des prises de décision par les médecins, tout en favorisant le désengorgement des urgences". Le projet, de 65.000 €, est financé à hauteur de 45.000 €.

Ce financement régional provient du dispositif européen REACT-EU, piloté par la Région Occitanie, qui prévoit 30 M€ de fonds à utiliser d'ici fin 2022 pour "soutenir les investissements des hôpitaux en matériels et aménagements dans les services d'urgence et de réanimation", précise la collectivité.

OCCITANIE: Le CHU de Montpellier inaugure une extension de l'Institut de médecine régénératrice et de biothérapies

MONTPELLIER - Le CHU de Montpellier a inauguré mercredi une extension de son Institut de médecine régénératrice et de biothérapies (IRMB), a annoncé l'établissement dans un communiqué.

L'IRMB, qui appartient au CHU, "rassemble des scientifiques et des expertises médicales autour de la médecine régénératrice et des immunothérapies". "Labellisé" Inserm, l'institut "comprend 150 scientifiques, médecins ingénieurs, le département de médecine régénératrice, l'incubation de biotechnologies émergentes, des plateformes de hautes technologies", explique le CHU.

A l'IRMB, un premier bâtiment (dit "Cyborg") abritant des start-up avait été inauguré en novembre 2018 (cf dépêche du 12/11/2018 à 18:24 et SYL4PE8AQG).

La phase 2 du projet a été de construire une extension, qui a été inaugurée mercredi, afin d'abriter les "locaux techniques", "à savoir les laboratoires de types L1 et L2 et des bureaux". Elle accueillera notamment les équipes du "groupe 4 travaillant sur les thématiques lymphocytes, différenciation, tolérance et métabolisme: bases de la biothérapie de la transplantation et plus particulièrement auto-immunité et endothélium".

Le coût de l'extension a été de 2,7 millions d'euros (M€), dont 2,2 M€ de travaux et 480.000 € d'équipements.

AUVERGNE RHONE-ALPES: Un accueil de jour expérimental pour victimes d'AVC et de cérébro-lésion à Bron

BRON (Métropole de Lyon) - Le groupement de coopération sociale et médico-sociale (GCSMS) Arrpac (pour Accompagnement, réadaptation, répit post-AVC et cérébrolésés) inaugure officiellement jeudi un accueil de jour expérimental destiné aux personnes victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ou cérébro-lésées, ainsi qu'il le définit dans l'invitation à cette cérémonie.

L'accueil de jour, qui a ouvert le 7 juin, "occupe un bâtiment de 1.038 m² entièrement réhabilité situé au cœur d'un grand parc sur le site du centre hospitalier Le Vinatier à Bron. Il intègre un espace sportif de 500 m²", détaille le CGSMS sur son site internet.

"Son programme AVanCer s'adresse aux patients âgés de 20 ans et plus rentrés à leur domicile après une hospitalisation […], ainsi qu'à leurs aidants", décrit-il. "Centré sur l'activité physique adaptée, ce programme innovant intègre également des ateliers spécifiques pour apporter des réponses simples et efficaces à une pathologie complexe."

L'impact médico-économique du programme est "évalué par une équipe universitaire de santé publique et l'Inserm dans une finalité de déploiement national".

L'association Arrpac, créée en 2014 par "deux associations de patients et de professeurs et médecins du CHU de Lyon", est à l'origine du projet. En 2020, Arrpac, le CH du Vinatier, l'association départemental PEP 69 et Habitat et humanisme Soin, ont créé le GCSMS.

Contactée par APMnews mercredi, la directrice de l'accueil de jour, Valérie Debrouver, a précisé que 38 personnes sont accueillies à l'accueil de jour par semaine, pour une cible de 45. "Au vu de nos prochains rendez-vous d'admission, nous atteindrons notre objectif mi-novembre."

"Quatorze personnels dont neuf équivalents temps plein [ETP]" y œuvrent, dont un médecin, une infirmière, une assistante sociale, des monitrices d'activités physiques adaptées (APA), des psychomotriciennes, un psychologue, un neuropsychologue, ou encore des art-thérapeutes. Tous sont salariés d'Arrpac, sauf le médecin pour lequel une convention de mise à disposition a été signée avec l'Union pour la gestion des établissements des caisses d'assurance maladie (Ugecam), et l'infirmière, mise à disposition par les Hospices civils de Lyon (HCL).

/jyp-mg-syl-wz-vl/nc/APMnews

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Le 19 octobre 2022 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CHU de Poitiers annonce la création de 48 postes en 2022-2023 dans le cadre d'un accord avec les syndicats

POITIERS - Le CHU de Poitiers a annoncé plusieurs mesures, dont la création de 48 postes en 2022 et 2023, dans le cadre d'un accord majoritaire sur les organisations et les environnements de travail signé avec les organisations syndicales CNI, CFDT et CFTC, selon un communiqué diffusé mercredi.

Ces 48 postes bénéficieront d'un financement de l'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine de plus de 2,2 millions d'euros (M€) au titre du Ségur de la santé.

Dans le détail, il s'agit de 14 postes de suppléance en 2022 et 13 en 2023 "pour faire face aux remplacements signalés moins de cinq jours avant un arrêt". Parmi les autres emplois créés figurent cinq postes d'infirmiers en pratique avancée (IPA) 2022 et cinq en 2023.

En outre, parmi les autres mesures, 2,5 M€, dont 1,90 M€ de financement de l'ARS au titre du Ségur de la santé, seront utilisés pour la "résorption de l'emploi précaire".

Ainsi, "des mises en stage en 2022 sont décidées en vue d'une titularisation" pour 195 infirmiers recrutés jusqu'au 31 décembre 2020, 157 aides-soignants recrutés jusqu'au 31 décembre 2019 et 37 adjoints administratifs recrutés jusqu'au 31 décembre 2018, entre autres, est-il détaillé dans le communiqué.

GRAND EST: Le Groupe hospitalier de l'est de la Meurthe-et-Moselle certifié par la HAS

LUNÉVILLE, SAINT-NICOLAS-DE-PORT, CIREY-SUR-VEZOUZE (Meurthe-et-Moselle) - Le Groupe hospitalier de l'est de la Meurthe-et-Moselle (GHEMM) a obtenu la certification de la Haute autorité de santé (HAS) selon le nouveau référentiel, avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne mardi.

Le groupement d'établissements, qui réunit en direction commune les centres hospitaliers (CH) de Lunéville, Saint-Nicolas-de-Port et 3H Santé (Cirey-sur-Vezouze), a rempli 93% des critères pour le chapitre 1 (le patient), 87% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 92% pour le chapitre 3 (l'établissement).

La HAS observe dans le premier chapitre que le patient reçoit une information "claire et adaptée" et que son implication est "recherchée". "Néanmoins, le patient est informé tardivement des dispositifs médicaux qui lui sont implantés durant son séjour", écrit-elle. De fait, les patients ne recevraient pas les consignes de suivi "appropriées" à leur sortie.

Le rapport fait valoir que les conditions de vie et de lien social du patient sont "considérées tout au long de sa prise en charge" et que le dispositif relatif aux directives anticipées est "formalisé et structuré".

Au deuxième chapitre, la HAS juge que la pertinence des parcours, des actes et des prescriptions, est argumentée au sein de l'équipe, et que cette pertinence est régulièrement réévaluée. Le personnel du GHEMM est "vigilant pour assurer le respect de la dignité des soins", mais "la configuration des locaux aux urgences ne permet pas de garantir le respect de la confidentialité", estime la HAS.

Elle note également que le circuit en urgence de la parturiente vers le bloc obstétrical au sein du CH de Lunéville est "conséquent". Dans ce même établissement, le tri des déchets "n'est pas respecté", avec un local de retour des services où "[cohabitent] des lave-bassin, des plateaux de soins en décontamination, […] des déchets, des déchets d'activités de soins à risques infectieux (Dasri) et du linge sale".

Le troisième chapitre fait apparaître la "cohérence" des orientations stratégiques du GHEMM avec son territoire, sa "forte implication lien ville-hôpital" ou encore le "leadership" dont fait preuve sa gouvernance.

La HAS note toutefois que face à des évènements indésirables associés aux soins (Eias), "les équipes réagissent au fil de l'eau et adaptent des actions […] sans les identifier de façon formelle". Une dynamique d'amélioration continue de la qualité des soins est néanmoins en place au sein du GHEMM, le rapport mettant en avant la "réactivité" des managers et des équipes sur ce point.

HAS, rapport de certification du GHEMM

GRAND EST: Le département de la transformation numérique du CHU de Nancy certifié ISO 27001 et HDS

NANCY - Le CHU de Nancy a annoncé avoir reçu en septembre les certifications ISO 27001 et hébergeur de données de santé (HDS) pour son département de la transformation numérique et de l'ingénierie biomédicale (DTNIB), dans un communiqué paru lundi.

"La certification HDS obtenue […] s'inscrit dans la démarche d'amélioration continue et de convergence du système d'information à l'échelle du groupement hospitalier de territoire [GHT Hôpitaux Sud Lorraine] débutée il y a plusieurs années", écrit ainsi l'établissement.

"Nous avons fait le choix de poursuivre la démarche de certification initiée en 2020 malgré l'évolution de la réglementation qui nous permettait d'héberger de la donnée de santé pour les établissements de notre GHT", a précisé Jean-Christophe Calvo, responsable du DTNIB, cité dans le communiqué.

Le DTNIB a décroché la certification HDS pour les six activités couvertes par la réglementation, a-t-il précisé à TICsanté/APMnews le 19 octobre:

  • la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle des sites physiques permettant d'héberger l'infrastructure matérielle du système d'information utilisé pour le traitement des données de santé
  • la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de l'infrastructure matérielle du système d'information utilisé pour le traitement de données de santé
  • la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de la plateforme d'hébergement d'applications du système d'information
  • la mise à disposition et le maintien en condition opérationnelle de l'infrastructure virtuelle du système d'information utilisé pour le traitement des données de santé
  • l'administration et l'exploitation du système d'information contenant les données de santé
  • la sauvegarde de données de santé.

En parallèle, les équipes du DTNIB travailleraient en ce moment à la mise en place d'un système de management des services (ISO 20000) qui permettra "d'ici juin 2023" de contractualiser ces services auprès des professionnels de santé.

Pour rappel, le CHU de Nancy avait reçu la certification ISO 9001 sur la chaîne accueil/facturation/recouvrement (AFR) en juin (cf dépêche du 28/06/2022 à 19:13).

GRAND EST: Inauguration des urgences rénovées du CH de Pont-à-Mousson

PONT-À-MOUSSON (Meurthe-et-Moselle) - Le centre hospitalier (CH) de Pont-à-Mousson a inauguré mardi ses urgences après y avoir mené des travaux de rénovation à partir d'avril et jusqu'au lundi 17 octobre, a fait savoir mercredi l'établissement.

Ces travaux consistaient à améliorer "la sécurité, la confidentialité et le confort" de son service d'urgences, qui "ne répondaient plus aux besoins des patients et des professionnels de santé", a estimé le CH dans un communiqué.

Deux salles d'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) ont ainsi été créées "pour répondre au flux croissant des urgences" (11.551 passages en 2021, +1.000 par rapport à 2020), ainsi qu'une filière pédiatrique, un box de filière courte et un secteur isolé en cas de pandémie.

Le coût total de la rénovation s'élève à 400.000 euros, dont 82.000 € euros de l'agence régionale de santé (ARS) Grand Est et 4.700 € de la Fondation de France, a précisé la directrice de l'établissement, Marion Rosenau, à APMnews.

Cette rénovation ne va pas entraîner de recrutement, mais le service des urgences a été réorganisé et s'est doté de nouveaux équipements, a fait valoir Marion Rosenau. Elle indique toutefois que les chambres de garde restent "à rafraîchir". Parmi ces équipements, cinq automates de biologie délocalisée d'urgence ont été installés.

Le CH de Pont-à-Mousson bénéficie par ailleurs depuis fin 2021 de trois scanners, trois appareils IRM et deux TEP-Scan à travers le plateau d'imagerie médicale mutualisé (Pimm) mis en place avec le CHU de Nancy et le CH de Toul (cf dépêche du 21/10/2021 à 18:20).

OCCITANIE: Le CH d'Albi va recevoir 800.000 € de la Région pour "l'amélioration des soins"

ALBI - Le conseil régional d'Occitanie a annoncé l'attribution de 800.000 euros pour le centre hospitalier (CH) d'Albi pour "l'amélioration des soins", a annoncé mardi la collectivité dans un communiqué.

Cette somme pour l'hôpital d'Albi va servir à:

  • L'augmentation de la capacité du service de réanimation pour passer de 12 à 14 lits "pendant les périodes de crise", et à la modernisation des 12 box de réanimation existants. Le projet de 440.000 € est financé à hauteur de 400.000 € par la Région.
  • L'"optimisation" du service de chirurgie qui permettra de faciliter l'accès au bloc opératoire par une "fluidification des parcours" et une "amélioration de l'organisation du travail au sein du bloc opératoire ainsi que [des] conditions de travail des professionnels". Le projet, d'un montant de 350.000 €, est financé à hauteur de 310.000 € par la Région.
  • L'"amélioration de la prise en charge des appels et leur gestion" par le Samu et la permanence des soins ambulatoires (PDSA) afin de permettre aux personnels de "mieux coordonner les informations, de réduire les durées de traitement des appels et ainsi accroître la rapidité des prises de décision par les médecins, tout en favorisant le désengorgement des urgences". Le projet, de 65.000 €, est financé à hauteur de 45.000 €.

Ce financement régional provient du dispositif européen REACT-EU, piloté par la Région Occitanie, qui prévoit 30 M€ de fonds à utiliser d'ici fin 2022 pour "soutenir les investissements des hôpitaux en matériels et aménagements dans les services d'urgence et de réanimation", précise la collectivité.

OCCITANIE: Le CHU de Montpellier inaugure une extension de l'Institut de médecine régénératrice et de biothérapies

MONTPELLIER - Le CHU de Montpellier a inauguré mercredi une extension de son Institut de médecine régénératrice et de biothérapies (IRMB), a annoncé l'établissement dans un communiqué.

L'IRMB, qui appartient au CHU, "rassemble des scientifiques et des expertises médicales autour de la médecine régénératrice et des immunothérapies". "Labellisé" Inserm, l'institut "comprend 150 scientifiques, médecins ingénieurs, le département de médecine régénératrice, l'incubation de biotechnologies émergentes, des plateformes de hautes technologies", explique le CHU.

A l'IRMB, un premier bâtiment (dit "Cyborg") abritant des start-up avait été inauguré en novembre 2018 (cf dépêche du 12/11/2018 à 18:24 et SYL4PE8AQG).

La phase 2 du projet a été de construire une extension, qui a été inaugurée mercredi, afin d'abriter les "locaux techniques", "à savoir les laboratoires de types L1 et L2 et des bureaux". Elle accueillera notamment les équipes du "groupe 4 travaillant sur les thématiques lymphocytes, différenciation, tolérance et métabolisme: bases de la biothérapie de la transplantation et plus particulièrement auto-immunité et endothélium".

Le coût de l'extension a été de 2,7 millions d'euros (M€), dont 2,2 M€ de travaux et 480.000 € d'équipements.

AUVERGNE RHONE-ALPES: Un accueil de jour expérimental pour victimes d'AVC et de cérébro-lésion à Bron

BRON (Métropole de Lyon) - Le groupement de coopération sociale et médico-sociale (GCSMS) Arrpac (pour Accompagnement, réadaptation, répit post-AVC et cérébrolésés) inaugure officiellement jeudi un accueil de jour expérimental destiné aux personnes victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ou cérébro-lésées, ainsi qu'il le définit dans l'invitation à cette cérémonie.

L'accueil de jour, qui a ouvert le 7 juin, "occupe un bâtiment de 1.038 m² entièrement réhabilité situé au cœur d'un grand parc sur le site du centre hospitalier Le Vinatier à Bron. Il intègre un espace sportif de 500 m²", détaille le CGSMS sur son site internet.

"Son programme AVanCer s'adresse aux patients âgés de 20 ans et plus rentrés à leur domicile après une hospitalisation […], ainsi qu'à leurs aidants", décrit-il. "Centré sur l'activité physique adaptée, ce programme innovant intègre également des ateliers spécifiques pour apporter des réponses simples et efficaces à une pathologie complexe."

L'impact médico-économique du programme est "évalué par une équipe universitaire de santé publique et l'Inserm dans une finalité de déploiement national".

L'association Arrpac, créée en 2014 par "deux associations de patients et de professeurs et médecins du CHU de Lyon", est à l'origine du projet. En 2020, Arrpac, le CH du Vinatier, l'association départemental PEP 69 et Habitat et humanisme Soin, ont créé le GCSMS.

Contactée par APMnews mercredi, la directrice de l'accueil de jour, Valérie Debrouver, a précisé que 38 personnes sont accueillies à l'accueil de jour par semaine, pour une cible de 45. "Au vu de nos prochains rendez-vous d'admission, nous atteindrons notre objectif mi-novembre."

"Quatorze personnels dont neuf équivalents temps plein [ETP]" y œuvrent, dont un médecin, une infirmière, une assistante sociale, des monitrices d'activités physiques adaptées (APA), des psychomotriciennes, un psychologue, un neuropsychologue, ou encore des art-thérapeutes. Tous sont salariés d'Arrpac, sauf le médecin pour lequel une convention de mise à disposition a été signée avec l'Union pour la gestion des établissements des caisses d'assurance maladie (Ugecam), et l'infirmière, mise à disposition par les Hospices civils de Lyon (HCL).

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