Actualités de l'Urgence - APM

23/03 2023
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE ROUEN, GUSTAVE-ROUSSY, CH DU MANS, CH D'EPERNAY, CH DE VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE, CH DE VERDUN

Le 23 mars 2023 (APMnews) -

NORMANDIE: Le CHU de Rouen certifié par la HAS

ROUEN, SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le CHU de Rouen a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne lundi.

Il a atteint un taux de 92% pour le chapitre 1 (le patient), 94% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% pour le chapitre 3 (l'établissement). En 2019, le CHU avait été certifié de niveau B selon la V2014, rappelle-t-on.

Au chapitre 1, l'information du patient est bien réalisée pour tous les publics mais des patients disent ne pas avoir été informés sur leur prise en charge. Ayant des réclamations, peu nombreuses, sur ce sujet, le CHU a mis en place un groupe de travail institutionnel "information et communication avec le patient" piloté par le secrétaire général de la commission médicale d'établissement (CME) et un juriste, notent les experts visiteurs. La traçabilité de l'information sur les directives anticipées reste à améliorer.

En visite alors que le CHU était en plan blanc pour cause d'épidémies, ils ont relevé que les conditions d'un accueil digne des patients n'étaient pas réunies dans deux services: aux urgences du fait de l'afflux important (patients en attente dans les couloirs) et en gynécologie du fait de contraintes architecturales mais une rénovation est prévue et approuvée dans le cadre du Ségur de la santé.

Pour la douleur, il est mentionné que l’hypnose est utilisée dans plusieurs disciplines avec un nombre significatif de soignants formés. De plus, dans le cadre d’un projet de recherche paramédical en radiologie interventionnelle, des outils de gestion du stress du patient sont mobilisées: musicothérapie et aromathérapie.

Au chapitre 2, le rapport salue le bon fonctionnement du Samu. Il relève que "les équipes sont sensibilisées à la maîtrise des risques liés à leurs pratiques". "La gestion du dossier [patient] est complexe du fait de la multiplicité des supports disponibles (dont du papier). Le CHU est engagé dans la mise en place d’un dossier patient informatisé dont le déploiement n’est pas finalisé", est-il noté. Pour le médicament, "la conciliation d’entrée est ainsi réalisée pour un très grand nombre de patients dès leur admission au CHU et celle dite de sortie également. Les liens avec les officines de ville sont effectifs avec la messagerie sécurisée en santé", soulignent les experts visiteurs.

Au chapitre 3, le rapport note que le CHU est "pleinement partie prenante de la coordination" des filières identifiées dans le projet médico-soignant du groupement hospitalier de territoire (GHT) Rouen Coeur de Seine pour fluidifier l’aval des secteurs de court séjour. Des fédérations inter-hospitalières sont en place sur la thématique de la continuité pharmaceutique et sur celle de la prise en charge mère-enfant. Son rôle auprès des centres hospitaliers de la région est souligné avec des postes d'assistants partagés, des chefferies et des équipes territoriales.

Par ailleurs, "le CHU déploie une démarche d’amélioration de la qualité de vie au travail définie dans son projet d’établissement comme étant un levier pour l’attractivité des personnels".

Rapport de certification HAS du CHU de Rouen

ILE-DE-FRANCE: Gustave-Roussy: 100 patients traités avec le guidage robotique Epione*

VILLEJUIF (Val-de-Marne) - En un an, Gustave-Roussy est devenu le premier centre expert au monde dans l’utilisation et le développement du robot Epione* (Quantum Surgical), "bras robotisé du radiologue interventionnel", avec plus de 100 patients pris en charge, a annoncé le centre de lutte contre le cancer (CLCC) mercredi dans un communiqué.

Mis au point par la start-up montpelliéraine Quantum Surgical, ce robot permet la planification du trajet et le positionnement de l’aiguille, rendant la procédure d'ablation tumorale percutanée moins opérateur-dépendante (cf dépêche du 11/01/2022 à 17:59).

Le système, installé sur le plateau technique de pointe de radiologie interventionnelle au sein du bloc opératoire, prend la forme d’un bras combiné à un puissant logiciel relié au système d’imagerie. La technique, basée sur le traitement guidé par l’image via la robotique, permet de planifier le trajet que suivront une ou plusieurs aiguilles à travers la peau pour détruire la tumeur par la chaleur (radiofréquence ou micro-ondes) ou par le froid (cryo-ablation). Les tumeurs hépatiques et rénales de moins de 3 cm peuvent être traitées par cette technique mini-invasive sans ouvrir l’abdomen, explique le CLCC.

Des images sont préalablement réalisées avec le scanner pour que le robot puisse programmer la position, l’axe et la profondeur, nécessaires à la trajectoire des aiguilles, ainsi que le volume cible délivrant le traitement.

La technologie assure précision et expertise au radiologue interventionnel. "Le bras du robot aide dans la destruction des petites tumeurs hépatiques primitives ou métastatiques et rénales primitives, en limitant les dommages aux tissus sains environnants ainsi que le nombre d’images pour guider l’aiguille jusqu’à la tumeur", précise le Pr Thierry de Baère, chef du service d’imagerie thérapeutique de Gustave-Roussy.

Parmi les 100 premiers patients pris en charge à l’aide d’Epione* à Gustave-Roussy, 55 l’ont été dans le cadre d’études de suivi clinique post-marquage CE.

Après des autorisations pour le foie et le rein, les travaux se poursuivent dans le poumon. Une nouvelle étude clinique, baptisée EGLE, a ouvert à Gustave-Roussy avec l’objectif d’élargir les indications des interventions aux tumeurs pulmonaires métastatiques. L’extension de ce guidage robotique pour la maladie osseuse est aussi en développement.

PAYS DE LA LOIRE: Le CH du Mans propose un programme d'activité physique adaptée en néphrologie

LE MANS - Le centre hospitalier (CH) du Mans propose un programme d’activité physique adaptée pour aider les patients en hémodialyse dans leur parcours de soins, a-t-il fait savoir dans un communiqué.

Environ 140 patients se rendent chaque semaine à l’hôpital de jour de néphrologie pour les séances d’hémodialyse, 1 à 4 par semaine, de 3 à 4 heures. L’impact psychologique et physique de la dialyse dans la vie quotidienne des patients chroniques est conséquent: anxiété, fatigue, dégradation de l’état de forme, relate le CH.

Damien Paris, éducateur spécialisé à temps partiel à l'hôpital du Mans, développe depuis 3 ans un programme d’activité physique adaptée au sein du service de néphrologie avec pour objectif de maintenir ou augmenter le niveau de forme des patients chroniques.

"Chaque matin, une vingtaine de patients participe aux activités, selon leur forme et leur envie. Au début du programme, je réalise plusieurs tests, puis je leur propose différentes activités de renforcement musculaire pendant les deux premières heures de leur dialyse. Après quelques semaines, nous faisons de nouveaux tests pour mesurer l’évolution et réadapter le programme si besoin, que ce soit en termes de fréquence, d’intensité ou de type d’exercice", rapporte l'éducateur.

La 1re année, la moyenne d’âge était de 64 ans, avec autant de femmes que d’hommes. Une étude est en cours pour analyser finement l’impact du programme. Globalement, les patients constatent une amélioration de leur force et de leur qualité de vie, avec notamment une baisse de leur niveau de fatigue et une meilleure mobilité (donc plus d’autonomie).

Le programme en est à sa 2e année. Des activités complémentaires ont été mises en place, avec l’achat de pédaliers mobiles, à installer dans les lits.

"L’expérience du CH du Mans est unique, au sens où la population suivie est âgée et à haute comorbidité (c’est-à-dire avec plusieurs maladies, surtout cardiovasculaires, associées); il y a très peu de programmes ciblés pour une patientèle âgée et poly-pathologique", commente le Pr Giorgina Piccoli, cheffe du service de néphrologie du CH du Mans.

"L’expérience est une réussite aussi car on a eu la chance de recruter un jeune éducateur passionné et plein d’enthousiasme, qui a su changer les habitudes et les attitudes des patients et de l’équipe d’une façon très positive. Mon souhait est de pouvoir continuer à améliorer la prise en charge de nos patients dialysés et aussi d’élargir cette expérience au maximum de patients à l’hôpital", ajoute-t-elle.

Cette activité est réalisée en contact permanent avec les équipes médicales et soignantes. L’éducateur intervient en hémodialyse, mais également auprès des patients suivis pour des problématiques d’obésité, en lien avec l’équipe de diététiciens.

GRAND EST: Le centre hospitalier (CH) d'Epernay certifié avec mention

EPERNAY (Marne) - Le CH d'Epernay a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre de la nouvelle procédure, avec la mention "haute qualité des soins", selon le rapport mis en ligne samedi.

L'établissement a rempli 100% des critères du chapitre 1 (le patient), 98% des critères du chapitre 2 (les équipes de soins) et 96% des critères du chapitre 3 (l'établissement) du nouveau référentiel de certification.

Parmi leurs rares remarques, les experts-visiteurs ont relevé au chapitre 2 que "le suivi des réhospitalisations à 48/72h en soins critiques" constituait encore "un axe de progrès" et au chapitre 3 que le "développement des compétences en équipe" était également "un axe d’amélioration".

Rapport de certification du CH d'Epernay

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Un IRM d'1,5 T installé au CH de Villefranche-sur-Saône dans le cadre d'un partenariat avec le secteur libéral

VILLEFRANCHE-SUR-SAONE (Rhône) - L'hôpital de Villefranche-sur-Saône (de l'Hôpital Nord-Ouest -HNO) bénéficie de l'installation d'un nouvel appareil d'IRM de 1,5 Tesla, cette acquisition entrant dans le cadre d'un partenariat ville-hôpital, a annoncé l'établissement dans un communiqué mercredi.

L'équipement a été acquis par le groupement d'intérêt économique (GIE) qui réunit le CH de Villefranche-sur Saône et l'Imagerie caladoise. Ce GIE permet aujourd’hui aux radiologues hospitaliers et libéraux de partager trois IRM de 1,5 Tesla dont deux sont installés sur le site de l’hôpital. Le troisième est sur le site de la polyclinique du Beaujolais.

Inauguré le 21 mars, le nouvel appareil d'IRM est un Magnetom Sola* de la société Siemens.

Il "vient renforcer l’offre existante pour répondre à la demande croissante d’examens de ce type (8.300 en 2022 contre 5.950 en 2019) tout en réduisant les délais d’attente", souligne le CH. "Il offre les dernières avancées technologiques qui garantissent des examens plus sûrs et des diagnostics plus rapides", ajoute-t-il.

D’importants travaux ont été nécessaires pour accueillir ce second IRM sur le site de l’hôpital. Les locaux d’origine ouverts en janvier 2000 étant devenus trop exigus, une extension de 650 m² a été réalisée à proximité. Débutés en février 2022, les travaux ont duré 10 mois pour un montant de 2,8 millions d’euros. L’investissement pour l’acquisition de la machine a représenté pour sa part 1,5 M€.

Le nouveau bâtiment, qui accueille en examen les patients adultes hospitalisés, les patients adultes externes et les enfants, est organisé en 3 zones principales, selon le principe de la marche en avant.

Un IRM en jeu
Un IRM en jeu

Il dispose:
  • d'une zone d’accueil qui comprend le secrétariat et les deux entrées pour les patients couchés et debout avec leurs espaces d’attente respectifs
  • d'une zone filtre dans laquelle les patients debout passent par les déshabilloirs pour accéder à la zone de préparation. Les enfants, selon l’âge, sont dirigés vers la salle de préparation bébé ou vers l’IRM "en jeu". Cette zone intègre également les bureaux dans lesquels les patients s’entretiennent avec les médecins après l’examen.
  • d'une zone de soin qui comprend les deux salles IRM et les salles de commande et d’interprétation.

Un effort particulier a été réalisé en matière de décoration et d’accueil des enfants, notamment grâce à l'Atelier Espinosa. Pour réduire le stress des enfants et limiter le recours aux anesthésies générales ou aux fortes sédations, un IRM "en jeu" a été installé, grâce à un mécénat, dans une salle spécifique.

GRAND EST: Le CH de Verdun Saint-Mihiel a arrêté son projet de restructuration et d'extension

VERDUN - Le centre hospitalier (CH) de Verdun Saint-Mihiel a choisi le cabinet Pargade Architectes pour mener le projet architectural de restructuration et d'extension de son bâtiment principal, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé mercredi à l'issue de son conseil de surveillance.

Cette opération immobilière devrait débuter au second semestre 2024 jusqu'à fin 2027, pour un coût total de 48 millions d'euros (M€).

Elle prévoit le regroupement de l'ensemble des activités de médecine et de chirurgie dans un bâtiment principal (Saint-Nicolas) rénové et agrandi.

Un nouveau bâtiment sera construit au préalable pour accueillir les prises en charge externes (hémodialyses, consultations de chirurgie et de médecine), tandis que le bâtiment Laennec, datant du XIXe siècle et qui abrite actuellement les services de médecine, sera fermé.

Cette opération immobilière est la plus important du plan de rénovation architectural du groupement hospitalier de territoire (GHT) Coeur Grand Est (cf dépêche du 30/11/2021 à 17:33), dont le CH de Verdun est l'établissement support.

"L’opération est financée par l’hôpital", a précisé ce dernier, contacté jeudi, "une aide de l’ARS a été contractualisée et reste toutefois à définir."

/sl-gl-san/ab/APMnews

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Le 23 mars 2023 (APMnews) -

NORMANDIE: Le CHU de Rouen certifié par la HAS

ROUEN, SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le CHU de Rouen a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport mis en ligne lundi.

Il a atteint un taux de 92% pour le chapitre 1 (le patient), 94% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% pour le chapitre 3 (l'établissement). En 2019, le CHU avait été certifié de niveau B selon la V2014, rappelle-t-on.

Au chapitre 1, l'information du patient est bien réalisée pour tous les publics mais des patients disent ne pas avoir été informés sur leur prise en charge. Ayant des réclamations, peu nombreuses, sur ce sujet, le CHU a mis en place un groupe de travail institutionnel "information et communication avec le patient" piloté par le secrétaire général de la commission médicale d'établissement (CME) et un juriste, notent les experts visiteurs. La traçabilité de l'information sur les directives anticipées reste à améliorer.

En visite alors que le CHU était en plan blanc pour cause d'épidémies, ils ont relevé que les conditions d'un accueil digne des patients n'étaient pas réunies dans deux services: aux urgences du fait de l'afflux important (patients en attente dans les couloirs) et en gynécologie du fait de contraintes architecturales mais une rénovation est prévue et approuvée dans le cadre du Ségur de la santé.

Pour la douleur, il est mentionné que l’hypnose est utilisée dans plusieurs disciplines avec un nombre significatif de soignants formés. De plus, dans le cadre d’un projet de recherche paramédical en radiologie interventionnelle, des outils de gestion du stress du patient sont mobilisées: musicothérapie et aromathérapie.

Au chapitre 2, le rapport salue le bon fonctionnement du Samu. Il relève que "les équipes sont sensibilisées à la maîtrise des risques liés à leurs pratiques". "La gestion du dossier [patient] est complexe du fait de la multiplicité des supports disponibles (dont du papier). Le CHU est engagé dans la mise en place d’un dossier patient informatisé dont le déploiement n’est pas finalisé", est-il noté. Pour le médicament, "la conciliation d’entrée est ainsi réalisée pour un très grand nombre de patients dès leur admission au CHU et celle dite de sortie également. Les liens avec les officines de ville sont effectifs avec la messagerie sécurisée en santé", soulignent les experts visiteurs.

Au chapitre 3, le rapport note que le CHU est "pleinement partie prenante de la coordination" des filières identifiées dans le projet médico-soignant du groupement hospitalier de territoire (GHT) Rouen Coeur de Seine pour fluidifier l’aval des secteurs de court séjour. Des fédérations inter-hospitalières sont en place sur la thématique de la continuité pharmaceutique et sur celle de la prise en charge mère-enfant. Son rôle auprès des centres hospitaliers de la région est souligné avec des postes d'assistants partagés, des chefferies et des équipes territoriales.

Par ailleurs, "le CHU déploie une démarche d’amélioration de la qualité de vie au travail définie dans son projet d’établissement comme étant un levier pour l’attractivité des personnels".

Rapport de certification HAS du CHU de Rouen

ILE-DE-FRANCE: Gustave-Roussy: 100 patients traités avec le guidage robotique Epione*

VILLEJUIF (Val-de-Marne) - En un an, Gustave-Roussy est devenu le premier centre expert au monde dans l’utilisation et le développement du robot Epione* (Quantum Surgical), "bras robotisé du radiologue interventionnel", avec plus de 100 patients pris en charge, a annoncé le centre de lutte contre le cancer (CLCC) mercredi dans un communiqué.

Mis au point par la start-up montpelliéraine Quantum Surgical, ce robot permet la planification du trajet et le positionnement de l’aiguille, rendant la procédure d'ablation tumorale percutanée moins opérateur-dépendante (cf dépêche du 11/01/2022 à 17:59).

Le système, installé sur le plateau technique de pointe de radiologie interventionnelle au sein du bloc opératoire, prend la forme d’un bras combiné à un puissant logiciel relié au système d’imagerie. La technique, basée sur le traitement guidé par l’image via la robotique, permet de planifier le trajet que suivront une ou plusieurs aiguilles à travers la peau pour détruire la tumeur par la chaleur (radiofréquence ou micro-ondes) ou par le froid (cryo-ablation). Les tumeurs hépatiques et rénales de moins de 3 cm peuvent être traitées par cette technique mini-invasive sans ouvrir l’abdomen, explique le CLCC.

Des images sont préalablement réalisées avec le scanner pour que le robot puisse programmer la position, l’axe et la profondeur, nécessaires à la trajectoire des aiguilles, ainsi que le volume cible délivrant le traitement.

La technologie assure précision et expertise au radiologue interventionnel. "Le bras du robot aide dans la destruction des petites tumeurs hépatiques primitives ou métastatiques et rénales primitives, en limitant les dommages aux tissus sains environnants ainsi que le nombre d’images pour guider l’aiguille jusqu’à la tumeur", précise le Pr Thierry de Baère, chef du service d’imagerie thérapeutique de Gustave-Roussy.

Parmi les 100 premiers patients pris en charge à l’aide d’Epione* à Gustave-Roussy, 55 l’ont été dans le cadre d’études de suivi clinique post-marquage CE.

Après des autorisations pour le foie et le rein, les travaux se poursuivent dans le poumon. Une nouvelle étude clinique, baptisée EGLE, a ouvert à Gustave-Roussy avec l’objectif d’élargir les indications des interventions aux tumeurs pulmonaires métastatiques. L’extension de ce guidage robotique pour la maladie osseuse est aussi en développement.

PAYS DE LA LOIRE: Le CH du Mans propose un programme d'activité physique adaptée en néphrologie

LE MANS - Le centre hospitalier (CH) du Mans propose un programme d’activité physique adaptée pour aider les patients en hémodialyse dans leur parcours de soins, a-t-il fait savoir dans un communiqué.

Environ 140 patients se rendent chaque semaine à l’hôpital de jour de néphrologie pour les séances d’hémodialyse, 1 à 4 par semaine, de 3 à 4 heures. L’impact psychologique et physique de la dialyse dans la vie quotidienne des patients chroniques est conséquent: anxiété, fatigue, dégradation de l’état de forme, relate le CH.

Damien Paris, éducateur spécialisé à temps partiel à l'hôpital du Mans, développe depuis 3 ans un programme d’activité physique adaptée au sein du service de néphrologie avec pour objectif de maintenir ou augmenter le niveau de forme des patients chroniques.

"Chaque matin, une vingtaine de patients participe aux activités, selon leur forme et leur envie. Au début du programme, je réalise plusieurs tests, puis je leur propose différentes activités de renforcement musculaire pendant les deux premières heures de leur dialyse. Après quelques semaines, nous faisons de nouveaux tests pour mesurer l’évolution et réadapter le programme si besoin, que ce soit en termes de fréquence, d’intensité ou de type d’exercice", rapporte l'éducateur.

La 1re année, la moyenne d’âge était de 64 ans, avec autant de femmes que d’hommes. Une étude est en cours pour analyser finement l’impact du programme. Globalement, les patients constatent une amélioration de leur force et de leur qualité de vie, avec notamment une baisse de leur niveau de fatigue et une meilleure mobilité (donc plus d’autonomie).

Le programme en est à sa 2e année. Des activités complémentaires ont été mises en place, avec l’achat de pédaliers mobiles, à installer dans les lits.

"L’expérience du CH du Mans est unique, au sens où la population suivie est âgée et à haute comorbidité (c’est-à-dire avec plusieurs maladies, surtout cardiovasculaires, associées); il y a très peu de programmes ciblés pour une patientèle âgée et poly-pathologique", commente le Pr Giorgina Piccoli, cheffe du service de néphrologie du CH du Mans.

"L’expérience est une réussite aussi car on a eu la chance de recruter un jeune éducateur passionné et plein d’enthousiasme, qui a su changer les habitudes et les attitudes des patients et de l’équipe d’une façon très positive. Mon souhait est de pouvoir continuer à améliorer la prise en charge de nos patients dialysés et aussi d’élargir cette expérience au maximum de patients à l’hôpital", ajoute-t-elle.

Cette activité est réalisée en contact permanent avec les équipes médicales et soignantes. L’éducateur intervient en hémodialyse, mais également auprès des patients suivis pour des problématiques d’obésité, en lien avec l’équipe de diététiciens.

GRAND EST: Le centre hospitalier (CH) d'Epernay certifié avec mention

EPERNAY (Marne) - Le CH d'Epernay a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre de la nouvelle procédure, avec la mention "haute qualité des soins", selon le rapport mis en ligne samedi.

L'établissement a rempli 100% des critères du chapitre 1 (le patient), 98% des critères du chapitre 2 (les équipes de soins) et 96% des critères du chapitre 3 (l'établissement) du nouveau référentiel de certification.

Parmi leurs rares remarques, les experts-visiteurs ont relevé au chapitre 2 que "le suivi des réhospitalisations à 48/72h en soins critiques" constituait encore "un axe de progrès" et au chapitre 3 que le "développement des compétences en équipe" était également "un axe d’amélioration".

Rapport de certification du CH d'Epernay

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Un IRM d'1,5 T installé au CH de Villefranche-sur-Saône dans le cadre d'un partenariat avec le secteur libéral

VILLEFRANCHE-SUR-SAONE (Rhône) - L'hôpital de Villefranche-sur-Saône (de l'Hôpital Nord-Ouest -HNO) bénéficie de l'installation d'un nouvel appareil d'IRM de 1,5 Tesla, cette acquisition entrant dans le cadre d'un partenariat ville-hôpital, a annoncé l'établissement dans un communiqué mercredi.

L'équipement a été acquis par le groupement d'intérêt économique (GIE) qui réunit le CH de Villefranche-sur Saône et l'Imagerie caladoise. Ce GIE permet aujourd’hui aux radiologues hospitaliers et libéraux de partager trois IRM de 1,5 Tesla dont deux sont installés sur le site de l’hôpital. Le troisième est sur le site de la polyclinique du Beaujolais.

Inauguré le 21 mars, le nouvel appareil d'IRM est un Magnetom Sola* de la société Siemens.

Il "vient renforcer l’offre existante pour répondre à la demande croissante d’examens de ce type (8.300 en 2022 contre 5.950 en 2019) tout en réduisant les délais d’attente", souligne le CH. "Il offre les dernières avancées technologiques qui garantissent des examens plus sûrs et des diagnostics plus rapides", ajoute-t-il.

D’importants travaux ont été nécessaires pour accueillir ce second IRM sur le site de l’hôpital. Les locaux d’origine ouverts en janvier 2000 étant devenus trop exigus, une extension de 650 m² a été réalisée à proximité. Débutés en février 2022, les travaux ont duré 10 mois pour un montant de 2,8 millions d’euros. L’investissement pour l’acquisition de la machine a représenté pour sa part 1,5 M€.

Le nouveau bâtiment, qui accueille en examen les patients adultes hospitalisés, les patients adultes externes et les enfants, est organisé en 3 zones principales, selon le principe de la marche en avant.

Un IRM en jeu
Un IRM en jeu

Il dispose:
  • d'une zone d’accueil qui comprend le secrétariat et les deux entrées pour les patients couchés et debout avec leurs espaces d’attente respectifs
  • d'une zone filtre dans laquelle les patients debout passent par les déshabilloirs pour accéder à la zone de préparation. Les enfants, selon l’âge, sont dirigés vers la salle de préparation bébé ou vers l’IRM "en jeu". Cette zone intègre également les bureaux dans lesquels les patients s’entretiennent avec les médecins après l’examen.
  • d'une zone de soin qui comprend les deux salles IRM et les salles de commande et d’interprétation.

Un effort particulier a été réalisé en matière de décoration et d’accueil des enfants, notamment grâce à l'Atelier Espinosa. Pour réduire le stress des enfants et limiter le recours aux anesthésies générales ou aux fortes sédations, un IRM "en jeu" a été installé, grâce à un mécénat, dans une salle spécifique.

GRAND EST: Le CH de Verdun Saint-Mihiel a arrêté son projet de restructuration et d'extension

VERDUN - Le centre hospitalier (CH) de Verdun Saint-Mihiel a choisi le cabinet Pargade Architectes pour mener le projet architectural de restructuration et d'extension de son bâtiment principal, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé mercredi à l'issue de son conseil de surveillance.

Cette opération immobilière devrait débuter au second semestre 2024 jusqu'à fin 2027, pour un coût total de 48 millions d'euros (M€).

Elle prévoit le regroupement de l'ensemble des activités de médecine et de chirurgie dans un bâtiment principal (Saint-Nicolas) rénové et agrandi.

Un nouveau bâtiment sera construit au préalable pour accueillir les prises en charge externes (hémodialyses, consultations de chirurgie et de médecine), tandis que le bâtiment Laennec, datant du XIXe siècle et qui abrite actuellement les services de médecine, sera fermé.

Cette opération immobilière est la plus important du plan de rénovation architectural du groupement hospitalier de territoire (GHT) Coeur Grand Est (cf dépêche du 30/11/2021 à 17:33), dont le CH de Verdun est l'établissement support.

"L’opération est financée par l’hôpital", a précisé ce dernier, contacté jeudi, "une aide de l’ARS a été contractualisée et reste toutefois à définir."

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