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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE SAINT-ETIENNE, CH DE BOURG-EN-BRESSE, INSTITUT DU CANCER AVIGNON-PROVENCE SAINTE-CATHERINE, CLINIQUE CLÉMENTVILLE (OC SANTÉ) À MONTPELLIER, CH D'ARPAJON, GH CENTRE BRETAGNE
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Saint-Etienne ouvre son nouveau pôle de gériatrie
SAINT-ÉTIENNE - Le CHU de Saint-Etienne a ouvert, sur son site de Bellevue, un nouveau pôle qui regroupe l'ensemble de ses unités de gériatrie, a-t-il annoncé dans un communiqué jeudi.Ce pôle comprend un pavillon (n°6) entièrement reconstruit (avec cinq niveaux et 104 lits répartis en quatre unités) et deux autres pavillons (2 et 4) qui ont été réhabilités.
Les quatre unités du pavillon 6 accueillent des personnes âgées, nécessitant un suivi et des soins continus soit dans le cadre d'un court séjour, soit dans le cadre de soins médicaux et de réadaptation (SMR). Le pavillon comprend aussi une unité du service d'imagerie et des locaux logistiques et techniques.
Les pavillons réhabilités regroupent deux hôpitaux de jour, l'un ciblé sur la rééducation et l'autre sur le repérage de la fragilité. Y sont également positionnés un plateau technique de rééducation (ergothérapie et kinésithérapie), des activités de consultation et un pôle administratif.
Au total, ce sont 3.300 m² de surfaces qui ont été réhabilités et 5.600 m² qui ont été construits pour un budget global de 33,1 millions d'euros TTC, avec un apport de l'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes de 20 M€.
"Le déménagement des patients, hospitalisés auparavant sur le site de la Charité, s'est déroulé dans les délais prévus et dans des conditions sereines grâce à la mobilisation des équipes médicales, soignantes, logistiques et techniques", souligne le CHU en précisant qu'entre le 8 et le 11 décembre, près de 100 patients ont été transférés dans quatre services "entièrement neufs".
"Les nouvelles unités de gériatrie bénéficient désormais de chambres modernes, dotées de sanitaires individuels, d'espaces de soins plus fonctionnels et de lieux de vie conçus pour favoriser le bien-être et la convivialité", met-il en avant. "Une attention particulière a été portée à la qualité architecturale du bâtiment, à la luminosité des espaces et à la facilité de circulation."
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Inauguration de la maison des femmes du CH de Bourg-en-Bresse
BOURG-EN-BRESSE - Le centre hospitalier de Bourg-en-Bresse (CHB) a inauguré mardi sa maison des femmes, Chrysalide, en présence d'une centaine de professionnels de santé, d'institutionnels et d'associations, a-t-il fait savoir dans un dossier de presse.La maison des femmes est une structure adossée au CH de Bourg-en-Bresse sous forme d'une unité fonctionnelle médicale (UFM) de consultation externe. Elle est installée au pôle mère-enfant de l'établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Bresse-Haut-Bugey.
Elle est ouverte à toute femme majeure victime de violences intra-familiales ou par un partenaire intime, par un partenaire actuel ou ex-compagnon, toute femme majeure ou mineure pubère reçue aux urgences gynécologiques pour viol, et toute femme résidant ou hébergée dans le territoire sanitaire du CHB.
Elle a également pour but de conseiller les professionnels (du CHB ou extrahospitalier) en difficulté dans l'accompagnement d'une femme confrontée à des violences.
Son équipe a aussi communiqué auprès des professionnels de santé libéraux (médecins, sages-femmes, infirmiers, kinésithérapeutes, pharmaciens, dentistes…) pour leur indiquer les modalités de saisine pour un conseil ou orienter leur patiente avec son accord.
Pluridisciplinaire, cette équipe est composée d'une secrétaire accueillante (0,9 ETP), d'un psychologue (0,8 ETP), d'une assistante sociale (0,3 ETP), d'un médecin (0,3 ETP), d'une sage-femme (0,3 ETP) et d'une auxiliaire de puériculture (0,1 ETP).
La structure est le fruit d'un travail mené depuis plusieurs années par les professionnels du CHB pour construire une réponse coordonnée entre les acteurs.
Grâce à un financement obtenu auprès de l'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes en octobre 2023, le projet a d'abord pris la forme d'une consultation en janvier 2024. Puis, en novembre 2024, il a évolué, grâce au recrutement de professionnels, en une unité Chrysalide. Elle a depuis pris en charge 88 femmes victimes de violence.
En décembre 2024, la maison des femmes de Bourg-en-Bresse a aussi rejoint le collectif national Restart, réseau national créé par la Dr Ghada Hatem, médecin-cheffe de la maison des femmes de Saint-Denis.
Mardi, à l'occasion de l'inauguration, une convention entre la préfecture de l'Ain, l'ARS, le CHB et trois associations spécialisées (Aide aux victimes et médiation de l'Ain -Avema-, le Centre d'information sur les droits des femmes et des familles de l'Ain -CIDFF- et Couples et familles de l'Ain) a été également signée.
"La participation des associations permet de proposer in situ une prise en charge globale aux femmes victimes de violences, en prenant en compte l'accompagnement socio-juridique mis en œuvre par les associations de façon étroitement articulée avec la prise en charge des soins somatiques et psychiques", explique le CHB.
Cela se traduit "par des permanences régulières au sein de l'unité, en étroite articulation avec les professionnels de la maison des femmes et dans le respect de la temporalité de chaque patiente et du parcours personnalisé de soins élaboré par les soignants".
PACA: L'Institut du cancer Avignon-Provence Sainte-Catherine s'est doté d'un équipement de radiothérapie Halcyon* & Identify*
AVIGNON - L'Institut du cancer Avignon-Provence Sainte-Catherine a acquis en novembre un équipement de radiothérapie Halcyon* & Identify* (Varian), a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé mardi.L'équipement comprend "Halcyon* version 5.0 de Varian, intégrant Identify* version 5.0", une "nouvelle table de traitement dynamique PerfectKinetix* et HyperSight*, pour une radiothérapie personnalisée", explique l'établissement.
L'intégration d'Halcyon* et d'Identify* 5.0 "permet aux équipes cliniques de délivrer le traitement de manière plus efficace en l'ajustant aux caractéristiques individuelles de chaque patient".
L'institut assure être le premier centre en Europe à disposer d'un tel dispositif.
Il a investi 565.000 € pour l'équipement Halcyon* & Identify*, a-t-il précisé jeudi à APMnews. Il disposait auparavant déjà de "trois accélérateurs de dernière génération [...] d'une valeur avoisinant les 4 millions d'euros".
OCCITANIE: La clinique Clémentville (Oc Santé) déménagera finalement à Grabels, au nord-ouest de Montpellier
MONTPELLIER - Le groupe de cliniques privées Oc Santé a annoncé mardi que sa clinique Clémentville allait déménager à Grabels, dans le nord-ouest de la métropole montpelliéraine.La clinique (239 lits et places), actuellement située à Montpellier, devait initialement déménager dans le quartier de la Mosson, au sein de la ville. Cette opération avait été annulée en août en raison de la présence d'une mosquée sur la parcelle ainsi que d'une station de métro (cf dépêche du 14/08/2025 à 15:57).
C'est finalement à Grabels que la clinique va s'installer, en 2029, soit un an plus tard que prévu.
Oc Santé a choisi plus précisément le site de la zone d'aménagement concerté (ZAC) de Gime, à 9 km de l'actuel emplacement de la clinique. "Sur 19 hectares, cet écoquartier conçu autour d'un parc paysagé est implanté au cœur de Med Vallée", est-il précisé. Le futur établissement sera desservi par la ligne 1 du tramway ainsi que par de futures stations de bus et vélos en libre accès.
"Nous avons eu l'opportunité de pouvoir étudier de nombreuses options intéressantes de relocalisation de la clinique Clémentville et le site de Grabels répond pleinement à notre cahier des charges", a commenté le directeur général du groupe, Guillaume Ponseillé, cité dans le communiqué.
Le site retenu offre une constructibilité supérieure à 20.000 m². La future clinique s'organisera selon deux îlots desservant d'un côté le bâtiment de la clinique et de l'autre un centre médical pour les consultations.
Le projet médical de la clinique s'organise à travers trois grands pôles: un pôle de cancérologie, la maternité (1.500 naissances en 2025) et le pôle chirurgical et médical.
La clinique Clémentville dispose également d'un centre de consultations sans rendez-vous (Le Clem), d'un centre de cancérologie libérale, de cabinets de consultations, d'un cabinet d'imagerie, d'un laboratoire de biologie médicale, d'une pharmacie et d'une unité de reconstitution des chimiothérapies (UPCC).
ILE-DE-FRANCE: Le CH d'Arpajon (Essonne) certifié par la HAS
SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier (CH) d'Arpajon, en Essonne, a été certifié "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon une décision publiée jeudi.L'hôpital, en direction commune avec le CH Sud francilien (CHSF), qui est l'établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Ile-de-France Sud, a satisfait à 91% des critères du référentiel du chapitre 1 ("le patient"), du chapitre 2 ("les équipes de soins") et du chapitre 3 ("l'établissement").
Le CH d'Arpajon "inscrit les actions de son projet médical dans le cadre d'une réflexion territoriale associant ses partenaires privilégiés, dont le [CHSF], mais également les autres établissements du GHT et du territoire", souligne la HAS dans son rapport de certification.
En juillet 2024, la haute autorité avait certifié l'établissement "sous conditions", note-t-on.
A la suite de "la dernière visite de certification, le service qualité, rattaché à la direction des soins, a proposé un grand nombre d'outils et de formations multithématiques visant à développer l'acculturation des professionnels à la démarche d'amélioration continue", relève l'agence.
"Les professionnels ont ainsi une bonne connaissance des indicateurs qualité, y compris dans les secteurs à risque. Cependant, il existe encore une hétérogénéité d'appropriation des évaluations des pratiques cliniques, tant pour la mise en œuvre que pour la connaissance des résultats qui en découlent", estime-t-elle.
La HAS constate notamment qu'il "existe actuellement un travail collectif associant les tutelles et les parties prenantes concernant l'amélioration des parcours en pédopsychiatrie". L'établissement a développé "une solide filière gériatrique permettant notamment d'éviter les passages aux urgences: équipe mobile de gériatrie, admissions directes, numéro d'avis, sécurisation de la sortie en SMR [soins médicaux et de réadaptation]…"
Dans ses recommandations, la HAS "encourage prioritairement l'établissement à s'assurer de la sécurisation, de la bonne identification des médicaments à risques durant l'ensemble des étapes de leur circuit et dans l'ensemble des services" et à "revoir la préparation des médicaments injectables afin de garantir que ceux-ci soient préparés selon les recommandations de bonnes pratiques".
Elle l'invite également à "adresser à l'ensemble des patients une lettre de liaison le jour de [la] sortie afin de garantir une continuité des soins optimale". Pour la HAS, le CH doit s'employer à "terminer la formation des professionnels des services accueillant des mineurs à la prise en charge de cette population", à "revoir le dispositif d'appel relatif aux urgences vitales afin que celui-ci soit maîtrisé par l'ensemble des professionnels de l'établissement" et à "dispenser à l'ensemble des professionnels des exercices de mises en situation d'urgences vitales assurant la bonne préparation de tous à ces situations".
(HAS, rapport de certification du CH d'Arpajon, novembre)
BRETAGNE: Le groupe hospitalier Centre Bretagne a inauguré son unité mobile hospitalière paramédicalisée
PONTIVY (Morbihan) - Le groupe hospitalier Centre Bretagne (GHCB) a inauguré mardi son unité mobile hospitalière paramédicalisée (UMHP), outil complémentaire au Smur en fonctionnement depuis le printemps."L'UMHP est un dispositif de réponse à l'urgence, novateur dans notre région. Elle permet de mieux organiser la réponse à l'urgence sur le territoire en optimisant les ressources humaines et médicales déployées en intervention", explique l'établissement dans un communiqué.
L'équipage est composé d'un ambulancier et d'un infirmier spécialement formés. L'équipe complète comprend 10 infirmiers et 10 ambulanciers, tous spécifiquement formés. L'UMHP peut intervenir sur huit situations protocolisées avec les Samu centres 15. Le médecin régulateur peut choisir entre faire appel à l'UMHP ou au Smur du GHCB en fonction du besoin.
En dehors des situations de détresse vitale et des situations à risque de détresse vitale, pour lesquelles l'envoi du Smur est nécessaire, un infirmier formé peut réaliser des actes diagnostiques et thérapeutiques sous validation du médecin régulateur urgentiste du Samu.
Si l'état du patient évolue défavorablement ou si la situation l'exige, un médecin du Smur peut être engagé immédiatement en renfort.
Depuis la mise en service fin avril, 26 sorties ont été effectuées, dont trois interventions déclenchées par le Samu 22 (Côtes-d'Armor) et 23 par le Samu 56 (Morbihan).
Actuellement, 11% des sorties préhospitalières d'urgence sont réalisées par l'UMHP avec un objectif porté à 20% en 2026.
/san-jyp-mg-mlb-sl/nc/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE SAINT-ETIENNE, CH DE BOURG-EN-BRESSE, INSTITUT DU CANCER AVIGNON-PROVENCE SAINTE-CATHERINE, CLINIQUE CLÉMENTVILLE (OC SANTÉ) À MONTPELLIER, CH D'ARPAJON, GH CENTRE BRETAGNE
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Saint-Etienne ouvre son nouveau pôle de gériatrie
SAINT-ÉTIENNE - Le CHU de Saint-Etienne a ouvert, sur son site de Bellevue, un nouveau pôle qui regroupe l'ensemble de ses unités de gériatrie, a-t-il annoncé dans un communiqué jeudi.Ce pôle comprend un pavillon (n°6) entièrement reconstruit (avec cinq niveaux et 104 lits répartis en quatre unités) et deux autres pavillons (2 et 4) qui ont été réhabilités.
Les quatre unités du pavillon 6 accueillent des personnes âgées, nécessitant un suivi et des soins continus soit dans le cadre d'un court séjour, soit dans le cadre de soins médicaux et de réadaptation (SMR). Le pavillon comprend aussi une unité du service d'imagerie et des locaux logistiques et techniques.
Les pavillons réhabilités regroupent deux hôpitaux de jour, l'un ciblé sur la rééducation et l'autre sur le repérage de la fragilité. Y sont également positionnés un plateau technique de rééducation (ergothérapie et kinésithérapie), des activités de consultation et un pôle administratif.
Au total, ce sont 3.300 m² de surfaces qui ont été réhabilités et 5.600 m² qui ont été construits pour un budget global de 33,1 millions d'euros TTC, avec un apport de l'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes de 20 M€.
"Le déménagement des patients, hospitalisés auparavant sur le site de la Charité, s'est déroulé dans les délais prévus et dans des conditions sereines grâce à la mobilisation des équipes médicales, soignantes, logistiques et techniques", souligne le CHU en précisant qu'entre le 8 et le 11 décembre, près de 100 patients ont été transférés dans quatre services "entièrement neufs".
"Les nouvelles unités de gériatrie bénéficient désormais de chambres modernes, dotées de sanitaires individuels, d'espaces de soins plus fonctionnels et de lieux de vie conçus pour favoriser le bien-être et la convivialité", met-il en avant. "Une attention particulière a été portée à la qualité architecturale du bâtiment, à la luminosité des espaces et à la facilité de circulation."
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Inauguration de la maison des femmes du CH de Bourg-en-Bresse
BOURG-EN-BRESSE - Le centre hospitalier de Bourg-en-Bresse (CHB) a inauguré mardi sa maison des femmes, Chrysalide, en présence d'une centaine de professionnels de santé, d'institutionnels et d'associations, a-t-il fait savoir dans un dossier de presse.La maison des femmes est une structure adossée au CH de Bourg-en-Bresse sous forme d'une unité fonctionnelle médicale (UFM) de consultation externe. Elle est installée au pôle mère-enfant de l'établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Bresse-Haut-Bugey.
Elle est ouverte à toute femme majeure victime de violences intra-familiales ou par un partenaire intime, par un partenaire actuel ou ex-compagnon, toute femme majeure ou mineure pubère reçue aux urgences gynécologiques pour viol, et toute femme résidant ou hébergée dans le territoire sanitaire du CHB.
Elle a également pour but de conseiller les professionnels (du CHB ou extrahospitalier) en difficulté dans l'accompagnement d'une femme confrontée à des violences.
Son équipe a aussi communiqué auprès des professionnels de santé libéraux (médecins, sages-femmes, infirmiers, kinésithérapeutes, pharmaciens, dentistes…) pour leur indiquer les modalités de saisine pour un conseil ou orienter leur patiente avec son accord.
Pluridisciplinaire, cette équipe est composée d'une secrétaire accueillante (0,9 ETP), d'un psychologue (0,8 ETP), d'une assistante sociale (0,3 ETP), d'un médecin (0,3 ETP), d'une sage-femme (0,3 ETP) et d'une auxiliaire de puériculture (0,1 ETP).
La structure est le fruit d'un travail mené depuis plusieurs années par les professionnels du CHB pour construire une réponse coordonnée entre les acteurs.
Grâce à un financement obtenu auprès de l'agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes en octobre 2023, le projet a d'abord pris la forme d'une consultation en janvier 2024. Puis, en novembre 2024, il a évolué, grâce au recrutement de professionnels, en une unité Chrysalide. Elle a depuis pris en charge 88 femmes victimes de violence.
En décembre 2024, la maison des femmes de Bourg-en-Bresse a aussi rejoint le collectif national Restart, réseau national créé par la Dr Ghada Hatem, médecin-cheffe de la maison des femmes de Saint-Denis.
Mardi, à l'occasion de l'inauguration, une convention entre la préfecture de l'Ain, l'ARS, le CHB et trois associations spécialisées (Aide aux victimes et médiation de l'Ain -Avema-, le Centre d'information sur les droits des femmes et des familles de l'Ain -CIDFF- et Couples et familles de l'Ain) a été également signée.
"La participation des associations permet de proposer in situ une prise en charge globale aux femmes victimes de violences, en prenant en compte l'accompagnement socio-juridique mis en œuvre par les associations de façon étroitement articulée avec la prise en charge des soins somatiques et psychiques", explique le CHB.
Cela se traduit "par des permanences régulières au sein de l'unité, en étroite articulation avec les professionnels de la maison des femmes et dans le respect de la temporalité de chaque patiente et du parcours personnalisé de soins élaboré par les soignants".
PACA: L'Institut du cancer Avignon-Provence Sainte-Catherine s'est doté d'un équipement de radiothérapie Halcyon* & Identify*
AVIGNON - L'Institut du cancer Avignon-Provence Sainte-Catherine a acquis en novembre un équipement de radiothérapie Halcyon* & Identify* (Varian), a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé mardi.L'équipement comprend "Halcyon* version 5.0 de Varian, intégrant Identify* version 5.0", une "nouvelle table de traitement dynamique PerfectKinetix* et HyperSight*, pour une radiothérapie personnalisée", explique l'établissement.
L'intégration d'Halcyon* et d'Identify* 5.0 "permet aux équipes cliniques de délivrer le traitement de manière plus efficace en l'ajustant aux caractéristiques individuelles de chaque patient".
L'institut assure être le premier centre en Europe à disposer d'un tel dispositif.
Il a investi 565.000 € pour l'équipement Halcyon* & Identify*, a-t-il précisé jeudi à APMnews. Il disposait auparavant déjà de "trois accélérateurs de dernière génération [...] d'une valeur avoisinant les 4 millions d'euros".
OCCITANIE: La clinique Clémentville (Oc Santé) déménagera finalement à Grabels, au nord-ouest de Montpellier
MONTPELLIER - Le groupe de cliniques privées Oc Santé a annoncé mardi que sa clinique Clémentville allait déménager à Grabels, dans le nord-ouest de la métropole montpelliéraine.La clinique (239 lits et places), actuellement située à Montpellier, devait initialement déménager dans le quartier de la Mosson, au sein de la ville. Cette opération avait été annulée en août en raison de la présence d'une mosquée sur la parcelle ainsi que d'une station de métro (cf dépêche du 14/08/2025 à 15:57).
C'est finalement à Grabels que la clinique va s'installer, en 2029, soit un an plus tard que prévu.
Oc Santé a choisi plus précisément le site de la zone d'aménagement concerté (ZAC) de Gime, à 9 km de l'actuel emplacement de la clinique. "Sur 19 hectares, cet écoquartier conçu autour d'un parc paysagé est implanté au cœur de Med Vallée", est-il précisé. Le futur établissement sera desservi par la ligne 1 du tramway ainsi que par de futures stations de bus et vélos en libre accès.
"Nous avons eu l'opportunité de pouvoir étudier de nombreuses options intéressantes de relocalisation de la clinique Clémentville et le site de Grabels répond pleinement à notre cahier des charges", a commenté le directeur général du groupe, Guillaume Ponseillé, cité dans le communiqué.
Le site retenu offre une constructibilité supérieure à 20.000 m². La future clinique s'organisera selon deux îlots desservant d'un côté le bâtiment de la clinique et de l'autre un centre médical pour les consultations.
Le projet médical de la clinique s'organise à travers trois grands pôles: un pôle de cancérologie, la maternité (1.500 naissances en 2025) et le pôle chirurgical et médical.
La clinique Clémentville dispose également d'un centre de consultations sans rendez-vous (Le Clem), d'un centre de cancérologie libérale, de cabinets de consultations, d'un cabinet d'imagerie, d'un laboratoire de biologie médicale, d'une pharmacie et d'une unité de reconstitution des chimiothérapies (UPCC).
ILE-DE-FRANCE: Le CH d'Arpajon (Essonne) certifié par la HAS
SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier (CH) d'Arpajon, en Essonne, a été certifié "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon une décision publiée jeudi.L'hôpital, en direction commune avec le CH Sud francilien (CHSF), qui est l'établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Ile-de-France Sud, a satisfait à 91% des critères du référentiel du chapitre 1 ("le patient"), du chapitre 2 ("les équipes de soins") et du chapitre 3 ("l'établissement").
Le CH d'Arpajon "inscrit les actions de son projet médical dans le cadre d'une réflexion territoriale associant ses partenaires privilégiés, dont le [CHSF], mais également les autres établissements du GHT et du territoire", souligne la HAS dans son rapport de certification.
En juillet 2024, la haute autorité avait certifié l'établissement "sous conditions", note-t-on.
A la suite de "la dernière visite de certification, le service qualité, rattaché à la direction des soins, a proposé un grand nombre d'outils et de formations multithématiques visant à développer l'acculturation des professionnels à la démarche d'amélioration continue", relève l'agence.
"Les professionnels ont ainsi une bonne connaissance des indicateurs qualité, y compris dans les secteurs à risque. Cependant, il existe encore une hétérogénéité d'appropriation des évaluations des pratiques cliniques, tant pour la mise en œuvre que pour la connaissance des résultats qui en découlent", estime-t-elle.
La HAS constate notamment qu'il "existe actuellement un travail collectif associant les tutelles et les parties prenantes concernant l'amélioration des parcours en pédopsychiatrie". L'établissement a développé "une solide filière gériatrique permettant notamment d'éviter les passages aux urgences: équipe mobile de gériatrie, admissions directes, numéro d'avis, sécurisation de la sortie en SMR [soins médicaux et de réadaptation]…"
Dans ses recommandations, la HAS "encourage prioritairement l'établissement à s'assurer de la sécurisation, de la bonne identification des médicaments à risques durant l'ensemble des étapes de leur circuit et dans l'ensemble des services" et à "revoir la préparation des médicaments injectables afin de garantir que ceux-ci soient préparés selon les recommandations de bonnes pratiques".
Elle l'invite également à "adresser à l'ensemble des patients une lettre de liaison le jour de [la] sortie afin de garantir une continuité des soins optimale". Pour la HAS, le CH doit s'employer à "terminer la formation des professionnels des services accueillant des mineurs à la prise en charge de cette population", à "revoir le dispositif d'appel relatif aux urgences vitales afin que celui-ci soit maîtrisé par l'ensemble des professionnels de l'établissement" et à "dispenser à l'ensemble des professionnels des exercices de mises en situation d'urgences vitales assurant la bonne préparation de tous à ces situations".
(HAS, rapport de certification du CH d'Arpajon, novembre)
BRETAGNE: Le groupe hospitalier Centre Bretagne a inauguré son unité mobile hospitalière paramédicalisée
PONTIVY (Morbihan) - Le groupe hospitalier Centre Bretagne (GHCB) a inauguré mardi son unité mobile hospitalière paramédicalisée (UMHP), outil complémentaire au Smur en fonctionnement depuis le printemps."L'UMHP est un dispositif de réponse à l'urgence, novateur dans notre région. Elle permet de mieux organiser la réponse à l'urgence sur le territoire en optimisant les ressources humaines et médicales déployées en intervention", explique l'établissement dans un communiqué.
L'équipage est composé d'un ambulancier et d'un infirmier spécialement formés. L'équipe complète comprend 10 infirmiers et 10 ambulanciers, tous spécifiquement formés. L'UMHP peut intervenir sur huit situations protocolisées avec les Samu centres 15. Le médecin régulateur peut choisir entre faire appel à l'UMHP ou au Smur du GHCB en fonction du besoin.
En dehors des situations de détresse vitale et des situations à risque de détresse vitale, pour lesquelles l'envoi du Smur est nécessaire, un infirmier formé peut réaliser des actes diagnostiques et thérapeutiques sous validation du médecin régulateur urgentiste du Samu.
Si l'état du patient évolue défavorablement ou si la situation l'exige, un médecin du Smur peut être engagé immédiatement en renfort.
Depuis la mise en service fin avril, 26 sorties ont été effectuées, dont trois interventions déclenchées par le Samu 22 (Côtes-d'Armor) et 23 par le Samu 56 (Morbihan).
Actuellement, 11% des sorties préhospitalières d'urgence sont réalisées par l'UMHP avec un objectif porté à 20% en 2026.
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