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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE SAINT-ETIENNE, CH DE VALENCE, CLINIQUE MUTUALISTE DE L'ESTUAIRE (SAINT-NAZAIRE), HÔPITAL PRIVÉ DU CONFLUENT (NANTES), CH DE LANNION
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Saint-Etienne crée une unité mixte dermato-mycologique
SAINT-ÉTIENNE - Le CHU de Saint-Etienne a créé une unité mixte dermato-mycologique pour faire face à la forte prévalence des dermatomycoses et à la pénurie de dermatologues sur le territoire, a-t-il annoncé dans un communiqué mardi."Ce projet, porté conjointement par le service de dermatologie et le laboratoire de parasitologie-mycologie, vise à proposer une prise en charge intégrée et experte des pathologies cutanées d'origine fongique", explique-t-il.
Les dermatomycoses, qui touchent "jusqu'à 15% de la population adulte et concernent plus de 35% des personnes de plus de 70 ans", sont "souvent sous-diagnostiquées" et "peuvent avoir des conséquences bien plus graves qu'esthétiques", rappelle le CHU.
"Dans un contexte de pénurie nationale de dermatologues, la majorité des diagnostics repose encore sur la médecine générale, sans accès aux outils spécialisés", relève-t-il.
Implantée au sein de son service de dermatologie, la nouvelle unité, qui a été ouverte progressivement depuis le début 2025, propose des consultations conjointes entre dermatologues et mycologues, ce qui "constitue un gain majeur de temps et d'efficacité, réduisant le nombre de consultations nécessaires pour le patient et optimisant les ressources médicales", souligne le CHU.
"Grâce à un plateau technique de pointe (microscopie confocale et dermatoscopie magnifiée), le diagnostic est posé en temps réel, permettant l'instauration immédiate d'un traitement adapté", ajoute-t-il.
L'objectif à atteindre est de 25 patients par semaine, soit 1.325 consultations en 2026, a précisé le CHU à APMnews.
La nouvelle unité "a vocation à couvrir l'ensemble du bassin stéphanois, avec une extension possible à l'échelle du GHT [groupement hospitalier de territoire] Loire".
"Au-delà du soin, cette création s'inscrit dans une dynamique universitaire et scientifique forte", poursuit le CHU, qui "ambitionne de devenir au niveau national un laboratoire de biologie médicale de référence (LBMR) en dermato-mycologie".
Un tel statut "permettrait de renforcer la recherche clinique, d'élaborer des études épidémiologiques à large échelle et de contribuer à la surveillance des souches fongiques émergentes, notamment Trichophyton indotineae, résistantes aux traitements classiques", ajoute-t-il.
Le CHU de Saint-Etienne précise qu'à travers cette unité, il renforce aussi "son rôle de centre d'expertise régional et national dans la prise en charge des affections cutanées d'origine fongique".
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Valence a réalisé sa première thrombectomie mécanique
VALENCE - Le centre hospitalier (CH) de Valence a annoncé avoir réalisé, début octobre, sa première thrombectomie mécanique, franchissant ainsi "une étape importante dans la prise en charge des urgences neurovasculaires".L'intervention a bénéficié à un homme de 58 ans admis aux urgences du CH et présentant une hémiplégie gauche, une paralysie faciale et des troubles de l'élocution.
Elle "est le résultat d'une mobilisation exemplaire entre plusieurs services du CH de Valence: le Samu, pour l'évaluation initiale et la coordination du transport, la neurologie, pour le diagnostic rapide et la prise en charge médicale, la radiologie interventionnelle, pour la réalisation du geste technique, l'anesthésie, pour l'accompagnement per-procédure et post-interventionnel".
"Cette étape ouvre une nouvelle ère pour la prise en charge des AVC [accidents vasculaires cérébraux] dans la Drôme et l'Ardèche", souligne l'établissement. "Jusqu'à présent, les patients nécessitant une thrombectomie devaient être transférés vers des centres spécialisés à plus de 100 kilomètres, entraînant une perte de chance majeure."
Le CH de Valence ajoute que "désormais", il "est en capacité de réaliser cette procédure sur site, offrant ainsi une prise en charge neurovasculaire complète au plus près des habitants du territoire".
PAYS DE LA LOIRE: La clinique mutualiste de l'Estuaire à Saint-Nazaire a ouvert un hôpital de jour en oncologie
SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique) - La clinique mutualiste de l'Estuaire à Saint-Nazaire (groupe Hospi Grand Ouest) a ouvert mi-septembre un hôpital de jour spécialisé en oncologie, a annoncé l'établissement dans un communiqué mardi.Le dispositif, appelé Concerto, est un acronyme désignant la "Coordination des soins ONcologiques autour de la Chimio Et Radiothérapie et des Traitements Oraux".
Il a pour objectif de regrouper en une même demi-journée les examens et les consultations des patients, afin notamment de "simplifier le parcours de soins et de réduire les déplacements".
L'hôpital de jour, installé sur le site de la Cité sanitaire de Saint-Nazaire, doit permettre d'assurer une prise en charge multidisciplinaire, incluant la consultation d'annonce et les soins de support tels que les soins de psychologie, de diététique, d'assistance sociale et l'activité physique.
La structure accueillera une quarantaine de professionnels, parmi lesquels des manipulateurs radio, des diététiciens, des psychologues, des enseignants en activité physique adaptée (APA), ou encore des assistants sociaux, du lundi au vendredi, a précisé lundi à APMnews Jean-Pierre Koffmann, cadre de santé à la clinique de l'Estuaire.
"Après une consultation avec un oncologue, un radiothérapeute ou un autre spécialiste, le patient est orienté vers l'hôpital de jour Concerto. Une équipe dédiée organise la préparation, l'accueil et le suivi", décrit la clinique.
Le patient doit répondre en amont de sa visite à un questionnaire de besoins. Le jour J, il bénéficie d'ateliers de sensibilisation aux bénéfices de l'activité physique, et des soins de support adaptés. Une synthèse médicale est transmise en fin de journée à son médecin traitant.
"Les premiers patients pris en charge ont exprimé des retours très positifs, saluant la fluidité du parcours, la qualité de l'accompagnement et la disponibilité des équipes", se réjouit l'établissement.
Jean-Pierre Koffmann estime que la structure pourra accueillir entre 50 et 60 patients par semaine.
La clinique compte développer dans un second temps un hôpital de jour per-thérapeutique (utilisé pendant le traitement du cancer) et post-thérapeutique, afin de "couvrir l'ensemble du parcours de soins". Elle espère lancer ces deux nouvelles structures en 2026.
PAYS DE LA LOIRE: L'Hôpital privé du Confluent (Nantes) a créé un centre d'urologie ouvert 24h/24
NANTES - L'Hôpital privé du Confluent, à Nantes (Vivalto Santé) propose un nouveau centre d'urologie accessible 24 heures sur 24, a rapporté le groupe de cliniques dans un communiqué lundi à l'occasion de Movember, le mois de sensibilisation aux cancers masculins.Ce centre se compose de cinq urologues, accompagnés par une équipe de personnels paramédicaux et administratifs, a précisé à APMnews le Dr Gaëtan Berquet, urologue à l'Hôpital privé du Confluent.
Cette structure, qui se trouve adossée au service des urgences de l'établissement et à l'Institut de cancérologie Catherine-de-Sienne, est spécialisée dans la prise en charge et le diagnostic des cancers de l'appareil urinaire (rein, urètre, vessie). Elle prend en charge l'intégralité des pathologies de l'appareil urinaire de l'homme et de la femme.
"Le centre d'urologie propose l'intégralité des traitements du cancer: chirurgie, traitements ablatifs, radiologie interventionnelle, chimiothérapie, immunothérapie et radiothérapie", détaille la clinique.
Dans l'agglomération de Nantes, l'Hôpital privé du Confluent est l'un des deux seuls établissements de santé de l'agglomération nantaise à assurer la prise en charge des urgences urologiques 24h/24 avec le CHU de Nantes.
L'équipe d'urologues travaille de manière multidisciplinaire avec les oncologues, radiothérapeutes, anesthésistes, algologues, kinésithérapeutes, psychologues, et diététiciens de l'établissement, mais aussi avec les médecins traitants et des équipes d'infirmiers spécialisés.
Les demandes d'avis médicaux des médecins généralistes peuvent être traitées grâce à la plateforme Omnidoc. "L'objectif de ce centre est de centraliser la prise en charge des patients, et de fluidifier les moyens de communication avec la médecine de ville", a expliqué le Dr Berquet.
Le centre anticipe une fréquentation d'environ 60 à 80 patients par urologue, et par semaine.
L'équipe d'urologues prévoit de lancer des consultations en Vendée, dans des locaux situés à Challans, à partir du premier semestre 2026.
BRETAGNE: Le CH de Lannion rénove son unité de reconstitution des chimiothérapies
LANNION (Côtes-d'Armor) - Le centre hospitalier (CH) de Lannion-Trestel change son isolateur pour la préparation des chimiothérapies anticancéreuses, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué à l'occasion d'Octobre rose."Dans le cadre du renouvellement des autorisations de préparation des chimiothérapies, la pharmacie de l'hôpital de Lannion va bientôt disposer d'une toute nouvelle zone à atmosphère contrôlée (ZAC) comportant un isolateur de dernière génération", détaille le CH.
Cet isolateur appelé aussi "bulle" permet de reconstituer des médicaments anticancéreux injectables dans un environnement stérile, rappelle l'établissement.
Grâce à un financement de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne à hauteur de 561.000 euros, les travaux ont pu commencer début 2025 pour une livraison prévue mi-janvier 2026. "Ils ont été coordonnés et réalisés en grande partie par les services techniques de l'hôpital, ce qui a permis de réduire les coûts et de limiter l'intervention des entreprises spécialisées à leur domaine d'expertise", fait valoir le CH.
"Historiquement, la pharmacie de l'hôpital de Lannion a été, en 1992, la première en Bretagne à acquérir une 'bulle' pour y centraliser les préparations des chimiothérapies réalisées auparavant dans le service de soins. Elle a été renouvelée et installée dans des locaux plus vastes en 2005", retrace le CH.
Début 2026, cette nouvelle unité dotée de nouveaux équipements permettra de poursuivre l'activité, de renforcer la sécurité et la fluidité du circuit des chimiothérapies dans le respect des nouvelles normes et recommandations de bonnes pratiques des préparations hospitalières.
/san-al-sl/nc/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE SAINT-ETIENNE, CH DE VALENCE, CLINIQUE MUTUALISTE DE L'ESTUAIRE (SAINT-NAZAIRE), HÔPITAL PRIVÉ DU CONFLUENT (NANTES), CH DE LANNION
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Saint-Etienne crée une unité mixte dermato-mycologique
SAINT-ÉTIENNE - Le CHU de Saint-Etienne a créé une unité mixte dermato-mycologique pour faire face à la forte prévalence des dermatomycoses et à la pénurie de dermatologues sur le territoire, a-t-il annoncé dans un communiqué mardi."Ce projet, porté conjointement par le service de dermatologie et le laboratoire de parasitologie-mycologie, vise à proposer une prise en charge intégrée et experte des pathologies cutanées d'origine fongique", explique-t-il.
Les dermatomycoses, qui touchent "jusqu'à 15% de la population adulte et concernent plus de 35% des personnes de plus de 70 ans", sont "souvent sous-diagnostiquées" et "peuvent avoir des conséquences bien plus graves qu'esthétiques", rappelle le CHU.
"Dans un contexte de pénurie nationale de dermatologues, la majorité des diagnostics repose encore sur la médecine générale, sans accès aux outils spécialisés", relève-t-il.
Implantée au sein de son service de dermatologie, la nouvelle unité, qui a été ouverte progressivement depuis le début 2025, propose des consultations conjointes entre dermatologues et mycologues, ce qui "constitue un gain majeur de temps et d'efficacité, réduisant le nombre de consultations nécessaires pour le patient et optimisant les ressources médicales", souligne le CHU.
"Grâce à un plateau technique de pointe (microscopie confocale et dermatoscopie magnifiée), le diagnostic est posé en temps réel, permettant l'instauration immédiate d'un traitement adapté", ajoute-t-il.
L'objectif à atteindre est de 25 patients par semaine, soit 1.325 consultations en 2026, a précisé le CHU à APMnews.
La nouvelle unité "a vocation à couvrir l'ensemble du bassin stéphanois, avec une extension possible à l'échelle du GHT [groupement hospitalier de territoire] Loire".
"Au-delà du soin, cette création s'inscrit dans une dynamique universitaire et scientifique forte", poursuit le CHU, qui "ambitionne de devenir au niveau national un laboratoire de biologie médicale de référence (LBMR) en dermato-mycologie".
Un tel statut "permettrait de renforcer la recherche clinique, d'élaborer des études épidémiologiques à large échelle et de contribuer à la surveillance des souches fongiques émergentes, notamment Trichophyton indotineae, résistantes aux traitements classiques", ajoute-t-il.
Le CHU de Saint-Etienne précise qu'à travers cette unité, il renforce aussi "son rôle de centre d'expertise régional et national dans la prise en charge des affections cutanées d'origine fongique".
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Valence a réalisé sa première thrombectomie mécanique
VALENCE - Le centre hospitalier (CH) de Valence a annoncé avoir réalisé, début octobre, sa première thrombectomie mécanique, franchissant ainsi "une étape importante dans la prise en charge des urgences neurovasculaires".L'intervention a bénéficié à un homme de 58 ans admis aux urgences du CH et présentant une hémiplégie gauche, une paralysie faciale et des troubles de l'élocution.
Elle "est le résultat d'une mobilisation exemplaire entre plusieurs services du CH de Valence: le Samu, pour l'évaluation initiale et la coordination du transport, la neurologie, pour le diagnostic rapide et la prise en charge médicale, la radiologie interventionnelle, pour la réalisation du geste technique, l'anesthésie, pour l'accompagnement per-procédure et post-interventionnel".
"Cette étape ouvre une nouvelle ère pour la prise en charge des AVC [accidents vasculaires cérébraux] dans la Drôme et l'Ardèche", souligne l'établissement. "Jusqu'à présent, les patients nécessitant une thrombectomie devaient être transférés vers des centres spécialisés à plus de 100 kilomètres, entraînant une perte de chance majeure."
Le CH de Valence ajoute que "désormais", il "est en capacité de réaliser cette procédure sur site, offrant ainsi une prise en charge neurovasculaire complète au plus près des habitants du territoire".
PAYS DE LA LOIRE: La clinique mutualiste de l'Estuaire à Saint-Nazaire a ouvert un hôpital de jour en oncologie
SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique) - La clinique mutualiste de l'Estuaire à Saint-Nazaire (groupe Hospi Grand Ouest) a ouvert mi-septembre un hôpital de jour spécialisé en oncologie, a annoncé l'établissement dans un communiqué mardi.Le dispositif, appelé Concerto, est un acronyme désignant la "Coordination des soins ONcologiques autour de la Chimio Et Radiothérapie et des Traitements Oraux".
Il a pour objectif de regrouper en une même demi-journée les examens et les consultations des patients, afin notamment de "simplifier le parcours de soins et de réduire les déplacements".
L'hôpital de jour, installé sur le site de la Cité sanitaire de Saint-Nazaire, doit permettre d'assurer une prise en charge multidisciplinaire, incluant la consultation d'annonce et les soins de support tels que les soins de psychologie, de diététique, d'assistance sociale et l'activité physique.
La structure accueillera une quarantaine de professionnels, parmi lesquels des manipulateurs radio, des diététiciens, des psychologues, des enseignants en activité physique adaptée (APA), ou encore des assistants sociaux, du lundi au vendredi, a précisé lundi à APMnews Jean-Pierre Koffmann, cadre de santé à la clinique de l'Estuaire.
"Après une consultation avec un oncologue, un radiothérapeute ou un autre spécialiste, le patient est orienté vers l'hôpital de jour Concerto. Une équipe dédiée organise la préparation, l'accueil et le suivi", décrit la clinique.
Le patient doit répondre en amont de sa visite à un questionnaire de besoins. Le jour J, il bénéficie d'ateliers de sensibilisation aux bénéfices de l'activité physique, et des soins de support adaptés. Une synthèse médicale est transmise en fin de journée à son médecin traitant.
"Les premiers patients pris en charge ont exprimé des retours très positifs, saluant la fluidité du parcours, la qualité de l'accompagnement et la disponibilité des équipes", se réjouit l'établissement.
Jean-Pierre Koffmann estime que la structure pourra accueillir entre 50 et 60 patients par semaine.
La clinique compte développer dans un second temps un hôpital de jour per-thérapeutique (utilisé pendant le traitement du cancer) et post-thérapeutique, afin de "couvrir l'ensemble du parcours de soins". Elle espère lancer ces deux nouvelles structures en 2026.
PAYS DE LA LOIRE: L'Hôpital privé du Confluent (Nantes) a créé un centre d'urologie ouvert 24h/24
NANTES - L'Hôpital privé du Confluent, à Nantes (Vivalto Santé) propose un nouveau centre d'urologie accessible 24 heures sur 24, a rapporté le groupe de cliniques dans un communiqué lundi à l'occasion de Movember, le mois de sensibilisation aux cancers masculins.Ce centre se compose de cinq urologues, accompagnés par une équipe de personnels paramédicaux et administratifs, a précisé à APMnews le Dr Gaëtan Berquet, urologue à l'Hôpital privé du Confluent.
Cette structure, qui se trouve adossée au service des urgences de l'établissement et à l'Institut de cancérologie Catherine-de-Sienne, est spécialisée dans la prise en charge et le diagnostic des cancers de l'appareil urinaire (rein, urètre, vessie). Elle prend en charge l'intégralité des pathologies de l'appareil urinaire de l'homme et de la femme.
"Le centre d'urologie propose l'intégralité des traitements du cancer: chirurgie, traitements ablatifs, radiologie interventionnelle, chimiothérapie, immunothérapie et radiothérapie", détaille la clinique.
Dans l'agglomération de Nantes, l'Hôpital privé du Confluent est l'un des deux seuls établissements de santé de l'agglomération nantaise à assurer la prise en charge des urgences urologiques 24h/24 avec le CHU de Nantes.
L'équipe d'urologues travaille de manière multidisciplinaire avec les oncologues, radiothérapeutes, anesthésistes, algologues, kinésithérapeutes, psychologues, et diététiciens de l'établissement, mais aussi avec les médecins traitants et des équipes d'infirmiers spécialisés.
Les demandes d'avis médicaux des médecins généralistes peuvent être traitées grâce à la plateforme Omnidoc. "L'objectif de ce centre est de centraliser la prise en charge des patients, et de fluidifier les moyens de communication avec la médecine de ville", a expliqué le Dr Berquet.
Le centre anticipe une fréquentation d'environ 60 à 80 patients par urologue, et par semaine.
L'équipe d'urologues prévoit de lancer des consultations en Vendée, dans des locaux situés à Challans, à partir du premier semestre 2026.
BRETAGNE: Le CH de Lannion rénove son unité de reconstitution des chimiothérapies
LANNION (Côtes-d'Armor) - Le centre hospitalier (CH) de Lannion-Trestel change son isolateur pour la préparation des chimiothérapies anticancéreuses, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué à l'occasion d'Octobre rose."Dans le cadre du renouvellement des autorisations de préparation des chimiothérapies, la pharmacie de l'hôpital de Lannion va bientôt disposer d'une toute nouvelle zone à atmosphère contrôlée (ZAC) comportant un isolateur de dernière génération", détaille le CH.
Cet isolateur appelé aussi "bulle" permet de reconstituer des médicaments anticancéreux injectables dans un environnement stérile, rappelle l'établissement.
Grâce à un financement de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne à hauteur de 561.000 euros, les travaux ont pu commencer début 2025 pour une livraison prévue mi-janvier 2026. "Ils ont été coordonnés et réalisés en grande partie par les services techniques de l'hôpital, ce qui a permis de réduire les coûts et de limiter l'intervention des entreprises spécialisées à leur domaine d'expertise", fait valoir le CH.
"Historiquement, la pharmacie de l'hôpital de Lannion a été, en 1992, la première en Bretagne à acquérir une 'bulle' pour y centraliser les préparations des chimiothérapies réalisées auparavant dans le service de soins. Elle a été renouvelée et installée dans des locaux plus vastes en 2005", retrace le CH.
Début 2026, cette nouvelle unité dotée de nouveaux équipements permettra de poursuivre l'activité, de renforcer la sécurité et la fluidité du circuit des chimiothérapies dans le respect des nouvelles normes et recommandations de bonnes pratiques des préparations hospitalières.
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