Actualités de l'Urgence - APM

30/09 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE TOULOUSE, CHU DE POITIERS, CH EMILE-ROUX AU PUY-EN-VELAY

Le 30 septembre 2024 (APMnews) -

OCCITANIE: Un accident au CHU de Toulouse, impliquant une voiture, fait quatre blessés légers

TOULOUSE - Un accident touchant le magasin de journaux implanté dans l'enceinte de l'hôpital Rangueil à Toulouse, provoqué par un patient qui affirme avoir perdu le contrôle de son véhicule, a fait quatre blessés légers, a annoncé le CHU dans un communiqué lundi.

Lundi matin, à 10h23, "le véhicule d’un patient a percuté la vitrine et s’est encastré dans le magasin de journaux [Relais H selon la presse locale] situé à proximité du dépose-minute de l’hôpital de Rangueil", explique le CHU qui précise que le patient a indiqué avoir perdu le contrôle de son véhicule.

"Quatre personnes ont été légèrement blessées -souffrant principalement de blessures causées par des éclats de verre et de très légers traumatismes- et six personnes présentes au moment de l’incident étaient en état de choc", souligne-t-il. L'accident a aussi causé d’"importants dégâts matériels" dans la boutique.

Le CHU indique que toutes les victimes ont été immédiatement prises en charge aux urgences de Rangueil, situées à proximité immédiate. Une seule restait, en début d'après-midi, prise en charge aux urgences pour des blessures légères.

La cellule d'urgence médico-psychologique 31 (CUMP) a également été déployée.

"La police, prévenue par les services de sécurité du CHU, est intervenue pour constater les faits et sécuriser les lieux", souligne l'établissement qui remercie l’ensemble des professionnels et des personnes présentes qui sont intervenus et ont porté secours aux blessés.

NOUVELLE-AQUITAINE: La cuisine du site hospitalier de Loudun (CHU de Poitiers) fermera au profit d'un office relais

POITIERS - Le CHU de Poitiers a annoncé que la cuisine du site hospitalier de Loudun, qui "n'est plus aux normes", sera remplacée par "un office relais" sur le même site, selon un communiqué diffusé lundi.

Les audits effectués par l'unité centralisée de production alimentaire du CHU "ont aussi montré des pratiques qui dérogeaient aux règles d’hygiène et de sécurité", a complété l'établissement, lequel réagit à un article de la Nouvelle République titré "Loudun: la cuisine de l’hôpital menacée".

"Pour pérenniser la production alimentaire sur ce site, d'importants travaux de rénovation et de mise aux normes auraient dû être engagés, avec en sus le remplacement des équipements. Une première estimation du coût de ces investissements s’est élevée à un million d’euros", explique le CHU.

Ainsi, il a opté pour la création d’un office relais sur le site de Loudun, "avec une production des repas à la cuisine centrale de l’établissement située sur le site de Beaubâton, à Mignaloux-Beauvoir" dans la Vienne. Cela représente un investissement de 149.400 €. Le projet retenu "sera présenté le 15 octobre au comité social et économique [CSE] de l’établissement".

"Les transports seront assurés au même titre que le linge et les autres flux logistiques du CHU de Poitiers" et "la création de cet office et l’achat de matériel adapté permettront de répondre aux normes en vigueur et aux besoins des patients et des professionnels du site de Loudun", assure l'établissement de santé.

Ce dernier ajoute que "la situation des neuf agents de la cuisine de Loudun sera examinée individuellement avec les intéressés par la direction des ressources humaines et la direction de la logistique".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Haute-Loire: le CH du Puy-en-Velay certifié sous conditions

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier Emile-Roux du Puy-en-Velay a été certifié sous conditions, avec le niveau "qualité des soins à améliorer", par la Haute autorité de santé (HAS).

Le CH Emile Roux, établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Haute-Loire, est composé de 471 lits et 90 places
répartis en cinq pôles, en hospitalisation complète et hospitalisation de jour. Il assure une activité chirurgicale, de médecine, d’obstétrique en niveau 2, de soins médicaux de réadaptation (SMR), d’urgence (Samu) et d'un service d'hospitalisation à domicile (HAD), rappelle la HAS dans son rapport daté du 27 septembre.

La HAS note différents points positifs, comme le fait que le patient reçoive "une information claire et adaptée, avec la recherche systématique de son consentement en adaptant son degré de discernement". "La réflexion bénéfice/risque est discutée avec le patient pour tout acte compris pour les prises en charge spécifiques, tracée dans le dossier patient informatisé (DPI), avec une analyse personnalisée des risques liés à sa santé."

"Avant toute hospitalisation, dès la consultation médicale, le patient est informé de sa prise en charge. Dès l’hospitalisation, le projet de soins est établi pour chaque patient, avec la participation de l’ensemble des professionnels […] et celui-ci est régulièrement actualisé, en tenant compte des besoins du patient (staff hebdomadaire, protocolisation de la filière neuro-vasculaire). Tout au long de son séjour, plusieurs staffs de concertation […] sont organisés régulièrement avec l’ensemble des professionnels", détaille la HAS.

Elle observe qu'aux urgences, les circuits sont identifiés par profil patient (enfant et handicap priorisés, circuit court, circuit long, déchocage, patients debout ou couchés...), avec une gestion des lits par une infirmière référente spécifique. "Les IAO [infirmiers d'accueil et d'orientation] sont formés, ainsi qu'à la délégation de prescriptions d'imagerie pour les traumatismes mineurs, selon un protocole établi et validé", ajoute-t-elle.

Elle note aussi que l'équipe d'urgence suit l'état des lits, via une application informatique "mise en place récemment".

La HAS salue aussi l'implication territoriale du CH qui a "historiquement un fonctionnement en tant qu’établissement support d’un GHT" et est un "acteur dynamique au sein de son territoire de santé, avec l’organisation de réunions de coordination dans une logique de parcours territoriaux".

"La démarche 'd’aller-vers' promue par la gouvernance se traduit par des collaborations effectives avec cinq CPTS [communautés pluriprofessionnelles de territoires de santé] du territoire, pour un maillage ville/hôpital consolidé" et par des équipes mobiles "opérationnelles" dans plusieurs domaines.

Toutefois, la HAS prononce une certification sous conditions et programmera une nouvelle visite "dans l’année qui suit cette décision".

Dans l’intervalle, elle encourage prioritairement l’établissement à:

  • centraliser le matériel nécessaire pour les hémorragies du post-partum et évaluer le dispositif

  • vérifier la complétude des éléments constituant la check-list et pérenniser l’analyse des Go/No Go. Dans son rapport, la HAS souligne qu'un support informatique est partagé entre les unités et le bloc opératoire pour faciliter la coordination des équipes et permettre la priorisation des urgences en temps réel. "La check-list commune à tous les secteurs, mais spécifique pour certaines interventions, est utilisée de manière conforme […] avec un taux d’exhaustivité maximale. A ce titre, un questionnaire, en cours d’analyse, a été diffuséaux professionnels pour redonner du sens à l’intérêt de remplir la check-list. Cependant, il n’y a pas de recueil ni d'analyse structurés des déprogrammations (actions de reprogrammation au fil de l’eau dans un délai court), ni d'analyse des No-Go, déplore-t-elle.

  • diffuser les recommandations de bonnes pratiques ainsi que les outils de prévention et de repérage de la maltraitance

  • définir et mettre en place un cadre opérationnel pour la démarche éthique

  • protocoliser le fonctionnement de la régulation médicale des appels au Samu et évaluer le dispositif.

Rapport de certification CH Emile-Roux, septembre 2024

/san-jyp/ab/APMnews

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Le 30 septembre 2024 (APMnews) -

OCCITANIE: Un accident au CHU de Toulouse, impliquant une voiture, fait quatre blessés légers

TOULOUSE - Un accident touchant le magasin de journaux implanté dans l'enceinte de l'hôpital Rangueil à Toulouse, provoqué par un patient qui affirme avoir perdu le contrôle de son véhicule, a fait quatre blessés légers, a annoncé le CHU dans un communiqué lundi.

Lundi matin, à 10h23, "le véhicule d’un patient a percuté la vitrine et s’est encastré dans le magasin de journaux [Relais H selon la presse locale] situé à proximité du dépose-minute de l’hôpital de Rangueil", explique le CHU qui précise que le patient a indiqué avoir perdu le contrôle de son véhicule.

"Quatre personnes ont été légèrement blessées -souffrant principalement de blessures causées par des éclats de verre et de très légers traumatismes- et six personnes présentes au moment de l’incident étaient en état de choc", souligne-t-il. L'accident a aussi causé d’"importants dégâts matériels" dans la boutique.

Le CHU indique que toutes les victimes ont été immédiatement prises en charge aux urgences de Rangueil, situées à proximité immédiate. Une seule restait, en début d'après-midi, prise en charge aux urgences pour des blessures légères.

La cellule d'urgence médico-psychologique 31 (CUMP) a également été déployée.

"La police, prévenue par les services de sécurité du CHU, est intervenue pour constater les faits et sécuriser les lieux", souligne l'établissement qui remercie l’ensemble des professionnels et des personnes présentes qui sont intervenus et ont porté secours aux blessés.

NOUVELLE-AQUITAINE: La cuisine du site hospitalier de Loudun (CHU de Poitiers) fermera au profit d'un office relais

POITIERS - Le CHU de Poitiers a annoncé que la cuisine du site hospitalier de Loudun, qui "n'est plus aux normes", sera remplacée par "un office relais" sur le même site, selon un communiqué diffusé lundi.

Les audits effectués par l'unité centralisée de production alimentaire du CHU "ont aussi montré des pratiques qui dérogeaient aux règles d’hygiène et de sécurité", a complété l'établissement, lequel réagit à un article de la Nouvelle République titré "Loudun: la cuisine de l’hôpital menacée".

"Pour pérenniser la production alimentaire sur ce site, d'importants travaux de rénovation et de mise aux normes auraient dû être engagés, avec en sus le remplacement des équipements. Une première estimation du coût de ces investissements s’est élevée à un million d’euros", explique le CHU.

Ainsi, il a opté pour la création d’un office relais sur le site de Loudun, "avec une production des repas à la cuisine centrale de l’établissement située sur le site de Beaubâton, à Mignaloux-Beauvoir" dans la Vienne. Cela représente un investissement de 149.400 €. Le projet retenu "sera présenté le 15 octobre au comité social et économique [CSE] de l’établissement".

"Les transports seront assurés au même titre que le linge et les autres flux logistiques du CHU de Poitiers" et "la création de cet office et l’achat de matériel adapté permettront de répondre aux normes en vigueur et aux besoins des patients et des professionnels du site de Loudun", assure l'établissement de santé.

Ce dernier ajoute que "la situation des neuf agents de la cuisine de Loudun sera examinée individuellement avec les intéressés par la direction des ressources humaines et la direction de la logistique".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Haute-Loire: le CH du Puy-en-Velay certifié sous conditions

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier Emile-Roux du Puy-en-Velay a été certifié sous conditions, avec le niveau "qualité des soins à améliorer", par la Haute autorité de santé (HAS).

Le CH Emile Roux, établissement support du groupement hospitalier de territoire (GHT) Haute-Loire, est composé de 471 lits et 90 places
répartis en cinq pôles, en hospitalisation complète et hospitalisation de jour. Il assure une activité chirurgicale, de médecine, d’obstétrique en niveau 2, de soins médicaux de réadaptation (SMR), d’urgence (Samu) et d'un service d'hospitalisation à domicile (HAD), rappelle la HAS dans son rapport daté du 27 septembre.

La HAS note différents points positifs, comme le fait que le patient reçoive "une information claire et adaptée, avec la recherche systématique de son consentement en adaptant son degré de discernement". "La réflexion bénéfice/risque est discutée avec le patient pour tout acte compris pour les prises en charge spécifiques, tracée dans le dossier patient informatisé (DPI), avec une analyse personnalisée des risques liés à sa santé."

"Avant toute hospitalisation, dès la consultation médicale, le patient est informé de sa prise en charge. Dès l’hospitalisation, le projet de soins est établi pour chaque patient, avec la participation de l’ensemble des professionnels […] et celui-ci est régulièrement actualisé, en tenant compte des besoins du patient (staff hebdomadaire, protocolisation de la filière neuro-vasculaire). Tout au long de son séjour, plusieurs staffs de concertation […] sont organisés régulièrement avec l’ensemble des professionnels", détaille la HAS.

Elle observe qu'aux urgences, les circuits sont identifiés par profil patient (enfant et handicap priorisés, circuit court, circuit long, déchocage, patients debout ou couchés...), avec une gestion des lits par une infirmière référente spécifique. "Les IAO [infirmiers d'accueil et d'orientation] sont formés, ainsi qu'à la délégation de prescriptions d'imagerie pour les traumatismes mineurs, selon un protocole établi et validé", ajoute-t-elle.

Elle note aussi que l'équipe d'urgence suit l'état des lits, via une application informatique "mise en place récemment".

La HAS salue aussi l'implication territoriale du CH qui a "historiquement un fonctionnement en tant qu’établissement support d’un GHT" et est un "acteur dynamique au sein de son territoire de santé, avec l’organisation de réunions de coordination dans une logique de parcours territoriaux".

"La démarche 'd’aller-vers' promue par la gouvernance se traduit par des collaborations effectives avec cinq CPTS [communautés pluriprofessionnelles de territoires de santé] du territoire, pour un maillage ville/hôpital consolidé" et par des équipes mobiles "opérationnelles" dans plusieurs domaines.

Toutefois, la HAS prononce une certification sous conditions et programmera une nouvelle visite "dans l’année qui suit cette décision".

Dans l’intervalle, elle encourage prioritairement l’établissement à:

  • centraliser le matériel nécessaire pour les hémorragies du post-partum et évaluer le dispositif

  • vérifier la complétude des éléments constituant la check-list et pérenniser l’analyse des Go/No Go. Dans son rapport, la HAS souligne qu'un support informatique est partagé entre les unités et le bloc opératoire pour faciliter la coordination des équipes et permettre la priorisation des urgences en temps réel. "La check-list commune à tous les secteurs, mais spécifique pour certaines interventions, est utilisée de manière conforme […] avec un taux d’exhaustivité maximale. A ce titre, un questionnaire, en cours d’analyse, a été diffuséaux professionnels pour redonner du sens à l’intérêt de remplir la check-list. Cependant, il n’y a pas de recueil ni d'analyse structurés des déprogrammations (actions de reprogrammation au fil de l’eau dans un délai court), ni d'analyse des No-Go, déplore-t-elle.

  • diffuser les recommandations de bonnes pratiques ainsi que les outils de prévention et de repérage de la maltraitance

  • définir et mettre en place un cadre opérationnel pour la démarche éthique

  • protocoliser le fonctionnement de la régulation médicale des appels au Samu et évaluer le dispositif.

Rapport de certification CH Emile-Roux, septembre 2024

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