Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE TOULOUSE, CLCC ANTOINE-LACASSAGNE ET CHU DE NICE, CH DE SAINT-TROPEZ ET DE DRAGUIGNAN, CH BRETAGNE ATLANTIQUE, CH DE SAINT-AFFRIQUE (AVEYRON)
OCCITANIE: Le CHU de Toulouse certifié par la HAS
SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le CHU de Toulouse a été certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne le vendredi 31 mai.Le CHU a rempli 98% des critères du chapitre 1 (le patient), 96% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% du chapitre 3 (l'établissement).
Dans le chapitre 1, la HAS estime que "les proches et/ou aidants sont associés à la mise en œuvre du projet de soins avec l’accord du patient", que le patient est "respecté" et que "les conditions de vie et de lien social du patient sont prises en compte dans le cadre de sa prise en charge".
"Le livret d’accueil institutionnel est remis à l’admission. Cependant, peu de patients savent comment formuler une plainte, signaler un évènement indésirable, ou exprimer leur satisfaction", remarque la HAS.
Elle observe aussi que "dans les bâtiments plus anciens, à Rangueil-Larrey par exemple, les chambres doubles comportent des dispositifs de séparation", mais que "certains services ne disposent que de peu de salles de bains", que "la superficie de l’hôpital des enfants de Purpan ne correspond plus aux besoins actuels des jeunes patients, avec des chambres de réanimation néonatale regroupant jusqu’à six berceaux".
"Enfin, les locaux d'accueil des urgences psychiatriques ne sont pas adaptés en termes d'agencement et de surface, au flux important de la filière", critique la HAS qui précise toutefois que le CHU est engagé dans "deux grands projets de modernisation" (le Grand hôpital régional des enfants, et le Nouvel hôpital de Rangueil).
Dans le chapitre 2, la HAS salue notamment les actions en faveur de la pertinence des parcours, des actes et des prescriptions et la coordination des équipes pour prendre en charge le patient.
Elle constate que si le dossier patient informatisé institutionnel "est largement déployé", "l’ergonomie du système d’information ne permet pas aux professionnels un accès simultané à l’ensemble du dossier patient utile à la prise en charge, en raison de la coexistence entre le DPI et des supports papier". "Le CHU est conscient de ces difficultés et a pour projet de renforcer l’interopérabilité entre les dossiers", ajoute la HAS.
Par ailleurs, elle confirme que "le CHU de Toulouse, seul établissement du département de Haute-Garonne à disposer d’un service d’accueil des urgences psychiatriques, est très impacté par l’hypertension de la filière".
"Les durées de séjour y sont importantes, à la fois pour les soins sous contraintes et pour les hospitalisations libres. De ce fait, certains patients peuvent être pris en charge pendant plusieurs jours sur des brancards dans les box du service des urgences psychiatriques", confirme-t-elle.
Elle précise que dans les structures ambulatoires de santé mentale, le repérage des risques de suicide, passage à l’acte, décompensation, "est effectif" et qu'en hospitalisation complète, le suivi somatique "est assuré" et un formulaire de surveillance clinique "est en place". "Toutefois, l’examen somatique n’est pas systématiquement réalisé dans les 24 heures", déplore-t-elle tout en assurant que le pôle "a identifié ce problème et expérimente actuellement une fiche médicale avec bilan initial et guide de l’examen somatique à l’admission".
En conclusion, elle encourage prioritairement à "permettre au patient de disposer de locaux respectant son intimité et sa dignité", de "favoriser l’accessibilité par les professionnels aux informations du patient (interopérabilité des logiciels, coexistence d’un dossier papier et d’un dossier informatisé, …)", de "systématiser la réalisation de l’examen somatique dans les 24h" et "d'assurer le suivi des refus d’admission et des réhospitalisations en unité de soins critiques".
Rapport de certification du CHU de Toulouse, HAS, mai 2024
PACA: Trois unités de recherche en oncologie niçoises labellisées CLIP2
NICE - Trois unités de recherche en oncologie du centre de lutte contre le cancer (CLCC) Antoine-Lacassagne et du CHU de Nice ont été reconnues par l'Institut national du cancer (Inca) centres labellisés phase précoce (CLIP) 2 pour la période 2024-2029, se félicitent-ils dans un communiqué commun transmis lundi.Il s'agit de l'unité de phases précoces du CLCC niçois et des unités d'onco-hématologie et d'onco-dermatologie du CHU, tournées vers "le développement de la médecine personnalisée, avec un focus particulier sur la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) moléculaire Paca-Est, la RCP moléculaire d’hématologie du CHU de Nice, ainsi que la RCP moléculaire en onco-hématologie Paca".
"Cette approche innovante vise à adapter les traitements aux caractéristiques génétiques et moléculaires spécifiques de chaque patient, optimisant ainsi l’efficacité des thérapies et minimisant les effets secondaires. L’objectif est d’accroître les activités de recherche clinique, translationnelle et de transfert en lien avec la personnalisation des traitements en oncologie et hématologie au bénéfice de l’ensemble des patients de Paca-Est", détaillent les deux établissements.
PACA: Le CHU de Nice signe un contrat cadre avec Alexion (AstraZeneca) concernant les maladies rares
NICE - Le CHU de Nice a signé mardi avec Alexion, filiale du groupe AstraZeneca spécialisée dans les maladies rares, un contrat cadre "afin de développer, faciliter et accélérer les essais cliniques dans les maladies rares", a annoncé le CHU dans un communiqué."Par la signature de ce contrat cadre, la position du CHU de Nice comme centre d'excellence dans les maladies rares sera renforcée. Cette collaboration permettra le développement des essais cliniques que le CHU de Nice sera amené à proposer à ses patients parfois en impasse thérapeutique", se réjouit le CHU.
Ce dernier rappelle travailler "depuis de nombreuses années" avec Alexion, avec qui 11 essais cliniques ont été mis en place en néphrologie, neurologie, hématologie, ophtalmologie et maladies métaboliques.
Le contrat cadre doit permettre de "participer au développement et à l’amélioration de la recherche clinique", "faciliter l’identification des bons experts, sous le couvert d’accord cadre de confidentialité", "initier et renforcer les discussions le plus en amont possible pour adapter les protocoles de recherche aux enjeux et contraintes locaux", "mieux comprendre le parcours de soins des patients", "proposer l'essai clinique le plus tôt possible" et de "s'assurer de la qualité des procédures et des données recueillies lors de l’essai clinique".
PACA: Les urgences du CH de Saint-Tropez reprennent leur fonctionnement 24h/24h à compter de mardi, après celles de Draguignan
SAINT-TROPEZ, DRAGUIGNAN (Var) - Le service d'urgence du centre hospitalier (CH) de Saint-Tropez fonctionnera de nouveau 24h/24h dès mardi grâce à la solidarité territoriale, a annoncé lundi l'établissement sur les réseaux sociaux.Un audit relatif à l'organisation des urgences du Var avait été lancé par la préfecture fin 2023 (cf dépêche du 15/12/2023 à 18:40).
L'initiative visait à répondre "aux inquiétudes exprimées dans la presse du fait des fonctionnements adaptés des services des urgences des hôpitaux de Gassin/Saint-Tropez et Draguignan".
Ce dernier a annoncé le vendredi 31 mai sur les réseaux sociaux l'ouverture de ses urgences 24h/24 à compter du dimanche 2 juin, grâce à des recrutements saisonniers et à la mise en place d'une solidarité territoriale au sein du groupement hospitalier de territoire (GHT) du Var.
L'accès aux urgences de Draguignan était restreint depuis fin octobre 2021, rappelle le CH.
BRETAGNE: Inauguration de l'appareil d'IRM du CH de Ploërmel (Morbihan)
PLOERMEL (Morbihan) - Un appareil d'IRM installé à l'hôpital de Ploërmel a été inauguré fin mai, a annoncé le centre hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA) dans un communiqué.Cette implantation a été possible grâce au soutien de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne qui l'a autorisée et soutenue financièrement pour permettre la réalisation des travaux et l’acquisition de l’équipement, souligne l'établissement.
L’implantation de l’IRM dans les anciens locaux du scanner a nécessité plusieurs mois de travaux en amont, que ce soit pour préparer les futurs locaux du scanner ou pour le réaménagement des locaux pour l’IRM une fois le scanner déplacé en décembre 2022.
Ces opérations de travaux ont nécessité au préalable de relocaliser une partie des locaux des urgences (bureaux, chambres de garde, vestiaires, …) et de déménager les archives.
Une fois l'appareil d'IRM installé, une dernière phase de travaux a été réalisée fin 2023-début 2024 pour réaménager la zone d’accueil afin d’améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge des patients.
L'appareil d'imagerie fonctionne grâce à l’appui du CHBA, grâce à une équipe territoriale composée de 17 radiologues qui assurent le portage médical des équipements d’imagerie de Vannes, Auray et Ploërmel.
L'appareil Sola* de Siemens (1,5 tesla) est le même que les deux exemplaires renouvelés au CHBA, ce qui permet à l’équipe territoriale de radiologues de travailler avec les mêmes équipements sur les deux sites. De plus, la mutualisation des achats a permis de faire des économies.
Les travaux réalisés ont coûté 2 millions d'euros et la location de l'appareil s'élève à 240.000 € par an, précise le CHBA.
OCCITANIE: Le CH de Saint-Affrique (Aveyron) certifié "qualité des soins confirmée" par la HAS
SAINT-AFFRIQUE (Aveyron) - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Affrique a été certifié "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport publié vendredi.Le CH a rempli 98% des critères du chapitre 1 (le patient), 94% de ceux du chapitre 2 (les équipes de soins) et 90% du troisième chapitre (l'établissement).
Dans le premier chapitre, la HAS fait apparaître que le patient est bien informé, notamment au moment de la sortie où il bénéficie de consignes, par exemple sur les modifications éventuelles de traitement thérapeutique.
"Le patient est respecté et il bénéficie du respect de son intimité de sa dignité", met en avant le rapport. Les équipes du CH adaptent le temps de visite des accompagnants dans les situations difficiles, est-il par ailleurs noté.
Le deuxième chapitre fait ressortir une prise en charge "pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire" au CH. Un "atout" pour l'établissement, selon le rapport, qui souligne la présence de diététiciens, kinésithérapeutes, neuropsychologues, psychologues, assistantes sociales, orthophonistes et de psychomotriciennes.
La HAS constate néanmoins un recours à l'hospitalisation à domicile (HAD) assez faible, "l'HAD [étant] en effet positionnée sur Rodez et ne [disposant] pas d'un réseau de professionnels très développé sur le secteur de Saint-Affrique".
"Concernant les antibiotiques, les prescriptions sont justifiées, argumentées et tracées", est-il relevé.
Dans le troisième chapitre, la HAS rappelle que le CH de Saint-Affrique travaille sur un projet d'hôpital commun avec l'établissement de Millau, qui doit regrouper les activités de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) et le plateau médico-technique.
L'accessibilité du CH "n'est pas organisée autour du handicap visuel", est-il observé.
Un projet de télémédecine, "visant à améliorer la prise en charge en Ehpad par la réalisation de télé-expertise ou téléconsultations, est en place mais actuellement suspendu en raison d'un manque de ressources médicales", a également remarqué la HAS.
Rapport de certification HAS du CH de Saint-Affrique
/san-bd-rm-sl-mg/ab/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CHU DE TOULOUSE, CLCC ANTOINE-LACASSAGNE ET CHU DE NICE, CH DE SAINT-TROPEZ ET DE DRAGUIGNAN, CH BRETAGNE ATLANTIQUE, CH DE SAINT-AFFRIQUE (AVEYRON)
OCCITANIE: Le CHU de Toulouse certifié par la HAS
SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le CHU de Toulouse a été certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne le vendredi 31 mai.Le CHU a rempli 98% des critères du chapitre 1 (le patient), 96% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% du chapitre 3 (l'établissement).
Dans le chapitre 1, la HAS estime que "les proches et/ou aidants sont associés à la mise en œuvre du projet de soins avec l’accord du patient", que le patient est "respecté" et que "les conditions de vie et de lien social du patient sont prises en compte dans le cadre de sa prise en charge".
"Le livret d’accueil institutionnel est remis à l’admission. Cependant, peu de patients savent comment formuler une plainte, signaler un évènement indésirable, ou exprimer leur satisfaction", remarque la HAS.
Elle observe aussi que "dans les bâtiments plus anciens, à Rangueil-Larrey par exemple, les chambres doubles comportent des dispositifs de séparation", mais que "certains services ne disposent que de peu de salles de bains", que "la superficie de l’hôpital des enfants de Purpan ne correspond plus aux besoins actuels des jeunes patients, avec des chambres de réanimation néonatale regroupant jusqu’à six berceaux".
"Enfin, les locaux d'accueil des urgences psychiatriques ne sont pas adaptés en termes d'agencement et de surface, au flux important de la filière", critique la HAS qui précise toutefois que le CHU est engagé dans "deux grands projets de modernisation" (le Grand hôpital régional des enfants, et le Nouvel hôpital de Rangueil).
Dans le chapitre 2, la HAS salue notamment les actions en faveur de la pertinence des parcours, des actes et des prescriptions et la coordination des équipes pour prendre en charge le patient.
Elle constate que si le dossier patient informatisé institutionnel "est largement déployé", "l’ergonomie du système d’information ne permet pas aux professionnels un accès simultané à l’ensemble du dossier patient utile à la prise en charge, en raison de la coexistence entre le DPI et des supports papier". "Le CHU est conscient de ces difficultés et a pour projet de renforcer l’interopérabilité entre les dossiers", ajoute la HAS.
Par ailleurs, elle confirme que "le CHU de Toulouse, seul établissement du département de Haute-Garonne à disposer d’un service d’accueil des urgences psychiatriques, est très impacté par l’hypertension de la filière".
"Les durées de séjour y sont importantes, à la fois pour les soins sous contraintes et pour les hospitalisations libres. De ce fait, certains patients peuvent être pris en charge pendant plusieurs jours sur des brancards dans les box du service des urgences psychiatriques", confirme-t-elle.
Elle précise que dans les structures ambulatoires de santé mentale, le repérage des risques de suicide, passage à l’acte, décompensation, "est effectif" et qu'en hospitalisation complète, le suivi somatique "est assuré" et un formulaire de surveillance clinique "est en place". "Toutefois, l’examen somatique n’est pas systématiquement réalisé dans les 24 heures", déplore-t-elle tout en assurant que le pôle "a identifié ce problème et expérimente actuellement une fiche médicale avec bilan initial et guide de l’examen somatique à l’admission".
En conclusion, elle encourage prioritairement à "permettre au patient de disposer de locaux respectant son intimité et sa dignité", de "favoriser l’accessibilité par les professionnels aux informations du patient (interopérabilité des logiciels, coexistence d’un dossier papier et d’un dossier informatisé, …)", de "systématiser la réalisation de l’examen somatique dans les 24h" et "d'assurer le suivi des refus d’admission et des réhospitalisations en unité de soins critiques".
Rapport de certification du CHU de Toulouse, HAS, mai 2024
PACA: Trois unités de recherche en oncologie niçoises labellisées CLIP2
NICE - Trois unités de recherche en oncologie du centre de lutte contre le cancer (CLCC) Antoine-Lacassagne et du CHU de Nice ont été reconnues par l'Institut national du cancer (Inca) centres labellisés phase précoce (CLIP) 2 pour la période 2024-2029, se félicitent-ils dans un communiqué commun transmis lundi.Il s'agit de l'unité de phases précoces du CLCC niçois et des unités d'onco-hématologie et d'onco-dermatologie du CHU, tournées vers "le développement de la médecine personnalisée, avec un focus particulier sur la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) moléculaire Paca-Est, la RCP moléculaire d’hématologie du CHU de Nice, ainsi que la RCP moléculaire en onco-hématologie Paca".
"Cette approche innovante vise à adapter les traitements aux caractéristiques génétiques et moléculaires spécifiques de chaque patient, optimisant ainsi l’efficacité des thérapies et minimisant les effets secondaires. L’objectif est d’accroître les activités de recherche clinique, translationnelle et de transfert en lien avec la personnalisation des traitements en oncologie et hématologie au bénéfice de l’ensemble des patients de Paca-Est", détaillent les deux établissements.
PACA: Le CHU de Nice signe un contrat cadre avec Alexion (AstraZeneca) concernant les maladies rares
NICE - Le CHU de Nice a signé mardi avec Alexion, filiale du groupe AstraZeneca spécialisée dans les maladies rares, un contrat cadre "afin de développer, faciliter et accélérer les essais cliniques dans les maladies rares", a annoncé le CHU dans un communiqué."Par la signature de ce contrat cadre, la position du CHU de Nice comme centre d'excellence dans les maladies rares sera renforcée. Cette collaboration permettra le développement des essais cliniques que le CHU de Nice sera amené à proposer à ses patients parfois en impasse thérapeutique", se réjouit le CHU.
Ce dernier rappelle travailler "depuis de nombreuses années" avec Alexion, avec qui 11 essais cliniques ont été mis en place en néphrologie, neurologie, hématologie, ophtalmologie et maladies métaboliques.
Le contrat cadre doit permettre de "participer au développement et à l’amélioration de la recherche clinique", "faciliter l’identification des bons experts, sous le couvert d’accord cadre de confidentialité", "initier et renforcer les discussions le plus en amont possible pour adapter les protocoles de recherche aux enjeux et contraintes locaux", "mieux comprendre le parcours de soins des patients", "proposer l'essai clinique le plus tôt possible" et de "s'assurer de la qualité des procédures et des données recueillies lors de l’essai clinique".
PACA: Les urgences du CH de Saint-Tropez reprennent leur fonctionnement 24h/24h à compter de mardi, après celles de Draguignan
SAINT-TROPEZ, DRAGUIGNAN (Var) - Le service d'urgence du centre hospitalier (CH) de Saint-Tropez fonctionnera de nouveau 24h/24h dès mardi grâce à la solidarité territoriale, a annoncé lundi l'établissement sur les réseaux sociaux.Un audit relatif à l'organisation des urgences du Var avait été lancé par la préfecture fin 2023 (cf dépêche du 15/12/2023 à 18:40).
L'initiative visait à répondre "aux inquiétudes exprimées dans la presse du fait des fonctionnements adaptés des services des urgences des hôpitaux de Gassin/Saint-Tropez et Draguignan".
Ce dernier a annoncé le vendredi 31 mai sur les réseaux sociaux l'ouverture de ses urgences 24h/24 à compter du dimanche 2 juin, grâce à des recrutements saisonniers et à la mise en place d'une solidarité territoriale au sein du groupement hospitalier de territoire (GHT) du Var.
L'accès aux urgences de Draguignan était restreint depuis fin octobre 2021, rappelle le CH.
BRETAGNE: Inauguration de l'appareil d'IRM du CH de Ploërmel (Morbihan)
PLOERMEL (Morbihan) - Un appareil d'IRM installé à l'hôpital de Ploërmel a été inauguré fin mai, a annoncé le centre hospitalier Bretagne Atlantique (CHBA) dans un communiqué.Cette implantation a été possible grâce au soutien de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne qui l'a autorisée et soutenue financièrement pour permettre la réalisation des travaux et l’acquisition de l’équipement, souligne l'établissement.
L’implantation de l’IRM dans les anciens locaux du scanner a nécessité plusieurs mois de travaux en amont, que ce soit pour préparer les futurs locaux du scanner ou pour le réaménagement des locaux pour l’IRM une fois le scanner déplacé en décembre 2022.
Ces opérations de travaux ont nécessité au préalable de relocaliser une partie des locaux des urgences (bureaux, chambres de garde, vestiaires, …) et de déménager les archives.
Une fois l'appareil d'IRM installé, une dernière phase de travaux a été réalisée fin 2023-début 2024 pour réaménager la zone d’accueil afin d’améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge des patients.
L'appareil d'imagerie fonctionne grâce à l’appui du CHBA, grâce à une équipe territoriale composée de 17 radiologues qui assurent le portage médical des équipements d’imagerie de Vannes, Auray et Ploërmel.
L'appareil Sola* de Siemens (1,5 tesla) est le même que les deux exemplaires renouvelés au CHBA, ce qui permet à l’équipe territoriale de radiologues de travailler avec les mêmes équipements sur les deux sites. De plus, la mutualisation des achats a permis de faire des économies.
Les travaux réalisés ont coûté 2 millions d'euros et la location de l'appareil s'élève à 240.000 € par an, précise le CHBA.
OCCITANIE: Le CH de Saint-Affrique (Aveyron) certifié "qualité des soins confirmée" par la HAS
SAINT-AFFRIQUE (Aveyron) - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Affrique a été certifié "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport publié vendredi.Le CH a rempli 98% des critères du chapitre 1 (le patient), 94% de ceux du chapitre 2 (les équipes de soins) et 90% du troisième chapitre (l'établissement).
Dans le premier chapitre, la HAS fait apparaître que le patient est bien informé, notamment au moment de la sortie où il bénéficie de consignes, par exemple sur les modifications éventuelles de traitement thérapeutique.
"Le patient est respecté et il bénéficie du respect de son intimité de sa dignité", met en avant le rapport. Les équipes du CH adaptent le temps de visite des accompagnants dans les situations difficiles, est-il par ailleurs noté.
Le deuxième chapitre fait ressortir une prise en charge "pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire" au CH. Un "atout" pour l'établissement, selon le rapport, qui souligne la présence de diététiciens, kinésithérapeutes, neuropsychologues, psychologues, assistantes sociales, orthophonistes et de psychomotriciennes.
La HAS constate néanmoins un recours à l'hospitalisation à domicile (HAD) assez faible, "l'HAD [étant] en effet positionnée sur Rodez et ne [disposant] pas d'un réseau de professionnels très développé sur le secteur de Saint-Affrique".
"Concernant les antibiotiques, les prescriptions sont justifiées, argumentées et tracées", est-il relevé.
Dans le troisième chapitre, la HAS rappelle que le CH de Saint-Affrique travaille sur un projet d'hôpital commun avec l'établissement de Millau, qui doit regrouper les activités de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) et le plateau médico-technique.
L'accessibilité du CH "n'est pas organisée autour du handicap visuel", est-il observé.
Un projet de télémédecine, "visant à améliorer la prise en charge en Ehpad par la réalisation de télé-expertise ou téléconsultations, est en place mais actuellement suspendu en raison d'un manque de ressources médicales", a également remarqué la HAS.
Rapport de certification HAS du CH de Saint-Affrique
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