Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CLINIQUE SAINTE-MARTHE-SAINT-JOSEPH (MARSEILLE), GCS CLINICADOUR, GROUPE HOSPITALIER SUD ILE-DE-FRANCE, INSTITUT CURIE ET GH DIACONESSES-CROIX-SAINT-SIMON, CH INTERCOMMUNAL DE LILLEBONNE
PACA: Début d'un chantier de 10 M€ pour la clinique Sainte-Marthe-Saint-Joseph
MARSEILLE - La clinique psychiatrique Sainte-Marthe-Saint-Joseph, établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) rattaché à la Fondation Saint-Joseph, inaugure mardi son chantier de "restructuration et d'extension" estimé à 10 millions d'euros (M€), annonce-t-elle dans un communiqué transmis dimanche.Les travaux consistent en "la construction d'un bâtiment neuf en extension de la clinique actuelle, la réhabilitation complète des chambres d'hospitalisation et des équipements, la mise en place de nouveaux cabinets de consultations médicales, et la construction d'une cuisine et d'un nouveau restaurant", résume l'Espic.
L'établissement, exclusivement réservé aux femmes, va ainsi démolir dans un premier temps un ancien bâtiment désaffecté pour y construire ensuite sur deux étages 26 chambres supplémentaires, en partie pour la gérontopsychiatrie (qui doit encore être autorisée par l'agence régionale de santé, ARS), et "augmenter les espaces d'ateliers thérapeutiques pour l'hôpital de jour et l'hospitalisation complète en rez-de-chaussée".
Le projet comprend aussi "la réhabilitation complète des locaux et des chambres du bâtiment principal construit en 1970 avec la mise en place d'une cuisine centrale en lieu et place du restaurant actuel qui sera reconstruit dans le parc".
Avec une vingtaine de lits supplémentaires à terme, l'Espic espère réduire son taux de refus de demandes d'admission (50% en moyenne), alors que son taux d'occupation avoisine les 100%.
La livraison est prévue pour début 2027. Le projet est financé pour moitié par la clinique et pour moitié par la fondation.
NOUVELLE-AQUITAINE: Le GCS ClinicAdour a rouvert ses quatre salles d'interventions chirurgicales
AIRE-SUR-L'ADOUR (Landes) - Le groupement de coopération sanitaire (GCS) ClinicAdour a rouvert lundi ses quatre salles d'interventions chirurgicales, après 11 mois de travaux, selon un communiqué daté de vendredi.L'activité opératoire a ainsi repris "en totalité" dans la matinée de lundi.
La rénovation du bloc opératoire a "permis la création de nouveaux espaces qui facilitent la gestion des flux de patients, et améliorent les conditions de travail des chirurgiens et des soignants", fait valoir le GCS. Il est prévu de pouvoir pratiquer jusqu'à près de 7.500 actes opératoires par an.
En outre, début septembre, un hôpital de jour ouvrira. Il sera consacré à la médecine ambulatoire et aux soins médicaux et de réadaptation (SMR), avec une capacité d'accueil pouvant atteindre "jusqu'à 40-50 patients par semaine, lorsqu'il aura atteint son niveau de pleine activité".
Ce GCS rassemble depuis 2020 le CH de Mont-de-Marsan et la polyclinique de l'Adour, rappelle-t-on (cf dépêche du 05/12/2019 à 19:06).
ILE-DE-FRANCE: "Le Santépôle 2" de l'hôpital de Melun inauguré par Charlotte Parmentier-Lecocq
MELUN (Seine-et-Marne) - Le "Santépôle 2" du groupe hospitalier Sud Ile-de-France (GHSIF) a été inauguré jeudi à Melun par Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée de l'autonomie et du handicap, a rapporté cette dernière sur les réseaux sociaux.Charlotte Parmentier-Lecocq a salué la participation du Santépôle "à la structuration" d'une filière gériatrique, dans une logique "d'humanisation des soins", selon un post de la ministre. "Autour de cette offre, un écosystème médico-social intergénérationnel prend forme", a-t-elle salué.
Après le "Santépôle 1" ouvert à Melun-Sénart en 2018, le "Santépôle 2", qui a ouvert dès l'automne 2023, forme un complexe hospitalier et médico-social accueillant un Ehpad (143 lits), 41 lits d'unité de soins de longue durée (USLD) et un pôle d'activités et de soins adaptés (Pasa) de 14 places. Il comprend aussi un internat et la crèche de l'établissement, ainsi qu'un amphithéâtre de 200 places.
Cette offre de prise en charge "est montée en puissance" entre les derniers mois de 2023 et janvier 2024, a précisé Benoît Fraslin, directeur du GHSIF (en direction commune avec le CH Sud Seine-et-Marne), contacté lundi par APMnews. Un centre d'accueil de jour Alzheimer (Caja, 12 places), qui fait également partie du projet, sera quant à lui déployé "en fin d'année".
Benoît Fraslin a précisé que, lors de cette inauguration comme "au cours des instances" la semaine dernière, il a apporté "le soutien moral" de l'établissement à son prédécesseur, Dominique Peljak, qui avait notamment porté le projet du "Santépôle 2". Aujourd'hui directeur du CHR Metz-Thionville, ce dernier a été victime d'un grave accident le 21 juin, qui a nécessité son transfert en réanimation au CHU de Nancy, rappelle-t-on (cf dépêche du 23/06/2025 à 07:00).
Comme évoqué il y a près d'un an (cf dépêche du 24/10/2024 à 10:17), Benoît Fraslin a rappelé l'objectif de créer, dans les suites des deux premiers "Santépôles", un "concentrateur, avec différents opérateurs, dans un même lieu", d'activités d'enseignement et de recherche, qui rassemblerait "les formations existantes [paramédicales], une première année de médecine et d'autres filières" d'études en santé.
Les discussions sont lancées sur le sujet avec "les agglomérations de Melun-Val-de-Seine, de Grand Paris Sud, l'université Paris Est-Créteil et [le GHU] Henri-Mondor [AP-HP]", en associant "l'agence régionale de santé et le département de Seine-et-Marne".
En attendant ce projet, qui pourrait aboutir d'ici "2028-2029", l'ambition est de "relancer la première année de médecine qui avait déjà été posée avec la Paces [première année commune aux études de santé] dans un bâtiment appartenant à l'agglomération", a expliqué le directeur du GHSIF.
L'enjeu est de monter en charge sur "le nombre d'étudiants accueillis sur place, avec les moyens pédagogiques adaptés", en se saisissant "du plan gouvernemental d'instaurer une première année de médecine dans chaque département" (cf dépêche du 25/04/2025 à 16:41).
ILE-DE-FRANCE: Partenariat entre l'Institut Curie et le GH Diaconesses Croix-Saint-Simon pour organiser un "parcours expert"
PARIS - L'Institut Curie et le Groupe hospitalier (GH) Diaconesses Croix-Saint-Simon, fondateur du Centre de cancérologie de l'Est parisien, ont conclu un nouveau partenariat afin d'organiser un "parcours expert" pour optimiser la prise en charge des patients mais également favoriser l'accès à l'innovation, ont-ils annoncé jeudi dans un communiqué.Ces deux établissements de santé privés d'intérêt collectif (Espic) parisiens souhaitent ainsi offrir un parcours rapide, fluide et coordonné, sans reste à charge.
Ce parcours "portera en particulier sur la radiothérapie de précision, un domaine pour lequel l'Institut Curie est précurseur, à la pointe de l'innovation avec le plateau le plus complet d'Europe et des projets de recherche de rupture", est-il expliqué.
"L'analyse et la caractérisation des tumeurs sont également un axe fort de cette nouvelle alliance grâce à l'expertise des équipes d'anatomopathologie de l'Institut Curie", poursuivent les partenaires. Le centre de lutte contre le cancer (CLCC) parisien "dispose d'un vaste pôle d'expertise de pathologie, entièrement numérisé permettant des échanges facilités autour de lames virtuelles" (numérisation des coupes très fines de tumeurs et outils d'intelligence artificielle).
Ils mettent aussi l'accent sur le fait que le Centre de cancérologie de l'Est parisien, qui dispose d'un robot chirurgical de dernière génération, est "habilité à pratiquer toutes les chirurgies carcinologiques, y compris les plus complexes" (tumeurs rares de la femme), et qu'il propose "des dispositifs de dépistage en urgence qui ont fait leurs preuves [urgences sein et urgences oncodigestives], avec pour certains cancers des protocoles uniques intégrant l'intelligence artificielle pour optimiser le repérage des tumeurs" (y compris pour les stades les moins avancés).
Dans un premier temps, le "parcours expert Institut Curie - Diaconesses Croix-Saint-Simon sera dédié aux patients atteints de cancers urologiques, gynécologiques et de cancers du sein pour lesquels l'Institut Curie est le premier centre européen de prise en charge et le Centre de cancérologie de l'Est parisien l'un des établissements les plus reconnus en France".
Les partenaires soulignent l'intérêt pour les patients de cette "alliance des forces et moyens en matière de prévention, de suivi et d'accompagnement grâce à des échanges sécurisés et transparents pour les patients et entre les équipes". Ils évoquent aussi "la création d'un pôle de référence notamment pour la santé des femmes, grâce à la mutualisation des expertises phares de deux hôpitaux en pointe sur ces sujets".
Ce partenariat doit aussi renforcer la collaboration en matière de recherche et d'innovation des "4.000 chercheurs, médecins, chirurgiens et soignants spécialisés en cancérologie des deux établissements", notamment en chimiothérapie, radiothérapie et anatomopathologie.
NORMANDIE: Le CH intercommunal de Lillebonne victime d'un incendie, les urgences et la maternité temporairement fermées
LILLEBONNE (Seine-Maritime) - Le CH intercommunal Caux Vallée de la Seine, à Lillebonne, a été victime d'un incendie dans la nuit de samedi à dimanche au niveau du sas d'accès extérieur des urgences, après que le moteur d'une ambulance privée a surchauffé et pris feu, relate l'établissement à APMnews, lundi.En conséquence, une dizaine de patients des urgences, de la maternité et de médecine ont été transférés dans les établissements alentour.
Aucune victime n'a été déplorée, hormis des inhalations de fumée de la part de certains membres du personnel, qui n'ont présenté aucune séquelle.
Le service de médecine a pu reprendre son activité normalement dès dimanche matin.
La maternité est en revanche fermée pour au maximum 15 jours, car un local technique a été endommagé par l'incendie et nécessite de remplacer des éléments techniques.
Aux urgences, la médecine, l'imagerie et le Smur fonctionnent, mais les locaux ont été fortement endommagés, ce qui entraîne la fermeture du service jusqu'à mardi midi. Sa réouverture se fera ensuite progressivement dans des locaux provisoires.
Les admissions seront filtrées par la régulation du Samu, et éventuellement réorientées vers le groupe hospitalier du Havre et les autres services d'urgences du groupement hospitalier de territoire (GHT) de l'Estuaire de la Seine.
L'évaluation du coût de l'incendie est en cours.
/bd-jyp-mlb-cb/nc/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: CLINIQUE SAINTE-MARTHE-SAINT-JOSEPH (MARSEILLE), GCS CLINICADOUR, GROUPE HOSPITALIER SUD ILE-DE-FRANCE, INSTITUT CURIE ET GH DIACONESSES-CROIX-SAINT-SIMON, CH INTERCOMMUNAL DE LILLEBONNE
PACA: Début d'un chantier de 10 M€ pour la clinique Sainte-Marthe-Saint-Joseph
MARSEILLE - La clinique psychiatrique Sainte-Marthe-Saint-Joseph, établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) rattaché à la Fondation Saint-Joseph, inaugure mardi son chantier de "restructuration et d'extension" estimé à 10 millions d'euros (M€), annonce-t-elle dans un communiqué transmis dimanche.Les travaux consistent en "la construction d'un bâtiment neuf en extension de la clinique actuelle, la réhabilitation complète des chambres d'hospitalisation et des équipements, la mise en place de nouveaux cabinets de consultations médicales, et la construction d'une cuisine et d'un nouveau restaurant", résume l'Espic.
L'établissement, exclusivement réservé aux femmes, va ainsi démolir dans un premier temps un ancien bâtiment désaffecté pour y construire ensuite sur deux étages 26 chambres supplémentaires, en partie pour la gérontopsychiatrie (qui doit encore être autorisée par l'agence régionale de santé, ARS), et "augmenter les espaces d'ateliers thérapeutiques pour l'hôpital de jour et l'hospitalisation complète en rez-de-chaussée".
Le projet comprend aussi "la réhabilitation complète des locaux et des chambres du bâtiment principal construit en 1970 avec la mise en place d'une cuisine centrale en lieu et place du restaurant actuel qui sera reconstruit dans le parc".
Avec une vingtaine de lits supplémentaires à terme, l'Espic espère réduire son taux de refus de demandes d'admission (50% en moyenne), alors que son taux d'occupation avoisine les 100%.
La livraison est prévue pour début 2027. Le projet est financé pour moitié par la clinique et pour moitié par la fondation.
NOUVELLE-AQUITAINE: Le GCS ClinicAdour a rouvert ses quatre salles d'interventions chirurgicales
AIRE-SUR-L'ADOUR (Landes) - Le groupement de coopération sanitaire (GCS) ClinicAdour a rouvert lundi ses quatre salles d'interventions chirurgicales, après 11 mois de travaux, selon un communiqué daté de vendredi.L'activité opératoire a ainsi repris "en totalité" dans la matinée de lundi.
La rénovation du bloc opératoire a "permis la création de nouveaux espaces qui facilitent la gestion des flux de patients, et améliorent les conditions de travail des chirurgiens et des soignants", fait valoir le GCS. Il est prévu de pouvoir pratiquer jusqu'à près de 7.500 actes opératoires par an.
En outre, début septembre, un hôpital de jour ouvrira. Il sera consacré à la médecine ambulatoire et aux soins médicaux et de réadaptation (SMR), avec une capacité d'accueil pouvant atteindre "jusqu'à 40-50 patients par semaine, lorsqu'il aura atteint son niveau de pleine activité".
Ce GCS rassemble depuis 2020 le CH de Mont-de-Marsan et la polyclinique de l'Adour, rappelle-t-on (cf dépêche du 05/12/2019 à 19:06).
ILE-DE-FRANCE: "Le Santépôle 2" de l'hôpital de Melun inauguré par Charlotte Parmentier-Lecocq
MELUN (Seine-et-Marne) - Le "Santépôle 2" du groupe hospitalier Sud Ile-de-France (GHSIF) a été inauguré jeudi à Melun par Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée de l'autonomie et du handicap, a rapporté cette dernière sur les réseaux sociaux.Charlotte Parmentier-Lecocq a salué la participation du Santépôle "à la structuration" d'une filière gériatrique, dans une logique "d'humanisation des soins", selon un post de la ministre. "Autour de cette offre, un écosystème médico-social intergénérationnel prend forme", a-t-elle salué.
Après le "Santépôle 1" ouvert à Melun-Sénart en 2018, le "Santépôle 2", qui a ouvert dès l'automne 2023, forme un complexe hospitalier et médico-social accueillant un Ehpad (143 lits), 41 lits d'unité de soins de longue durée (USLD) et un pôle d'activités et de soins adaptés (Pasa) de 14 places. Il comprend aussi un internat et la crèche de l'établissement, ainsi qu'un amphithéâtre de 200 places.
Cette offre de prise en charge "est montée en puissance" entre les derniers mois de 2023 et janvier 2024, a précisé Benoît Fraslin, directeur du GHSIF (en direction commune avec le CH Sud Seine-et-Marne), contacté lundi par APMnews. Un centre d'accueil de jour Alzheimer (Caja, 12 places), qui fait également partie du projet, sera quant à lui déployé "en fin d'année".
Benoît Fraslin a précisé que, lors de cette inauguration comme "au cours des instances" la semaine dernière, il a apporté "le soutien moral" de l'établissement à son prédécesseur, Dominique Peljak, qui avait notamment porté le projet du "Santépôle 2". Aujourd'hui directeur du CHR Metz-Thionville, ce dernier a été victime d'un grave accident le 21 juin, qui a nécessité son transfert en réanimation au CHU de Nancy, rappelle-t-on (cf dépêche du 23/06/2025 à 07:00).
Comme évoqué il y a près d'un an (cf dépêche du 24/10/2024 à 10:17), Benoît Fraslin a rappelé l'objectif de créer, dans les suites des deux premiers "Santépôles", un "concentrateur, avec différents opérateurs, dans un même lieu", d'activités d'enseignement et de recherche, qui rassemblerait "les formations existantes [paramédicales], une première année de médecine et d'autres filières" d'études en santé.
Les discussions sont lancées sur le sujet avec "les agglomérations de Melun-Val-de-Seine, de Grand Paris Sud, l'université Paris Est-Créteil et [le GHU] Henri-Mondor [AP-HP]", en associant "l'agence régionale de santé et le département de Seine-et-Marne".
En attendant ce projet, qui pourrait aboutir d'ici "2028-2029", l'ambition est de "relancer la première année de médecine qui avait déjà été posée avec la Paces [première année commune aux études de santé] dans un bâtiment appartenant à l'agglomération", a expliqué le directeur du GHSIF.
L'enjeu est de monter en charge sur "le nombre d'étudiants accueillis sur place, avec les moyens pédagogiques adaptés", en se saisissant "du plan gouvernemental d'instaurer une première année de médecine dans chaque département" (cf dépêche du 25/04/2025 à 16:41).
ILE-DE-FRANCE: Partenariat entre l'Institut Curie et le GH Diaconesses Croix-Saint-Simon pour organiser un "parcours expert"
PARIS - L'Institut Curie et le Groupe hospitalier (GH) Diaconesses Croix-Saint-Simon, fondateur du Centre de cancérologie de l'Est parisien, ont conclu un nouveau partenariat afin d'organiser un "parcours expert" pour optimiser la prise en charge des patients mais également favoriser l'accès à l'innovation, ont-ils annoncé jeudi dans un communiqué.Ces deux établissements de santé privés d'intérêt collectif (Espic) parisiens souhaitent ainsi offrir un parcours rapide, fluide et coordonné, sans reste à charge.
Ce parcours "portera en particulier sur la radiothérapie de précision, un domaine pour lequel l'Institut Curie est précurseur, à la pointe de l'innovation avec le plateau le plus complet d'Europe et des projets de recherche de rupture", est-il expliqué.
"L'analyse et la caractérisation des tumeurs sont également un axe fort de cette nouvelle alliance grâce à l'expertise des équipes d'anatomopathologie de l'Institut Curie", poursuivent les partenaires. Le centre de lutte contre le cancer (CLCC) parisien "dispose d'un vaste pôle d'expertise de pathologie, entièrement numérisé permettant des échanges facilités autour de lames virtuelles" (numérisation des coupes très fines de tumeurs et outils d'intelligence artificielle).
Ils mettent aussi l'accent sur le fait que le Centre de cancérologie de l'Est parisien, qui dispose d'un robot chirurgical de dernière génération, est "habilité à pratiquer toutes les chirurgies carcinologiques, y compris les plus complexes" (tumeurs rares de la femme), et qu'il propose "des dispositifs de dépistage en urgence qui ont fait leurs preuves [urgences sein et urgences oncodigestives], avec pour certains cancers des protocoles uniques intégrant l'intelligence artificielle pour optimiser le repérage des tumeurs" (y compris pour les stades les moins avancés).
Dans un premier temps, le "parcours expert Institut Curie - Diaconesses Croix-Saint-Simon sera dédié aux patients atteints de cancers urologiques, gynécologiques et de cancers du sein pour lesquels l'Institut Curie est le premier centre européen de prise en charge et le Centre de cancérologie de l'Est parisien l'un des établissements les plus reconnus en France".
Les partenaires soulignent l'intérêt pour les patients de cette "alliance des forces et moyens en matière de prévention, de suivi et d'accompagnement grâce à des échanges sécurisés et transparents pour les patients et entre les équipes". Ils évoquent aussi "la création d'un pôle de référence notamment pour la santé des femmes, grâce à la mutualisation des expertises phares de deux hôpitaux en pointe sur ces sujets".
Ce partenariat doit aussi renforcer la collaboration en matière de recherche et d'innovation des "4.000 chercheurs, médecins, chirurgiens et soignants spécialisés en cancérologie des deux établissements", notamment en chimiothérapie, radiothérapie et anatomopathologie.
NORMANDIE: Le CH intercommunal de Lillebonne victime d'un incendie, les urgences et la maternité temporairement fermées
LILLEBONNE (Seine-Maritime) - Le CH intercommunal Caux Vallée de la Seine, à Lillebonne, a été victime d'un incendie dans la nuit de samedi à dimanche au niveau du sas d'accès extérieur des urgences, après que le moteur d'une ambulance privée a surchauffé et pris feu, relate l'établissement à APMnews, lundi.En conséquence, une dizaine de patients des urgences, de la maternité et de médecine ont été transférés dans les établissements alentour.
Aucune victime n'a été déplorée, hormis des inhalations de fumée de la part de certains membres du personnel, qui n'ont présenté aucune séquelle.
Le service de médecine a pu reprendre son activité normalement dès dimanche matin.
La maternité est en revanche fermée pour au maximum 15 jours, car un local technique a été endommagé par l'incendie et nécessite de remplacer des éléments techniques.
Aux urgences, la médecine, l'imagerie et le Smur fonctionnent, mais les locaux ont été fortement endommagés, ce qui entraîne la fermeture du service jusqu'à mardi midi. Sa réouverture se fera ensuite progressivement dans des locaux provisoires.
Les admissions seront filtrées par la régulation du Samu, et éventuellement réorientées vers le groupe hospitalier du Havre et les autres services d'urgences du groupement hospitalier de territoire (GHT) de l'Estuaire de la Seine.
L'évaluation du coût de l'incendie est en cours.
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