Actualités de l'Urgence - APM

17/11 2023
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: EPSM DE LA RÉUNION, GHU PARIS PSYCHIATRIE & NEUROSCIENCES, CH DE TRÉGUIER (CÔTES-D'ARMOR), CHU DE BESANÇON, CHR DE METZ-THIONVILLE

Le 17 novembre 2023 (APMnews) -

LA REUNION: L'établissement public de santé mentale de La Réunion certifié par la HAS

SAINT-PAUL (La Réunion) - L'établissement public de santé mentale (EPSM) de La Réunion a été certifié avec mention par la Haute autorité de santé (HAS), selon le rapport de certification rendu public mercredi.

L'hôpital a satisfait à 95% des critères du chapitre 1 (le patient), 95% de ceux du chapitre 2 (les équipes de soins) et 96% de ceux du chapitre 3 (l'établissement).

"Le patient hospitalisé dans l’EPSM de la Réunion est informé tout au long de sa prise en charge", établit le rapport au titre du chapitre 1, regrettant toutefois que les informations sur la possibilité de rédiger des directives anticipées ne soient "pas toujours relayées auprès des patients par les professionnels".

Il note aussi que l'établissement veille "au respect de l'intimité et de la dignité" du patient: "La contention reste exceptionnelle", et des "salons d'apaisement sont déjà en place sur certaines unités", évoque-t-il notamment.

"La pertinence des parcours, des actes et des prescriptions est argumentée au sein des équipes", reconnaît-il: "De nombreuses évaluations sont réalisées avec une traçabilité dans le dossier patient informatisé (DPI)", pointe la HAS qui salue notamment "le respect des droits des patients, en particulier pour les patients relevant d'une hospitalisation sans consentement".

ILE-DE-FRANCE: Inauguration de l'unité "10-15 ans" au GHU Paris psychiatrie & neurosciences

PARIS - L'unité de jour de crise en pédopsychiatrie, destinée aux adolescents âgés de 10 à 15 ans, a été inaugurée jeudi en présence notamment en présence d'Amélie Verdier, directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, de Guillaume Couillard, directeur du Groupe hospitalier universitaire (GHU) Paris psychiatrie & neurosciences et de la présidente de la commission médicale d'établissement (CME), Dr Béatrice Aubriot, a constaté APMnews sur place.

Cette unité, qui a ouvert ses portes à la rentrée 2023, a pour vocation à accueillir des jeunes adolescents résidant à Paris et souffrant de troubles psychiques aigus, "nécessitant une prise en charge rapide et contenante", explique le GHU dans un communiqué distribué pour l'occasion.

Elle permet "d'évaluer la situation de crise traversée par le jeune" et de proposer "des soins intensifs de trois demi-journées au minimum par semaine pour une durée de trois mois", tout en maintenant le plus possible le jeune dans son "environnement familial, amical et scolaire".

Porté depuis plus de 10 ans par le Dr Catherine Doyen, cheffe du pôle 16e du GHU et le Dr Isabelle Sabbah-Lim, cheffe de service de pédopsychiatrie, le projet avait fini par recevoir un avis favorable de l'ARS fin 2019 qui a accepté de le financer pour moitié, rappelle-t-on (cf dépêche du 30/01/2020 à 15:09).

Il a désormais vocation à venir compléter le dispositif d'accueil temporaire rapide pour les adolescents parisiens (Atrap), mis sur pied au GHU en avril 2021 (cf dépêche du 06/12/2022 à 13:41) et "qui propose des soins ambulatoires sur un mois renouvelable", précise le communiqué.

"Cette unité est une illustration de ce que l'on veut faire dans la région et qui s'inscrit dans notre projet régional de santé (PRS)", s'est félicitée Amélie Verdier. "A terme, elle devra servir de modèle pour ouvrir d'autres structures similaires sur le territoire."

Si les locaux sont flambants neufs, l'équipe n'est pas encore au complet, a-t-on appris. Il manque notamment une dizaine d'infirmiers et un médecin supplémentaire, Isabelle Sabbah-Lim demeurant pour le moment la seule médecin de l'unité.

BRETAGNE: Le CH de Tréguier certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier (CH) de Tréguier (Côtes-d'Armor) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne mardi.

Cet établissement de santé à vocation gériatrique en direction commune avec le CH de Paimpol et labellisé hôpital de proximité a atteint un taux de 94% pour le chapitre 1 (le patient), 90% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 88% pour le chapitre 3 (l'établissement).

La HAS confirme la qualité des soins et décerne la certification pour quatre ans. Une nouvelle visite sera programmée dans l’année qui précède cette échéance. Dans l’intervalle, la HAS encourage prioritairement l’établissement à initier et analyser des démarches d’évaluation de pratiques et mettre en place les plans d’amélioration qui en découlent, à améliorer la prise en charge des urgences vitales, par la mise à disposition de matériel d’urgence accessible dans tous les services et par la formation des professionnels.

L'agence recommande également d'assurer une bonne information des patients, avec un traçage des directives anticipées (qui n'ont pas été retrouvées dans certains dossiers lors de la visite) et de mettre en place une prescription systématique, avec réévaluation lors de la pose de contentions (y compris des barrières de lit).

Rapport de certification CH de Tréguier

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Besançon certifié avec mention par la HAS

BESANCON - Le CHU de Besançon a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec la mention "haute qualité des soins", peut-on lire dans le rapport mis en ligne mardi sur le site de la HAS.

Le CHU a rempli 96% des critères concernant le patient (le chapitre 1), 97% pour les équipes de soin (chapitre 2) et 98% des pour l'établissement (chapitre 3).

Dans le premier chapitre, la HAS souligne que "l'information du patient est assurée et son implication est recherchée dans l'ensemble des secteurs d'activités". Le bon comportement des professionnels est également remarqué: "Ils prennent en compte la pathologie, le handicap et si besoin la précarité" et "le respect de la dignité et de la confidentialité sont assurés […] pendant tout le parcours du patient y compris lors des transports et des gestes techniques", peut-on lire.

Si la majorité des locaux sont satisfaisants, "dans quelques locaux qui n'ont pas encore bénéficié de rénovations, le nombre de douches est limité", est-il relevé.

Le deuxième chapitre fait apparaître des parcours du patient "coordonnés" afin de garantir la qualité et la sécurité des soins. "La traçabilité de la coordination et de l'ensemble des professionnels est retrouvée dans les dossiers patients", relève également la HAS.

Il est néanmoins noté qu'une partie du dossier dans certains services est encore sous format papier, le CHU devant finaliser la mise en place du dossier patient informatisé en octobre 2023. "Par ailleurs les interfaces avec les applications métiers spécialisées ne sont pas toutes basées sur les standards d'interopérabilité", fait remarquer la HAS.

Concernant l'établissement, la HAS observe le dynamisme du CHU au sein de son territoire: il a établi 150 conventions de coopérations, compte 152 praticiens intervenant sur d'autres établissements de Franche-Comté et est engagé dans neuf fédérations médicales interhospitalières actives, et deux en projet (cardiologie et ORL).

"Les résultats des enquêtes de satisfaction des patients sont connus par le management et les professionnels et sont utilisés pour développer des plans d'actions pour [bonifier] la prise en charge", est-il également mis en avant.

Rapport de certification du CHU de Besançon

GRAND EST: Le CHR de Metz-Thionville certifié par la HAS

METZ - La Haute autorité de santé (HAS) a certifié le centre hospitalier régional (CHR) de Metz-Thionville avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport paru mardi.

L'établissement a obtenu 94% du score maximal concernant le chapitre 1 ("le patient"), 91% pour le chapitre 2 ("les équipes de soins") et 94% pour le chapitre 3 ("l'établissement").

La visite s'est déroulée dans un contexte "d'afflux important de patients" dans les services d'accueil des urgences du CHR, qui s'est déclaré "hôpital en tension", note la HAS en introduction. "Malgré ces difficultés, les prises en charge ont été assurées en adaptant les programmes opératoires et les capacités d'hospitalisation des unités", fait-elle remarquer.

L'information du patient est généralement assurée mais, quand l'admission a été faite en urgence, "il a été constaté des situations où le patient n'était pas informé du délai de sa prise en charge dans l'unité d'hospitalisation", selon le rapport.

Le patient est aussi informé de son droit à rédiger ses directives anticipées mais cette information n'a "pas toujours" été retrouvée dans les dossiers, est-il pointé.

Le deuxième chapitre montre la pertinence des parcours, dans l'ensemble des unités et par le Samu, et une pertinence des séjours qui est revue "dès le début de la prise en charge de façon hebdomadaire". "Les tensions relatives aux recrutements a conduit le CHR à réduire son activité d'hospitalisation à domicile, HAD, à l'obstétrique", est-il constaté.

De même, si la formation des prescripteurs est assurée, "le dossier patient informatisé ne génère pas d'alerte rappelant la réévaluation des prescriptions", déplore la HAS.

Dans le troisième chapitre, le rapport met en exergue la volonté du CHR de consolider son rôle d'établissement pivot du groupement hospitalier de territoire (GHT) Lorraine Nord. "Pour chacune des principales filières identifiées dans le projet médical partagé de territoire, le CHR est pleinement engagé dans leur coordination", est-il noté.

"L'adéquation des ressources humaines aux activités est une préoccupation de la gouvernance en particulier dans le contexte de tensions liées aux recrutements et au niveau d'activité", est-il décrit. Des réductions d'activité ont ainsi été décidées et des fermetures de lits ont été mises en œuvre dans de nombreuses unités, relate la HAS.

Rapport de certification du CHR de Metz-Thionville

/jr-sl-mg/ab/APMnews

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Le 17 novembre 2023 (APMnews) -

LA REUNION: L'établissement public de santé mentale de La Réunion certifié par la HAS

SAINT-PAUL (La Réunion) - L'établissement public de santé mentale (EPSM) de La Réunion a été certifié avec mention par la Haute autorité de santé (HAS), selon le rapport de certification rendu public mercredi.

L'hôpital a satisfait à 95% des critères du chapitre 1 (le patient), 95% de ceux du chapitre 2 (les équipes de soins) et 96% de ceux du chapitre 3 (l'établissement).

"Le patient hospitalisé dans l’EPSM de la Réunion est informé tout au long de sa prise en charge", établit le rapport au titre du chapitre 1, regrettant toutefois que les informations sur la possibilité de rédiger des directives anticipées ne soient "pas toujours relayées auprès des patients par les professionnels".

Il note aussi que l'établissement veille "au respect de l'intimité et de la dignité" du patient: "La contention reste exceptionnelle", et des "salons d'apaisement sont déjà en place sur certaines unités", évoque-t-il notamment.

"La pertinence des parcours, des actes et des prescriptions est argumentée au sein des équipes", reconnaît-il: "De nombreuses évaluations sont réalisées avec une traçabilité dans le dossier patient informatisé (DPI)", pointe la HAS qui salue notamment "le respect des droits des patients, en particulier pour les patients relevant d'une hospitalisation sans consentement".

ILE-DE-FRANCE: Inauguration de l'unité "10-15 ans" au GHU Paris psychiatrie & neurosciences

PARIS - L'unité de jour de crise en pédopsychiatrie, destinée aux adolescents âgés de 10 à 15 ans, a été inaugurée jeudi en présence notamment en présence d'Amélie Verdier, directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, de Guillaume Couillard, directeur du Groupe hospitalier universitaire (GHU) Paris psychiatrie & neurosciences et de la présidente de la commission médicale d'établissement (CME), Dr Béatrice Aubriot, a constaté APMnews sur place.

Cette unité, qui a ouvert ses portes à la rentrée 2023, a pour vocation à accueillir des jeunes adolescents résidant à Paris et souffrant de troubles psychiques aigus, "nécessitant une prise en charge rapide et contenante", explique le GHU dans un communiqué distribué pour l'occasion.

Elle permet "d'évaluer la situation de crise traversée par le jeune" et de proposer "des soins intensifs de trois demi-journées au minimum par semaine pour une durée de trois mois", tout en maintenant le plus possible le jeune dans son "environnement familial, amical et scolaire".

Porté depuis plus de 10 ans par le Dr Catherine Doyen, cheffe du pôle 16e du GHU et le Dr Isabelle Sabbah-Lim, cheffe de service de pédopsychiatrie, le projet avait fini par recevoir un avis favorable de l'ARS fin 2019 qui a accepté de le financer pour moitié, rappelle-t-on (cf dépêche du 30/01/2020 à 15:09).

Il a désormais vocation à venir compléter le dispositif d'accueil temporaire rapide pour les adolescents parisiens (Atrap), mis sur pied au GHU en avril 2021 (cf dépêche du 06/12/2022 à 13:41) et "qui propose des soins ambulatoires sur un mois renouvelable", précise le communiqué.

"Cette unité est une illustration de ce que l'on veut faire dans la région et qui s'inscrit dans notre projet régional de santé (PRS)", s'est félicitée Amélie Verdier. "A terme, elle devra servir de modèle pour ouvrir d'autres structures similaires sur le territoire."

Si les locaux sont flambants neufs, l'équipe n'est pas encore au complet, a-t-on appris. Il manque notamment une dizaine d'infirmiers et un médecin supplémentaire, Isabelle Sabbah-Lim demeurant pour le moment la seule médecin de l'unité.

BRETAGNE: Le CH de Tréguier certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier (CH) de Tréguier (Côtes-d'Armor) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne mardi.

Cet établissement de santé à vocation gériatrique en direction commune avec le CH de Paimpol et labellisé hôpital de proximité a atteint un taux de 94% pour le chapitre 1 (le patient), 90% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 88% pour le chapitre 3 (l'établissement).

La HAS confirme la qualité des soins et décerne la certification pour quatre ans. Une nouvelle visite sera programmée dans l’année qui précède cette échéance. Dans l’intervalle, la HAS encourage prioritairement l’établissement à initier et analyser des démarches d’évaluation de pratiques et mettre en place les plans d’amélioration qui en découlent, à améliorer la prise en charge des urgences vitales, par la mise à disposition de matériel d’urgence accessible dans tous les services et par la formation des professionnels.

L'agence recommande également d'assurer une bonne information des patients, avec un traçage des directives anticipées (qui n'ont pas été retrouvées dans certains dossiers lors de la visite) et de mettre en place une prescription systématique, avec réévaluation lors de la pose de contentions (y compris des barrières de lit).

Rapport de certification CH de Tréguier

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Besançon certifié avec mention par la HAS

BESANCON - Le CHU de Besançon a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec la mention "haute qualité des soins", peut-on lire dans le rapport mis en ligne mardi sur le site de la HAS.

Le CHU a rempli 96% des critères concernant le patient (le chapitre 1), 97% pour les équipes de soin (chapitre 2) et 98% des pour l'établissement (chapitre 3).

Dans le premier chapitre, la HAS souligne que "l'information du patient est assurée et son implication est recherchée dans l'ensemble des secteurs d'activités". Le bon comportement des professionnels est également remarqué: "Ils prennent en compte la pathologie, le handicap et si besoin la précarité" et "le respect de la dignité et de la confidentialité sont assurés […] pendant tout le parcours du patient y compris lors des transports et des gestes techniques", peut-on lire.

Si la majorité des locaux sont satisfaisants, "dans quelques locaux qui n'ont pas encore bénéficié de rénovations, le nombre de douches est limité", est-il relevé.

Le deuxième chapitre fait apparaître des parcours du patient "coordonnés" afin de garantir la qualité et la sécurité des soins. "La traçabilité de la coordination et de l'ensemble des professionnels est retrouvée dans les dossiers patients", relève également la HAS.

Il est néanmoins noté qu'une partie du dossier dans certains services est encore sous format papier, le CHU devant finaliser la mise en place du dossier patient informatisé en octobre 2023. "Par ailleurs les interfaces avec les applications métiers spécialisées ne sont pas toutes basées sur les standards d'interopérabilité", fait remarquer la HAS.

Concernant l'établissement, la HAS observe le dynamisme du CHU au sein de son territoire: il a établi 150 conventions de coopérations, compte 152 praticiens intervenant sur d'autres établissements de Franche-Comté et est engagé dans neuf fédérations médicales interhospitalières actives, et deux en projet (cardiologie et ORL).

"Les résultats des enquêtes de satisfaction des patients sont connus par le management et les professionnels et sont utilisés pour développer des plans d'actions pour [bonifier] la prise en charge", est-il également mis en avant.

Rapport de certification du CHU de Besançon

GRAND EST: Le CHR de Metz-Thionville certifié par la HAS

METZ - La Haute autorité de santé (HAS) a certifié le centre hospitalier régional (CHR) de Metz-Thionville avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport paru mardi.

L'établissement a obtenu 94% du score maximal concernant le chapitre 1 ("le patient"), 91% pour le chapitre 2 ("les équipes de soins") et 94% pour le chapitre 3 ("l'établissement").

La visite s'est déroulée dans un contexte "d'afflux important de patients" dans les services d'accueil des urgences du CHR, qui s'est déclaré "hôpital en tension", note la HAS en introduction. "Malgré ces difficultés, les prises en charge ont été assurées en adaptant les programmes opératoires et les capacités d'hospitalisation des unités", fait-elle remarquer.

L'information du patient est généralement assurée mais, quand l'admission a été faite en urgence, "il a été constaté des situations où le patient n'était pas informé du délai de sa prise en charge dans l'unité d'hospitalisation", selon le rapport.

Le patient est aussi informé de son droit à rédiger ses directives anticipées mais cette information n'a "pas toujours" été retrouvée dans les dossiers, est-il pointé.

Le deuxième chapitre montre la pertinence des parcours, dans l'ensemble des unités et par le Samu, et une pertinence des séjours qui est revue "dès le début de la prise en charge de façon hebdomadaire". "Les tensions relatives aux recrutements a conduit le CHR à réduire son activité d'hospitalisation à domicile, HAD, à l'obstétrique", est-il constaté.

De même, si la formation des prescripteurs est assurée, "le dossier patient informatisé ne génère pas d'alerte rappelant la réévaluation des prescriptions", déplore la HAS.

Dans le troisième chapitre, le rapport met en exergue la volonté du CHR de consolider son rôle d'établissement pivot du groupement hospitalier de territoire (GHT) Lorraine Nord. "Pour chacune des principales filières identifiées dans le projet médical partagé de territoire, le CHR est pleinement engagé dans leur coordination", est-il noté.

"L'adéquation des ressources humaines aux activités est une préoccupation de la gouvernance en particulier dans le contexte de tensions liées aux recrutements et au niveau d'activité", est-il décrit. Des réductions d'activité ont ainsi été décidées et des fermetures de lits ont été mises en œuvre dans de nombreuses unités, relate la HAS.

Rapport de certification du CHR de Metz-Thionville

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