Actualités de l'Urgence - APM

18/04 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: EPSM DE LA SOMME, CH DE LAON, CH DE ROCHEFORT, AP-HP, FONDATION SANTÉ SERVICE, CHI D'AULNAY-SOUS-BOIS (SEINE-SAINT-DENIS)

Le 18 avril 2024 (APMnews) -

HAUTS-DE-FRANCE: L'EPSM de la Somme lance "Plume", son équipe mobile périnatalité

AMIENS (Somme) - L'équipe mobile de périnatalité de l'établissement public de santé mentale (EPSM) de la Somme a commencé ses activités lundi, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé mercredi.

Cette structure intitulée "Plume" s'inscrit dans le cadre du programme d'actions des "1.000 premiers jours", permettant un suivi dévolu aux enfants, aux mères et plus globalement aux parents, en pré/per et post-partum, a rappelé l'établissement. Elle vise à "apporter une réponse à la problématique du manque de lits mère-enfant en se rapprochant directement des patients à domicile".

Financé à hauteur de 225.000 euros, ce projet est porté par le pôle de pédopsychiatrie de l'EPSM, sous l'égide de la pédopsychiatre Anna Heniquez. Celle-ci est notamment chargée de coordonner une équipe pluriprofessionnelle composée d'une psychologue (0,5 équivalent temps plein -ETP), deux infirmiers diplômés d'État (IDE) et un cadre de santé, tous spécialisés en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.

Si "Plume" a principalement vocation à intervenir au domicile, les patients pourront également être reçus dans les locaux du Centre ambulatoire de psychiatrie pour adultes (Capa) d'Amiens, où elle a temporairement implanté ses bureaux.

En effet, à l'horizon 2026, l'équipe devrait "rejoindre le centre ambulatoire Helium en cours de construction", a rappelé l'établissement (cf dépêche du 23/01/2023 à 09:52).

NOUVELLE-AQUITAINE: Les accouchements de la maternité du CH de Rochefort suspendus pendant quelques jours

ROCHEFORT (Charente-Maritime) - Le centre hospitalier (CH) de Rochefort a annoncé suspendre les accouchements au sein de sa maternité du vendredi 19 avril 20h au mardi 23 avril à 8h30 à cause d'effectifs insuffisants de médecins gynécologues-obstétriciens, selon un communiqué diffusé jeudi.

Les femmes seront réorientées vers "les autres maternités du territoire", soit celles du groupe hospitalier (GH) La Rochelle-Ré-Aunis et du CH de Saintes, "afin de garantir le suivi et la sécurité des soins pour elles et leurs futurs enfants".

"Les femmes enceintes de plus de 37 semaines d’aménorrhée ont déjà été informées du protocole. Elles ont pu choisir la maternité dans laquelle elles souhaitaient accoucher. Leur dossier médical les suivra et sera transmis à l’établissement de leur choix", est-il précisé.

Néanmoins, la maternité (niveau 2) du CH de Rochefort "continuera d’assurer entre le 20 avril et le 23 avril les consultations pré- et postnatales, les échographies et les suivis de grossesse, les activités gynécologiques médicales ou chirurgicales hors urgences ainsi que les IVG [interruptions volontaires de grossesses]".

Le CH promet que sa maternité et son service de gynécologie reprendront une activité normale à partir du 23 avril.

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Laon déploie un dispositif de géolocalisation des volontaires formés aux premiers secours

LAON - Le centre hospitalier (CH) de Laon annonce signer une convention de partenariat avec le Fonds pour le développement du "Bon Samaritain", une application développée par Aedmap France, gestionnaire de défibrillateurs.

L'application géolocalise les volontaires formés aux premiers secours et à l'utilisation d'un défibrillateur.

"Lorsqu'un arrêt cardiaque est signalé par les services d'urgence, le serveur localise les Bons Samaritains à proximité et leur envoie une alerte signalant la localisation exacte", résume le CH.

Le Samu pourra ensuite alerter ces personnes pour qu'elles apportent un défibrillateur et commencent la réanimation de la victime.

Plus de 1.100 personnes sont susceptibles d'être alertées dans le département de l'Aisne, précise le CH.

ILE-DE-FRANCE: A l'AP-HP, 5% des cas traités par la cellule centrale de signalement de violences au travail sont à caractère sexuel ou sexiste

PARIS - Le dispositif central qu'elle a mis en place en 2021 pour recueillir, orienter et traiter les signalements de violence au travail a enregistré 279 situations, dont 5% à caractère sexuel ou sexiste, a précisé l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) mardi dans un communiqué.

"Qu'il s'agisse d'actes de violence verbale, physique ou morale, d'agissements sexuels et sexistes, de harcèlement moral ou de discriminations, les violences entre professionnels ne sont pas tolérables au sein de l'AP-HP", déclarent dans ce communiqué Nicolas Revel, directeur général du CHU, et les Prs Rémi Salomon et Bruno Riou, respectivement président de la CME et président de la conférence des doyens de santé d'Ile-de-France.

Ils rappellent que l'AP-HP a mis en place en septembre 2021 "une cellule permettant de recueillir, orienter et les traiter les signalements, en complément des dispositifs préexistants dans les 38 hôpitaux et les facultés de santé" (cf dépêche du 20/09/2021 à 18:43).

Depuis, "279 signalements ont été traités par la cellule centrale, dont 5% concernent des situations à caractère sexuel et sexiste -la majorité recouvrant des situations de conflits et de faits de harcèlement moral".

"Parce que l'on sait que ces faits sont très probablement sous-déclarés notamment en raison de la peur de certaines victimes de signaler les violences qu'elles subissent, l'AP-HP a déployé ces derniers mois des actions de sensibilisation auprès de l'ensemble des professionnels", souligne la gouvernance de l'AP-HP. Ces actions "ont pris la forme de campagnes de communication et de prévention et d'actions de formation, pour sensibiliser ses professionnels et les encourager à signaler les comportements de violence verbale, physique ou morale, les agissements sexistes et sexuels, et de discrimination au travail".

La dernière campagne de prévention, "engagée en novembre [2023], a ainsi donné lieu à une augmentation de 29% du nombre de signalements effectués chaque mois. L'AP-HP renouvellera les campagnes de prévention chaque année".

Ce communiqué intervient après le flot de réactions et témoignages déclenchés par la publication dans Paris Match d'un article dans lequel le Pr Karine Lacombe accuse le Dr Patrick Pelloux d'avoir commis des actes de harcèlement sexuel au début des années 2000, lorsqu'il exerçait également à l'hôpital Saint-Antoine.

L'urgentiste a nié les faits reprochés auprès de l'hebdomadaire. Pour sa part, la direction de l'AP-HP, interrogée par APMnews vendredi, a précisé qu'elle n'avait pas reçu, jusqu'alors, de signalement relatif à ces allégations et se réservait "la possibilité d'enclencher une enquête interne si des éléments complémentaires venaient à le justifier" (cf dépêche du 12/04/2024 à 17:40).

ILE-DE-FRANCE: La Fondation Santé Services certifiée sous conditions

PARIS - La Fondation Santé Service a été certifiée sous conditions par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne en mars.

Etablissement privé d'intérêt collectif (Espic), la Fondation Santé Service est spécialisée dans l'hospitalisation à domicile (HAD) et a son activité en Ile-de-France avec la prise en charge de 1.900 patients par jour.

Si elle note de nombreux points positifs dans les trois chapitres de son rapport, la HAS juge que la traçabilité de l’administration des médicaments à domicile est "irrégulière". S’agissant des patients autonomes pour la prise de médicaments, la traçabilité est réalisée a posteriori par une infirmière conformément à la procédure, souligne-t-elle cependant.

Elle relève que les mesures barrières permettant de sécuriser les étapes du circuit "ne sont pas systématiquement respectées".

Elle pointe ainsi l'absence d’identification de ces médicaments sur le support de prescription et d’administration, et des règles de stockage à domicile "pas toujours conformes", citant "une chimiothérapie per os non sécurisée au domicile d’un enfant", "un coffre à morphine accessible à l’entourage d’un patient" et "l'absence de contrôle de la température pour un médicament thermosensible".

"L’établissement a immédiatement mis en place des mesures correctives et a rappelé les bonnes pratiques aux équipes", affirme la HAS.

Dans ses conclusions, l'agence encourage prioritairement l’établissement à: "améliorer la traçabilité de la douleur dans le dossier patient; améliorer l’exhaustivité du carnet de santé de l’enfant; revoir le circuit du médicament et notamment la sécurisation des médicaments à risque au domicile du patient, le contrôle de la température et la traçabilité de l’administration".

Une nouvelle visite sera programmée dans un délai de six à 12 mois.

Contacté par APMnews mercredi, le président de la Fondation Santé Service, Gérard Vincent, a annoncé que la fondation allait déposer un recours gracieux. "On ne conteste pas la décision mais nous la trouvons très sévère", commente-t-il.

Les constats faits sur certaines situations de stockage de produits à domicile "ne sont pas faux" mais ne conduisaient pas à des situations dangereuses pour le patient, assure-t-il.

Il précise que pour les produits dangereux, l'établissement dispose de coffres-forts en carton très rigide, pouvant être ouverts à partir d'un code. "Nous avons aussi lancé un audit de sécurité sur le médicament" et le conseil d'administration de la fondation "va mettre en place une commission qualité des soins".

Rapport de certification HAD Santé Service, mars 2024

ILE-DE-FRANCE: Le CHI d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois a été certifié "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon le rapport de certification publié lundi.

L'établissement, en direction commune avec le GHI de Raincy-Montfermeil et le CHI André Grégoire de Montreuil, a satisfait à 97% des critères du chapitre 1 ("le patient"), du chapitre 2 ("les équipes de soins") et du chapitre 3 ("l'établissement").

La HAS l'invite notamment à "mener les travaux utiles à l'amélioration des conditions d'accueil en psychiatrie et d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite" et à "renforcer l'information des patients sur certains de leurs droits".

En psychiatrie, "les locaux vétustes ne permettent pas toujours de respecter l'intimité du patient", note-t-elle, tout en précisant "qu'une importante opération de travaux est programmée dans les deux prochaines années" (cf dépêche du 15/01/2024 à 18:22). Elle permettra des améliorations y compris en matière d'accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Les patients mineurs bénéficient "d'un environnement adapté à une prise en charge sécurisée en médecine d'urgence, en pédiatrie, en chirurgie".

Un travail sur l'orientation des patients dans les différents circuits aux urgences a été réalisé par les professionnels, parallèlement à des opérations de travaux. "Le suivi de la disponibilité des lits est assuré par la 'cellule parcours patient' constituée de deux 'gestionnaires de lits', d'un temps médical et d'un travailleur social". Un "bed manager" est également en place aux urgences.

Si les équipes respectent les bonnes pratiques de prescription et de dispensation des médicaments, la HAS invite tout de même l'établissement à "s'assurer de la pérennité des actions engagées pour sécuriser le circuit du médicament dans toutes les unités".

La HAS encourage l'établissement à "renforcer l'évaluation du risque de dépendance et la mise en place des actions de prévention de ce risque chez les patients vulnérables, prioritairement les patients âgés". Le patient est globalement informé du risque de dépendance iatrogène lié à son hospitalisation, relève-t-elle. "La traçabilité doit être cependant renforcée par les équipes de soins."

Il est aussi demandé à l'établissement de "renforcer la culture de l'évaluation, particulièrement au regard de résultats cliniques".

Rapport de certification de la HAS

/jr-bd-jyp-mlb-san/ab/APMnews

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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: EPSM DE LA SOMME, CH DE LAON, CH DE ROCHEFORT, AP-HP, FONDATION SANTÉ SERVICE, CHI D'AULNAY-SOUS-BOIS (SEINE-SAINT-DENIS)

Le 18 avril 2024 (APMnews) -

HAUTS-DE-FRANCE: L'EPSM de la Somme lance "Plume", son équipe mobile périnatalité

AMIENS (Somme) - L'équipe mobile de périnatalité de l'établissement public de santé mentale (EPSM) de la Somme a commencé ses activités lundi, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé mercredi.

Cette structure intitulée "Plume" s'inscrit dans le cadre du programme d'actions des "1.000 premiers jours", permettant un suivi dévolu aux enfants, aux mères et plus globalement aux parents, en pré/per et post-partum, a rappelé l'établissement. Elle vise à "apporter une réponse à la problématique du manque de lits mère-enfant en se rapprochant directement des patients à domicile".

Financé à hauteur de 225.000 euros, ce projet est porté par le pôle de pédopsychiatrie de l'EPSM, sous l'égide de la pédopsychiatre Anna Heniquez. Celle-ci est notamment chargée de coordonner une équipe pluriprofessionnelle composée d'une psychologue (0,5 équivalent temps plein -ETP), deux infirmiers diplômés d'État (IDE) et un cadre de santé, tous spécialisés en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.

Si "Plume" a principalement vocation à intervenir au domicile, les patients pourront également être reçus dans les locaux du Centre ambulatoire de psychiatrie pour adultes (Capa) d'Amiens, où elle a temporairement implanté ses bureaux.

En effet, à l'horizon 2026, l'équipe devrait "rejoindre le centre ambulatoire Helium en cours de construction", a rappelé l'établissement (cf dépêche du 23/01/2023 à 09:52).

NOUVELLE-AQUITAINE: Les accouchements de la maternité du CH de Rochefort suspendus pendant quelques jours

ROCHEFORT (Charente-Maritime) - Le centre hospitalier (CH) de Rochefort a annoncé suspendre les accouchements au sein de sa maternité du vendredi 19 avril 20h au mardi 23 avril à 8h30 à cause d'effectifs insuffisants de médecins gynécologues-obstétriciens, selon un communiqué diffusé jeudi.

Les femmes seront réorientées vers "les autres maternités du territoire", soit celles du groupe hospitalier (GH) La Rochelle-Ré-Aunis et du CH de Saintes, "afin de garantir le suivi et la sécurité des soins pour elles et leurs futurs enfants".

"Les femmes enceintes de plus de 37 semaines d’aménorrhée ont déjà été informées du protocole. Elles ont pu choisir la maternité dans laquelle elles souhaitaient accoucher. Leur dossier médical les suivra et sera transmis à l’établissement de leur choix", est-il précisé.

Néanmoins, la maternité (niveau 2) du CH de Rochefort "continuera d’assurer entre le 20 avril et le 23 avril les consultations pré- et postnatales, les échographies et les suivis de grossesse, les activités gynécologiques médicales ou chirurgicales hors urgences ainsi que les IVG [interruptions volontaires de grossesses]".

Le CH promet que sa maternité et son service de gynécologie reprendront une activité normale à partir du 23 avril.

HAUTS-DE-FRANCE: Le CH de Laon déploie un dispositif de géolocalisation des volontaires formés aux premiers secours

LAON - Le centre hospitalier (CH) de Laon annonce signer une convention de partenariat avec le Fonds pour le développement du "Bon Samaritain", une application développée par Aedmap France, gestionnaire de défibrillateurs.

L'application géolocalise les volontaires formés aux premiers secours et à l'utilisation d'un défibrillateur.

"Lorsqu'un arrêt cardiaque est signalé par les services d'urgence, le serveur localise les Bons Samaritains à proximité et leur envoie une alerte signalant la localisation exacte", résume le CH.

Le Samu pourra ensuite alerter ces personnes pour qu'elles apportent un défibrillateur et commencent la réanimation de la victime.

Plus de 1.100 personnes sont susceptibles d'être alertées dans le département de l'Aisne, précise le CH.

ILE-DE-FRANCE: A l'AP-HP, 5% des cas traités par la cellule centrale de signalement de violences au travail sont à caractère sexuel ou sexiste

PARIS - Le dispositif central qu'elle a mis en place en 2021 pour recueillir, orienter et traiter les signalements de violence au travail a enregistré 279 situations, dont 5% à caractère sexuel ou sexiste, a précisé l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) mardi dans un communiqué.

"Qu'il s'agisse d'actes de violence verbale, physique ou morale, d'agissements sexuels et sexistes, de harcèlement moral ou de discriminations, les violences entre professionnels ne sont pas tolérables au sein de l'AP-HP", déclarent dans ce communiqué Nicolas Revel, directeur général du CHU, et les Prs Rémi Salomon et Bruno Riou, respectivement président de la CME et président de la conférence des doyens de santé d'Ile-de-France.

Ils rappellent que l'AP-HP a mis en place en septembre 2021 "une cellule permettant de recueillir, orienter et les traiter les signalements, en complément des dispositifs préexistants dans les 38 hôpitaux et les facultés de santé" (cf dépêche du 20/09/2021 à 18:43).

Depuis, "279 signalements ont été traités par la cellule centrale, dont 5% concernent des situations à caractère sexuel et sexiste -la majorité recouvrant des situations de conflits et de faits de harcèlement moral".

"Parce que l'on sait que ces faits sont très probablement sous-déclarés notamment en raison de la peur de certaines victimes de signaler les violences qu'elles subissent, l'AP-HP a déployé ces derniers mois des actions de sensibilisation auprès de l'ensemble des professionnels", souligne la gouvernance de l'AP-HP. Ces actions "ont pris la forme de campagnes de communication et de prévention et d'actions de formation, pour sensibiliser ses professionnels et les encourager à signaler les comportements de violence verbale, physique ou morale, les agissements sexistes et sexuels, et de discrimination au travail".

La dernière campagne de prévention, "engagée en novembre [2023], a ainsi donné lieu à une augmentation de 29% du nombre de signalements effectués chaque mois. L'AP-HP renouvellera les campagnes de prévention chaque année".

Ce communiqué intervient après le flot de réactions et témoignages déclenchés par la publication dans Paris Match d'un article dans lequel le Pr Karine Lacombe accuse le Dr Patrick Pelloux d'avoir commis des actes de harcèlement sexuel au début des années 2000, lorsqu'il exerçait également à l'hôpital Saint-Antoine.

L'urgentiste a nié les faits reprochés auprès de l'hebdomadaire. Pour sa part, la direction de l'AP-HP, interrogée par APMnews vendredi, a précisé qu'elle n'avait pas reçu, jusqu'alors, de signalement relatif à ces allégations et se réservait "la possibilité d'enclencher une enquête interne si des éléments complémentaires venaient à le justifier" (cf dépêche du 12/04/2024 à 17:40).

ILE-DE-FRANCE: La Fondation Santé Services certifiée sous conditions

PARIS - La Fondation Santé Service a été certifiée sous conditions par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne en mars.

Etablissement privé d'intérêt collectif (Espic), la Fondation Santé Service est spécialisée dans l'hospitalisation à domicile (HAD) et a son activité en Ile-de-France avec la prise en charge de 1.900 patients par jour.

Si elle note de nombreux points positifs dans les trois chapitres de son rapport, la HAS juge que la traçabilité de l’administration des médicaments à domicile est "irrégulière". S’agissant des patients autonomes pour la prise de médicaments, la traçabilité est réalisée a posteriori par une infirmière conformément à la procédure, souligne-t-elle cependant.

Elle relève que les mesures barrières permettant de sécuriser les étapes du circuit "ne sont pas systématiquement respectées".

Elle pointe ainsi l'absence d’identification de ces médicaments sur le support de prescription et d’administration, et des règles de stockage à domicile "pas toujours conformes", citant "une chimiothérapie per os non sécurisée au domicile d’un enfant", "un coffre à morphine accessible à l’entourage d’un patient" et "l'absence de contrôle de la température pour un médicament thermosensible".

"L’établissement a immédiatement mis en place des mesures correctives et a rappelé les bonnes pratiques aux équipes", affirme la HAS.

Dans ses conclusions, l'agence encourage prioritairement l’établissement à: "améliorer la traçabilité de la douleur dans le dossier patient; améliorer l’exhaustivité du carnet de santé de l’enfant; revoir le circuit du médicament et notamment la sécurisation des médicaments à risque au domicile du patient, le contrôle de la température et la traçabilité de l’administration".

Une nouvelle visite sera programmée dans un délai de six à 12 mois.

Contacté par APMnews mercredi, le président de la Fondation Santé Service, Gérard Vincent, a annoncé que la fondation allait déposer un recours gracieux. "On ne conteste pas la décision mais nous la trouvons très sévère", commente-t-il.

Les constats faits sur certaines situations de stockage de produits à domicile "ne sont pas faux" mais ne conduisaient pas à des situations dangereuses pour le patient, assure-t-il.

Il précise que pour les produits dangereux, l'établissement dispose de coffres-forts en carton très rigide, pouvant être ouverts à partir d'un code. "Nous avons aussi lancé un audit de sécurité sur le médicament" et le conseil d'administration de la fondation "va mettre en place une commission qualité des soins".

Rapport de certification HAD Santé Service, mars 2024

ILE-DE-FRANCE: Le CHI d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois a été certifié "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon le rapport de certification publié lundi.

L'établissement, en direction commune avec le GHI de Raincy-Montfermeil et le CHI André Grégoire de Montreuil, a satisfait à 97% des critères du chapitre 1 ("le patient"), du chapitre 2 ("les équipes de soins") et du chapitre 3 ("l'établissement").

La HAS l'invite notamment à "mener les travaux utiles à l'amélioration des conditions d'accueil en psychiatrie et d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite" et à "renforcer l'information des patients sur certains de leurs droits".

En psychiatrie, "les locaux vétustes ne permettent pas toujours de respecter l'intimité du patient", note-t-elle, tout en précisant "qu'une importante opération de travaux est programmée dans les deux prochaines années" (cf dépêche du 15/01/2024 à 18:22). Elle permettra des améliorations y compris en matière d'accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Les patients mineurs bénéficient "d'un environnement adapté à une prise en charge sécurisée en médecine d'urgence, en pédiatrie, en chirurgie".

Un travail sur l'orientation des patients dans les différents circuits aux urgences a été réalisé par les professionnels, parallèlement à des opérations de travaux. "Le suivi de la disponibilité des lits est assuré par la 'cellule parcours patient' constituée de deux 'gestionnaires de lits', d'un temps médical et d'un travailleur social". Un "bed manager" est également en place aux urgences.

Si les équipes respectent les bonnes pratiques de prescription et de dispensation des médicaments, la HAS invite tout de même l'établissement à "s'assurer de la pérennité des actions engagées pour sécuriser le circuit du médicament dans toutes les unités".

La HAS encourage l'établissement à "renforcer l'évaluation du risque de dépendance et la mise en place des actions de prévention de ce risque chez les patients vulnérables, prioritairement les patients âgés". Le patient est globalement informé du risque de dépendance iatrogène lié à son hospitalisation, relève-t-elle. "La traçabilité doit être cependant renforcée par les équipes de soins."

Il est aussi demandé à l'établissement de "renforcer la culture de l'évaluation, particulièrement au regard de résultats cliniques".

Rapport de certification de la HAS

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