Actualités de l'Urgence - APM

PACA: Ouverture d'un hôpital de jour pédopsychiatrique franco-monégasque

BEAUSOLEIL (Alpes-Maritimes), MONACO - La Fondation Lenval, dont relève l'hôpital pédiatrique du même nom à Nice, annonce l'ouverture d'un hôpital de jour en pédopsychiatrie à Beausoleil, dans un communiqué transmis lundi.

Il s'agit du "premier centre pédopsychiatrique transfrontalier" en Europe, se réjouit la fondation.

"Les habitants de Beausoleil, du Mentonais et ses alentours de même que la Principauté de Monaco ne disposaient pas d’une structure hospitalière de soin adaptée au suivi multidisciplinaire des enfants et adolescents pour lesquels un trouble psychique est détecté", contextualise-t-elle.

L'établissement, qui constitue une unité de pédopsychiatrie détachée de l'hôpital Lenval, compte 35 places pour une file active d'une centaine de patients.

Le projet représente un investissement de 5 millions d'euros (M€) partagés entre la France et Monaco, pour plus de 600 m² répartis sur trois étages.

"Les frais de fonctionnement seront également répartis entre la Principauté et l'Etat français afin de permettre à Lenval de déployer tous les moyens nécessaires, humains, matériels, actions de médiation thérapeutique au fil des ans", précise la fondation.

ILE-DE-FRANCE: L'Hôpital privé de Versailles se dote d'un robot chirurgical Da Vinci X* "quatrième génération"

VERSAILLES - L'Hôpital privé de Versailles s'est doté d'un robot chirurgical Da Vinci X* (Intuitive Chirurgical) "quatrième génération", a annoncé le groupe Ramsay Santé mardi dans un communiqué.

La clinique renforce ainsi son plateau technique avec cette technologie permettant "une chirurgie mini-invasive cœlioscopique qui réduit la durée d’hospitalisation des patients et la douleur post-opératoire, favorisant ainsi une récupération plus rapide", fait valoir le groupe.

Ce robot "a vocation à être utilisé en cancérologie pour les chirurgies urologiques, gynécologiques et digestives", précise-t-il.

Le groupe souligne que "sur les 169 procédures d’urologie cancérologique ou réparatrice réalisées en 2022 dans l’établissement par l’équipe de chirurgiens urologues, 148 sont réalisées par chirurgie robotique".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Vienne (Isère) suspend l'activité de son Smur faute de médecins urgentistes

VIENNE (Isère) - Le centre hospitalier Lucien Hussel à Vienne a suspendu "temporairement" l'activité de son Smur, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué.

L'établissement justifie cette suspension, qui a eu lieu le 12 septembre, par "des difficultés de personnel médical au niveau des urgences, nécessitant des mesures d’adaptation pour répondre à la continuité de prise en charge des patients".

"Une concertation étroite avec les Samu, les Hospices civils de Lyon, établissement support du groupement hospitalier de territoire, et l’agence régionale de santé (ARS) permet une continuité de couverture de la zone d’intervention par les structures territoriales les plus proches", assure-t-il.

Il précise que son service d’accueil des urgences "continue à fonctionner avec une régulation du centre 15 qui va progressivement se mettre en place la nuit entre 18h30 et 8h30".

"Dans ce contexte, il est rappelé à l’ensemble des usagers nécessitant des soins immédiats qu’ils doivent prioritairement contacter leur médecin traitant et en tout état de cause appeler le 15 avant de se rendre aux urgences", souligne-t-il.

Il ajoute qu'"un travail est actuellement en cours visant à réactiver le fonctionnement du Smur dans un format compatible avec les effectifs médicaux actuels".

Contacté mercredi par APMnews, le président du conseil de surveillance de l'hôpital, Jacques Boyer, par ailleurs conseiller municipal et ancien praticien hospitalier au CH de Vienne, a expliqué que le service qui comprend les urgences, les soins continus et intensifs et le Smur, disposait il y a quelques années de 22 praticiens. Ce nombre a diminué progressivement jusqu'à 16. Puis le service a été marqué par l'annonce du départ du chef de service pour l'hôpital Saint-Joseph-Saint-Luc à Lyon, puis par deux autres départs de médecins urgentistes début septembre. Un quatrième médecin est en arrêt maladie et un cinquième en disponibilité. Le service a donc perdu cinq médecins urgentistes en quelques semaines, souligne-t-il.

Outre la suspension du Smur, l'hôpital a dû aussi réduire de 12 à 6 le nombre de ses lits de soins continus-soins intensifs. Le service d'urgences reste ouvert mais avec une régulation par le 15 la nuit.

Les Smur les plus proches à Lyon (30 km), Bourgoin-Jallieu (à 40 km), à Annonay (à 40 km). "Le temps est doublé par rapport à la situation précédente. Il est donc clair qu'il y a une perte de temps", souligne Jacques Boyer. Il note aussi qu'il y a de plus en plus de rotations d'hélicoptères avec Lyon, notamment lorsque l'autoroute Lyon-Vienne est encombrée.

Un rassemblement a été organisé lundi devant l'hôpital par les organisations syndicales FO/CGT/CFDT. "Entre 250 à 300 personnes, dont 80% de la communauté médicale, étaient présentes", souligne le président du conseil de surveillance qui assure que les médecins urgentistes veulent vraiment rouvrir le Smur.

"Cette décision de fermeture s’inscrit dans une ambiance de fonctionnement et de management administratif qui conduit à un processus de dislocation progressive du CH de Vienne", a affirmé le Syndicat national des médecins hospitaliers (SNMH) Force ouvrière, dans un communiqué samedi.

"Quand on ferme une ligne de Smur, on ferme une ligne attractive pour un établissement car elle permet de recruter des médecins", souligne un représentant du SNMH-FO, interrogé par APMnews.

Dénonçant également la "fusion" du GHT dont le CH de Vienne était établissement support avec le GHT Rhône Centre ayant comme support les HCL, le SNMH-FO s'en prend au directeur, qui doit prochainement quitter ses fonctions pour un autre poste, et à l'ARS, l'accusant d'"organise[r] la fuite des médecins et d'avoir fermé le Smur".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Saint-Etienne inaugure son hôpital de jour de radiothérapie interne vectorisée en médecine nucléaire

SAINT-ETIENNE - Le service de médecine nucléaire du CHU de Saint-Etienne, dirigé par le Dr Nathalie Prévot-Bitot, a inauguré mardi son hôpital de jour qui réalise des traitements par radiothérapie interne vectorisée pour les cancers du système neuroendocrine et de la prostate métastatiques.

"Il s’agit d’avancées remarquables dans la prise en charge des cancers, au bénéfice de tous les patients du territoire, que seul le CHU est à ce jour capable d’offrir", assure l'établissement. Il estime que cette activité le conforte "dans sa place de pôle de référence en cancérologie".

Le CHU précise que pour réaliser des traitements par molécules radioactives injectées par voie veineuse, il a investi et s’est équipé du matériel dédié nécessaire pour deux box d’injection-perfusion. Il a également recruté et formé du personnel afin d’accueillir les patients en hôpital de jour en toute sécurité.

Cette radiothérapie interne vectorisée bénéficie à tous les patients du territoire qui jusqu’à présent devaient se rendre à Lyon ou à Clermont-Ferrand pour recevoir ces traitements, souligne-t-il.

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