Actualités de l'Urgence - APM

08/03 2023
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: GH DIACONESSES-CROIX-SAINT-SIMON (PARIS), CLINIQUE DE L'ANGE GARDIEN ET CLINIQUE DE PERREUSE (SEINE-ET-MARNE), CLINIQUE DE GASCOGNE (CLINAVENIR), CHU DE NANTES, CH DE LAVAL

Le 8 mars 2023 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: Le GH Diaconesses-Croix-Saint-Simon (Paris) certifié par la HAS

PARIS - Le groupe hospitalier (GH) Diaconesses-Croix-Saint-Simon à Paris a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée" selon le nouveau référentiel des établissements de santé, d'après un rapport d'évaluation mis en ligne fin février.

L'établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) a atteint un taux de 98% pour le chapitre 1 (le patient), 98% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 99% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Au chapitre sur le patient, la HAS note que les patients sont informés de façon claire et adaptée dès leur admission et jusqu'à leur sortie. En 2022, un groupe "droits des patients" a travaillé sur les directives anticipées en lien avec le comité d'éthique de l'établissement. Un programme d'actions a été élaboré pour 2022 comprenant des actions de sensibilisation par affichage à destination des patients et des professionnels.

Concernant les équipes de soins, "dans la grande majorité des situations, [elles] maîtrisent les risques liés à leurs pratiques", observe la HAS. Elle souligne également que l'analyse pharmaceutique est effective et la gestion des médicaments à risque "sécurisée", même si elle pointe l'absence de logo spécifique sur les chariots de distribution ou le plan de soins des infirmiers. Ce point a depuis été traité par le GH en faisant évoluer le dossier patient afin que les médicaments à risques soient identifiés dans le plan de soins.

Les équipes mettent par ailleurs en place des actions d'amélioration à la suite de l'analyse collective des évènements indésirables associés aux soins de leur secteur comme par exemple en oncologie avec une modification du circuit des chimiothérapies.

Au chapitre sur l'établissement, la HAS relève que le GH participe aux projets territoriaux de parcours et pratique la politique de l'"aller vers" avec par exemple l'ouverture du centre Bauchat pour les soins non programmés hors urgences. Elle constate que l'alimentation du dossier médical personnel (DMP) est partielle et est en phase de déploiement notamment sur la maternité, seul service où il n'était pas encore déployé. Les usagers sont impliqués mais un projet des usagers reste à initier et formaliser.

Rapport de certification HAS du GH Diaconesses-Croix-Saint-Simon

ILE-DE-FRANCE: Ramsay Santé regroupe ses deux cliniques de santé mentale en Seine-et-Marne

CHAMIGNY (Seine-et-Marne) - Le groupe Ramsay Santé regroupe sur un seul site ses deux établissements de santé mentale en Seine-et-Marne, la clinique de Perreuse, à Jouarre, et la clinique de l'Ange gardien, à Chamigny, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.

Un nouvel établissement situé à Chamigny regroupe ainsi depuis le 1er mars les deux cliniques.

Le projet "a vu le jour en 2019, avec l’appui de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de France et partagé avec le Grand hôpital de l’Est francilien (GHEF)", afin de répondre "aux besoins croissants en soins psychiatriques du territoire dans un cadre moderne et confortable pour les patients comme les professionnels".

Deux nouveaux bâtiments "habillés de bois" ont été construits de part et d’autre du site existant, "quant à lui complètement réhabilité", explique le groupe.

Ils sont reliés au site historique, qui accueille les espaces communs, "salles d'activité, salle à manger, cuisine ainsi que la pharmacie et l'administration".

Le nouvel établissement accueille les patients "au sein de chambres individuelles de 17 à 20 m² ou de chambres doubles", précise le groupe.

Le projet, d'un coût total de 30 millions d’euros, "est soutenu par l’ARS Ile-de France au titre de la stratégie régionale des investissements en santé (Ségur de la santé) à hauteur de 2,5 M€".

L’une des deux extensions abrite 145 lits de psychiatrie générale. La seconde dispose de 15 places en hôpital de jour ainsi que de chambres dévolues aux nouvelles spécialisations de réhabilitation psychosociale (48 lits) et de géronto-psychiatrie (39 lits).

Le plateau technique vise "des prises en charge innovantes", souligne le groupe, évoquant la "stimulation magnétique transcrânienne (rTMS), chromothérapie" et la "thérapie par réalité virtuelle, pour le traitement en particulier des phobies".

Une prise en charge par la balnéothérapie "est proposée pour les patients souffrant de troubles anxieux".

L’établissement dispose également d’un programme d’éducation thérapeutique pour les patients atteints de troubles psychiatriques bipolaires stabilisés, complété par un programme d’e-accompagnement du patient et de ses aidants, soutenu par l’ARS au titre du fonds d’innovation organisationnelle en psychiatrie en 2020.

Il porte un projet d’établissement "tourné vers l’extérieur", pointe également Ramsay Santé, citant l'inscription des patients dans le dispositif VigilanS ou encore le fait que la clinique soit membre de communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).

OCCITANIE: La clinique de Gascogne à Auch devrait définitivement fermer ses portes le 16 mars

AUCH - La clinique de Gascogne (Clinavenir) à Auch devrait fermer définitivement ses portes jeudi 16 mars, a annoncé lundi le syndicat FO dans un communiqué.

L'établissement privé (60 lits et places de chirurgie et médecine) est en redressement judiciaire, après une déclaration de cession de paiement auprès du tribunal de commerce le 7 juillet 2022.

L'agence régionale de santé (ARS) Occitanie avait annoncé en décembre 2022 la signature d'un protocole d'accord pour la reprise d'une partie de l'activité, ainsi que d'une partie des salariés (après licenciements), par le centre hospitalier (CH) d'Auch et la clinique La Reviscolada à Montégut (commune située à une dizaine de kilomètres d'Auch) (cf dépêche du 15/12/2022 à 17:34, dépêche du 18/11/2022 à 12:40 et dépêche du 06/10/2022 à 16:54).

La "clinique de Gascogne fermera ses portes le 16 mars au soir, le 17 il n'y aura plus de patient ni de soignant dans l'établissement", écrit FO. Il y aura "100 demandeurs d'emplois dans 10 jours" ainsi qu'une "disparition de l'offre de soins".

PACA: Le CHU de Nice certifié par la HAS avec le niveau "qualité des soins confirmée"

NICE - Le CHU de Nice a été certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre du nouveau référentiel, selon le rapport mis en ligne mercredi sur le site de la HAS.

L'établissement a rempli 97% des critères du chapitre 1 ("le patient"), 95% du chapitre 2 ("les équipes de soins") et 98% du chapitre 3 ("l'établissement").

Dans le chapitre 1, la HAS considère que le "patient est informé sur ses droits au travers du livret d’accueil et des affichages positionnés dans les services". "L'information du patient et son implication, ou celle de son entourage, dans le projet de soins sont recherchées. Le consentement libre et éclairé du patient est recueilli."

Dans le chapitre 2, elle estime notamment que "dans l'ensemble des services, la pertinence des parcours est optimisée et les actes et prescriptions sont argumentés". Elle "fait l'objet d'échanges réguliers permettant de prendre en compte la réflexion bénéfices-risques partagée avec le patient ou la personne de confiance et les recommandations de bonne pratique".

Dans le chapitre 3, la Haute autorité considère que la "gouvernance conduit une politique de coordination territoriale" dans le cadre du groupement hospitalier de territoire (GHT) Alpes-Maritimes. Il a été "mis en place des postes d’assistants partagés" et le "CHU entretient des collaborations étroites" avec des établissements privés à but non lucratif du territoire notamment pour des patients de psychiatrie et d'oncologie.

Rapport de certification du CHU de Nice

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU de Nantes confronté à plusieurs arrêts maladie aux urgences pédiatriques

NANTES - Le CHU de Nantes, confronté à plusieurs arrêts maladie aux urgences pédiatriques, met en place des mesures pour assurer la continuité d’activité et garantir la prise en charge des enfants, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé sur son site internet mardi.

"Le service des urgences pédiatriques du CHU de Nantes est confronté à plusieurs arrêts maladie de personnels infirmiers et auxiliaires de puériculture depuis [lundi] matin", indique l'établissement.

A 11h mardi, "on comptait, au sein du service des urgences pédiatriques, 7 arrêts maladie de courte durée d’infirmiers et 7 arrêts maladie de courte durée d’auxiliaires de puériculture, répartis sur les équipes du matin et de l’après-midi", recense-t-il.

"Pour pallier cet absentéisme, plusieurs mesures d’organisation sont mises en place afin de permettre la prise en charge des enfants", poursuit-il. Parmi elles, l’accès aux urgences pédiatriques du CHU est possible exclusivement sur régulation préalable du Samu-centre 15 depuis mardi "et pour quelques jours".

"Depuis des mois, les soignants font face seuls à des mises en danger quotidiennes et une dégradation criante des soins apportés aux enfants. Ce service connaît un record de passages jamais atteint. Entre 2020 et 2022, l'équipe a subi une augmentation de 46% (26.000 passages en 2020 et 38.000 en 2022)", selon le syndicat Force ouvrière, dans un communiqué diffusé mercredi.

"Malgré cette flambée, l'effectif des soignants paramédicaux reste inchangé depuis 2016", avance le syndicat qui demande la création de 17 postes.

Le syndicat relaie une demande de l'équipe de garder après le 31 mars les effectifs accordés pour la période de l'hôpital en tension (3 équivalents temps plein -ETP) et 1 ETP supplémentaire d'auxiliaire de puériculture pour former un binôme avec l'infirmière d'accueil, soit la création immédiate de 4 postes.

PAYS DE LA LOIRE: Une enquête démarre après une plainte contre le Samu de Laval

LAVAL - Une enquête débute après une plainte déposée notamment contre le Samu de Laval par un Mayennais qui reproche une absence de réponse pour sa femme décédée depuis, a confirmé mardi à APMnews le centre hospitalier (CH) de Laval.

Selon France 3 Pays de la Loire, un Mayennais de 77 ans a porté plainte pour non-assistance à personne en danger après le décès de son épouse, en janvier. Le retraité affirme avoir appelé sans cesse le Samu et son médecin pendant six jours, sans que personne ne se déplace pour porter secours à sa femme porteuse d'un pacemaker.

Le directeur du CH de Laval, Sébastien Tréguenard, a confirmé à APMnews qu'une plainte a été déposée contre le Samu de Laval et la maison médicale de Louverné puisqu'il y aura une saisie de bandes du Samu centre 15 vendredi par la brigade de gendarmerie.

"L'enquête est sur le point de démarrer et nous allons apporter tout le concours attendu", a-t-il ajouté. La direction du CH prend cette plainte de façon "extrêmement sérieuse" et a "engagé une analyse de cause avec la direction de la qualité en lien avec la maison médicale pour comprendre et apporter les corrections nécessaires", a-t-il déclaré.

"Ce drame s'est produit entre le 19 décembre 2022 et le 2 janvier, pendant une période de congés annuels, de grève des médecins libéraux et de triple épidémie avec une forte sollicitation du Samu centre 15 mais ce n'est pas tolérable sur le plan de la mise en œuvre des secours. "Nous avons besoin de savoir, d'où la conduite de ce Retex [retour d'expérience]", a-t-il ajouté.

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Le 8 mars 2023 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: Le GH Diaconesses-Croix-Saint-Simon (Paris) certifié par la HAS

PARIS - Le groupe hospitalier (GH) Diaconesses-Croix-Saint-Simon à Paris a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée" selon le nouveau référentiel des établissements de santé, d'après un rapport d'évaluation mis en ligne fin février.

L'établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) a atteint un taux de 98% pour le chapitre 1 (le patient), 98% pour le chapitre 2 (les équipes de soins) et 99% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Au chapitre sur le patient, la HAS note que les patients sont informés de façon claire et adaptée dès leur admission et jusqu'à leur sortie. En 2022, un groupe "droits des patients" a travaillé sur les directives anticipées en lien avec le comité d'éthique de l'établissement. Un programme d'actions a été élaboré pour 2022 comprenant des actions de sensibilisation par affichage à destination des patients et des professionnels.

Concernant les équipes de soins, "dans la grande majorité des situations, [elles] maîtrisent les risques liés à leurs pratiques", observe la HAS. Elle souligne également que l'analyse pharmaceutique est effective et la gestion des médicaments à risque "sécurisée", même si elle pointe l'absence de logo spécifique sur les chariots de distribution ou le plan de soins des infirmiers. Ce point a depuis été traité par le GH en faisant évoluer le dossier patient afin que les médicaments à risques soient identifiés dans le plan de soins.

Les équipes mettent par ailleurs en place des actions d'amélioration à la suite de l'analyse collective des évènements indésirables associés aux soins de leur secteur comme par exemple en oncologie avec une modification du circuit des chimiothérapies.

Au chapitre sur l'établissement, la HAS relève que le GH participe aux projets territoriaux de parcours et pratique la politique de l'"aller vers" avec par exemple l'ouverture du centre Bauchat pour les soins non programmés hors urgences. Elle constate que l'alimentation du dossier médical personnel (DMP) est partielle et est en phase de déploiement notamment sur la maternité, seul service où il n'était pas encore déployé. Les usagers sont impliqués mais un projet des usagers reste à initier et formaliser.

Rapport de certification HAS du GH Diaconesses-Croix-Saint-Simon

ILE-DE-FRANCE: Ramsay Santé regroupe ses deux cliniques de santé mentale en Seine-et-Marne

CHAMIGNY (Seine-et-Marne) - Le groupe Ramsay Santé regroupe sur un seul site ses deux établissements de santé mentale en Seine-et-Marne, la clinique de Perreuse, à Jouarre, et la clinique de l'Ange gardien, à Chamigny, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.

Un nouvel établissement situé à Chamigny regroupe ainsi depuis le 1er mars les deux cliniques.

Le projet "a vu le jour en 2019, avec l’appui de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de France et partagé avec le Grand hôpital de l’Est francilien (GHEF)", afin de répondre "aux besoins croissants en soins psychiatriques du territoire dans un cadre moderne et confortable pour les patients comme les professionnels".

Deux nouveaux bâtiments "habillés de bois" ont été construits de part et d’autre du site existant, "quant à lui complètement réhabilité", explique le groupe.

Ils sont reliés au site historique, qui accueille les espaces communs, "salles d'activité, salle à manger, cuisine ainsi que la pharmacie et l'administration".

Le nouvel établissement accueille les patients "au sein de chambres individuelles de 17 à 20 m² ou de chambres doubles", précise le groupe.

Le projet, d'un coût total de 30 millions d’euros, "est soutenu par l’ARS Ile-de France au titre de la stratégie régionale des investissements en santé (Ségur de la santé) à hauteur de 2,5 M€".

L’une des deux extensions abrite 145 lits de psychiatrie générale. La seconde dispose de 15 places en hôpital de jour ainsi que de chambres dévolues aux nouvelles spécialisations de réhabilitation psychosociale (48 lits) et de géronto-psychiatrie (39 lits).

Le plateau technique vise "des prises en charge innovantes", souligne le groupe, évoquant la "stimulation magnétique transcrânienne (rTMS), chromothérapie" et la "thérapie par réalité virtuelle, pour le traitement en particulier des phobies".

Une prise en charge par la balnéothérapie "est proposée pour les patients souffrant de troubles anxieux".

L’établissement dispose également d’un programme d’éducation thérapeutique pour les patients atteints de troubles psychiatriques bipolaires stabilisés, complété par un programme d’e-accompagnement du patient et de ses aidants, soutenu par l’ARS au titre du fonds d’innovation organisationnelle en psychiatrie en 2020.

Il porte un projet d’établissement "tourné vers l’extérieur", pointe également Ramsay Santé, citant l'inscription des patients dans le dispositif VigilanS ou encore le fait que la clinique soit membre de communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS).

OCCITANIE: La clinique de Gascogne à Auch devrait définitivement fermer ses portes le 16 mars

AUCH - La clinique de Gascogne (Clinavenir) à Auch devrait fermer définitivement ses portes jeudi 16 mars, a annoncé lundi le syndicat FO dans un communiqué.

L'établissement privé (60 lits et places de chirurgie et médecine) est en redressement judiciaire, après une déclaration de cession de paiement auprès du tribunal de commerce le 7 juillet 2022.

L'agence régionale de santé (ARS) Occitanie avait annoncé en décembre 2022 la signature d'un protocole d'accord pour la reprise d'une partie de l'activité, ainsi que d'une partie des salariés (après licenciements), par le centre hospitalier (CH) d'Auch et la clinique La Reviscolada à Montégut (commune située à une dizaine de kilomètres d'Auch) (cf dépêche du 15/12/2022 à 17:34, dépêche du 18/11/2022 à 12:40 et dépêche du 06/10/2022 à 16:54).

La "clinique de Gascogne fermera ses portes le 16 mars au soir, le 17 il n'y aura plus de patient ni de soignant dans l'établissement", écrit FO. Il y aura "100 demandeurs d'emplois dans 10 jours" ainsi qu'une "disparition de l'offre de soins".

PACA: Le CHU de Nice certifié par la HAS avec le niveau "qualité des soins confirmée"

NICE - Le CHU de Nice a été certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre du nouveau référentiel, selon le rapport mis en ligne mercredi sur le site de la HAS.

L'établissement a rempli 97% des critères du chapitre 1 ("le patient"), 95% du chapitre 2 ("les équipes de soins") et 98% du chapitre 3 ("l'établissement").

Dans le chapitre 1, la HAS considère que le "patient est informé sur ses droits au travers du livret d’accueil et des affichages positionnés dans les services". "L'information du patient et son implication, ou celle de son entourage, dans le projet de soins sont recherchées. Le consentement libre et éclairé du patient est recueilli."

Dans le chapitre 2, elle estime notamment que "dans l'ensemble des services, la pertinence des parcours est optimisée et les actes et prescriptions sont argumentés". Elle "fait l'objet d'échanges réguliers permettant de prendre en compte la réflexion bénéfices-risques partagée avec le patient ou la personne de confiance et les recommandations de bonne pratique".

Dans le chapitre 3, la Haute autorité considère que la "gouvernance conduit une politique de coordination territoriale" dans le cadre du groupement hospitalier de territoire (GHT) Alpes-Maritimes. Il a été "mis en place des postes d’assistants partagés" et le "CHU entretient des collaborations étroites" avec des établissements privés à but non lucratif du territoire notamment pour des patients de psychiatrie et d'oncologie.

Rapport de certification du CHU de Nice

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU de Nantes confronté à plusieurs arrêts maladie aux urgences pédiatriques

NANTES - Le CHU de Nantes, confronté à plusieurs arrêts maladie aux urgences pédiatriques, met en place des mesures pour assurer la continuité d’activité et garantir la prise en charge des enfants, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé sur son site internet mardi.

"Le service des urgences pédiatriques du CHU de Nantes est confronté à plusieurs arrêts maladie de personnels infirmiers et auxiliaires de puériculture depuis [lundi] matin", indique l'établissement.

A 11h mardi, "on comptait, au sein du service des urgences pédiatriques, 7 arrêts maladie de courte durée d’infirmiers et 7 arrêts maladie de courte durée d’auxiliaires de puériculture, répartis sur les équipes du matin et de l’après-midi", recense-t-il.

"Pour pallier cet absentéisme, plusieurs mesures d’organisation sont mises en place afin de permettre la prise en charge des enfants", poursuit-il. Parmi elles, l’accès aux urgences pédiatriques du CHU est possible exclusivement sur régulation préalable du Samu-centre 15 depuis mardi "et pour quelques jours".

"Depuis des mois, les soignants font face seuls à des mises en danger quotidiennes et une dégradation criante des soins apportés aux enfants. Ce service connaît un record de passages jamais atteint. Entre 2020 et 2022, l'équipe a subi une augmentation de 46% (26.000 passages en 2020 et 38.000 en 2022)", selon le syndicat Force ouvrière, dans un communiqué diffusé mercredi.

"Malgré cette flambée, l'effectif des soignants paramédicaux reste inchangé depuis 2016", avance le syndicat qui demande la création de 17 postes.

Le syndicat relaie une demande de l'équipe de garder après le 31 mars les effectifs accordés pour la période de l'hôpital en tension (3 équivalents temps plein -ETP) et 1 ETP supplémentaire d'auxiliaire de puériculture pour former un binôme avec l'infirmière d'accueil, soit la création immédiate de 4 postes.

PAYS DE LA LOIRE: Une enquête démarre après une plainte contre le Samu de Laval

LAVAL - Une enquête débute après une plainte déposée notamment contre le Samu de Laval par un Mayennais qui reproche une absence de réponse pour sa femme décédée depuis, a confirmé mardi à APMnews le centre hospitalier (CH) de Laval.

Selon France 3 Pays de la Loire, un Mayennais de 77 ans a porté plainte pour non-assistance à personne en danger après le décès de son épouse, en janvier. Le retraité affirme avoir appelé sans cesse le Samu et son médecin pendant six jours, sans que personne ne se déplace pour porter secours à sa femme porteuse d'un pacemaker.

Le directeur du CH de Laval, Sébastien Tréguenard, a confirmé à APMnews qu'une plainte a été déposée contre le Samu de Laval et la maison médicale de Louverné puisqu'il y aura une saisie de bandes du Samu centre 15 vendredi par la brigade de gendarmerie.

"L'enquête est sur le point de démarrer et nous allons apporter tout le concours attendu", a-t-il ajouté. La direction du CH prend cette plainte de façon "extrêmement sérieuse" et a "engagé une analyse de cause avec la direction de la qualité en lien avec la maison médicale pour comprendre et apporter les corrections nécessaires", a-t-il déclaré.

"Ce drame s'est produit entre le 19 décembre 2022 et le 2 janvier, pendant une période de congés annuels, de grève des médecins libéraux et de triple épidémie avec une forte sollicitation du Samu centre 15 mais ce n'est pas tolérable sur le plan de la mise en œuvre des secours. "Nous avons besoin de savoir, d'où la conduite de ce Retex [retour d'expérience]", a-t-il ajouté.

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