Actualités de l'Urgence - APM

05/12 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: GHT NOVO, CH DE BOURGOIN-JALLIEU, HÔPITAL JOSEPH-DUCUING (TOULOUSE), CH DE SALON-DE-PROVENCE ET CLINIQUE VIGNOLI, CLINIQUE AGUILÉRA (BIARRITZ), HÔPITAL DE RAMBOUILLET, CH DE CHERBOURG

Le 5 décembre 2022 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: GHT Nord Ouest Vexin Val-d'Oise: création de l'hôpital Novo par fusion des trois établissements début 2023

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Les trois établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Nord Ouest Vexin Val-d'Oise (Novo) vont fusionner au 1er janvier 2023, pour créer l'hôpital Novo, selon un arrêté de la directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, Amélie Verdier, daté du 31 octobre et publié dans le recueil des actes administratifs (RAA) francilien du 4 novembre.

Cette opération, votée en juin par les conseils de surveillance des trois établissements, déjà en direction commune depuis 2015 (cf dépêche du 06/07/2022 à 19:30), se fera par fusion-absorption du groupe hospitalier Carnelle Portes de l'Oise (GHCPO, Beaumont, Saint-Martin-du-Tertre) et du groupement hospitalier intercommunal du Vexin (Ghiv, Marines, Aincourt et Magny-en-Vexin) par le centre hospitalier (CH) de Pontoise, établissement support du GHT, renommé "hôpital Novo".

Les autorisations d'activités de soins détenues par les trois établissements du GHT seront transférées à l'hôpital Novo à compter du 1er janvier 2023.

L'arrêté précise que la fusion est compatible avec les orientations du schéma régional de santé d'Ile-de-France et qu'elle "s'inscrit en pleine cohérence et dans la continuité de l'intégration historique des filières de soins, des fonctions supports, des directions et des instances des trois établissements".

L'ARS observe que cette opération a "vocation à renforcer la mise en œuvre d'actions déjà engagées" et qu'elle vise aussi à "simplifier les structures institutionnelles et organisationnelles des établissements fusionnés et [à] renforcer la qualité comptable et budgétaire pour accroître les capacités d'investissement sur l'ensemble des sites".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Bourgoin-Jallieu (Isère) contraint de fermer son unité d'hospitalisation de pédopsychiatrie

BOURGOIN JALLIEU - Le centre hospitalier de Bourgoin-Jallieu a été contraint de fermer sa petite unité d'hospitalisation complète de pédopsychiatrie, faute d'effectif médical suffisant, a indiqué sa directrice, Laurence Bernard, à APMnews vendredi.

Pour la directrice, son hôpital est aussi victime de la situation catastrophique de la pédopsychiatrie en France.

Alors que l'équipe médicale de son service avait du mal à se stabiliser depuis quelques années, il a subi un gros coup dur avec le décès de son chef de service en 2018. Ce décès a constitué "un gros traumatisme pour l'équipe". A cette situation se sont ajoutés des problèmes internes au sein de l'équipe de psychiatrie et des départs en retraite. Au final, "nous sommes passés de cinq médecins à un pédopsychiatre".

Face à cette situation, l'unité d'hospitalisation complète qui comprenait 8-9 lits et rendait un grand service aux urgences, a été transformée en hôpital de jour et a donc été fermée la nuit.

"Nous avons travaillé avec les pédiatres pour avoir des orientations élargies, nous avons créé une équipe mobile paramédicale pluriprofessionnelle qui se déplace dans les services et sollicite si besoin un avis médical", explique Laurence Bernard. Elle précise que grâce à ces mesures, seulement deux patients ont dû être transférés en 15 jours. "Même si nous sommes dans une situation dégradée, cela fonctionne plutôt bien", commente-t-elle.

Après évaluation du fonctionnement de l'hôpital de jour notamment, un schéma d'organisation de crise va être présenté aux instances, ce, "en espérant que le dispositif tienne".

OCCITANIE: L'hôpital Joseph-Ducuing (Toulouse) certifié sous conditions

TOULOUSE - L'hôpital Joseph-Ducuing, établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic), à Toulouse, a été certifié sous conditions par la Haute autorité de santé (HAS), dans le cadre de la nouvelle procédure, selon le rapport mis en ligne sur le site de la HAS.

En conclusion du rapport, la commission de certification attire particulièrement l’attention de l’établissement sur la nécessité de renforcer: l'intimité et la dignité des patients (box de déchocage); la mise à jour du carnet de santé par les professionnels; en obstétrique, le remplissage et l'évaluation de la check-list sécurité patient au bloc opératoire; la prise en charge médicamenteuse, notamment pour les médicaments à risques (prescriptions, sécurisation du stockage, préparation des médicaments, relevé des températures des réfrigérateurs); la traçabilité du bionettoyage (containers et locaux à déchets).

A l’appui de ces éléments et de la globalité des résultats, la commission de certification prononce une certification sous conditions et organisera une nouvelle visite pour réexaminer le niveau de qualité de l’établissement.

Rapport de certification de l'hôpital Joseph-Ducuing

PACA: Partenariat entre le CH de Salon-de-Provence et la clinique Vignoli pour se répartir les offres de soins

SALON-DE-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - Le centre hospitalier (CH) de Salon-de-Provence et la clinique Vignoli (Almaviva Santé) ont signé une convention pour mettre en place une offre de soins conjointe et graduée, selon un communiqué de presse diffusé par l'hôpital public et l'établissement privé.

Il est rappelé que les deux établissements se sont déjà "inscrits depuis 1998 dans une volonté commune de complémentarité pour les besoins du pays salonais".

La convention "conforte ce partenariat, en précisant le périmètre de leur coopération au sein du futur village santé (cf dépêche du 28/05/2019 à 17:15) en matière médicale, de services médico-techniques, de services supports, mais également dans le domaine de la qualité et de la gestion des risques et des systèmes d’information."

Il a été décidé que le CH prenne en charge la chirurgie bariatrique et oncodigestive, la chirurgie gynécologique et sénologique, ORL et la chirurgie traumatologique. En complément de son offre de soins en médecine et obstétrique, l’hôpital du Pays Salonais proposera 30 lits de chirurgie et 12 places de chirurgie ambulatoire. La clinique, qui prévoit un capacitaire de 32 lits et 47 places, gérera quant à elle la stomatologie et la chirurgie maxillo-faciale, l'ophtalmologie, la chirurgie de la main, vasculaire, et onco-urologique.

Les deux établissements maintiennent leurs spécialités de chirurgie digestive, d'endoscopie digestive, avec une "réalisation possible d’écho-endoscopies à l’hôpital", ainsi que la chirurgie urologique et orthopédique. Chaque structure disposera de son propre plateau opératoire.

NOUVELLE-AQUITAINE: Biarritz: la clinique Aguiléra prévoit une modernisation de ses urgences pour l'été 2023

BIARRITZ (Pyrénées-Atlantiques) - La clinique Aguiléra à Biarritz a lancé les travaux de rénovation et modernisation de son service des urgences qu'elle devrait inaugurer à l'été 2023, a annoncé le groupe Ramsay Santé, dans un communiqué diffusé vendredi.

Le nouveau service des urgences de 340 m² "permettra une plus grande capacité d’accueil et renforcera la fluidité et la rapidité des prises en charge des patients pour une qualité de soins optimale", assure le groupe de cliniques.

Le nouveau service pourra accueillir jusqu'à 22.000-23.000 patients par an pour des urgences générales, contre près de 18.000 aujourd'hui.

Interrogé par APMnews, Ramsay Santé a indiqué lundi que le montant du projet grimpe à 2 millions d'euros (M€).

"Au-delà de l’extension du service des urgences, la clinique Aguiléra a entrepris il y a plus d’un an d’autres travaux de modernisation de ses locaux", rappelle le groupe dans son communiqué.

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital de Rambouillet certifié sous conditions

RAMBOUILLET (Yvelines) - Le centre hospitalier de Rambouillet a été certifié "sous conditions" par la Haute autorité de santé (HAS) selon la nouvelle procédure, est-il précisé dans une décision mise en ligne sur le site de l'instance jeudi 1er décembre.

Le centre hospitalier de Rambouillet est membre du groupement hospitalier de territoire (GHT) 78 Sud, est-il souligné dans le rapport de certification, daté d'octobre. "Il a défini ses orientations stratégiques au sein de son projet médical 2019-2024, sur la base d’un diagnostic territorial, dans une logique de fluidité et de graduation des parcours de soins."

La commission de certification "attire particulièrement l’attention de l’établissement" sur plusieurs points, dont "le déploiement du dossier patient informatisé dans la structure et les interfaces entre le dossier informatisé et le dossier papier afin d’assurer la coordination des professionnels impliqués dans la prise en charge". Des progrès sont aussi à réaliser dans "la maîtrise des risques sur le circuit du médicament, notamment pour les médicaments à risques (identification, bonnes pratiques de prescription, administration, stockage)".

Les bonnes pratiques de prescription et de traçabilité de l’administration sont respectées pour ce qui relève des services disposant d’un dossier patient informatisé, décrit précisément la HAS. Mais les prescriptions "papier" manquent de précision, ajoute-t-elle, relevant dans ces cas des difficultés dans la traçabilité de l'administration. "Faisant suite aux remarques des experts-visiteurs, l’établissement a engagé, durant la visite, la définition et la formalisation de règles de traçabilité communes pour l’administration, qui ont donné lieu à une note de service en date du 21 juin", relève la commission. "En ce qui concerne la gestion du risque infectieux, la dynamique institutionnelle vient d’être relancée, avec le recrutement d'un praticien en hygiène."

La commission de certification souligne également des points à améliorer "dans la maîtrise des risques liés à la prise en charge des urgences vitales (numéro d’appel direct, vérification périodique du chariot d'urgence)" et la culture de l’évaluation "(analyse des résultats cliniques, évaluation de la satisfaction/expérience patient, analyse collective des indicateurs et des événements indésirables au niveau des équipes et de l'établissement, revues de pertinence des pratiques)".

L’établissement dispose d’un programme d’amélioration de la qualité et de la gestion des risques qui intègre des plans d’amélioration par service et par processus. Le service qualité et l'encadrement se sont "largement mobilisés pour restituer aux équipes sous différentes formes" la démarche qualité institutionnelle et les données de chaque service "précisant les actions prioritaires en cours ou à conduire". Pour autant, "l'appropriation de ces éléments au moment de la visite reste partielle pour ce qui concerne les professionnels de terrain", selon la commission.

"L'information des patients sur certains de leurs droits (directives anticipées, représentants des usagers, modalités de déclaration des plaintes/réclamations)" doit aussi être améliorée, selon la HAS.

"Une nouvelle visite sera organisée pour réexaminer le niveau de qualité de l’établissement." En 2018, la HAS avait attribué au CH de Rambouillet une certification de niveau B.

NORMANDIE: Installation de cinq cabinets dentaires dans les hôpitaux de Valognes et de Cherbourg-en-Cotentin

VALOGNES (Manche) - Cinq cabinets dentaires ont été installés à l’hôpital Simone-Veil de Valognes et à l'hôpital Louis-Pasteur de Cherbourg, les deux sites du centre hospitalier public du Cotentin (CHPC), dans le cadre des initiatives menées pour encourager l'installation de chirurgiens-dentistes en Normandie, ont annoncé les partenaires lors d'une inauguration des fauteuils vendredi à Valognes.

Face aux réelles difficultés des habitants à accéder aux soins dentaires, l’agence régionale de santé (ARS), la Région Normandie, la communauté d'agglomération du Cotentin, l’hôpital de Cherbourg, l'université de Caen-Normandie, les professionnels de santé chirurgiens-dentistes, ont réagi avec la mise en place, dès 2021, d’un partenariat avec l’UFR d’odontologie de l’université de Rennes, rappelle-t-on (cf dépêche du 02/02/2021 à 17:22).

L'objectif est de permettre à des étudiants en 6e et 5e années de venir effectuer leur stage clinique dans l’un des deux établissements, Cherbourg et Valognes, du CHPC, sous la supervision de praticiens cherbourgeois et, ainsi, d’amener ces jeunes chirurgiens-dentistes à s’installer durablement dans le territoire. En 2023, une dizaine d’étudiants effectueront leur stage de fin d’études dans le Cotentin, indiquent les collectivités et l'ARS dans un communiqué.

Le travail collectif mené par l’ARS, la Région, les universités de Caen et de Rouen et les professionnels du secteur dont l'ordre et l'union régionale des professionnels de santé (URPS) chirurgiens-dentistes, a abouti à la création de deux nouveaux sites universitaires de formation en odontologie, à Rouen et à Caen, annoncée par le premier ministre le 2 décembre 2021.

La création de ces deux sites "permettra de former progressivement 50 étudiants en dentaire chaque année dans les deux universités, avec des moyens de fonctionnement et d’investissement importants engagés dans les universités et les hôpitaux pour cela. En complément, l’ARS et la Région mobilisent ensemble 6,6 millions d'euros au titre de la stratégie régionale d’investissement en santé sur la période 2021-2030 pour accompagner l’investissement dans les fauteuils dentaires hospitaliers, dans les subdivisions de Rouen et Caen", indique Thomas Deroche, directeur général de l'ARS cité dans le communiqué.

Ce soutien au développement des plateaux hospitaliers de formation a permis l’installation de trois fauteuils dentaires à l’hôpital de Valognes et la réorganisation de deux cabinets existants à l’hôpital Louis-Pasteur de Cherbourg. Un troisième site (3 cabinets) devrait voir le jour en 2023 à Cherbourg à proximité du CHPC.

La Région a également soutenu le développement de fauteuils dentaires à Evreux (10 fauteuils) et au CH d’Alençon Mamers (4 fauteuils).

Il est prévu des stages d’initiation à la vie professionnelle organisés par les praticiens de ville. Ces passerelles entre l’hôpital et les indépendants permettront ainsi de créer un écosystème complet favorisant à terme l’installation des futurs praticiens, indique le communiqué.

Avec un coût global de 716.767 € pour les cinq fauteuils dentaires du Cotentin, la Région Normandie apporte un soutien financier de 377.090 euros et la communauté d’agglomération du Cotentin de 339.677 €.

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Le 5 décembre 2022 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: GHT Nord Ouest Vexin Val-d'Oise: création de l'hôpital Novo par fusion des trois établissements début 2023

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Les trois établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Nord Ouest Vexin Val-d'Oise (Novo) vont fusionner au 1er janvier 2023, pour créer l'hôpital Novo, selon un arrêté de la directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France, Amélie Verdier, daté du 31 octobre et publié dans le recueil des actes administratifs (RAA) francilien du 4 novembre.

Cette opération, votée en juin par les conseils de surveillance des trois établissements, déjà en direction commune depuis 2015 (cf dépêche du 06/07/2022 à 19:30), se fera par fusion-absorption du groupe hospitalier Carnelle Portes de l'Oise (GHCPO, Beaumont, Saint-Martin-du-Tertre) et du groupement hospitalier intercommunal du Vexin (Ghiv, Marines, Aincourt et Magny-en-Vexin) par le centre hospitalier (CH) de Pontoise, établissement support du GHT, renommé "hôpital Novo".

Les autorisations d'activités de soins détenues par les trois établissements du GHT seront transférées à l'hôpital Novo à compter du 1er janvier 2023.

L'arrêté précise que la fusion est compatible avec les orientations du schéma régional de santé d'Ile-de-France et qu'elle "s'inscrit en pleine cohérence et dans la continuité de l'intégration historique des filières de soins, des fonctions supports, des directions et des instances des trois établissements".

L'ARS observe que cette opération a "vocation à renforcer la mise en œuvre d'actions déjà engagées" et qu'elle vise aussi à "simplifier les structures institutionnelles et organisationnelles des établissements fusionnés et [à] renforcer la qualité comptable et budgétaire pour accroître les capacités d'investissement sur l'ensemble des sites".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Bourgoin-Jallieu (Isère) contraint de fermer son unité d'hospitalisation de pédopsychiatrie

BOURGOIN JALLIEU - Le centre hospitalier de Bourgoin-Jallieu a été contraint de fermer sa petite unité d'hospitalisation complète de pédopsychiatrie, faute d'effectif médical suffisant, a indiqué sa directrice, Laurence Bernard, à APMnews vendredi.

Pour la directrice, son hôpital est aussi victime de la situation catastrophique de la pédopsychiatrie en France.

Alors que l'équipe médicale de son service avait du mal à se stabiliser depuis quelques années, il a subi un gros coup dur avec le décès de son chef de service en 2018. Ce décès a constitué "un gros traumatisme pour l'équipe". A cette situation se sont ajoutés des problèmes internes au sein de l'équipe de psychiatrie et des départs en retraite. Au final, "nous sommes passés de cinq médecins à un pédopsychiatre".

Face à cette situation, l'unité d'hospitalisation complète qui comprenait 8-9 lits et rendait un grand service aux urgences, a été transformée en hôpital de jour et a donc été fermée la nuit.

"Nous avons travaillé avec les pédiatres pour avoir des orientations élargies, nous avons créé une équipe mobile paramédicale pluriprofessionnelle qui se déplace dans les services et sollicite si besoin un avis médical", explique Laurence Bernard. Elle précise que grâce à ces mesures, seulement deux patients ont dû être transférés en 15 jours. "Même si nous sommes dans une situation dégradée, cela fonctionne plutôt bien", commente-t-elle.

Après évaluation du fonctionnement de l'hôpital de jour notamment, un schéma d'organisation de crise va être présenté aux instances, ce, "en espérant que le dispositif tienne".

OCCITANIE: L'hôpital Joseph-Ducuing (Toulouse) certifié sous conditions

TOULOUSE - L'hôpital Joseph-Ducuing, établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic), à Toulouse, a été certifié sous conditions par la Haute autorité de santé (HAS), dans le cadre de la nouvelle procédure, selon le rapport mis en ligne sur le site de la HAS.

En conclusion du rapport, la commission de certification attire particulièrement l’attention de l’établissement sur la nécessité de renforcer: l'intimité et la dignité des patients (box de déchocage); la mise à jour du carnet de santé par les professionnels; en obstétrique, le remplissage et l'évaluation de la check-list sécurité patient au bloc opératoire; la prise en charge médicamenteuse, notamment pour les médicaments à risques (prescriptions, sécurisation du stockage, préparation des médicaments, relevé des températures des réfrigérateurs); la traçabilité du bionettoyage (containers et locaux à déchets).

A l’appui de ces éléments et de la globalité des résultats, la commission de certification prononce une certification sous conditions et organisera une nouvelle visite pour réexaminer le niveau de qualité de l’établissement.

Rapport de certification de l'hôpital Joseph-Ducuing

PACA: Partenariat entre le CH de Salon-de-Provence et la clinique Vignoli pour se répartir les offres de soins

SALON-DE-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - Le centre hospitalier (CH) de Salon-de-Provence et la clinique Vignoli (Almaviva Santé) ont signé une convention pour mettre en place une offre de soins conjointe et graduée, selon un communiqué de presse diffusé par l'hôpital public et l'établissement privé.

Il est rappelé que les deux établissements se sont déjà "inscrits depuis 1998 dans une volonté commune de complémentarité pour les besoins du pays salonais".

La convention "conforte ce partenariat, en précisant le périmètre de leur coopération au sein du futur village santé (cf dépêche du 28/05/2019 à 17:15) en matière médicale, de services médico-techniques, de services supports, mais également dans le domaine de la qualité et de la gestion des risques et des systèmes d’information."

Il a été décidé que le CH prenne en charge la chirurgie bariatrique et oncodigestive, la chirurgie gynécologique et sénologique, ORL et la chirurgie traumatologique. En complément de son offre de soins en médecine et obstétrique, l’hôpital du Pays Salonais proposera 30 lits de chirurgie et 12 places de chirurgie ambulatoire. La clinique, qui prévoit un capacitaire de 32 lits et 47 places, gérera quant à elle la stomatologie et la chirurgie maxillo-faciale, l'ophtalmologie, la chirurgie de la main, vasculaire, et onco-urologique.

Les deux établissements maintiennent leurs spécialités de chirurgie digestive, d'endoscopie digestive, avec une "réalisation possible d’écho-endoscopies à l’hôpital", ainsi que la chirurgie urologique et orthopédique. Chaque structure disposera de son propre plateau opératoire.

NOUVELLE-AQUITAINE: Biarritz: la clinique Aguiléra prévoit une modernisation de ses urgences pour l'été 2023

BIARRITZ (Pyrénées-Atlantiques) - La clinique Aguiléra à Biarritz a lancé les travaux de rénovation et modernisation de son service des urgences qu'elle devrait inaugurer à l'été 2023, a annoncé le groupe Ramsay Santé, dans un communiqué diffusé vendredi.

Le nouveau service des urgences de 340 m² "permettra une plus grande capacité d’accueil et renforcera la fluidité et la rapidité des prises en charge des patients pour une qualité de soins optimale", assure le groupe de cliniques.

Le nouveau service pourra accueillir jusqu'à 22.000-23.000 patients par an pour des urgences générales, contre près de 18.000 aujourd'hui.

Interrogé par APMnews, Ramsay Santé a indiqué lundi que le montant du projet grimpe à 2 millions d'euros (M€).

"Au-delà de l’extension du service des urgences, la clinique Aguiléra a entrepris il y a plus d’un an d’autres travaux de modernisation de ses locaux", rappelle le groupe dans son communiqué.

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital de Rambouillet certifié sous conditions

RAMBOUILLET (Yvelines) - Le centre hospitalier de Rambouillet a été certifié "sous conditions" par la Haute autorité de santé (HAS) selon la nouvelle procédure, est-il précisé dans une décision mise en ligne sur le site de l'instance jeudi 1er décembre.

Le centre hospitalier de Rambouillet est membre du groupement hospitalier de territoire (GHT) 78 Sud, est-il souligné dans le rapport de certification, daté d'octobre. "Il a défini ses orientations stratégiques au sein de son projet médical 2019-2024, sur la base d’un diagnostic territorial, dans une logique de fluidité et de graduation des parcours de soins."

La commission de certification "attire particulièrement l’attention de l’établissement" sur plusieurs points, dont "le déploiement du dossier patient informatisé dans la structure et les interfaces entre le dossier informatisé et le dossier papier afin d’assurer la coordination des professionnels impliqués dans la prise en charge". Des progrès sont aussi à réaliser dans "la maîtrise des risques sur le circuit du médicament, notamment pour les médicaments à risques (identification, bonnes pratiques de prescription, administration, stockage)".

Les bonnes pratiques de prescription et de traçabilité de l’administration sont respectées pour ce qui relève des services disposant d’un dossier patient informatisé, décrit précisément la HAS. Mais les prescriptions "papier" manquent de précision, ajoute-t-elle, relevant dans ces cas des difficultés dans la traçabilité de l'administration. "Faisant suite aux remarques des experts-visiteurs, l’établissement a engagé, durant la visite, la définition et la formalisation de règles de traçabilité communes pour l’administration, qui ont donné lieu à une note de service en date du 21 juin", relève la commission. "En ce qui concerne la gestion du risque infectieux, la dynamique institutionnelle vient d’être relancée, avec le recrutement d'un praticien en hygiène."

La commission de certification souligne également des points à améliorer "dans la maîtrise des risques liés à la prise en charge des urgences vitales (numéro d’appel direct, vérification périodique du chariot d'urgence)" et la culture de l’évaluation "(analyse des résultats cliniques, évaluation de la satisfaction/expérience patient, analyse collective des indicateurs et des événements indésirables au niveau des équipes et de l'établissement, revues de pertinence des pratiques)".

L’établissement dispose d’un programme d’amélioration de la qualité et de la gestion des risques qui intègre des plans d’amélioration par service et par processus. Le service qualité et l'encadrement se sont "largement mobilisés pour restituer aux équipes sous différentes formes" la démarche qualité institutionnelle et les données de chaque service "précisant les actions prioritaires en cours ou à conduire". Pour autant, "l'appropriation de ces éléments au moment de la visite reste partielle pour ce qui concerne les professionnels de terrain", selon la commission.

"L'information des patients sur certains de leurs droits (directives anticipées, représentants des usagers, modalités de déclaration des plaintes/réclamations)" doit aussi être améliorée, selon la HAS.

"Une nouvelle visite sera organisée pour réexaminer le niveau de qualité de l’établissement." En 2018, la HAS avait attribué au CH de Rambouillet une certification de niveau B.

NORMANDIE: Installation de cinq cabinets dentaires dans les hôpitaux de Valognes et de Cherbourg-en-Cotentin

VALOGNES (Manche) - Cinq cabinets dentaires ont été installés à l’hôpital Simone-Veil de Valognes et à l'hôpital Louis-Pasteur de Cherbourg, les deux sites du centre hospitalier public du Cotentin (CHPC), dans le cadre des initiatives menées pour encourager l'installation de chirurgiens-dentistes en Normandie, ont annoncé les partenaires lors d'une inauguration des fauteuils vendredi à Valognes.

Face aux réelles difficultés des habitants à accéder aux soins dentaires, l’agence régionale de santé (ARS), la Région Normandie, la communauté d'agglomération du Cotentin, l’hôpital de Cherbourg, l'université de Caen-Normandie, les professionnels de santé chirurgiens-dentistes, ont réagi avec la mise en place, dès 2021, d’un partenariat avec l’UFR d’odontologie de l’université de Rennes, rappelle-t-on (cf dépêche du 02/02/2021 à 17:22).

L'objectif est de permettre à des étudiants en 6e et 5e années de venir effectuer leur stage clinique dans l’un des deux établissements, Cherbourg et Valognes, du CHPC, sous la supervision de praticiens cherbourgeois et, ainsi, d’amener ces jeunes chirurgiens-dentistes à s’installer durablement dans le territoire. En 2023, une dizaine d’étudiants effectueront leur stage de fin d’études dans le Cotentin, indiquent les collectivités et l'ARS dans un communiqué.

Le travail collectif mené par l’ARS, la Région, les universités de Caen et de Rouen et les professionnels du secteur dont l'ordre et l'union régionale des professionnels de santé (URPS) chirurgiens-dentistes, a abouti à la création de deux nouveaux sites universitaires de formation en odontologie, à Rouen et à Caen, annoncée par le premier ministre le 2 décembre 2021.

La création de ces deux sites "permettra de former progressivement 50 étudiants en dentaire chaque année dans les deux universités, avec des moyens de fonctionnement et d’investissement importants engagés dans les universités et les hôpitaux pour cela. En complément, l’ARS et la Région mobilisent ensemble 6,6 millions d'euros au titre de la stratégie régionale d’investissement en santé sur la période 2021-2030 pour accompagner l’investissement dans les fauteuils dentaires hospitaliers, dans les subdivisions de Rouen et Caen", indique Thomas Deroche, directeur général de l'ARS cité dans le communiqué.

Ce soutien au développement des plateaux hospitaliers de formation a permis l’installation de trois fauteuils dentaires à l’hôpital de Valognes et la réorganisation de deux cabinets existants à l’hôpital Louis-Pasteur de Cherbourg. Un troisième site (3 cabinets) devrait voir le jour en 2023 à Cherbourg à proximité du CHPC.

La Région a également soutenu le développement de fauteuils dentaires à Evreux (10 fauteuils) et au CH d’Alençon Mamers (4 fauteuils).

Il est prévu des stages d’initiation à la vie professionnelle organisés par les praticiens de ville. Ces passerelles entre l’hôpital et les indépendants permettront ainsi de créer un écosystème complet favorisant à terme l’installation des futurs praticiens, indique le communiqué.

Avec un coût global de 716.767 € pour les cinq fauteuils dentaires du Cotentin, la Région Normandie apporte un soutien financier de 377.090 euros et la communauté d’agglomération du Cotentin de 339.677 €.

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