Actualités de l'Urgence - APM

30/09 2019
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: GROUPE HOSPITALIER BRETAGNE SUD, HÔPITAL DE LA PRESQU'ÎLE DE CROZON, CHU DE CLERMONT-FERRAND, CH DE BOURGOIN-JALLIEU, CHU DE TOULOUSE, CHU DE RENNES, HÔPITAL DE LA PITIÉ-SALPÊTRIÈRE (AP-HP)

Le 30 septembre 2019 (APMnews) -

BRETAGNE: Le groupe hospitalier Bretagne Sud s'appuie sur une bonne santé financière pour poursuivre sa dynamique territoriale

LORIENT - Le groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS), issu de la fusion de quatre centres hospitaliers (CH), affiche une bonne santé financière lui permettant de poursuivre sa dynamique territoriale, a annoncé son directeur samedi dans un communiqué.

Né de la fusion de 4 CH du territoire de santé Lorient-Quimperlé, le GHBS est, aujourd’hui, le 3e établissement public de Bretagne, doté d’un budget de 370 millions d'euros (M€), de 2.321 lits et places répartis sur 14 sites géographiques sur le Finistère Sud et le Morbihan. Avec plus de 4.600 professionnels dont 450 praticiens, il est le premier employeur du territoire.

Un an après la fusion effective depuis le 1er janvier 2018, le GHBS affiche "un résultat positif encourageant pour consolider ses activités, renforcer son capital confiance sur son territoire et aller plus loin dans la démarche de coopérations inter- et intra-GHT [groupement hospitalier de territoire]", indique son directeur, Thierry Gamond-Rius.

L’exercice budgétaire 2018, premier exercice de cette nouvelle entité juridique, était attendu afin de confirmer l’opportunité de ce regroupement de tous les hôpitaux publics du territoire à l’exception de l’établissement public de santé mentale (EPSM) de Caudan. L’exercice se solde par un excédent du compte de résultat principal à hauteur de 700.000 €. Avant la fusion, les 4 établissements constituant le GHBS avaient tous clôturé 2017 en déficit avec un solde négatif cumulé de 2,6 M€.

La clôture d’exercice a dû être différée afin de finaliser l’important travail de certification des comptes d’entrée des entités antérieures. En un an, il a donc fallu, procéder à la certification des écritures et des procédures comptables des CH de Quimperlé, Port-Louis/Riantec et du Faouët car seul le centre hospitalier de Bretagne Sud (Lorient) faisait l’objet jusqu’à présent d’une certification de ses comptes.

"L’opération de fusion a impliqué un important travail de tous les services pour redéfinir les organisations à l’échelle du groupe, pour répartir les missions entre sites et entre services mais aussi pour harmoniser les pratiques", note la direction. Elle transforme les habitudes de fonctionnement en touchant à l’identité même des structures l’ayant précédé. "Bien que complexe à conduire, cette démarche a constitué une opportunité pour faire progresser l’hôpital", estime la direction.

Les coopérations territoriales et la logique de groupe hospitalier public ont permis d’amplifier les dynamiques d’activité mais aussi de maîtriser la progression des dépenses en favorisant les mutualisations quand elles étaient possibles pour donner priorité à l’emploi soignant.

Pour les prochaines années, et fort de ses résultats budgétaires encourageants, le GHBS "va poursuivre son programme ambitieux d’investissements nécessaire à l’accompagnement de son développement d’activité mais aussi à la modernisation de l’ensemble des sites le composant".

Avec la perspective d’un retour à l’équilibre des comptes de la clinique du Ter dès 2019, dont le GHBS est actionnaire majoritaire, le projet médical partagé pourra se construire "sur une dynamique positive".

BRETAGNE: Inauguration du nouvel hôpital de la Presqu'île de Crozon (Finistère)

CROZON (Finistère) - L'hôpital de la Presqu'île de Crozon, établissement tourné vers la prise en charge des personnes âgées, a été entièrement rasé pour être reconstruit à neuf et agrandi, a indiqué sa direction vendredi lors de son inauguration.

La cérémonie à laquelle devait assister Agnès Buzyn a été deux fois reportée pour cause de canicule en juin et juillet. Elle a eu lieu vendredi en présence de Richard Ferrand, député LREM du Finistère et président de l'Assemblée nationale, de Daniel Moysan, maire de Crozon, président du conseil de surveillance, de Stéphane Mulliez, directeur par intérim de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne, de Philippe El Saïr, directeur du CHU de Brest et de Julie Cottenceau, directrice déléguée du CH, qui est en direction commune avec le CHU depuis avril 2018.

La construction a pris près de 4 ans. La déconstruction des locaux vétustes a débuté en 2015 et les travaux se sont achevés en mai. Le projet a nécessité un investissement de 28 millions d'euros, soutenu par l'ARS Bretagne (4,8 M€), le conseil départemental (2,48 M€), l'Etat (1,39 M€) et la mairie de Crozon.

Le nouvel hôpital a pu accroître son nombre de lits et sa superficie a été doublée (12.800 m²). Il dispose maintenant de 192 lits et places (avec 45 lits créés en Ehpad, dont 5 d'hébergement temporaire, et 10 lits en secteur sanitaire, plus 4 places en accueil de nuit, soit 59 en tout) et de 48 emplois supplémentaires (7,5 infirmières et 28 aides-soignants) portant le nombre de salariés à 150. Il intègre aussi un espace de vie modernisé, le tout en cœur de ville "dans une logique inter-générationnelle".

Quinze médecins libéraux y exercent. Un médecin salarié à mi-temps a été recruté pour l'extension de capacité du secteur sanitaire. Le service de radiologie également été entièrement refait. Il dépend su CHU de Brest. Les résultats des examens sont interprétés à distance par les radiologues du CHU.

Zinc, bois, plexiglas, installations solaires et thermiques. Très moderne et beaucoup plus lumineux, l'hôpital a été conçu selon les normes BBC (bâtiment basse consommation). Les parties intérieures ont été imaginées autour de patios, sécurisés ou non, et de terrasses en bois. Les résidents sont très satisfaits des espaces de vie, individuels comme collectifs, et des liens avec la ville, indique le CHU de Brest dans un communiqué.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Ouverture du laboratoire d'analyses médicales du CHU de Clermont-Ferrand

CLERMONT-FERRAND - Le centre de biologie du CHU de Clermont-Ferrand a ouvert un laboratoire d'analyses médicales sur le site Gabriel-Montpied, qui vient compléter le centre de prélèvement existant du site Estaing.

Le lieu, ouvert du lundi au vendredi, "accueille désormais tous les publics et devient plus accessible et plus fonctionnel". Il "assure tous les types de prélèvements", souligne le CHU.

Le coût de l'opération s'est élevée à 270.000 euros, la maîtrise d'oeuvre ayant été assurée par la direction des travaux du CHU.

"Un renfort en personnel (+0,8 ETP infirmière) a été prévu afin que les agents administratifs et les infirmiers soient dédiés à l'admission-facturation des patients et au prélèvement."

AUVERGNE-RHONE-ALPES: CH de Bourgoin-Jallieu: une file active de près de 1.000 patients en hématologie

BOURGOIN-JALLIEU (Isère) - Le centre hospitalier Pierre-Oudot de Bourgoin-Jallieu a annoncé avoir une file active de près de 1.000 patients en hématologie, dans un communiqué, le 27 septembre.

Dans le Nord-Isère, le centre hospitalier de Bourgoin-Jallieu est le seul établissement à offrir une activité d’hématologie. Il indique être en mesure aujourd’hui de soigner la quasi-totalité des pathologies hématologiques des adultes.

L'activité avait commencé en 2011 avec l'ouverture du nouveau CHPO sur le site du Médipôle et le recrutement d'un médecin, le Dr Florence Lachenal. Cette spécialité "a connu depuis un essor continu", renforcé grâce au recrutement d'un autre médecin, le Dr Clément Rocher, en novembre 2018. Depuis la rentrée 2019, les deux hématologues "peuvent prendre en charge l'ensemble des pathologies hématologiques, à l'exception de la leucémie aiguë du sujet jeune".

L'hôpital dispose d'un service de consultations pour les bilans, la surveillance des maladies chroniques et le suivi ambulatoire des patients traités par chimiothérapie orale, d'une unité de jour et de semaine pour les chimiothérapies ou les transfusions, et d'un service d’hospitalisation conventionnelle de médecine interne pour la prise en charge des complications infectieuses, de la douleur et des autres symptômes liés à la maladie et les soins palliatifs.

Le service d'hématologie participe également activement à des groupes coopérateurs nationaux, ce qui lui permet de bénéficier d'une reconnaissance "sur tout le territoire français".

OCCITANIE: Création d'un Centre de réponse à la catastrophe au CHU de Toulouse

TOULOUSE - Un Centre de réponse à la catastrophe (CRC) a été créé mercredi au CHU de Toulouse pour la préparation et la gestion des catastrophes, attentats et crises sanitaires, a annoncé l'établissement.

Il a été lancé en partenariat avec la préfecture de la région Occitanie et de la Haute-Garonne, l’agence régionale de santé (ARS), le Samu 31, le service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Garonne (Sdis 31), l’université Toulouse III- Paul Sabatier et l’Institut toulousain de simulation en santé.

Il a été officiellement lancé le 25 septembre 2019, à l’occasion des Rencontres internationales de réponse à la catastrophe à Toulouse.

Le CRC a pour mission de coordonner l'action de tous les partenaires en cas de crises sanitaires et catastrophes, de formuler des propositions pour préparer et améliorer les réponses des partenaires (procédures, protocoles, formations, etc.). Il proposera également des formations universitaires, professionnelles et de management.

BRETAGNE: Inauguration d'un laboratoire sur le traitement de données de santé à l'université de Rennes I

RENNES - Le Laboratoire d'interopérabilité, de traitement et d'intégration des données massives en santé (Labcom Litis) associant le CHU de Rennes, l'université de Rennes I, l'Inserm et la société Enovacom a été officiellement inauguré jeudi sur le campus de la faculté de médecine.

Ce laboratoire créé en 2017 et financé par l'Agence nationale de recherche (ANR) a pour objectif de travailler à l'interopérabilité, l'intégration et la sécurisation des données de santé afin de permettre le traitement massif de ces données, notamment par des algorithmes d'intelligence artificielle (IA).

Il rassemble des partenaires déjà impliqués depuis 2015 dans le codéveloppement de la plateforme technologique eHop*, utilisée par les six CHU du Grand Ouest afin de mettre en place des entrepôts de données de santé et permettre l'organisation d'études cliniques à partir de requêtes sur ces informations (cf dépêche du 10/09/2019 à 10:11).

Il va travailler autour de trois cas d'usage du big data en santé déjà identifiés:

  • la classification des différents types d'insuffisance cardiaque afin d'améliorer les diagnostics et les traitements
  • l'évaluation par IA en temps réel du risque infectieux des bébés prématurés
  • le dépistage automatisé de pathologies sur des images de radiologie "par pointage d'éléments indécelables à l'œil nu"

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) a inauguré son nouveau bâtiment Eole

PARIS - L’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans le XIIIe arrondissement de Paris (AP-HP), a inauguré vendredi son nouveau bâtiment Eole, qui réunit une partie importante du département "Respiration, réanimation, réhabilitation, sommeil" (R3S) et l’unité de soins intensifs du service d’hépato-gastro-entérologie, a fait savoir l'institution dans un communiqué.

Ces travaux de rénovation, "pour lesquels l’AP-HP a investi 22,6 millions d’euros (20,1 M€ en travaux et 2,5 M€ en équipements), améliorent les conditions de travail des équipes, qui ont participé à l’élaboration du projet, et d’accueil des 21.000 patients qui y seront pris en charge chaque année", souligne l'institution.

Le nouveau bâtiment, "doté d’une centaine de lits", regroupe une partie importante des activités du département R3S:

  • les soins externes (au rez-de-chaussée)
  • la médecine intensive et réanimation (au 1er étage)
  • les soins de rééducation post-réanimation (au 2e étage)
  • l’hospitalisation de pneumologie (au 3e étage)
  • le service des pathologies du sommeil (au 4e étage).

Il accueille également l’unité de soins intensifs d'hépato-gastro-entérologie de l’hôpital (au 2e étage).

La structure et l’organisation du nouveau bâtiment "encouragent un travail en synergie et une mutualisation des compétences des 250 professionnels impliqués", précise l'AP-HP. "Elles favorisent également une prise en charge en filière développée depuis de nombreuses années par les équipes de pneumologie, de réanimation, de physiologie et de médecine du sommeil" de l’hôpital.

Trois filières ont ainsi été mises en place:

  • une filière "urgence et aval de l'urgence", "dans laquelle l'unité de médecine intensive et réanimation joue un rôle crucial"
  • une filière "handicap respiratoire", qui permet de prendre en charge, dès le diagnostic et jusqu'à la fin de vie, les patients atteints d'insuffisance respiratoire chronique grave, "en assurant l'interface entre la ville, le domicile et l'hôpital"
  • une filière "sommeil", "qui favorise une gestion globale des nombreuses affections respiratoires et neurologiques dont la prise en charge implique impérativement de prendre en considération les événements nocturnes".

Les services et les équipes pluridisciplinaires "proposent également une prise en charge à la fois spécialisée et globale de nombreuses pathologies aiguës et chroniques, comme la bronchopneumopathie chronique obstructive, en lien étroit avec le service des explorations fonctionnelles et respiratoires et l’unité de soins de suite et de réadaptation respiratoires et neuro-respiratoires" de l’hôpital.

"Toutes les chambres sont individuelles et chaque étage est doté d’un salon qui facilite les échanges avec les proches en toute confidentialité", ajoute l'AP-HP. "L’attention a également été portée sur les salles d’examens, avec par exemple pour les endoscopies bronchiques l’installation d’un environnement sonore et visuel visant à atténuer le stress". Des circuits différenciés d'accueil des accompagnants "ont été créés pour les secteurs de réanimation et de surveillance continue, avec une réflexion particulière menée sur l’accueil des enfants".

/sl-san-syl-rm-mlb/ab/APMnews

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Le 30 septembre 2019 (APMnews) -

BRETAGNE: Le groupe hospitalier Bretagne Sud s'appuie sur une bonne santé financière pour poursuivre sa dynamique territoriale

LORIENT - Le groupe hospitalier Bretagne Sud (GHBS), issu de la fusion de quatre centres hospitaliers (CH), affiche une bonne santé financière lui permettant de poursuivre sa dynamique territoriale, a annoncé son directeur samedi dans un communiqué.

Né de la fusion de 4 CH du territoire de santé Lorient-Quimperlé, le GHBS est, aujourd’hui, le 3e établissement public de Bretagne, doté d’un budget de 370 millions d'euros (M€), de 2.321 lits et places répartis sur 14 sites géographiques sur le Finistère Sud et le Morbihan. Avec plus de 4.600 professionnels dont 450 praticiens, il est le premier employeur du territoire.

Un an après la fusion effective depuis le 1er janvier 2018, le GHBS affiche "un résultat positif encourageant pour consolider ses activités, renforcer son capital confiance sur son territoire et aller plus loin dans la démarche de coopérations inter- et intra-GHT [groupement hospitalier de territoire]", indique son directeur, Thierry Gamond-Rius.

L’exercice budgétaire 2018, premier exercice de cette nouvelle entité juridique, était attendu afin de confirmer l’opportunité de ce regroupement de tous les hôpitaux publics du territoire à l’exception de l’établissement public de santé mentale (EPSM) de Caudan. L’exercice se solde par un excédent du compte de résultat principal à hauteur de 700.000 €. Avant la fusion, les 4 établissements constituant le GHBS avaient tous clôturé 2017 en déficit avec un solde négatif cumulé de 2,6 M€.

La clôture d’exercice a dû être différée afin de finaliser l’important travail de certification des comptes d’entrée des entités antérieures. En un an, il a donc fallu, procéder à la certification des écritures et des procédures comptables des CH de Quimperlé, Port-Louis/Riantec et du Faouët car seul le centre hospitalier de Bretagne Sud (Lorient) faisait l’objet jusqu’à présent d’une certification de ses comptes.

"L’opération de fusion a impliqué un important travail de tous les services pour redéfinir les organisations à l’échelle du groupe, pour répartir les missions entre sites et entre services mais aussi pour harmoniser les pratiques", note la direction. Elle transforme les habitudes de fonctionnement en touchant à l’identité même des structures l’ayant précédé. "Bien que complexe à conduire, cette démarche a constitué une opportunité pour faire progresser l’hôpital", estime la direction.

Les coopérations territoriales et la logique de groupe hospitalier public ont permis d’amplifier les dynamiques d’activité mais aussi de maîtriser la progression des dépenses en favorisant les mutualisations quand elles étaient possibles pour donner priorité à l’emploi soignant.

Pour les prochaines années, et fort de ses résultats budgétaires encourageants, le GHBS "va poursuivre son programme ambitieux d’investissements nécessaire à l’accompagnement de son développement d’activité mais aussi à la modernisation de l’ensemble des sites le composant".

Avec la perspective d’un retour à l’équilibre des comptes de la clinique du Ter dès 2019, dont le GHBS est actionnaire majoritaire, le projet médical partagé pourra se construire "sur une dynamique positive".

BRETAGNE: Inauguration du nouvel hôpital de la Presqu'île de Crozon (Finistère)

CROZON (Finistère) - L'hôpital de la Presqu'île de Crozon, établissement tourné vers la prise en charge des personnes âgées, a été entièrement rasé pour être reconstruit à neuf et agrandi, a indiqué sa direction vendredi lors de son inauguration.

La cérémonie à laquelle devait assister Agnès Buzyn a été deux fois reportée pour cause de canicule en juin et juillet. Elle a eu lieu vendredi en présence de Richard Ferrand, député LREM du Finistère et président de l'Assemblée nationale, de Daniel Moysan, maire de Crozon, président du conseil de surveillance, de Stéphane Mulliez, directeur par intérim de l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne, de Philippe El Saïr, directeur du CHU de Brest et de Julie Cottenceau, directrice déléguée du CH, qui est en direction commune avec le CHU depuis avril 2018.

La construction a pris près de 4 ans. La déconstruction des locaux vétustes a débuté en 2015 et les travaux se sont achevés en mai. Le projet a nécessité un investissement de 28 millions d'euros, soutenu par l'ARS Bretagne (4,8 M€), le conseil départemental (2,48 M€), l'Etat (1,39 M€) et la mairie de Crozon.

Le nouvel hôpital a pu accroître son nombre de lits et sa superficie a été doublée (12.800 m²). Il dispose maintenant de 192 lits et places (avec 45 lits créés en Ehpad, dont 5 d'hébergement temporaire, et 10 lits en secteur sanitaire, plus 4 places en accueil de nuit, soit 59 en tout) et de 48 emplois supplémentaires (7,5 infirmières et 28 aides-soignants) portant le nombre de salariés à 150. Il intègre aussi un espace de vie modernisé, le tout en cœur de ville "dans une logique inter-générationnelle".

Quinze médecins libéraux y exercent. Un médecin salarié à mi-temps a été recruté pour l'extension de capacité du secteur sanitaire. Le service de radiologie également été entièrement refait. Il dépend su CHU de Brest. Les résultats des examens sont interprétés à distance par les radiologues du CHU.

Zinc, bois, plexiglas, installations solaires et thermiques. Très moderne et beaucoup plus lumineux, l'hôpital a été conçu selon les normes BBC (bâtiment basse consommation). Les parties intérieures ont été imaginées autour de patios, sécurisés ou non, et de terrasses en bois. Les résidents sont très satisfaits des espaces de vie, individuels comme collectifs, et des liens avec la ville, indique le CHU de Brest dans un communiqué.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Ouverture du laboratoire d'analyses médicales du CHU de Clermont-Ferrand

CLERMONT-FERRAND - Le centre de biologie du CHU de Clermont-Ferrand a ouvert un laboratoire d'analyses médicales sur le site Gabriel-Montpied, qui vient compléter le centre de prélèvement existant du site Estaing.

Le lieu, ouvert du lundi au vendredi, "accueille désormais tous les publics et devient plus accessible et plus fonctionnel". Il "assure tous les types de prélèvements", souligne le CHU.

Le coût de l'opération s'est élevée à 270.000 euros, la maîtrise d'oeuvre ayant été assurée par la direction des travaux du CHU.

"Un renfort en personnel (+0,8 ETP infirmière) a été prévu afin que les agents administratifs et les infirmiers soient dédiés à l'admission-facturation des patients et au prélèvement."

AUVERGNE-RHONE-ALPES: CH de Bourgoin-Jallieu: une file active de près de 1.000 patients en hématologie

BOURGOIN-JALLIEU (Isère) - Le centre hospitalier Pierre-Oudot de Bourgoin-Jallieu a annoncé avoir une file active de près de 1.000 patients en hématologie, dans un communiqué, le 27 septembre.

Dans le Nord-Isère, le centre hospitalier de Bourgoin-Jallieu est le seul établissement à offrir une activité d’hématologie. Il indique être en mesure aujourd’hui de soigner la quasi-totalité des pathologies hématologiques des adultes.

L'activité avait commencé en 2011 avec l'ouverture du nouveau CHPO sur le site du Médipôle et le recrutement d'un médecin, le Dr Florence Lachenal. Cette spécialité "a connu depuis un essor continu", renforcé grâce au recrutement d'un autre médecin, le Dr Clément Rocher, en novembre 2018. Depuis la rentrée 2019, les deux hématologues "peuvent prendre en charge l'ensemble des pathologies hématologiques, à l'exception de la leucémie aiguë du sujet jeune".

L'hôpital dispose d'un service de consultations pour les bilans, la surveillance des maladies chroniques et le suivi ambulatoire des patients traités par chimiothérapie orale, d'une unité de jour et de semaine pour les chimiothérapies ou les transfusions, et d'un service d’hospitalisation conventionnelle de médecine interne pour la prise en charge des complications infectieuses, de la douleur et des autres symptômes liés à la maladie et les soins palliatifs.

Le service d'hématologie participe également activement à des groupes coopérateurs nationaux, ce qui lui permet de bénéficier d'une reconnaissance "sur tout le territoire français".

OCCITANIE: Création d'un Centre de réponse à la catastrophe au CHU de Toulouse

TOULOUSE - Un Centre de réponse à la catastrophe (CRC) a été créé mercredi au CHU de Toulouse pour la préparation et la gestion des catastrophes, attentats et crises sanitaires, a annoncé l'établissement.

Il a été lancé en partenariat avec la préfecture de la région Occitanie et de la Haute-Garonne, l’agence régionale de santé (ARS), le Samu 31, le service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Garonne (Sdis 31), l’université Toulouse III- Paul Sabatier et l’Institut toulousain de simulation en santé.

Il a été officiellement lancé le 25 septembre 2019, à l’occasion des Rencontres internationales de réponse à la catastrophe à Toulouse.

Le CRC a pour mission de coordonner l'action de tous les partenaires en cas de crises sanitaires et catastrophes, de formuler des propositions pour préparer et améliorer les réponses des partenaires (procédures, protocoles, formations, etc.). Il proposera également des formations universitaires, professionnelles et de management.

BRETAGNE: Inauguration d'un laboratoire sur le traitement de données de santé à l'université de Rennes I

RENNES - Le Laboratoire d'interopérabilité, de traitement et d'intégration des données massives en santé (Labcom Litis) associant le CHU de Rennes, l'université de Rennes I, l'Inserm et la société Enovacom a été officiellement inauguré jeudi sur le campus de la faculté de médecine.

Ce laboratoire créé en 2017 et financé par l'Agence nationale de recherche (ANR) a pour objectif de travailler à l'interopérabilité, l'intégration et la sécurisation des données de santé afin de permettre le traitement massif de ces données, notamment par des algorithmes d'intelligence artificielle (IA).

Il rassemble des partenaires déjà impliqués depuis 2015 dans le codéveloppement de la plateforme technologique eHop*, utilisée par les six CHU du Grand Ouest afin de mettre en place des entrepôts de données de santé et permettre l'organisation d'études cliniques à partir de requêtes sur ces informations (cf dépêche du 10/09/2019 à 10:11).

Il va travailler autour de trois cas d'usage du big data en santé déjà identifiés:

  • la classification des différents types d'insuffisance cardiaque afin d'améliorer les diagnostics et les traitements
  • l'évaluation par IA en temps réel du risque infectieux des bébés prématurés
  • le dépistage automatisé de pathologies sur des images de radiologie "par pointage d'éléments indécelables à l'œil nu"

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) a inauguré son nouveau bâtiment Eole

PARIS - L’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans le XIIIe arrondissement de Paris (AP-HP), a inauguré vendredi son nouveau bâtiment Eole, qui réunit une partie importante du département "Respiration, réanimation, réhabilitation, sommeil" (R3S) et l’unité de soins intensifs du service d’hépato-gastro-entérologie, a fait savoir l'institution dans un communiqué.

Ces travaux de rénovation, "pour lesquels l’AP-HP a investi 22,6 millions d’euros (20,1 M€ en travaux et 2,5 M€ en équipements), améliorent les conditions de travail des équipes, qui ont participé à l’élaboration du projet, et d’accueil des 21.000 patients qui y seront pris en charge chaque année", souligne l'institution.

Le nouveau bâtiment, "doté d’une centaine de lits", regroupe une partie importante des activités du département R3S:

  • les soins externes (au rez-de-chaussée)
  • la médecine intensive et réanimation (au 1er étage)
  • les soins de rééducation post-réanimation (au 2e étage)
  • l’hospitalisation de pneumologie (au 3e étage)
  • le service des pathologies du sommeil (au 4e étage).

Il accueille également l’unité de soins intensifs d'hépato-gastro-entérologie de l’hôpital (au 2e étage).

La structure et l’organisation du nouveau bâtiment "encouragent un travail en synergie et une mutualisation des compétences des 250 professionnels impliqués", précise l'AP-HP. "Elles favorisent également une prise en charge en filière développée depuis de nombreuses années par les équipes de pneumologie, de réanimation, de physiologie et de médecine du sommeil" de l’hôpital.

Trois filières ont ainsi été mises en place:

  • une filière "urgence et aval de l'urgence", "dans laquelle l'unité de médecine intensive et réanimation joue un rôle crucial"
  • une filière "handicap respiratoire", qui permet de prendre en charge, dès le diagnostic et jusqu'à la fin de vie, les patients atteints d'insuffisance respiratoire chronique grave, "en assurant l'interface entre la ville, le domicile et l'hôpital"
  • une filière "sommeil", "qui favorise une gestion globale des nombreuses affections respiratoires et neurologiques dont la prise en charge implique impérativement de prendre en considération les événements nocturnes".

Les services et les équipes pluridisciplinaires "proposent également une prise en charge à la fois spécialisée et globale de nombreuses pathologies aiguës et chroniques, comme la bronchopneumopathie chronique obstructive, en lien étroit avec le service des explorations fonctionnelles et respiratoires et l’unité de soins de suite et de réadaptation respiratoires et neuro-respiratoires" de l’hôpital.

"Toutes les chambres sont individuelles et chaque étage est doté d’un salon qui facilite les échanges avec les proches en toute confidentialité", ajoute l'AP-HP. "L’attention a également été portée sur les salles d’examens, avec par exemple pour les endoscopies bronchiques l’installation d’un environnement sonore et visuel visant à atténuer le stress". Des circuits différenciés d'accueil des accompagnants "ont été créés pour les secteurs de réanimation et de surveillance continue, avec une réflexion particulière menée sur l’accueil des enfants".

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