Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: GROUPE HOSPITALIER PUBLIC DU SUD DE L'OISE (GHPSO) CREIL-SENLIS, CHU DE NÎMES, CHI DE VILLENEUVE SAINT-GEORGES, AP-HM
ILE-DE-FRANCE: Les urgences du groupe hospitalier public du Sud de l'Oise (GHPSO) Creil-Senlis resteront ouvertes 24h/24 (Agnès Buzyn)
CREIL-SENLIS (Oise) - La ministre chargée de la santé a assuré mardi matin que le service des urgences de l’hôpital de Senlis n’était pas menacé par la réorganisation des activités du groupement hospitalier public du sud de l’Oise (GHPSO), lors d’une séance de questions orales sans débat à l’Assemblée nationale.Agnès Buzyn était interrogée par Eric Woerth (LR, Oise) quant à la réorganisation des activités du GHPSO. Le député souhaitait avoir confirmation du maintien des activités de médecine et de chirurgie du site de Senlis, et demander un investissement de l’Etat pour rénover les urgences de Creil, "dans un état pitoyable", afin de renforcer l’attractivité du service pour les médecins urgentistes.
La ministre a répondu que le projet de réorganisation des urgences, qui s’inscrit dans une réorganisation complète des activités entre Senlis et Creil, n’était pas finalisé, puisque reposant en particulier sur la création d’une communauté médicale commune, qui n’existe pas pour l’instant.
Elle a rappelé que les autorisations d’exercer la médecine d’urgences étaient conditionnées à un seuil d’activité de 8.000 passages annuels et réservées aux "établissements disposant de lits d’hospitalisation de médecine, d’un plateau technique de chirurgie, d’imagerie médicale et de biologie", et s'engageant à exercer 24h/24, tous les jours de l’année.
"Face à ces contraintes, je peux tout de même vous confirmer que le service des urgences du site de Senlis continuera d’être ouvert 24h sur 24", a conclu la ministre.
OCCITANIE: Extension du service de cardiologie du CHU de Nîmes
NIMES - Le CHU de Nîmes a inauguré mercredi l'extension du service de cardiologie sur le site de l'hôpital Carémeau, afin de répondre à la "hausse de son activité" et aux "besoins" des habitants de son territoire, explique-t-il dans un dossier de presse.Cette extension s'est traduite par la création d'un hôpital de semaine de 12 lits proposant des "chambres individuelles pour les hospitalisations de courte durée". De plus, la capacité de l'unité de soins intensifs de cardiologie (Usic) a été doublée, passant de 6 à 12 lits afin de "prendre en charge les urgences cardiologiques".
Les travaux, démarrés en 2017, se sont achevés début 2018. Le coût total de l'opération s'est élevé à 1,8 million d'euros pour la partie extension-modernisation du service de cardiologie et à 300.000 € pour l'achat d'équipements biomédicaux. "[Les travaux] ont permis une refonte totale des zones de consultation, d'hospitalisation, de surveillance continue et de l'unité de soins intensifs", explique le CHU.
Les systèmes de monitorage des paramètres physiologiques des patients (surveillance, enregistrement de la fréquence cardiaque, saturation en oxygène, etc.) ont ainsi été renouvelés. Le nouveau service propose également la production d'électrocardiogrammes "au lit des patients", "directement stockés" dans le dossier patient informatisé (DPI), indique le CHU de Nîmes.
Autres nouveautés: la mise en place d'une "solution de télémétrie", d'un "échographe polyvalent" permettant le suivi diagnostic dans les salles d'exploration cardiaque, ou de matériels "d'exploration fonctionnelle respiratoire" utilisés notamment pour le dépistage des syncopes.
Enfin, des postes de réception et d'analyse de données de télécardiologie ont été installés. Ils permettent le suivi des épisodes d'arythmie issus de défribrillateurs, de pacemakers, et de holters implantés ou portés par les patients".
Les travaux d'extension ont été accompagnés d'une "réorganisation administrative", via notamment la mise en place de lignes téléphoniques et d'une "planification optimisée" permettant de simplifier les parcours des patients à l'échelle du groupement hospitalier de territoire (GHT) Cévennes-Gard-Camargue. "Grâce à un serveur vocal interactif (SVI), un seul numéro de téléphone [...] permet d’accéder à plusieurs lignes", précise le CHU.
Enfin, l'établissement indique que la réorganisation du service s'inscrit dans la création, début février, d'une fédération hospitalo-universitaire (FHU) de cardiologie avec le CHU de Montpellier qui a notamment pour but d'accroître la coopération et la lisibilité de l'offre de soins dans la région.
ILE-DE-FRANCE: Signature d'une convention entre le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Villeneuve Saint-Georges (Val-de-Marne) et l'association Vivre et devenir
VILLENEUVE SAINT-GEORGES (Val-de-Marne) - Le CHI de Villeneuve Saint-Georges a signé une convention de partenariat avec Vivre et devenir "afin d'améliorer les soins délivrés aux 120 enfants en situation de polyhandicap ou atteints de troubles du spectre de l'autisme" qu'accompagne l'institut médico-éducatif (IME) Marie-Auxiliatrice de Draveil (Essonne), a annoncé l'association dans un communiqué daté du 3 avril."Cette convention est la deuxième signée par l'IME, car depuis 2014, il participe également à un projet pilote de télémédecine au service des enfants polyhandicapés avec un groupement de cinq hôpitaux de l'AP-HP", est-il précisé.
"Au total, sept conventions hospitalières ont été signées entre un établissement de l'association Vivre et devenir et un établissement de santé depuis 2014", poursuit l'association.
Ces conventions visent à assurer un "suivi médical de qualité" aux enfants accompagnés. "Elles permettent de préparer en amont l'accueil et d'offrir une prise en charge adaptée aux singularités de chacun", explique Christophe Douesneau, directeur général de Vivre et devenir.
PACA: Les urgences pédiatriques de l'hôpital de la Timone déménagées dans des locaux neufs
MARSEILLE - Le service d'urgences pédiatriques de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), situé sur le site de l'hôpital de la Timone, a été déménagé le 13 mars dans de nouveaux locaux plus vastes et mieux équipés pour faire face à l'augmentation du nombre de passages, a indiqué mercredi dans un communiqué la direction de l'établissement .Les anciens locaux d'une surface de 700m2 (inaugurés en 1974) avaient été conçus pour accueillir 7.000 passages par an, or "le service en accueille [aujourd'hui] 40.000". "Les anciennes urgences étaient devenues trop exiguës et le matériel vieillissant", explique l'AP-HM.
Les nouveaux locaux, d'une superficie de 2.000m², disposent de 11 box et d'une unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) de 8 lits. 22 équivalents temps plein (ETP) ont été embauchés dans le cadre de cette réorganisation, ce qui porte à 104 le nombre d'ETP travaillant dans le service.
Les urgences pédiatriques sont désormais organisées en plusieurs zones au sein de ces nouveaux locaux: une zone de médecine, une zone de chirurgie comprenant plusieurs espaces spécifiques (salle de suture, de plâtre et de décochage), des zones d'attente équipées d'écrans de télévision pour faire "diminuer le stress" et de coins nurserie, explique l'AP-HM.
L'UHCD permet de garder les enfants dont l'état de santé le nécessite sous surveillance de 24h à 48h, "sans avoir à les hospitaliser dans les services d'hospitalisation traditionnels situés dans les étages de la Timone".
En cas d'urgence vitale, le nouveau service des urgences pédiatriques est situé à proximité du service "d'imagerie pédiatrique", de "l'axe rouge vers la réanimation" et des services médicaux-chirurgicaux d'hospitalisation, souligne l'AP-HM.
"Le recours aux services d’urgences, en particulier en pédiatrie, a fondamentalement changé d’un point de vue sociétal depuis 40 ans. Il nous fallait proposer une nouvelle structure entièrement repensée", poursuit l'institution.
Au total, l'AP-HM a bénéficié pour cet aménagement d'une aide de 3 millions € de la part du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de 123.000 € de la Fondation hôpitaux de Paris-hôpitaux de France.
/bd-syl/san/APMnews
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ILE-DE-FRANCE: Les urgences du groupe hospitalier public du Sud de l'Oise (GHPSO) Creil-Senlis resteront ouvertes 24h/24 (Agnès Buzyn)
CREIL-SENLIS (Oise) - La ministre chargée de la santé a assuré mardi matin que le service des urgences de l’hôpital de Senlis n’était pas menacé par la réorganisation des activités du groupement hospitalier public du sud de l’Oise (GHPSO), lors d’une séance de questions orales sans débat à l’Assemblée nationale.Agnès Buzyn était interrogée par Eric Woerth (LR, Oise) quant à la réorganisation des activités du GHPSO. Le député souhaitait avoir confirmation du maintien des activités de médecine et de chirurgie du site de Senlis, et demander un investissement de l’Etat pour rénover les urgences de Creil, "dans un état pitoyable", afin de renforcer l’attractivité du service pour les médecins urgentistes.
La ministre a répondu que le projet de réorganisation des urgences, qui s’inscrit dans une réorganisation complète des activités entre Senlis et Creil, n’était pas finalisé, puisque reposant en particulier sur la création d’une communauté médicale commune, qui n’existe pas pour l’instant.
Elle a rappelé que les autorisations d’exercer la médecine d’urgences étaient conditionnées à un seuil d’activité de 8.000 passages annuels et réservées aux "établissements disposant de lits d’hospitalisation de médecine, d’un plateau technique de chirurgie, d’imagerie médicale et de biologie", et s'engageant à exercer 24h/24, tous les jours de l’année.
"Face à ces contraintes, je peux tout de même vous confirmer que le service des urgences du site de Senlis continuera d’être ouvert 24h sur 24", a conclu la ministre.
OCCITANIE: Extension du service de cardiologie du CHU de Nîmes
NIMES - Le CHU de Nîmes a inauguré mercredi l'extension du service de cardiologie sur le site de l'hôpital Carémeau, afin de répondre à la "hausse de son activité" et aux "besoins" des habitants de son territoire, explique-t-il dans un dossier de presse.Cette extension s'est traduite par la création d'un hôpital de semaine de 12 lits proposant des "chambres individuelles pour les hospitalisations de courte durée". De plus, la capacité de l'unité de soins intensifs de cardiologie (Usic) a été doublée, passant de 6 à 12 lits afin de "prendre en charge les urgences cardiologiques".
Les travaux, démarrés en 2017, se sont achevés début 2018. Le coût total de l'opération s'est élevé à 1,8 million d'euros pour la partie extension-modernisation du service de cardiologie et à 300.000 € pour l'achat d'équipements biomédicaux. "[Les travaux] ont permis une refonte totale des zones de consultation, d'hospitalisation, de surveillance continue et de l'unité de soins intensifs", explique le CHU.
Les systèmes de monitorage des paramètres physiologiques des patients (surveillance, enregistrement de la fréquence cardiaque, saturation en oxygène, etc.) ont ainsi été renouvelés. Le nouveau service propose également la production d'électrocardiogrammes "au lit des patients", "directement stockés" dans le dossier patient informatisé (DPI), indique le CHU de Nîmes.
Autres nouveautés: la mise en place d'une "solution de télémétrie", d'un "échographe polyvalent" permettant le suivi diagnostic dans les salles d'exploration cardiaque, ou de matériels "d'exploration fonctionnelle respiratoire" utilisés notamment pour le dépistage des syncopes.
Enfin, des postes de réception et d'analyse de données de télécardiologie ont été installés. Ils permettent le suivi des épisodes d'arythmie issus de défribrillateurs, de pacemakers, et de holters implantés ou portés par les patients".
Les travaux d'extension ont été accompagnés d'une "réorganisation administrative", via notamment la mise en place de lignes téléphoniques et d'une "planification optimisée" permettant de simplifier les parcours des patients à l'échelle du groupement hospitalier de territoire (GHT) Cévennes-Gard-Camargue. "Grâce à un serveur vocal interactif (SVI), un seul numéro de téléphone [...] permet d’accéder à plusieurs lignes", précise le CHU.
Enfin, l'établissement indique que la réorganisation du service s'inscrit dans la création, début février, d'une fédération hospitalo-universitaire (FHU) de cardiologie avec le CHU de Montpellier qui a notamment pour but d'accroître la coopération et la lisibilité de l'offre de soins dans la région.
ILE-DE-FRANCE: Signature d'une convention entre le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Villeneuve Saint-Georges (Val-de-Marne) et l'association Vivre et devenir
VILLENEUVE SAINT-GEORGES (Val-de-Marne) - Le CHI de Villeneuve Saint-Georges a signé une convention de partenariat avec Vivre et devenir "afin d'améliorer les soins délivrés aux 120 enfants en situation de polyhandicap ou atteints de troubles du spectre de l'autisme" qu'accompagne l'institut médico-éducatif (IME) Marie-Auxiliatrice de Draveil (Essonne), a annoncé l'association dans un communiqué daté du 3 avril."Cette convention est la deuxième signée par l'IME, car depuis 2014, il participe également à un projet pilote de télémédecine au service des enfants polyhandicapés avec un groupement de cinq hôpitaux de l'AP-HP", est-il précisé.
"Au total, sept conventions hospitalières ont été signées entre un établissement de l'association Vivre et devenir et un établissement de santé depuis 2014", poursuit l'association.
Ces conventions visent à assurer un "suivi médical de qualité" aux enfants accompagnés. "Elles permettent de préparer en amont l'accueil et d'offrir une prise en charge adaptée aux singularités de chacun", explique Christophe Douesneau, directeur général de Vivre et devenir.
PACA: Les urgences pédiatriques de l'hôpital de la Timone déménagées dans des locaux neufs
MARSEILLE - Le service d'urgences pédiatriques de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM), situé sur le site de l'hôpital de la Timone, a été déménagé le 13 mars dans de nouveaux locaux plus vastes et mieux équipés pour faire face à l'augmentation du nombre de passages, a indiqué mercredi dans un communiqué la direction de l'établissement .Les anciens locaux d'une surface de 700m2 (inaugurés en 1974) avaient été conçus pour accueillir 7.000 passages par an, or "le service en accueille [aujourd'hui] 40.000". "Les anciennes urgences étaient devenues trop exiguës et le matériel vieillissant", explique l'AP-HM.
Les nouveaux locaux, d'une superficie de 2.000m², disposent de 11 box et d'une unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) de 8 lits. 22 équivalents temps plein (ETP) ont été embauchés dans le cadre de cette réorganisation, ce qui porte à 104 le nombre d'ETP travaillant dans le service.
Les urgences pédiatriques sont désormais organisées en plusieurs zones au sein de ces nouveaux locaux: une zone de médecine, une zone de chirurgie comprenant plusieurs espaces spécifiques (salle de suture, de plâtre et de décochage), des zones d'attente équipées d'écrans de télévision pour faire "diminuer le stress" et de coins nurserie, explique l'AP-HM.
L'UHCD permet de garder les enfants dont l'état de santé le nécessite sous surveillance de 24h à 48h, "sans avoir à les hospitaliser dans les services d'hospitalisation traditionnels situés dans les étages de la Timone".
En cas d'urgence vitale, le nouveau service des urgences pédiatriques est situé à proximité du service "d'imagerie pédiatrique", de "l'axe rouge vers la réanimation" et des services médicaux-chirurgicaux d'hospitalisation, souligne l'AP-HM.
"Le recours aux services d’urgences, en particulier en pédiatrie, a fondamentalement changé d’un point de vue sociétal depuis 40 ans. Il nous fallait proposer une nouvelle structure entièrement repensée", poursuit l'institution.
Au total, l'AP-HM a bénéficié pour cet aménagement d'une aide de 3 millions € de la part du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de 123.000 € de la Fondation hôpitaux de Paris-hôpitaux de France.
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