Actualités de l'Urgence - APM

GRAND EST: Le groupe hospitalier Saint-Vincent (GHSV) certifié par la HAS

STRASBOURG - Le groupe hospitalier Saint-Vincent (GHSV) a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport diffusé samedi.

Le GHSV est un établissement privé à but non lucratif (Espic) alsacien, composé des cliniques Sainte-Anne, Sainte-Barbe, de la Toussaint à Strasbourg, et Saint-Luc à Schirmeck (Bas-Rhin).

L'établissement a obtenu un score de 98% pour le chapitre 1 (le patient), 91% dans le cadre du chapitre 2 (les équipes de soins) et 93% pour le chapitre 3 (l'établissement).

Dans son rapport, la HAS a encouragé le GHSV à travailler prioritairement sur trois sujets: l'adaptation de la liste des médicaments à risque selon chaque activité, la sécurisation de la prise en charge de l'urgence vitale sur le site de la Toussaint et la sensibilisation des professionnels à la démarche qualité.

HAS, rapport de certification du GHSV

GRAND EST: La polyclinique Courlancy (Reims) certifiée par la HAS

REIMS - La polyclinique Courlancy (Courlancy - Saint-Gatien) a été certifiée par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport diffusé samedi.

L'établissement a obtenu un score de 99% pour le chapitre 1 (le patient), 95% dans le cadre du chapitre 2 (les équipes de soins) et 95% également pour le chapitre 3 (l'établissement).

En conclusion de son rapport, la HAS a invité l'établissement à améliorer sa procédure d'antibioprophylaxie et à réévaluer cette dernière "de manière systématique".

La haute autorité a également encouragé la clinique à "effectuer un suivi des réhospitalisations en soins critiques" et à "mettre en place une cellule et un état des lieux du questionnement éthique".

Rapport de certification de la polyclinique Courlancy (HAS)

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH Métropole Savoie évacue 36 résidents d'un de ses Ehpad

CHAMBÉRY - Le centre hospitalier Métropole Savoie (CHMS) a annoncé mardi avoir dû évacuer 36 résidents d'un de ses Ehpad pour des raisons de sécurité.

Dans un communiqué, il explique que lundi, vers 18h, son service de sécurité a constaté l'apparition d'une cavité sous un des piliers soutenant une aile de l'Ehpad La Cerisaie, dans l'enceinte de l'Hôtel-Dieu, à Chambéry. Il précise que le bâtiment, qui date de 1994, est construit sur un terrain en partie en pente, l'une de ses ailes reposant sur des pilotis en béton.

"La cavité, sans doute provoquée par les fortes pluies de ces dernières semaines, fait craindre une fragilisation d'une partie du bâtiment", souligne-t-il. "C'est pourquoi 36 résidents de l'aile concernée ont été transférés lundi soir de l'autre côté du bâtiment, dans une unité vide qui venait tout juste d'être rénovée."

Précisant que l'Ehpad concerné abrite actuellement au total 90 personnes âgées, le CHMS déclare avoir "renforcé les équipes de cet Ehpad pour assurer ce relogement dans les meilleures conditions possibles pour les résidents" et avoir informé toutes les familles.

L'ensemble des opérations ont été faites en lien avec les pompiers du Sdis 73 et la mairie de Chambéry.

"Une analyse de la structure du bâtiment et une étude de sol vont être réalisées afin de poser un diagnostic et de prévoir, si nécessaire, des travaux de consolidation", ajoute le CHMS.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le SAS de la Loire a répondu à près de 12.000 patients sur 10 mois

SAINT-ÉTIENNE - Sur 10 mois de fonctionnement, le service d'accès aux soins (SAS) de la Loire a fourni une réponse à 11.922 patients, a annoncé le CHU de Saint-Etienne, vendredi dans un communiqué.

Concrètement, pour être pris en charge via le SAS, un patient doit appeler le Samu. Si "toute notion d'urgence est écartée, la situation est systématiquement revue par un médecin et si la demande correspond à une prise en charge par le SAS, des opérateurs dédiés vont chercher la meilleure réponse", rappelle le CHU.

Il précise que sur les près de 12.000 patients, la majorité a été prise en charge par des médecins généralistes qui ouvrent des plages.

"Le SAS en Loire s'est mis en place rapidement et après quelques mois de fonctionnement, répond à des besoins pour lesquels les patients pouvaient être en grande difficulté", souligne le CHU. "Chaque jour, ce sont en moyenne 45 rendez-vous médicaux qui sont donnés" et "99% des rendez-vous sont honorés", remarque-t-il en faisant part de sa satisfaction.

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CHD La Candélie d'Agen certifié par la HAS

AGEN - Le centre hospitalier départemental (CHD) La Candélie d'Agen, spécialisé en psychiatrie, a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) avec le niveau "qualité des soins confirmée", selon un rapport diffusé vendredi.

L'établissement a obtenu 99% du score maximal pour le chapitre 1 (le patient), 93% dans le cadre du chapitre 2 (les équipes de soins) et 91% pour le chapitre 3 (l'établissement).

S'agissant du chapitre 1, il est souligné que "le patient bénéficie d'actions construites tout au long de sa prise en charge pour devenir acteur face à sa maladie dans le respect des informations le concernant", ou encore "l'établissement s'efforce de préserver aux patients en isolement une chambre lors de la levée d'isolement même en situation de tension sur l'activité".

Concernant le chapitre 2, les experts de la HAS constatent que "l'intégration du bilan thérapeutique du patient à la lettre de sortie n'est pas encore totalement opérationnelle". Ils saluent néanmoins le fait que "l'évaluation des pratiques professionnelles par les équipes au regard des résultats cliniques liés aux spécificités des patients hospitalisés au sein des unités est homogène et aboutie au regard de l'analyse des événements indésirables".

Pour le chapitre 3, il est constaté que "les parcours de santé des personnes atteintes de troubles psychiques sont donc lisibles et organisés en lien avec les partenaires attendus".

Selon les experts de la HAS, le CHD "fonctionne actuellement avec une forte tension sur ses effectifs notamment médicaux", même si "la gouvernance essaie de juguler cette pression constante sur ses organisations en optimisant sa politique de recrutement".

HAS, rapport de certification du CHD La Candélie

BRETAGNE: Reconstruction du CH de Redon: vers une opération mixte avec un bâtiment neuf et une rénovation

PARIS, REDON (Ille-et-Vilaine) - Le projet de reconstruction du centre hospitalier (CH) de Redon-Carentoir s'oriente vers une opération mixte comprenant la construction d'un bâtiment neuf et la rénovation d'un bâtiment existant, a fait savoir l'établissement lundi dans un communiqué.

En avril 2021, l'agence régionale de santé (ARS) Bretagne a validé le principe d'un investissement immobilier majeur pour moderniser ce CH sur la base du projet médico-soignant (cf dépêche du 20/04/2021 à 09:36). Le soutien financier prévu dans le cadre du Ségur de la santé s'élève maintenant à 20 millions d'euros (M€).

Dans ce cadre, le CH a sélectionné une assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO) pour l'accompagner dans la réalisation des travaux de conception puis de construction mais les dernières études techniques ont mis en évidence, au printemps, que l'option de reconstruction de l'ensemble du bloc central, qui était jusqu'ici privilégiée et devait se faire sur le site de Bellevue, présentait des difficultés de dimensionnement et financières.

L'ARS Bretagne a sollicité l'expertise du Conseil scientifique des investissements en santé (Csis). Le Csis a indiqué mener une expertise financière sur le CH de Redon (cf dépêche du 14/02/2023 à 17:57).

Les conclusions des travaux de l'instance, qui ont donné lieu à diverses expertises et à de nombreux échanges avec les acteurs locaux, ont été présentées lors du conseil de surveillance de l'établissement le 5 décembre, en présence de la directrice générale de l'ARS, rapporte le CH de Redon.

"Le conseil scientifique préconise une opération de construction d'un bâtiment neuf, qui accueillerait l'ensemble des locaux avec hébergement, sur le site actuel de l'établissement et la restructuration et rénovation du plateau technique et des services logistiques dans le bâtiment existant. Cette option, présentée comme la meilleure par le conseil scientifique, concilie le projet médico-soignant intégralement préservé et les enjeux techniques, financiers et environnementaux (notamment s'agissant du devenir du bâtiment actuel)", annonce l'hôpital.

Cette proposition devra faire l'objet d'un travail technique complémentaire par l'AMO du CH et de consultation des instances de l'hôpital.

Ce travail est prévu "en décembre et en janvier" 2024, a déclaré Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé, interpellée mardi à l'Assemblée nationale lors des questions ouvertes sans débat par le député Paul Molac (Morbihan, indépendant) qui a déploré "beaucoup de temps que l'on perd" sur ce projet pour lequel "il faut construire un budget". Il s'est aussi inquiété du montant de l'aide qui risque de ne pas être suffisant, selon lui.

PAYS DE LA LOIRE: Le CH du Mans a créé une unité d'accès vasculaire

LE MANS - Le centre hospitalier (CH) du Mans a structuré une filière de prise en charge pour la pose de voies veineuses périphériques et centrales, a-t-il annoncé dans un communiqué la semaine dernière.

Le travail de structuration de l'unité et de la filière de prise en charge a commencé en 2020 et s'est terminé en novembre avec la validation au Mans du protocole de coopération national permettant la délégation des actes médicaux à des infirmiers spécialisés et formés, sous supervision médicale, a précisé le CH à APMnews.

Les demandes de pose de dispositifs permettant aux patients de recevoir un traitement intraveineux sur le long terme (principalement les PICCline et les Midline) sont en hausse constante avec plus de 1.100 poses en 2022, contre 200 en 2018 et 450 en 2020, lit-on dans le communiqué. Ces dispositifs évitent les multiples piqûres et permettent de poursuivre le traitement à domicile, réduisant l'hospitalisation (pour une antibioprophylaxie, une chimiothérapie…).

L'équipe de l'unité d'accès vasculaire (UAV) du CH du Mans propose, via une porte d'entrée unique et simplifiée pour les prescripteurs, un catalogue de dispositifs intraveineux et un accompagnement personnalisé. Elle peut être sollicitée aussi bien par des services de l'hôpital que par des prescripteurs externes (médecins généralistes, établissements de santé ou médico-sociaux publics ou privés).

La pose d'un dispositif se fait en urgence (sous 24 heures), en semi-urgence (sous 72h) ou à une date programmée, en fonction de l'état du patient et du début des traitements. Une filière spécifique est réservée aux patients non hospitalisés avec une prise en charge en ambulatoire.

Ce geste technique, utilisant l'échographie pour le repérage des veines, est réalisé principalement en salle de surveillance et de soins post-interventionnelle du bloc opératoire; l'équipe est mobile pouvant prendre en charge au lit un patient hospitalisé. Les poses de PICCline, antérieurement effectuées au bloc opératoire, sont actuellement réalisées avec un nouveau système de pose qui utilise un guidage externe, permettant ainsi de libérer du temps de bloc opératoire.

Au CH du Mans, 13 infirmiers sont habilités à effectuer cet acte, selon le protocole de coopération national, sous la supervision d'un des huit médecins anesthésistes référents. Cette délégation d'acte permet de libérer du temps médical des anesthésistes et de renforcer la dynamique de fidélisation et d'attractivité pour les professionnels paramédicaux, souligne le CH.

L'UAV a réalisé 1.128 poses de cathéters en 2022 dont 949 Midline, 164 PICCline et 20 autres dispositifs, avec 17% de patients externes adressés au CH du Mans.

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