Actualités de l'Urgence - APM

AUVERGNE-RHONE-ALPES: La phase 2 de modernisation de l'hôpital Edouard-Herriot à Lyon se concrétise

LYON - L'hôpital Edouard-Herriot a dévoilé lundi le nouveau visage de son pavillon T, celui-ci étant "la première réalisation concrète de la phase 2 de modernisation de l'hôpital Edouard-Herriot", ont annoncé les Hospices civils de Lyon (HCL) dans un communiqué.

Avec l'inauguration du pavillon C, réservé à l’ophtalmologie, en septembre 2024, l'hôpital avait clôturé la première phase de sa modernisation, entamée en 2013, qui avait permis le regroupement de l'imagerie au pavillon B, la création du centre des brûlés de Lyon Pierre-Colson au pavillon I, la construction du bâtiment H consacré aux blocs opératoires et aux soins critiques, la rénovation des pavillons M et G, le regroupement des urgences adultes dans le pavillon N.

"C’est au tour du pavillon T de dévoiler un nouveau visage", celui-ci regroupant désormais les urgences dentaires, avec une nouvelle filière de soins post-urgences, l'unité de chirurgie et de médecine orales (UCMO), la permanence d'accès aux soins de santé dentaire (Pass) et un hôpital de jour pluridisciplinaire en gériatrie.

Cette réorganisation vise à "améliorer l'accès aux soins et à offrir un parcours patient plus fluide", expliquent les HCL.

"L'hôpital de jour gériatrique proposera une prise en charge en cardio-gériatrie, puis progressivement sur d'autres filières (orthopédie/ostéoporose, oncologie, plaies chroniques, évaluation de la fragilité, suivi de comorbidité) et des ateliers d'éducation thérapeutique du patient (ETP)", détaillent-ils.

Ces activités "viennent s'ajouter aux consultations d'orthopédie déjà installées au sous-sol, ainsi qu'à certaines prises en charge du service de médecine du vieillissement (pavillon K)".

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Vichy a inauguré son robot chirurgical et sa septième salle de bloc opératoire

VICHY (Allier) - Le centre hospitalier (CH) de Vichy (789 lits et places) a inauguré vendredi son robot chirurgical Da Vinci X* (Intuitive Surgical) et sa nouvelle salle de bloc, la septième, tous deux opérationnels depuis juillet, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Le CH de Vichy assure être "le premier établissement de l'Allier doté de ce robot chirurgical".

Ce dernier peut effectuer des interventions dans trois spécialités: l'urologie, la gynécologie et la chirurgie viscérale. Trente opérations ont déjà été effectuées entre le 7 juillet et le 31 août avec le robot, dont 11 en gynécologie et 19 dans le domaine viscéral.

La septième salle de bloc opératoire a été construite pour accueillir le robot chirurgical. "C'est une salle de bloc très spacieuse, 47 m², ergonomique avec une fenêtre pour une lumière naturelle", souligne le CH, qui précise que cette salle n'est pas exclusivement utilisée pour des opérations avec le robot.

Le coût total de l'investissement, qui englobe la construction de la salle, l'achat du robot, du matériel de stérilisation et la formation, s'est élevé à 5,2 millions d'euros (M€), financés par emprunt et par une subvention de 750.000 € du conseil régional via une subvention Feder (fonds européen).

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de la Côte basque reprendra les urgences de la polyclinique Côte basque sud

BAYONNE, SAINT-JEAN-DE-LUZ (Pyrénées-Atlantiques) - Le centre hospitalier (CH) de la Côte basque à Bayonne va reprendre les urgences de la polyclinique Côte basque sud, selon un projet stratégique détaillé dans un communiqué commun des établissements privé et public publié mardi.

L'agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine, ainsi que Yannick Neuder, ministre chargé de la santé et de l'accès aux soins, avaient sommé à plusieurs reprises la polyclinique Côte basque sud, un établissement privé à but lucratif indépendant, de faire fonctionner normalement ses urgences et de déposer une demande de renouvellement d'autorisation pour ce service, rappelle-t-on (cf dépêche du 05/05/2025 à 18:01). L'établissement rencontrait des difficultés en matière de ressources humaines aux urgences depuis septembre 2024.

Après des discussions avec les acteurs de santé du territoire durant l'été, la polyclinique a validé des propositions du CH de la Côte basque pour "garantir la pérennité du service d'urgence". Celles-ci comprennent la reprise par le CH du service des urgences au sein des locaux de la polyclinique, avec "le déploiement des équipes médicales d'urgentistes du CH", "la rénovation complète de ces urgences dont le financement est sollicité auprès de l'ARS", un "appui logistique de la polyclinique" et "le maintien du personnel paramédical en fonctions".

Par ailleurs, un service de médecine polyvalente géré par le CH sera créé "pour le suivi des patients après un passage aux urgences, en complémentarité avec les unités de gériatrie déjà existantes et les services médico-chirurgicaux portés par la polyclinique".

"Durant tout l’été, le service des urgences [de la clinique] a fonctionné de manière continue et satisfaisante, répondant aux besoins de la population locale comme à ceux des estivants. La polyclinique a également mis en place les conditions nécessaires pour assurer la poursuite de cette continuité dans les mois à venir, le temps de finaliser le projet d'organisation avec l'ensemble des partenaires", est-il rapporté dans le communiqué. La polyclinique a par ailleurs déposé un dossier de renouvellement d'autorisation en médecine d'urgence "pour garantir la continuité des prises en charge à compter du 15 septembre".

"Au-delà de la collaboration sur les urgences, les deux établissements souhaitent coopérer sur une activité de chimiothérapie de proximité, assurée deux jours par semaine par les équipes du CH, en complément de l'activité déjà proposée" par l'établissement privé, est-il complété.

Les deux établissements et l'ARS vont "mener dans les prochaines semaines un travail complémentaire pour [...] finaliser le cadrage et les modalités d'accompagnement" afin de "disposer début 2026 [...] d'une organisation consolidée, pérenne et coordonnée".

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