Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HCL, HÔPITAL DU CREUSOT, GCS LORRAINE SUD, INSTITUT DE CANCÉROLOGIE DE L'OUEST, INSTITUT CURIE, CHU DE CLERMONT-FERRAND, INSTITUT DE CANCÉROLOGIE DE LORRAINE (ICL)
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le Samu 69 s'est mis à la vidéo-régulation
LYON - La vidéo-régulation qu'utilise le Samu 69 depuis le mois d'octobre pour du diagnostic à distance est "un outil d'aide à la régulation précieux", se félicitent les Hospices civils de Lyon (HCL) dans un communiqué.Concrètement lorsque un patient contacte le 15, l'utilisation d'Urgentime "n'est pas systématique et reste à l'appréciation du médecin ou de l'assistant de régulation médicale [ARM]". Si la vidéo est proposée au patient et s’il l’accepte, un SMS lui est envoyé. Il suffit alors de suivre un lien et d'accepter l'utilisation de la caméra. La vidéo démarre en moins de 10 secondes sur n'importe quel smartphone, sans prérequis, téléchargement ou inscription.
"Après deux mois d’utilisation, la vidéo-régulation s’est révélée opérationnelle dans 74% des cas, soit 184 interventions réussies sur 249 appels", indiquent les HCL. Les pourcentages d’échecs "sont dus en majorité à des mauvaises connexions, des SMS reçus mais non cliqués ou bien des autorisations de caméras refusées", précisent-ils.
Cet outil "nous permet de conforter notre décision pour orienter le patient vers le médecin généraliste ou la maison médicale de garde, et désengorge également les urgences", explique Yann-Franck Lourcy, médecin-régulateur au Samu de Lyon et porteur de ce projet avec le Dr David Schiavo.
"La solution permet au médecin-régulateur d’examiner un patient à distance, de constater les dégâts lors d’accidents de la route, de guider les accompagnants pour les premiers gestes en cas de blessure et parfois même en cas d’arrêt cardiaque", est-il détaillé dans le communiqué.
Dans un contexte d’urgence, où les familles sont parfois très angoissées, la vidéo-régulation se veut "rassurante et apaisante, puisque le patient a été 'vu' par le médecin".
Elle peut aussi être utilisée aussi bien par l'ARM que par le médecin-régulateur. "L'objectif n'est pas l'économie de ressources; dès qu'on a un doute, on engage un moyen", assure le Dr Lourcy.
L’ARM peut ainsi décider d’envoyer les secours et de lancer simultanément la vidéo-régulation avec le médecin, qui peut guider à distance l’accompagnant en attendant l’arrivée de l’ambulance. Une fonction qui "est utile en cas d’arrêt cardiaque, pour ne pas dire vitale", soulignent les HCL.
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: L'hôpital du Creusot se dote d'une solution d'intelligence artificielle en imagerie
LE CREUSOT (Saône-et-Loire) - L'Hôtel-Dieu du Creusot a déployé depuis octobre un dispositif d’intelligence artificielle en imagerie ostéo-articulaire, a rapporté le Groupe SOS, qui gère cet établissement de santé, dans un communiqué diffusé le 9 décembre.Cette solution baptisée BoneView* (Gleamer) permet "de détecter des fractures non visibles à l’œil nu et ainsi de réduire de 30% le nombre de fractures manquées et améliorer de 70% la fiabilité du diagnostic rendu", fait valoir le groupe d'établissements privés à but non lucratif.
"Seulement 20 établissements en France sont équipés de ce système d’intelligence artificielle et l’hôpital du Creusot est le seul de la région Bourgogne-Franche-Comté à en bénéficier", a souligné le Groupe SOS.
Le service d'imagerie de l'Hôtel-Dieu prend en charge quotidiennement près de 150 patients, dont 25% sont adressés par son service d'urgence.
GRAND EST: Onze nouveaux établissements adhèrent au GCS Lorraine Sud
NANCY - Une assemblée générale du groupement de coopération sanitaire (GCS) des établissements de Lorraine Sud a validé mardi l’adhésion de 10 nouveaux établissements et d’une association, a rapporté mardi le CHU de Nancy.Le GCS avait été créé en 2010 par le rapprochement de 6 établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Sud Lorraine dont le CHU de Nancy est l'établissement support et 4 établissements du GHT des Vosges (dont le CH d'Épinal est l'établissement support).
Depuis mardi, il compte aussi parmi ses adhérents l'hôpital Saint-Charles de Commercy (Wassy, Haute-Marne), le CH de Dieuze (Moselle), 3H Santé à Cirey-sur-Vezouze (Meurthe-et-Moselle) et le CH de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle), et côté vosgien les CH de Ravenel (Mirecourt), de Val-de-Madon (Mirecourt), de Gérardmer, l'hôpital local de Fraize, le CH intercommunal des Cinq vallées (Moyenmoutier), et le CH de la Haute vallée de la Moselle (Le Thillot-Bussang).
L'association lorraine pour le traitement de l’insuffisance rénale (Altir) a également rejoint le GCS à cette occasion, qui compte désormais 21 établissements.
"Ces nouvelles adhésions ont pour objectifs de marquer une nouvelle étape en termes de coopération entre les deux GHT", a souligné le CHU de Nancy. "Il s’agit d’étendre l’objet du groupement afin de permettre la réalisation d’études et de projets de coopérations notamment dans les domaines sanitaire, médico-social" et des parcours patients.
"D’autres réflexions engagées en 2019 autour d’une biologie territorialisée, d’un management territorial de la qualité, d’un système d’information interopérable et de la formation continue et seront amplifiées en 2021", a ajouté l'établissement lorrain.
PAYS DE LA LOIRE: L'Institut de cancérologie de l’Ouest se dote de deux accélérateurs Halcyon*
NANTES - L'Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO) intègre un deuxième appareil de radiothérapie de modèle Halcyon* (Varian) après un premier acquis il y a 9 mois, a annoncé le centre de lutte contre le cancer jeudi dans un communiqué.Le premier appareil a été installé sur le site d'Angers et le second équipe depuis mardi le site de Saint-Herblain, près de Nantes.
"Le projet médical d’établissement a conduit au choix de cette machine à la pointe de la technologie, confirmant l’engagement de l’ICO dans le renouvellement continu de son plateau technique. L’acquisition de ces accélérateurs représente un investissement de plusieurs millions d’euros. Doté des technologies les plus innovantes, l’Halcyon* a été conçu pour simplifier et améliorer les traitements de radiothérapie par modulation d’intensité (IMRT/VMAT) guidés par l’image. Il permet de traiter une grande variété de tumeurs et réunit toutes les techniques les plus avancées: modulation d’intensité, repositionnement du patient par des imageries 2D et 3D, rapidité et ergonomie avancée", décrit l'ICO.
"Couplé à la modulation d’intensité, le système d’imagerie 3D assure une remarquable précision de repositionnement du patient avant chaque séance. Le temps de traitement, moins de 10 minutes, au lieu de 15 minutes précédemment, permet de délivrer rapidement des soins de grande qualité. Les temps d’imagerie de repositionnement et d’irradiation sont divisés par deux. C’est un bénéfice pour le patient car la rapidité de l’action diminue l’anxiété qui peut être ressentie lors d’un traitement", rapportent les spécialistes angevins.
L’ensemble est intégré dans une machine de la forme d’un grand scanner, avec un anneau large, ce qui est important pour des patients claustrophobes. Il est aussi très silencieux, "ce qui permet aux patients d’écouter de la musique et d’adoucir ainsi la séance de radiothérapie".
L’ergonomie est meilleure pour les patients mais aussi pour les professionnels. La prise en mains est facilitée pour les manipulateurs et le temps de formation nécessaire est réduit. Les temps d’installation et de paramétrage assurés par les physiciens médicaux passent de quasiment 6 mois pour certaines machines à 1 mois pour celle-ci, poursuit l'ICO.
En 2021, 9.000 séances de radiothérapie sont prévues pour chaque Halcyon*. Ces deux machines viennent renforcer un plateau technique déjà performant. Près de 100.000 séances de radiothérapie sont réalisées à l’ICO chaque année.
ILE-DE-FRANCE: L’Institut Curie va conseiller et copiloter un projet en Tanzanie pour améliorer les soins en cancérologie
PARIS - L'Institut Curie va accompagner, conseiller et copiloter un projet de transformation de la prise en charge des cancers en Tanzanie, à travers un accord de coopération signé avec les services de santé de l’Aga Khan, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.L’Institut Curie souligne qu'il s'agit de son plus gros projet d'accompagnement d’un Etat. Il est mandaté comme conseil permanent du projet de transformation de la prise en charge des cancers en Tanzanie, membre de plusieurs instances de pilotage et d’opérations.
Le projet, appelé Tanzania Comprehensive Cancer Care Project (TCCP), est actuellement financé par l’Agence française du développement (AFD) et par les services de santé de l’Aga Khan, à hauteur respectivement de 10 millions d’euros (M€) et 3,5 millions d'euros, et concerne environ 100 dispensaires et hôpitaux. Il comprend l'achat de matériels, des formations et une nouvelle organisation des pratiques diagnostiques et thérapeutiques sur le terrain.
Dans le cadre du contrat signé avec les services de santé de l’Aga Khan (l'une des trois agences du Réseau Aga Khan de développement -AKDN- présidé par l'Aga Khan, 49e imam héréditaire des musulmans chiites ismaéliens), les équipes de l'Institut Curie "se rendront en Tanzanie pour travailler avec les institutions partenaires sur le traitement du cancer, le renforcement des capacités et la qualité des soins" au cours des quatre prochaines années, explique le centre de lutte contre le cancer (CLCC).
De même, "des professionnels et des décideurs politiques tanzaniens se rendront à l'Institut Curie dans le cadre du programme d'échange".
La Tanzanie, pays de 60 millions d’habitants, est en "situation de grande précarité sur le plan de la prévention, du diagnostic et du traitement des cancers", pour lesquels il est sous-équipé (7 appareils de radiothérapie et deux laboratoires de diagnostic des tumeurs), rappelle le CLCC.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Clermont-Ferrand a regroupé l'oncologie
CLERMONT-FERRAND - Le CHU de Clermont-Ferrand a regroupé son activité d'oncologie dans un secteur sur son site Gabriel-Montpied."Avec l’ouverture de 8 lits d’hospitalisation d’oncologie générale associés aux 10 lits existants d’oncologie thoracique, désormais ces deux secteurs sont regroupés pour devenir un unique service d’oncologie thoracique et générale", explique le CHU dans un communiqué vendredi.
Il précise qu'auparavant, il n’existait pas de lits spécifiques d’oncologie générale à Gabriel-Montpied. "Cette réunification permet de prendre en charge des patients qui étaient dispersés dans des services qui ne relevaient pas forcément de leur pathologie", souligne-t-il.
Par cette nouvelle activité polyvalente, "les prises en charge sont coordonnées et adaptées pour chaque patient". Ceux-ci "bénéficient d’un parcours organisé et coordonné, du diagnostic au traitement" et "selon leurs besoins, de consultations spécifiques grâce à une équipe pluridisciplinaire".
"L’ouverture de ces lits permet une prise en charge globale et complète. Cela répond à un réel besoin pour coordonner les prises en charges notamment dans les situations d’urgence adaptée", indique le Pr Jacques-Olivier Bay, chef du pôle spécialités médicales et chirurgicales au CHU, cité dans le communiqué.
L'hôpital Gabriel-Montpied, un des trois sites du CHU de Clermont-Ferrand, est lui-même situé à côté du centre de lutte contre le cancer Jean-Perrin, rappelle-t-on.
GRAND EST: L'ICL prend de nouvelles mesures face à une recrudescence des cas de Covid-19 chez ses salariés et ses patients
NANCY - L’Institut de cancérologie de Lorraine (ICL) a mis en place une nouvelle série de mesures et de protocoles au sein du centre de lutte contre le cancer nancéen pour endiguer "une recrudescence des cas de Covid+ chez ses salariés et ses patients", a rapporté le CLCC vendredi."Malgré ces efforts acharnés depuis le début de la crise sanitaire, l’ICL subit ces derniers jours, à l’instar d’autres établissements de santé, une recrudescence de cas Covid+", a contextualisé l'ICL, en indiquant que 10 patients hospitalisés et 12 salariés avaient eu un résultat Covid positif au test RT-PCR depuis mi-décembre.
Pour casser les chaînes de contaminations au sein de l'établissement, l'ICL a annoncé le lancement d'une campagne de "dépistage massif et ciblé des services (patients et salariés) dès l’apparition d’un cas positif chez un patient".
Les salariés symptomatiques et Covid+ ne seront plus acceptés dans l'établissement, tandis que des mesures précautions complémentaires seront mises en place pour la prise en charge des patients cas contact.
Concernant les prises en charges, l'ouverture d'un secteur Covid+ de 12 places "afin de poursuivre les prises en charge de cancer" s'accompagne d'un "renforcement des téléconsultations" et d'une "adaptation des prises en charge en oncologie médicale ou mise en place de traitements alternatifs".
Pour limiter la circulation des personnes au sein de l'établissement, l'ICL a par ailleurs annoncé que "toutes les visites aux patients hospitalisés et l’accompagnement de patients (hors personnes dépendantes)" ne sont plus autorisés "au moins jusqu’à mercredi 6 janvier 2021".
Dans un contexte de tension sur les personnels, l'établissement a appelé à "l’entraide entre tous les services", tout en prévenant que des rappels de personnels sur leurs congés seraient faits si "la situation d’absentéisme ne permet plus d’assurer les soins en toute sécurité".
/san-gl-sl-cb/nc/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HCL, HÔPITAL DU CREUSOT, GCS LORRAINE SUD, INSTITUT DE CANCÉROLOGIE DE L'OUEST, INSTITUT CURIE, CHU DE CLERMONT-FERRAND, INSTITUT DE CANCÉROLOGIE DE LORRAINE (ICL)
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le Samu 69 s'est mis à la vidéo-régulation
LYON - La vidéo-régulation qu'utilise le Samu 69 depuis le mois d'octobre pour du diagnostic à distance est "un outil d'aide à la régulation précieux", se félicitent les Hospices civils de Lyon (HCL) dans un communiqué.Concrètement lorsque un patient contacte le 15, l'utilisation d'Urgentime "n'est pas systématique et reste à l'appréciation du médecin ou de l'assistant de régulation médicale [ARM]". Si la vidéo est proposée au patient et s’il l’accepte, un SMS lui est envoyé. Il suffit alors de suivre un lien et d'accepter l'utilisation de la caméra. La vidéo démarre en moins de 10 secondes sur n'importe quel smartphone, sans prérequis, téléchargement ou inscription.
"Après deux mois d’utilisation, la vidéo-régulation s’est révélée opérationnelle dans 74% des cas, soit 184 interventions réussies sur 249 appels", indiquent les HCL. Les pourcentages d’échecs "sont dus en majorité à des mauvaises connexions, des SMS reçus mais non cliqués ou bien des autorisations de caméras refusées", précisent-ils.
Cet outil "nous permet de conforter notre décision pour orienter le patient vers le médecin généraliste ou la maison médicale de garde, et désengorge également les urgences", explique Yann-Franck Lourcy, médecin-régulateur au Samu de Lyon et porteur de ce projet avec le Dr David Schiavo.
"La solution permet au médecin-régulateur d’examiner un patient à distance, de constater les dégâts lors d’accidents de la route, de guider les accompagnants pour les premiers gestes en cas de blessure et parfois même en cas d’arrêt cardiaque", est-il détaillé dans le communiqué.
Dans un contexte d’urgence, où les familles sont parfois très angoissées, la vidéo-régulation se veut "rassurante et apaisante, puisque le patient a été 'vu' par le médecin".
Elle peut aussi être utilisée aussi bien par l'ARM que par le médecin-régulateur. "L'objectif n'est pas l'économie de ressources; dès qu'on a un doute, on engage un moyen", assure le Dr Lourcy.
L’ARM peut ainsi décider d’envoyer les secours et de lancer simultanément la vidéo-régulation avec le médecin, qui peut guider à distance l’accompagnant en attendant l’arrivée de l’ambulance. Une fonction qui "est utile en cas d’arrêt cardiaque, pour ne pas dire vitale", soulignent les HCL.
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: L'hôpital du Creusot se dote d'une solution d'intelligence artificielle en imagerie
LE CREUSOT (Saône-et-Loire) - L'Hôtel-Dieu du Creusot a déployé depuis octobre un dispositif d’intelligence artificielle en imagerie ostéo-articulaire, a rapporté le Groupe SOS, qui gère cet établissement de santé, dans un communiqué diffusé le 9 décembre.Cette solution baptisée BoneView* (Gleamer) permet "de détecter des fractures non visibles à l’œil nu et ainsi de réduire de 30% le nombre de fractures manquées et améliorer de 70% la fiabilité du diagnostic rendu", fait valoir le groupe d'établissements privés à but non lucratif.
"Seulement 20 établissements en France sont équipés de ce système d’intelligence artificielle et l’hôpital du Creusot est le seul de la région Bourgogne-Franche-Comté à en bénéficier", a souligné le Groupe SOS.
Le service d'imagerie de l'Hôtel-Dieu prend en charge quotidiennement près de 150 patients, dont 25% sont adressés par son service d'urgence.
GRAND EST: Onze nouveaux établissements adhèrent au GCS Lorraine Sud
NANCY - Une assemblée générale du groupement de coopération sanitaire (GCS) des établissements de Lorraine Sud a validé mardi l’adhésion de 10 nouveaux établissements et d’une association, a rapporté mardi le CHU de Nancy.Le GCS avait été créé en 2010 par le rapprochement de 6 établissements du groupement hospitalier de territoire (GHT) Sud Lorraine dont le CHU de Nancy est l'établissement support et 4 établissements du GHT des Vosges (dont le CH d'Épinal est l'établissement support).
Depuis mardi, il compte aussi parmi ses adhérents l'hôpital Saint-Charles de Commercy (Wassy, Haute-Marne), le CH de Dieuze (Moselle), 3H Santé à Cirey-sur-Vezouze (Meurthe-et-Moselle) et le CH de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle), et côté vosgien les CH de Ravenel (Mirecourt), de Val-de-Madon (Mirecourt), de Gérardmer, l'hôpital local de Fraize, le CH intercommunal des Cinq vallées (Moyenmoutier), et le CH de la Haute vallée de la Moselle (Le Thillot-Bussang).
L'association lorraine pour le traitement de l’insuffisance rénale (Altir) a également rejoint le GCS à cette occasion, qui compte désormais 21 établissements.
"Ces nouvelles adhésions ont pour objectifs de marquer une nouvelle étape en termes de coopération entre les deux GHT", a souligné le CHU de Nancy. "Il s’agit d’étendre l’objet du groupement afin de permettre la réalisation d’études et de projets de coopérations notamment dans les domaines sanitaire, médico-social" et des parcours patients.
"D’autres réflexions engagées en 2019 autour d’une biologie territorialisée, d’un management territorial de la qualité, d’un système d’information interopérable et de la formation continue et seront amplifiées en 2021", a ajouté l'établissement lorrain.
PAYS DE LA LOIRE: L'Institut de cancérologie de l’Ouest se dote de deux accélérateurs Halcyon*
NANTES - L'Institut de cancérologie de l’Ouest (ICO) intègre un deuxième appareil de radiothérapie de modèle Halcyon* (Varian) après un premier acquis il y a 9 mois, a annoncé le centre de lutte contre le cancer jeudi dans un communiqué.Le premier appareil a été installé sur le site d'Angers et le second équipe depuis mardi le site de Saint-Herblain, près de Nantes.
"Le projet médical d’établissement a conduit au choix de cette machine à la pointe de la technologie, confirmant l’engagement de l’ICO dans le renouvellement continu de son plateau technique. L’acquisition de ces accélérateurs représente un investissement de plusieurs millions d’euros. Doté des technologies les plus innovantes, l’Halcyon* a été conçu pour simplifier et améliorer les traitements de radiothérapie par modulation d’intensité (IMRT/VMAT) guidés par l’image. Il permet de traiter une grande variété de tumeurs et réunit toutes les techniques les plus avancées: modulation d’intensité, repositionnement du patient par des imageries 2D et 3D, rapidité et ergonomie avancée", décrit l'ICO.
"Couplé à la modulation d’intensité, le système d’imagerie 3D assure une remarquable précision de repositionnement du patient avant chaque séance. Le temps de traitement, moins de 10 minutes, au lieu de 15 minutes précédemment, permet de délivrer rapidement des soins de grande qualité. Les temps d’imagerie de repositionnement et d’irradiation sont divisés par deux. C’est un bénéfice pour le patient car la rapidité de l’action diminue l’anxiété qui peut être ressentie lors d’un traitement", rapportent les spécialistes angevins.
L’ensemble est intégré dans une machine de la forme d’un grand scanner, avec un anneau large, ce qui est important pour des patients claustrophobes. Il est aussi très silencieux, "ce qui permet aux patients d’écouter de la musique et d’adoucir ainsi la séance de radiothérapie".
L’ergonomie est meilleure pour les patients mais aussi pour les professionnels. La prise en mains est facilitée pour les manipulateurs et le temps de formation nécessaire est réduit. Les temps d’installation et de paramétrage assurés par les physiciens médicaux passent de quasiment 6 mois pour certaines machines à 1 mois pour celle-ci, poursuit l'ICO.
En 2021, 9.000 séances de radiothérapie sont prévues pour chaque Halcyon*. Ces deux machines viennent renforcer un plateau technique déjà performant. Près de 100.000 séances de radiothérapie sont réalisées à l’ICO chaque année.
ILE-DE-FRANCE: L’Institut Curie va conseiller et copiloter un projet en Tanzanie pour améliorer les soins en cancérologie
PARIS - L'Institut Curie va accompagner, conseiller et copiloter un projet de transformation de la prise en charge des cancers en Tanzanie, à travers un accord de coopération signé avec les services de santé de l’Aga Khan, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.L’Institut Curie souligne qu'il s'agit de son plus gros projet d'accompagnement d’un Etat. Il est mandaté comme conseil permanent du projet de transformation de la prise en charge des cancers en Tanzanie, membre de plusieurs instances de pilotage et d’opérations.
Le projet, appelé Tanzania Comprehensive Cancer Care Project (TCCP), est actuellement financé par l’Agence française du développement (AFD) et par les services de santé de l’Aga Khan, à hauteur respectivement de 10 millions d’euros (M€) et 3,5 millions d'euros, et concerne environ 100 dispensaires et hôpitaux. Il comprend l'achat de matériels, des formations et une nouvelle organisation des pratiques diagnostiques et thérapeutiques sur le terrain.
Dans le cadre du contrat signé avec les services de santé de l’Aga Khan (l'une des trois agences du Réseau Aga Khan de développement -AKDN- présidé par l'Aga Khan, 49e imam héréditaire des musulmans chiites ismaéliens), les équipes de l'Institut Curie "se rendront en Tanzanie pour travailler avec les institutions partenaires sur le traitement du cancer, le renforcement des capacités et la qualité des soins" au cours des quatre prochaines années, explique le centre de lutte contre le cancer (CLCC).
De même, "des professionnels et des décideurs politiques tanzaniens se rendront à l'Institut Curie dans le cadre du programme d'échange".
La Tanzanie, pays de 60 millions d’habitants, est en "situation de grande précarité sur le plan de la prévention, du diagnostic et du traitement des cancers", pour lesquels il est sous-équipé (7 appareils de radiothérapie et deux laboratoires de diagnostic des tumeurs), rappelle le CLCC.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Clermont-Ferrand a regroupé l'oncologie
CLERMONT-FERRAND - Le CHU de Clermont-Ferrand a regroupé son activité d'oncologie dans un secteur sur son site Gabriel-Montpied."Avec l’ouverture de 8 lits d’hospitalisation d’oncologie générale associés aux 10 lits existants d’oncologie thoracique, désormais ces deux secteurs sont regroupés pour devenir un unique service d’oncologie thoracique et générale", explique le CHU dans un communiqué vendredi.
Il précise qu'auparavant, il n’existait pas de lits spécifiques d’oncologie générale à Gabriel-Montpied. "Cette réunification permet de prendre en charge des patients qui étaient dispersés dans des services qui ne relevaient pas forcément de leur pathologie", souligne-t-il.
Par cette nouvelle activité polyvalente, "les prises en charge sont coordonnées et adaptées pour chaque patient". Ceux-ci "bénéficient d’un parcours organisé et coordonné, du diagnostic au traitement" et "selon leurs besoins, de consultations spécifiques grâce à une équipe pluridisciplinaire".
"L’ouverture de ces lits permet une prise en charge globale et complète. Cela répond à un réel besoin pour coordonner les prises en charges notamment dans les situations d’urgence adaptée", indique le Pr Jacques-Olivier Bay, chef du pôle spécialités médicales et chirurgicales au CHU, cité dans le communiqué.
L'hôpital Gabriel-Montpied, un des trois sites du CHU de Clermont-Ferrand, est lui-même situé à côté du centre de lutte contre le cancer Jean-Perrin, rappelle-t-on.
GRAND EST: L'ICL prend de nouvelles mesures face à une recrudescence des cas de Covid-19 chez ses salariés et ses patients
NANCY - L’Institut de cancérologie de Lorraine (ICL) a mis en place une nouvelle série de mesures et de protocoles au sein du centre de lutte contre le cancer nancéen pour endiguer "une recrudescence des cas de Covid+ chez ses salariés et ses patients", a rapporté le CLCC vendredi."Malgré ces efforts acharnés depuis le début de la crise sanitaire, l’ICL subit ces derniers jours, à l’instar d’autres établissements de santé, une recrudescence de cas Covid+", a contextualisé l'ICL, en indiquant que 10 patients hospitalisés et 12 salariés avaient eu un résultat Covid positif au test RT-PCR depuis mi-décembre.
Pour casser les chaînes de contaminations au sein de l'établissement, l'ICL a annoncé le lancement d'une campagne de "dépistage massif et ciblé des services (patients et salariés) dès l’apparition d’un cas positif chez un patient".
Les salariés symptomatiques et Covid+ ne seront plus acceptés dans l'établissement, tandis que des mesures précautions complémentaires seront mises en place pour la prise en charge des patients cas contact.
Concernant les prises en charges, l'ouverture d'un secteur Covid+ de 12 places "afin de poursuivre les prises en charge de cancer" s'accompagne d'un "renforcement des téléconsultations" et d'une "adaptation des prises en charge en oncologie médicale ou mise en place de traitements alternatifs".
Pour limiter la circulation des personnes au sein de l'établissement, l'ICL a par ailleurs annoncé que "toutes les visites aux patients hospitalisés et l’accompagnement de patients (hors personnes dépendantes)" ne sont plus autorisés "au moins jusqu’à mercredi 6 janvier 2021".
Dans un contexte de tension sur les personnels, l'établissement a appelé à "l’entraide entre tous les services", tout en prévenant que des rappels de personnels sur leurs congés seraient faits si "la situation d’absentéisme ne permet plus d’assurer les soins en toute sécurité".
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