Actualités de l'Urgence - APM

06/12 2021
Retour

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HCL, HÔPITAL FORCILLES, GHPSO, CH DE SAINTONGE, CHD DE VENDÉE, CHU DE SAINT-ETIENNE

Le 6 décembre 2021 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Les Hospices civils de Lyon (HCL) réactivent le plan blanc

LYON - Les Hospices civils de Lyon (HCL) ont annoncé lundi qu'ils réactivaient le plan blanc à compter de ce jour "face à l'afflux de patients aux urgences adultes et pédiatriques et à un important rebond de l'activité Covid".

La décision de réactiver un plan blanc, "prise en coordination avec l’agence régionale de santé", permet au CHU de "procéder à des déprogrammations complémentaires d’activité pour assurer la continuité des urgences et soins non programmés, Covid et hors-Covid".

"En lien avec l’ensemble des établissements publics et privés du territoire, elle permettra également d’armer progressivement des capacités complémentaires de soins critiques, permettant notamment d’accueillir un afflux plus important de patients atteints de la Covid-19."

Dans un communiqué, le CHU explique que le département du Rhône et le territoire de la Métropole de Lyon connaissent "une augmentation très forte du taux d’incidence de la Covid-19", celui-ci atteignant "la barre des 600 pour 100.000 habitants dans le département".

"Malgré l’atténuation de l’impact hospitalier permise par la vaccination d’une part importante de la population, le nombre de patients hospitalisés en raison d’un diagnostic de Covid-19 a crû fortement au cours des deux dernières semaines", souligne-t-il. Il a précisé qu'à lundi 6 décembre, il comptait 168 patients atteints de Covid-19 hospitalisés sur ses différents sites (contre 51 le 17 novembre dernier), dont 52 dans des unités de soins critiques.

Sur le territoire couvrant le département du Rhône et le nord de l’Isère, "ce sont 463 patients qui sont hospitalisés, dont 98 en soins critiques", ajoute le CHU.

"A cette activité croissante de patients atteints de la Covid-19, s’ajoute un flux important de patients se présentant aux urgences pour d’autres raisons, et nécessitant une hospitalisation non programmée", poursuit-il en soulignant que la tension "importante" dans son fonctionnement est liée à la "concomitance des deux flux" et à des "difficultés de recrutement".

Ces tensions sont également particulièrement importantes dans les secteurs pédiatriques, où le plan local hivernal a été déclenché, dans son niveau 3, ce niveau permettant "l’armement de lits de réanimation pédiatrique supplémentaires, au prix d’une déprogrammation de l’activité médicale et chirurgicale pédiatriques, hors urgence".

ILE-DE-FRANCE: L'Hôpital Forcilles (Seine-et-Marne) a terminé la première phase de sa rénovation

FEROLLES-ATILLY (Seine-et-Marne) - L'Hôpital Forcilles, établissement de la Fondation Cognacq-Jay en Seine-et-Marne, a terminé la première phase d'un vaste chantier de rénovation devant être conduit jusqu'à la mi-2023, a expliqué à APMnews lundi sa directrice générale, Sandrine Marlière.

L'établissement de santé privé d’intérêt collectif (Espic), situé à Férolles-Attilly, près de Brie-Comte-Robert, est engagé depuis 2019 dans une opération de réhabilitation et de restructuration (cf dépêche du 17/05/2018 à 15:39).

Les travaux, représentant un investissement de 43 millions d'euros, ont pour objectif "l'amélioration de l'ensemble du plateau technique, du confort hôtelier et des outils médicaux", selon un communiqué de l'établissement diffusé vendredi.

Ils doivent contribuer à affirmer les missions de l'hôpital, "positionné sur des expertises régionales, voire nationales, et au service de la population du territoire", a souligné Sandrine Marlière. L'établissement est notamment spécialisé en oncologie, maladies digestives, diabétologie et pneumologie.

La première phase des travaux, achevée en juillet, concerne "la rénovation totale du rez-de-chaussée de l'hôpital, avec l'ensemble du plateau médico-technique et les activités ambulatoires", soit les consultations spécialisées, les explorations fonctionnelles et les hôpitaux de jour, a-t-elle précisé.

La rénovation du bloc d’endoscopie digestive et bronchique lui permet de doubler son activité, avec trois salles (contre deux précédemment) ouvertes tous les jours.

L'établissement a par ailleurs "fait l'acquisition d'un 3e accélérateur de particules, ce qui permet la mise en oeuvre de la stéréotaxie en radiothérapie" (module 4D rendant possible la réalisation de traitements ultra-ciblés dans l’espace), a ajouté Sandrine Marlière.

En matière d'équipements, l'établissement s'est aussi doté d'un appareil de photobiomodulation, favorisant la régénération cellulaire, utilisé pour limiter les effets secondaires de certains traitements des cancers, comme la radiothérapie.

Il a également fait l'acquisition d’un appareil de test d’effort maximal cardio-respiratoire, afin de réaliser la mesure de la consommation en oxygène (VO2max).

La deuxième phase de la rénovation de l'établissement, "qui consiste à rénover la moitié des services", avec notamment l'augmentation du nombre de chambres individuelles, va débuter pour se terminer "à l'été 2022", a fait savoir Sandrine Marlière.

La dernière phase, qui doit aboutir à la rénovation du reste des services, devrait être achevée d'ici "mi-2023".

HAUTS-DE-FRANCE: Les urgences de Senlis (Oise) fermeront le 13 décembre pour une durée indéterminée

SENLIS (Oise) - Les urgences de Senlis verront leur activité suspendue au lundi 13 décembre, a confirmé le groupe hospitalier public du sud de l'Oise (GHPSO) auprès d'APMnews.

Le GHPSO est réparti entre 2 sites à Creil et Senlis, distants d'une dizaine de kilomètres, rappelle-t-on. Son service d'urgences à Senlis prend en charge environ 13.000 passages par an.

L'activité des urgences sera regroupée à Creil (49.000 passages annuels) à compter du 13 décembre et "pour une durée indéterminée".

Cette décision est la conséquence d'un "problème essentiel de démographie médicale", explique la direction de l'établissement, qui assure que "le travail pour la réouverture commence dès à présent".

Les urgences senlisiennes avaient déjà été fermées du 31 juillet au 27 septembre faute d'effectifs suffisants, rappelle-t-on (cf dépêche du 02/08/2021 à 18:27).

En juin, la Haute autorité de santé (HAS) avait prolongé le sursis à statuer (niveau D), notamment du fait de la prise en charge des urgences et soins non programmés, rappelle-t-on (cf dépêche du 04/06/2021 à 17:47).

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de Saintonge (Charente-Maritime) se dote d'un nouvel appareil d'IRM 3 teslas

SAINTES (Charente-Maritime) - Le centre hospitalier (CH) de Saintonge s'est doté d'un appareil d'IRM supplémentaire, d'une puissance de 3 teslas, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé lundi.

Cela s'inscrit "dans une stratégie de réduction des délais d'attente pour les examens de son [appareil d']IRM 1,5 tesla pré-existant", a-t-il expliqué.

L'établissement n'a pas précisé la somme investie, mais a expliqué que cela "représente un investissement conséquent" lui permettant "de renforcer son rôle d’établissement de recours en Charente-Maritime, financé sur fonds propres".

Pour bénéficier d'un appareil d'IRM 3 teslas, "les habitants du sud de la Charente-Maritime devaient jusqu’à présent se rendre le plus souvent à La Rochelle, à Poitiers ou à Bordeaux", est-il souligné.

PAYS DE LA LOIRE: Vendée: le dispositif Handisoins 85 va s'étendre aux paramédicaux de ville

LA ROCHE-SUR-YON - Le dispositif Handisoins 85 mis en place pour faciliter l’accès aux soins aux personnes en situation de handicap en Vendée rencontre un franc succès et va s'étendre vers les professionnels paramédicaux de ville, a indiqué le centre hospitalier départemental (CHD) de Vendée vendredi dans un communiqué.

Ce dispositif de coordination territoriale a été lancé en décembre 2020, avec une plateforme téléphonique au CHD et un cabinet dentaire Handisoins à l'établissement public de santé mentale (EPSM) de Vendée Georges-Mazurelle (cf dépêche du 11/12/2020 à 17:40).

"Un an après son lancement, c’est une mission accomplie pour l’équipe Handisoins 85 qui a déjà accompagné 172 patients en difficultés d’accès aux soins. Et 14% d’entre eux ont sollicité le dispositif à plusieurs reprises pour la coordination de leurs soins", rapporte le CHD de Vendée. Cela représente un total de 200 parcours de soins coordonnés par le dispositif.

"Le dispositif montre après un an d’existence, son efficacité et tout son intérêt", indique le communiqué.

Les motifs de recours sont essentiellement liés à des échecs de soins. "Toutes les demandes qui nous parviennent, qu’elles soient téléphoniques ou par mail, d’usagers, d’accompagnants ou de professionnels, ont reçu une réponse favorable", explique Sylvie Verbrugghe, coordonnatrice du dispositif vendéen.

De plus, 68% des sollicitations reçues viennent de patients ne résidant pas en institution. Et plus de la moitié des demandes de soins concernent l’accès à un chirurgien-dentiste (65%).

Chaque parcours d’accompagnement fait l’objet d’une évaluation avec une enquête de satisfaction proposée à l'issue de la prise en charge. Aujourd’hui, l’accompagnement réalisé obtient la note de 10/10 par les patients.

Dans les mois à venir, l'équipe va présenter et initier la démarche auprès des professionnels paramédicaux de ville dans l’objectif de développer davantage le réseau de professionnels de santé pouvant prendre en charge des personnes en situation de handicap en Vendée. Elle va poursuivre la sensibilisation des professionnels de santé du secteur sanitaire aux spécificités du handicap et la collaboration et les retours d’expériences avec les référents handicap de chaque établissement de santé du département pour améliorer l’accueil et la prise en charge au sein de ces structures.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Saint-Etienne obtient la certification nationale en chirurgie cancérologique gynécologique

SAINT-ETIENNE - A l'occasion du congrès national de la Société française d'onco-gynécologie qui s'est déroulé le vendredi 3 décembre à Strasbourg, le CHU de Saint-Etienne s'est vu attribuer la certification nationale en chirurgie cancérologique gynécologique, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Cette certification reconnaît le travail et les compétences du Pr Céline Chauleur, chef du service de gynécologie-obstétrique, dans la prise en charge des cancers gynécologiques et au vu de son parcours professionnel.

Cette certification confirme l’excellence du CHU stéphanois et souligne la qualité du travail des équipes du service de gynécologie-obstétrique, engagées au quotidien dans la prise en charge des patientes du territoire.

Le service de gynécologie-obstétrique du CHU prend en charge chirurgicalement chaque année plus de 160 cancers du pelvis (ovaire, col de l’utérus, endomètre et vulve) et une vingtaine de cancers de l’ovaire à un stade avancé.

/san-mlb-sl-bd-jyp/ab/APMnews

Les données APM Santé sont la propriété de APM International. Toute copie, republication ou redistribution des données APM Santé, notamment via la mise en antémémoire, l'encadrement ou des moyens similaires, est expressément interdite sans l'accord préalable écrit de APM. APM ne sera pas responsable des erreurs ou des retards dans les données ou de toutes actions entreprises en fonction de celles-ci ou toutes décisions prises sur la base du service. APM, APM Santé et le logo APM International, sont des marques d'APM International dans le monde. Pour de plus amples informations sur les autres services d'APM, veuillez consulter le site Web public d'APM à l'adresse www.apmnews.com

Copyright © APM-Santé - Tous droits réservés.

Informations professionnelles

06/12 2021
Retour

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HCL, HÔPITAL FORCILLES, GHPSO, CH DE SAINTONGE, CHD DE VENDÉE, CHU DE SAINT-ETIENNE

Le 6 décembre 2021 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Les Hospices civils de Lyon (HCL) réactivent le plan blanc

LYON - Les Hospices civils de Lyon (HCL) ont annoncé lundi qu'ils réactivaient le plan blanc à compter de ce jour "face à l'afflux de patients aux urgences adultes et pédiatriques et à un important rebond de l'activité Covid".

La décision de réactiver un plan blanc, "prise en coordination avec l’agence régionale de santé", permet au CHU de "procéder à des déprogrammations complémentaires d’activité pour assurer la continuité des urgences et soins non programmés, Covid et hors-Covid".

"En lien avec l’ensemble des établissements publics et privés du territoire, elle permettra également d’armer progressivement des capacités complémentaires de soins critiques, permettant notamment d’accueillir un afflux plus important de patients atteints de la Covid-19."

Dans un communiqué, le CHU explique que le département du Rhône et le territoire de la Métropole de Lyon connaissent "une augmentation très forte du taux d’incidence de la Covid-19", celui-ci atteignant "la barre des 600 pour 100.000 habitants dans le département".

"Malgré l’atténuation de l’impact hospitalier permise par la vaccination d’une part importante de la population, le nombre de patients hospitalisés en raison d’un diagnostic de Covid-19 a crû fortement au cours des deux dernières semaines", souligne-t-il. Il a précisé qu'à lundi 6 décembre, il comptait 168 patients atteints de Covid-19 hospitalisés sur ses différents sites (contre 51 le 17 novembre dernier), dont 52 dans des unités de soins critiques.

Sur le territoire couvrant le département du Rhône et le nord de l’Isère, "ce sont 463 patients qui sont hospitalisés, dont 98 en soins critiques", ajoute le CHU.

"A cette activité croissante de patients atteints de la Covid-19, s’ajoute un flux important de patients se présentant aux urgences pour d’autres raisons, et nécessitant une hospitalisation non programmée", poursuit-il en soulignant que la tension "importante" dans son fonctionnement est liée à la "concomitance des deux flux" et à des "difficultés de recrutement".

Ces tensions sont également particulièrement importantes dans les secteurs pédiatriques, où le plan local hivernal a été déclenché, dans son niveau 3, ce niveau permettant "l’armement de lits de réanimation pédiatrique supplémentaires, au prix d’une déprogrammation de l’activité médicale et chirurgicale pédiatriques, hors urgence".

ILE-DE-FRANCE: L'Hôpital Forcilles (Seine-et-Marne) a terminé la première phase de sa rénovation

FEROLLES-ATILLY (Seine-et-Marne) - L'Hôpital Forcilles, établissement de la Fondation Cognacq-Jay en Seine-et-Marne, a terminé la première phase d'un vaste chantier de rénovation devant être conduit jusqu'à la mi-2023, a expliqué à APMnews lundi sa directrice générale, Sandrine Marlière.

L'établissement de santé privé d’intérêt collectif (Espic), situé à Férolles-Attilly, près de Brie-Comte-Robert, est engagé depuis 2019 dans une opération de réhabilitation et de restructuration (cf dépêche du 17/05/2018 à 15:39).

Les travaux, représentant un investissement de 43 millions d'euros, ont pour objectif "l'amélioration de l'ensemble du plateau technique, du confort hôtelier et des outils médicaux", selon un communiqué de l'établissement diffusé vendredi.

Ils doivent contribuer à affirmer les missions de l'hôpital, "positionné sur des expertises régionales, voire nationales, et au service de la population du territoire", a souligné Sandrine Marlière. L'établissement est notamment spécialisé en oncologie, maladies digestives, diabétologie et pneumologie.

La première phase des travaux, achevée en juillet, concerne "la rénovation totale du rez-de-chaussée de l'hôpital, avec l'ensemble du plateau médico-technique et les activités ambulatoires", soit les consultations spécialisées, les explorations fonctionnelles et les hôpitaux de jour, a-t-elle précisé.

La rénovation du bloc d’endoscopie digestive et bronchique lui permet de doubler son activité, avec trois salles (contre deux précédemment) ouvertes tous les jours.

L'établissement a par ailleurs "fait l'acquisition d'un 3e accélérateur de particules, ce qui permet la mise en oeuvre de la stéréotaxie en radiothérapie" (module 4D rendant possible la réalisation de traitements ultra-ciblés dans l’espace), a ajouté Sandrine Marlière.

En matière d'équipements, l'établissement s'est aussi doté d'un appareil de photobiomodulation, favorisant la régénération cellulaire, utilisé pour limiter les effets secondaires de certains traitements des cancers, comme la radiothérapie.

Il a également fait l'acquisition d’un appareil de test d’effort maximal cardio-respiratoire, afin de réaliser la mesure de la consommation en oxygène (VO2max).

La deuxième phase de la rénovation de l'établissement, "qui consiste à rénover la moitié des services", avec notamment l'augmentation du nombre de chambres individuelles, va débuter pour se terminer "à l'été 2022", a fait savoir Sandrine Marlière.

La dernière phase, qui doit aboutir à la rénovation du reste des services, devrait être achevée d'ici "mi-2023".

HAUTS-DE-FRANCE: Les urgences de Senlis (Oise) fermeront le 13 décembre pour une durée indéterminée

SENLIS (Oise) - Les urgences de Senlis verront leur activité suspendue au lundi 13 décembre, a confirmé le groupe hospitalier public du sud de l'Oise (GHPSO) auprès d'APMnews.

Le GHPSO est réparti entre 2 sites à Creil et Senlis, distants d'une dizaine de kilomètres, rappelle-t-on. Son service d'urgences à Senlis prend en charge environ 13.000 passages par an.

L'activité des urgences sera regroupée à Creil (49.000 passages annuels) à compter du 13 décembre et "pour une durée indéterminée".

Cette décision est la conséquence d'un "problème essentiel de démographie médicale", explique la direction de l'établissement, qui assure que "le travail pour la réouverture commence dès à présent".

Les urgences senlisiennes avaient déjà été fermées du 31 juillet au 27 septembre faute d'effectifs suffisants, rappelle-t-on (cf dépêche du 02/08/2021 à 18:27).

En juin, la Haute autorité de santé (HAS) avait prolongé le sursis à statuer (niveau D), notamment du fait de la prise en charge des urgences et soins non programmés, rappelle-t-on (cf dépêche du 04/06/2021 à 17:47).

NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de Saintonge (Charente-Maritime) se dote d'un nouvel appareil d'IRM 3 teslas

SAINTES (Charente-Maritime) - Le centre hospitalier (CH) de Saintonge s'est doté d'un appareil d'IRM supplémentaire, d'une puissance de 3 teslas, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé lundi.

Cela s'inscrit "dans une stratégie de réduction des délais d'attente pour les examens de son [appareil d']IRM 1,5 tesla pré-existant", a-t-il expliqué.

L'établissement n'a pas précisé la somme investie, mais a expliqué que cela "représente un investissement conséquent" lui permettant "de renforcer son rôle d’établissement de recours en Charente-Maritime, financé sur fonds propres".

Pour bénéficier d'un appareil d'IRM 3 teslas, "les habitants du sud de la Charente-Maritime devaient jusqu’à présent se rendre le plus souvent à La Rochelle, à Poitiers ou à Bordeaux", est-il souligné.

PAYS DE LA LOIRE: Vendée: le dispositif Handisoins 85 va s'étendre aux paramédicaux de ville

LA ROCHE-SUR-YON - Le dispositif Handisoins 85 mis en place pour faciliter l’accès aux soins aux personnes en situation de handicap en Vendée rencontre un franc succès et va s'étendre vers les professionnels paramédicaux de ville, a indiqué le centre hospitalier départemental (CHD) de Vendée vendredi dans un communiqué.

Ce dispositif de coordination territoriale a été lancé en décembre 2020, avec une plateforme téléphonique au CHD et un cabinet dentaire Handisoins à l'établissement public de santé mentale (EPSM) de Vendée Georges-Mazurelle (cf dépêche du 11/12/2020 à 17:40).

"Un an après son lancement, c’est une mission accomplie pour l’équipe Handisoins 85 qui a déjà accompagné 172 patients en difficultés d’accès aux soins. Et 14% d’entre eux ont sollicité le dispositif à plusieurs reprises pour la coordination de leurs soins", rapporte le CHD de Vendée. Cela représente un total de 200 parcours de soins coordonnés par le dispositif.

"Le dispositif montre après un an d’existence, son efficacité et tout son intérêt", indique le communiqué.

Les motifs de recours sont essentiellement liés à des échecs de soins. "Toutes les demandes qui nous parviennent, qu’elles soient téléphoniques ou par mail, d’usagers, d’accompagnants ou de professionnels, ont reçu une réponse favorable", explique Sylvie Verbrugghe, coordonnatrice du dispositif vendéen.

De plus, 68% des sollicitations reçues viennent de patients ne résidant pas en institution. Et plus de la moitié des demandes de soins concernent l’accès à un chirurgien-dentiste (65%).

Chaque parcours d’accompagnement fait l’objet d’une évaluation avec une enquête de satisfaction proposée à l'issue de la prise en charge. Aujourd’hui, l’accompagnement réalisé obtient la note de 10/10 par les patients.

Dans les mois à venir, l'équipe va présenter et initier la démarche auprès des professionnels paramédicaux de ville dans l’objectif de développer davantage le réseau de professionnels de santé pouvant prendre en charge des personnes en situation de handicap en Vendée. Elle va poursuivre la sensibilisation des professionnels de santé du secteur sanitaire aux spécificités du handicap et la collaboration et les retours d’expériences avec les référents handicap de chaque établissement de santé du département pour améliorer l’accueil et la prise en charge au sein de ces structures.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CHU de Saint-Etienne obtient la certification nationale en chirurgie cancérologique gynécologique

SAINT-ETIENNE - A l'occasion du congrès national de la Société française d'onco-gynécologie qui s'est déroulé le vendredi 3 décembre à Strasbourg, le CHU de Saint-Etienne s'est vu attribuer la certification nationale en chirurgie cancérologique gynécologique, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Cette certification reconnaît le travail et les compétences du Pr Céline Chauleur, chef du service de gynécologie-obstétrique, dans la prise en charge des cancers gynécologiques et au vu de son parcours professionnel.

Cette certification confirme l’excellence du CHU stéphanois et souligne la qualité du travail des équipes du service de gynécologie-obstétrique, engagées au quotidien dans la prise en charge des patientes du territoire.

Le service de gynécologie-obstétrique du CHU prend en charge chirurgicalement chaque année plus de 160 cancers du pelvis (ovaire, col de l’utérus, endomètre et vulve) et une vingtaine de cancers de l’ovaire à un stade avancé.

/san-mlb-sl-bd-jyp/ab/APMnews

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites.