Actualités de l'Urgence - APM

AUVERGNE-RHONE-ALPES: L'hôpital Nord Ouest Tarare (Rhône) certifié sous conditions

TARARE (Rhône) - La Haute autorité de santé (HAS) a certifié sous conditions l'hôpital Nord Ouest Tarare, a-t-elle annoncé dans un rapport mis en ligne sur son site.

L’hôpital situé à Tarare-Grandris (en direction commune avec le CH de Villefranche-sur-Saône) comprend un service de médecine (61 lits de médecine polyvalente et 12 lits de court-séjour gériatrique), un hôpital de jour de médecine, un service de 30 lits de soins médicaux et de réadaptation (SMR, ex-SSR), un bloc ambulatoire, un SAU/Smur, un service de consultations externes et un centre périnatal de proximité.

L’établissement "a connu une mobilisation majeure pour la prise en charge, en qualité et sécurité, des patients du Covid (2020 et 2021) ainsi que pour l’organisation de la vaccination". En deuxième ligne, il "a pris en charge de nombreux patients en attente de lits de soins continus ou de réanimation".

"Le patient est informé tout au long de son séjour. Son expression et son consentement sont généralement recherchés à partir d’une explication des bénéfices/risques, tracée dans son dossier", relève la HAS dans le chapitre 1.

"Dans les services, des staffs pluriprofessionnels (médecins, soignants, rééducateurs, assistants sociaux) sont organisés tous les matins, avec des échanges sur la prise en charge et évolution de l’état du patient, avec des décisions argumentées", souligne-t-elle au début du chapitre 2.

Au final, la commission de certification a prononcé une certification sous conditions au regard: de l’absence d’identification du caractère "à risque" de médicaments à l’administration; de l'environnement partiellement adapté pour le mineur en chirurgie ambulatoire, de l’insuffisante connaissance de la conduite à tenir en cas de situation de maltraitance en son sein par les professionnels; de la prise en compte partielle de l’avis des représentants des usagers sur des projets d’amélioration de la vie quotidienne des patients; de l’insuffisante appropriation de la culture qualité par les professionnels et du suivi du plan d’actions.

Pour autant, elle "souligne la dynamique globale portée par l’établissement et plus particulièrement sa réactivité. La pérennité de celle-ci sera évaluée lors d’une nouvelle visite."

Rapport de certification de l'hôpital Nord-Ouest Tarare - HAS octobre 2023

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Mouvement social dans un service de psychiatrie du CHU de Clermont-Ferrand

CLERMONT-FERRAND - Une intersyndicale constituée de la CGT, de Force ouvrière et de SUD santé-sociaux a alerté mercredi sur le début d'un mouvement de grève au sein de l'unité "Pariou" qui comprend 23 lits de psychiatrie adulte.

"Infirmiers, aides-soignants, ASH (agents de service hospitaliers) sont en grève depuis ce matin 8h avec leurs organisations syndicales CGT, FO et SUD, concernant leurs conditions de travail", a annoncé l'intersyndicale.

"Malgré toute la bonne volonté et l’investissement de l’ensemble de l’équipe, les conditions de travail dégradées et stressantes ne peuvent plus perdurer. L’absentéisme récurrent entraîne une désorganisation depuis plusieurs mois et ne fait qu’alourdir la charge de travail déjà bien présente", explique-t-elle en mentionnant également une "réorganisation" qui a "augmenté l’activité et cela à effectif constant".

Ils évoquent aussi une "gestion quotidienne de patients envoyés par les consultations ou l’hôpital de jour, dont les agents du service ignorent la programmation accentuant la désorganisation du service" et la "gestion supplémentaire d’une chambre d’isolement sans effectif supplémentaire", des conditions de prise en charge des patients "indignes" (comme une chambre à trois lits, mal isolée et ne tenant pas compte de l’intimité pour les patients) ainsi que des problèmes d'"insécurité permanente du fait de trafics de stupéfiants dans le service et aux alentours".

Les revendications des agents sont d'avoir "une personne supplémentaire dans chaque catégorie professionnelle pour chaque poste ainsi que le week-end", "une gestion des plannings conforme avec la réglementation (planning distribué avec des points d’interrogation, information dans les 48h de toutes modifications…)" et des "communications systématiques des événements indésirables déclarés par les agents du service aux représentants du personnel membres de la formation spécialisée santé sécurité conditions de travail (F3SCT)".

Pour les organisations syndicales, ce qui se passe dans ce service est "à l’image" de la situation de l’ensemble de la psychiatrie sur le CHU et dans le département, c'est-à-dire "une dégradation de l’offre de soins suite aux fermetures de lits (37 sur le CHU)".

ILE-DE-FRANCE: Marie Kerboull a pris la direction de la maternité Sainte-Thérèse (Paris)

PARIS - Marie Kerboull est la nouvelle directrice de la maternité Sainte-Thérèse (Paris XVIIe), a annoncé le groupe Almaviva Santé lundi dans un communiqué.

Marie Kerboull est titulaire d’un master en gestion et développement des actifs hôteliers de l’Essec, précise le groupe. Elle a débuté sa carrière dans de grandes chaînes hôtelières avant de rejoindre en 2020 la clinique de l’Alma à Paris comme assistante de direction. Elle a ensuite pris la direction de l’équipe administrative et "préparé la clinique à la certification de janvier 2023".

Elle a été nommée en juin à la direction de la maternité Sainte-Thérèse. Celle-ci, "de niveau I", est "autorisée à dispenser des soins de niveau II" et réalise environ 1.100 accouchements chaque année, selon le site de l'établissement.

La direction de la maternité a été précédemment assurée, entre 2019 et 2022, par Marie-Caroline Mérand, qui était également directrice de la clinique internationale du Parc Monceau. Elle a été nommée en 2022 directrice régionale Paris et Ile-de-France Nord d'Almaviva Santé (cf dépêche du 20/06/2022 à 18:52). Elle a par la suite quitté le groupe, a précisé ce dernier à APMnews.

Jérôme Thomas l'avait remplacée en juin 2022.

Myriam Budan de Rusé dirige la clinique internationale du Parc Monceau depuis début 2023, a-t-on appris auprès d'Almaviva Santé.

ILE-DE-FRANCE: Louise Meynet, nouvelle directrice de la clinique Arago (Paris)

PARIS - Louise Meynet a été nommée à la direction de la clinique Arago à Paris, a annoncé le groupe Almaviva Santé jeudi dans un communiqué.

Louise Meynet a débuté sa carrière en effectuant un stage de direction d’une durée de 6 mois dans un établissement SMR (soins médicaux et de réadaptation) en 2021, dans le cadre de sa première année de master en gestion des établissements de santé à l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de Rouen, précise le groupe.

L’année suivante, elle a réalisé son master 2 en alternance entre l’IAE Paris-Est et un poste d’attachée de direction à la clinique internationale du Parc Monceau (Paris). A la sortie de ses études, elle a poursuivi son parcours au sein d’Almaviva Santé en rejoignant la clinique Arago à ce même poste. Elle a été nommée le 1er juin directrice de la clinique Arago.

Louise Meynet succède à Sébastien Nony, devenu en mars directeur de la clinique Bouchard (Marseille), au sein du groupe Elsan.

Spécialisée dans la prothèse de genou et de hanche, la clinique Arago dispose de 72 lits, d'un bloc opératoire de 7 salles et d'une unité de chirurgie ambulatoire de 10 places.

NORMANDIE: Le CHI Elbeuf Louviers Val-de-Reuil développe sa politique sociale

ELBEUF (Seine-Maritime) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) Elbeuf Louviers Val-de-Reuil (ELVDR) développe sa politique de ressources humaines pour améliorer les conditions de travail de son personnel, a-t-il développé dans un communiqué diffusé mercredi.

Pour améliorer la qualité de vie au travail et répondre aux aspirations des professionnels, la direction de cet établissement de 2.500 salariés et 1.091 lits et places a défini une politique de ressources humaines avec un plan d'actions adopté en 2022 s'appuyant sur trois axes: améliorer la situation des agents (statut, rémunération), améliorer le remplacement pour éviter l'épuisement des personnes en poste et accompagner les salariés et futurs professionnels dans leurs parcours.

Ce plan prévoit de proposer un CDI dès l'embauche sur les postes vacants. En 2023, les infirmiers recrutés ont été embauchés en CDI même pour des remplacements de longue durée. Ces conditions ont été élargies aux personnels administratifs, médico-sociaux, médico-techniques et techniques. En 2022, 258 agents (infirmiers et aides-soignants) sont passés en CDI. Le taux de CDI est de 19,3%, dans la moyenne régionale.

En 2022, 98 personnes sont passées stagiaires pour une titularisation (4 fois plus qu'avant) et en 2023, 200 agents tous grades confondus devraient être mis en stage.

Pour les conditions de travail, l'établissement propose une organisation du temps de travail modulable pour équilibrer vie professionnelle et vie privée (temps partiel, télétravail, différents cycles de travail 8h, 10h ou 12h). Un pool polyvalent de remplacement a été créé pour pallier l'absentéisme entre le 1er et le 5e jour. Une campagne de recrutement a été lancée pour trouver des professionnels souhaitant être mobiles et polyvalents. Ils interviennent soit en soins critiques, soit en MCO (médecine chirurgie obstétrique) et soins de suite et de rééducation. Une plateforme digitale de gestion des remplacements a été installée sur la base du volontariat pour pallier l'absentéisme entre le 5e et le 30e jour et 555 professionnels s'y sont inscrits.

Le service de santé au travail propose des entretiens avec un psychologue et les services d'une assistante sociale. Des rendez-vous bien-être sont offerts.

Au chapitre de l'accompagnement des carrières, de nouvelles pratiques se mettent en place pour faire émerger des perspectives d'évolution. Le taux d'accès à la formation a été de 74,6% en 2022 et 13 agents ont été financés par le CHI pour partir en études promotionnelles.

NOUVELLE-AQUITAINE: Inauguration d'un centre de formation des assistants de régulation médicale au CHU de Bordeaux

BORDEAUX - Le CHU de Bordeaux a inauguré vendredi un centre de formation des assistants de régulation médicale (CFARM), selon un dossier de presse transmis par l'établissement mercredi.

Le CHU souligne que la première rentrée s’est déroulée le 4 septembre, avec 27 personnes ayant intégré la première promotion bordelaise. Leur moyenne d'âge est de 40 ans.

Ils bénéficieront de 42 semaines de formation, dont 21 semaines de formation théorique et 21 semaines de formation pratique, souligne le CHU.

L'établissement a investi plus de 730.000 € en 2023 pour la mise en place de cette formation.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ: Confronté à "une forte remontée des passages aux urgences", l'Hôpital Nord Franche-Comté déclenche son plan blanc

TREVENANS (Territoire de Belfort) - L'Hôpital Nord Franche-Comté (HNFC) a activé mercredi son plan blanc pour faire face à "une forte remontée des passages aux urgences", a-t-on appris jeudi après du directeur de l'établissement, Pascal Mathis.

Le directeur a fait état d'une "dégradation de la situation depuis une semaine avec une forte remontée des passages aux urgences", pourtant déjà à un niveau élevé: l'hôpital franc-comtois a enregistré de 280 à 300 passages par jour au cours des derniers jours, contre 250 passages précédemment.

"Au niveau même des urgences, les prises en charge sont plus longues et d’autre part, ça génère davantage de demandes en aval, notamment d’hospitalisations", a rapporté Pascal Mathis.

"Comme nous sommes déjà à 100% de taux d’occupation dans nos services de médecine, il y a des difficultés à trouver des réponses rapides, ce qui fait que les patients stagnent aux urgences", a-t-il ajouté en évoquant "jusqu'à 120 patients dans le service d’urgence" mardi et mercredi.

Compte tenu de ces flux non maîtrisés d'admissions aux urgences, de la saturation des capacités d’hospitalisation et des tensions exercées sur la gestion des effectifs, l'hôpital a ainsi été contraint d'activer son plan blanc.

Pour le directeur, aucun facteur identifiable ne se dégage dans cette hausse des admissions aux urgences qui se caractérise par une typologie de patientèle plutôt âgée; la hausse des passages aux urgences pouvant être possiblement imputée aux difficultés de la médecine libérale pour répondre à la demande de soins non programmés pour ce territoire qui représente près de 300.000 habitants.

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