Actualités de l'Urgence - APM

29/10 2019
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAL EDOUARD-HERRIOT (LYON), AP-HP, GRAND HÔPITAL DE L'EST FRANCILIEN, POLYCLINIQUE MONTRÉAL À CARCASSONNE, CLINIQUE CLÉMENTVILLE À MONTPELLIER, CHU DE NANCY, GROUPE SOS SANTÉ

Le 29 octobre 2019 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Lyon: un robot Da Vinci Xi* à l'hôpital Edouard-Herriot

LYON - L'hôpital Edouard-Herriot (Hospices civils de Lyon -HCL) s'est équipé d'un robot chirurgical Da Vinci Xi* (Intuitive Surgical), ont annoncé les HCL dans un communiqué la semaine dernière.

Il s'agit du troisième robot Da Vinci Xi* acquis par les HCL. Cet investissement s’élève à 2,1 millions d’euros dans le cadre d’un marché Uniha, a précisé le CHU dans un communiqué.

Le robot pratique des interventions dans les domaines de l'urologie, de la gynécologie et de la chirurgie bariatrique.

Au sein du service d'urologie, il participe à la réalisation de prostatectomies, cystectomies et à la chirurgie rénale. Pour les chirurgiens, "le gain de temps et d'énergie offert par cette technologie permet d'opérer des personnes qui ne pouvaient pas l'être auparavant, comme les patients souffrant d'obésité", indique le Pr Sébastien Crouzet, du service d'urologie, chirurgie de la transplantation, cité dans le communiqué.

En chirurgie digestive et bariatrique, le robot chirurgical est utilisé essentiellement pour les interventions de type bypass gastrique. Si la technique chirurgicale est identique à celle de l'abord coelioscopique, l'utilisation du robot permet d'affiner le geste opératoire en supprimant les mouvements parasites, d'augmenter la précision chirurgicale notamment grâce à une vision en 3 dimensions du site opératoire. "Bien que peu d'études ne l'aient encore démontré, cette technologie devrait permettre une meilleure standardisation du geste afin d'optimiser les suites opératoires et de faciliter l'apprentissage des jeunes chirurgiens, notamment la suture intracorporelle", explique le Pr Maud Robert, référente de la chirurgie bariatrique à l'hôpital Edouard Herriot.

En gynécologie, l'utilisation du robot est consacrée à des opérations de chirurgie fonctionnelle bénignes (hystérectomie, myomectomie, promontofixation et chirurgie de l'endométriose) mais parfois complexes. "Des chirurgies réalisées habituellement par laparotomie (pour de gros fibromes utérins par exemple) peuvent devenir accessibles à une chirurgie mini-invasive assistée par robot", ce qui "permet de diminuer la morbidité et la durée d'hospitalisation", indique le Dr Sophie Warembourg, gynécologue à l'hôpital de la Croix-Rousse qui se déplace tous les 15 jours à l'hôpital Edouard Herriot dans le plateau technique de l'établissement.

ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP déploie le dossier patient unique Orbis* à ses 39 hôpitaux

PARIS - L’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a déployé le logiciel Orbis* (Agfa Healthcare) dans ses 39 hôpitaux qui sont désormais tous équipés du service de numéro d’identification unique, a annoncé l'institution lundi dans un communiqué.

Ce numéro d'identification unique permet aux professionnels de santé de retrouver très facilement les informations médicales d'un patient lors de sa prise en charge. Les 22 modules disponibles, comme le dossier médical, la prescription, les dossiers de soins, d’urgences etc., sont, eux, encore en cours de déploiement.

A l'AP-HP, le processus de mise en place de la solution Orbis* s’est engagé en 2011 dans trois sites pilotes (Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt -Hauts-de-Seine-, Bicêtre au Kremlin-Bicêtre -Val-de-Marne- et Tenon à Paris), rappelle-t-on. Le déploiement s’est poursuivi et l’installation du logiciel a, elle, débuté en avril 2016. Elle doit être complètement finalisée à la fin de l'année 2021.

Depuis début octobre, "le dossier patient informatisé intègre près de 10 millions de patients sur une antériorité d’au moins 5 ans, près de 26 millions de dossiers, 314 millions de résultats de laboratoire, plus de 21 millions de diagnostics et près de 36 millions de documents", détaille l'AP-HP. "Plus de 70.000 professionnels de l’AP-HP utilisent Orbis* avec des pics de plus de 13.500 utilisateurs simultanément."

Ces données alimentent un entrepôt de données de santé, permettant actuellement plus de 60 projets de recherche, rappelle-t-on.

Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2019, l'AP-HP propose un programme intitulé "l'Adoption Orbis*" pour mieux former les professionnels à l'outil, notamment à travers un "chatbot intelligent" qui fait appel aux technologies d'intelligence artificielle (IA) d'IBM.

ILE-DE-FRANCE: Le Grand hôpital de l'Est francilien (Ghef) installera un robot Da Vinci Xi* fin 2019

MEAUX - Un robot chirurgical Da Vinci Xi* (Intuitive Surgical) sera installé d'ici fin 2019 sur le site de Meaux du Grand hôpital de l'Est francilien (Ghef), où se trouve le service de chirurgie urologique, a annoncé l'établissement la semaine dernière dans un communiqué.

"Après l’acquisition du laser Holep [Holmium Laser Enucleation of the Prostate], il y a 2 ans, pour traiter les adénomes prostatiques, les petites tumeurs vésicales, urétérales et les calculs urinaires", la fédération des chirurgies du Ghef a annoncé cet été travailler sur le projet d’acquisition d’un robot chirurgical "dont aucun établissement public ou privé n’est doté" en Seine-et-Marne.

L'acquisition de ce robot a été actée en septembre par le directoire de l'établissement. Le Ghef estime qu'il s'agit d'un "investissement pour l’avenir, par la notoriété qu’il apporte à l’établissement, par l’augmentation de l’activité qu’il génère et enfin par l’attrait qu’il a sur les jeunes chirurgiens" et que cela lui permet de "se positionner solidement face à la concurrence". L'établissement a indiqué que l'acquisition s'était faite par le biais de la plateforme UniHA (réseau coopératif d’achats hospitaliers) mais sans souhaiter en dévoiler le montant.

La plateforme robotique, composée d’une double console, d’une table connectée et d’un simulateur, sera "placée sous la responsabilité du Dr Aziz Benyoussef, chirurgien urologue et porteur du projet". Elle sera ouverte à tous les chirurgiens du Ghef qui auront satisfait aux prérequis de la formation organisée par l’établissement.

Un comité "robot", composé de médecins, chirurgiens et ingénieurs, a été créé afin de piloter et d’accompagner le projet du début à la fin. L'objectif est d'atteindre à terme plus de 300 interventions chirurgicales à l’année avec le robot, ce qui augmentera de plus de 10% le nombre de prises en charge sur les premières années.

Le Ghef, plus grand établissement public de santé hors CHU par son budget, est issu de la fusion au 1er janvier 2017 des CH de Marne-la-Vallée, de Meaux et de Coulommiers et a également absorbé au 1er janvier 2019 le CH de Jouarre (Seine-et-Marne), rappelle-t-on.

GRAND EST: Le CHU de Nancy trouve un accord local pour son service d'urgence

NANCY - Les représentants locaux du collectif Inter-Urgences et la direction du CHU de Nancy ont signé vendredi un accord local visant à améliorer les conditions de travail des professionnels et de prise en charge des patients accueillis aux urgences, a-t-on appris dans un communiqué du CHU diffusé mardi.

Cet accord prévoit "un renforcement de la présence soignante au sein du service d'accueil des urgences (SAU), avec notamment un renfort médical la nuit (présence d'un troisième médecin) et un renfort de personnel aide-soignant 24h/24 (création de 6 postes)" pour un montant annuel de 250.000 euros par an financé "pour moitié par l’Etat dans le cadre des mesures nationales annoncées en juin dernier par le ministère de la santé", a précisé l'établissement contacté mardi par APMnews.

"Si l'accord ne revient pas sur les perspectives de suppression de lits validées dans le cadre du Copermo [comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers], il prévoit la reconversion de certains lits de spécialité dans une unité médicale polyvalente", a également indiqué le CHU. "Cette unité sera ainsi en capacité d’accueillir des patients en aval des urgences, contribuant à limiter les temps d’attente."

Les locaux du service d'urgence vont être réaménagés pour assurer "une meilleure sécurité des professionnels" et le CHU a annoncé "l'acquisition de plusieurs matériels permettant d'améliorer le travail des soignants".

"S'ils ne se déclarent plus en grève, les agents du SAU restent solidaires du mouvement national."

OCCITANIE: Un nouveau directeur nommé à la polyclinique Montréal à Carcassonne

CARCASSONNE - Philippe Süss est devenu le 21 octobre directeur de la polyclinique Montréal à Carcassonne, a annoncé mardi dans un communiqué le groupe Elsan, propriétaire de l'établissement.

Philippe Süss

Il succède à Yannick Goasguen qui a pris la direction le 21 octobre de la polyclinique Quimper Sud et de la clinique Saint-Michel & Sainte-Anne (groupe Hospi Grand Ouest -HGO) à Quimper (cf dépêche du 24/10/2019 à 17:54). Il est chargé du regroupement des deux cliniques dans le nouvel établissement qui doit ouvrir à l'horizon décembre 2021 (cf dépêche du 01/07/2019 à 17:58).

Avant d'intégrer Elsan, Philippe Süss dirigeait depuis 2018 la polyclinique de la Manche (groupe DocteGestio) à Saint-Lô, après avoir occupé le poste de directeur général de l'Adapei de Charente-Maritime à partir de 2016, est-il indiqué sur sa page LinkedIn.

"Originaire de Clermont-Ferrand. Après des études en Auvergne, Philippe Süss intègre Sciences Po à Paris en [section] politique, économique et sociale. Il débute sa carrière professionnelle comme délégué général d'un Medef territorial dans l'ouest de la France et occupe par la suite des postes de direction dans les secteurs médico-social et sanitaire", écrit Elsan.

La polyclinique Montréal compte 129 lits et places. Elle emploie 235 personnes et regroupe 83 médecins spécialistes. Elle possède un service d'urgence, une unité de soins palliatifs, un service d'hospitalisation de chirurgie, une unité de chirurgie ambulatoire, un service de médecine polyvalente et un service d'oncologie ambulatoire.

OCCITANIE: La clinique Clémentville de Montpellier certifiée A par la HAS

MONTPELLIER - La clinique Clémentville (groupe OC Santé) à Montpellier a été certifiée de niveau A par la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre de la V2014, a-t-on appris dans un rapport mis en ligne mardi.

La clinique compte 180 lits et places de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) au centre-ville de Montpellier. Elle possède une maternité de niveau II A prenant en charge 2.000 naissances par an en moyenne.

Les thématiques investiguées par la HAS ont porté sur le management de la qualité et des risques, la gestion du risque infectieux, les droits des patients, les parcours du patient, le dossier patient, le management de la prise en charge médicamenteuse du patient, le management des prises en charge du patient au bloc opératoire, en endoscopie et en salle de naissance.

La HAS encourage toutefois l'établissement à poursuivre sa démarche de management de la qualité et des risques.

GRAND EST: Le Groupe SOS Santé va déployer la solution Hopital Manager* dans ses établissements

METZ - Le Groupe SOS va déployer la solution Hopital Manager* (Softway Medical) pour son dossier patient informatisé (DPI) dans ses établissements, a annoncé le groupe vendredi dans un communiqué.

Ce déploiement s’est fait progressivement à partir du mois de mai en commençant par l’hôpital Jean-Jaurès (Paris) puis l’hôpital Le Kem (Thionville, Moselle) en juillet, et se poursuivra par l'hôpital de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) fin 2019, et le centre de rééducation fonctionnelle (CRF) de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), l’hôpital de Château-Salins (Moselle), les hôpitaux de Saint-Avold-Forbach (Moselle) et l’hôpital du Creusot (Saône-et-Loire).

Le déploiement d'Hopital Manager* représente un investissement de 2,7 millions d'euros pour le Groupe SOS, auxquels s'ajoutent des loyers annuels de 380.000 € et une maintenance annuelle de 172.000 €, a précisé le Groupe SOS, contacté mardi par APMnews.

/san-wz-cb-syl-gl/ab/APMnews

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Le 29 octobre 2019 (APMnews) -

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Lyon: un robot Da Vinci Xi* à l'hôpital Edouard-Herriot

LYON - L'hôpital Edouard-Herriot (Hospices civils de Lyon -HCL) s'est équipé d'un robot chirurgical Da Vinci Xi* (Intuitive Surgical), ont annoncé les HCL dans un communiqué la semaine dernière.

Il s'agit du troisième robot Da Vinci Xi* acquis par les HCL. Cet investissement s’élève à 2,1 millions d’euros dans le cadre d’un marché Uniha, a précisé le CHU dans un communiqué.

Le robot pratique des interventions dans les domaines de l'urologie, de la gynécologie et de la chirurgie bariatrique.

Au sein du service d'urologie, il participe à la réalisation de prostatectomies, cystectomies et à la chirurgie rénale. Pour les chirurgiens, "le gain de temps et d'énergie offert par cette technologie permet d'opérer des personnes qui ne pouvaient pas l'être auparavant, comme les patients souffrant d'obésité", indique le Pr Sébastien Crouzet, du service d'urologie, chirurgie de la transplantation, cité dans le communiqué.

En chirurgie digestive et bariatrique, le robot chirurgical est utilisé essentiellement pour les interventions de type bypass gastrique. Si la technique chirurgicale est identique à celle de l'abord coelioscopique, l'utilisation du robot permet d'affiner le geste opératoire en supprimant les mouvements parasites, d'augmenter la précision chirurgicale notamment grâce à une vision en 3 dimensions du site opératoire. "Bien que peu d'études ne l'aient encore démontré, cette technologie devrait permettre une meilleure standardisation du geste afin d'optimiser les suites opératoires et de faciliter l'apprentissage des jeunes chirurgiens, notamment la suture intracorporelle", explique le Pr Maud Robert, référente de la chirurgie bariatrique à l'hôpital Edouard Herriot.

En gynécologie, l'utilisation du robot est consacrée à des opérations de chirurgie fonctionnelle bénignes (hystérectomie, myomectomie, promontofixation et chirurgie de l'endométriose) mais parfois complexes. "Des chirurgies réalisées habituellement par laparotomie (pour de gros fibromes utérins par exemple) peuvent devenir accessibles à une chirurgie mini-invasive assistée par robot", ce qui "permet de diminuer la morbidité et la durée d'hospitalisation", indique le Dr Sophie Warembourg, gynécologue à l'hôpital de la Croix-Rousse qui se déplace tous les 15 jours à l'hôpital Edouard Herriot dans le plateau technique de l'établissement.

ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP déploie le dossier patient unique Orbis* à ses 39 hôpitaux

PARIS - L’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a déployé le logiciel Orbis* (Agfa Healthcare) dans ses 39 hôpitaux qui sont désormais tous équipés du service de numéro d’identification unique, a annoncé l'institution lundi dans un communiqué.

Ce numéro d'identification unique permet aux professionnels de santé de retrouver très facilement les informations médicales d'un patient lors de sa prise en charge. Les 22 modules disponibles, comme le dossier médical, la prescription, les dossiers de soins, d’urgences etc., sont, eux, encore en cours de déploiement.

A l'AP-HP, le processus de mise en place de la solution Orbis* s’est engagé en 2011 dans trois sites pilotes (Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt -Hauts-de-Seine-, Bicêtre au Kremlin-Bicêtre -Val-de-Marne- et Tenon à Paris), rappelle-t-on. Le déploiement s’est poursuivi et l’installation du logiciel a, elle, débuté en avril 2016. Elle doit être complètement finalisée à la fin de l'année 2021.

Depuis début octobre, "le dossier patient informatisé intègre près de 10 millions de patients sur une antériorité d’au moins 5 ans, près de 26 millions de dossiers, 314 millions de résultats de laboratoire, plus de 21 millions de diagnostics et près de 36 millions de documents", détaille l'AP-HP. "Plus de 70.000 professionnels de l’AP-HP utilisent Orbis* avec des pics de plus de 13.500 utilisateurs simultanément."

Ces données alimentent un entrepôt de données de santé, permettant actuellement plus de 60 projets de recherche, rappelle-t-on.

Par ailleurs, depuis le premier trimestre 2019, l'AP-HP propose un programme intitulé "l'Adoption Orbis*" pour mieux former les professionnels à l'outil, notamment à travers un "chatbot intelligent" qui fait appel aux technologies d'intelligence artificielle (IA) d'IBM.

ILE-DE-FRANCE: Le Grand hôpital de l'Est francilien (Ghef) installera un robot Da Vinci Xi* fin 2019

MEAUX - Un robot chirurgical Da Vinci Xi* (Intuitive Surgical) sera installé d'ici fin 2019 sur le site de Meaux du Grand hôpital de l'Est francilien (Ghef), où se trouve le service de chirurgie urologique, a annoncé l'établissement la semaine dernière dans un communiqué.

"Après l’acquisition du laser Holep [Holmium Laser Enucleation of the Prostate], il y a 2 ans, pour traiter les adénomes prostatiques, les petites tumeurs vésicales, urétérales et les calculs urinaires", la fédération des chirurgies du Ghef a annoncé cet été travailler sur le projet d’acquisition d’un robot chirurgical "dont aucun établissement public ou privé n’est doté" en Seine-et-Marne.

L'acquisition de ce robot a été actée en septembre par le directoire de l'établissement. Le Ghef estime qu'il s'agit d'un "investissement pour l’avenir, par la notoriété qu’il apporte à l’établissement, par l’augmentation de l’activité qu’il génère et enfin par l’attrait qu’il a sur les jeunes chirurgiens" et que cela lui permet de "se positionner solidement face à la concurrence". L'établissement a indiqué que l'acquisition s'était faite par le biais de la plateforme UniHA (réseau coopératif d’achats hospitaliers) mais sans souhaiter en dévoiler le montant.

La plateforme robotique, composée d’une double console, d’une table connectée et d’un simulateur, sera "placée sous la responsabilité du Dr Aziz Benyoussef, chirurgien urologue et porteur du projet". Elle sera ouverte à tous les chirurgiens du Ghef qui auront satisfait aux prérequis de la formation organisée par l’établissement.

Un comité "robot", composé de médecins, chirurgiens et ingénieurs, a été créé afin de piloter et d’accompagner le projet du début à la fin. L'objectif est d'atteindre à terme plus de 300 interventions chirurgicales à l’année avec le robot, ce qui augmentera de plus de 10% le nombre de prises en charge sur les premières années.

Le Ghef, plus grand établissement public de santé hors CHU par son budget, est issu de la fusion au 1er janvier 2017 des CH de Marne-la-Vallée, de Meaux et de Coulommiers et a également absorbé au 1er janvier 2019 le CH de Jouarre (Seine-et-Marne), rappelle-t-on.

GRAND EST: Le CHU de Nancy trouve un accord local pour son service d'urgence

NANCY - Les représentants locaux du collectif Inter-Urgences et la direction du CHU de Nancy ont signé vendredi un accord local visant à améliorer les conditions de travail des professionnels et de prise en charge des patients accueillis aux urgences, a-t-on appris dans un communiqué du CHU diffusé mardi.

Cet accord prévoit "un renforcement de la présence soignante au sein du service d'accueil des urgences (SAU), avec notamment un renfort médical la nuit (présence d'un troisième médecin) et un renfort de personnel aide-soignant 24h/24 (création de 6 postes)" pour un montant annuel de 250.000 euros par an financé "pour moitié par l’Etat dans le cadre des mesures nationales annoncées en juin dernier par le ministère de la santé", a précisé l'établissement contacté mardi par APMnews.

"Si l'accord ne revient pas sur les perspectives de suppression de lits validées dans le cadre du Copermo [comité interministériel de la performance et de la modernisation de l'offre de soins hospitaliers], il prévoit la reconversion de certains lits de spécialité dans une unité médicale polyvalente", a également indiqué le CHU. "Cette unité sera ainsi en capacité d’accueillir des patients en aval des urgences, contribuant à limiter les temps d’attente."

Les locaux du service d'urgence vont être réaménagés pour assurer "une meilleure sécurité des professionnels" et le CHU a annoncé "l'acquisition de plusieurs matériels permettant d'améliorer le travail des soignants".

"S'ils ne se déclarent plus en grève, les agents du SAU restent solidaires du mouvement national."

OCCITANIE: Un nouveau directeur nommé à la polyclinique Montréal à Carcassonne

CARCASSONNE - Philippe Süss est devenu le 21 octobre directeur de la polyclinique Montréal à Carcassonne, a annoncé mardi dans un communiqué le groupe Elsan, propriétaire de l'établissement.

Philippe Süss

Il succède à Yannick Goasguen qui a pris la direction le 21 octobre de la polyclinique Quimper Sud et de la clinique Saint-Michel & Sainte-Anne (groupe Hospi Grand Ouest -HGO) à Quimper (cf dépêche du 24/10/2019 à 17:54). Il est chargé du regroupement des deux cliniques dans le nouvel établissement qui doit ouvrir à l'horizon décembre 2021 (cf dépêche du 01/07/2019 à 17:58).

Avant d'intégrer Elsan, Philippe Süss dirigeait depuis 2018 la polyclinique de la Manche (groupe DocteGestio) à Saint-Lô, après avoir occupé le poste de directeur général de l'Adapei de Charente-Maritime à partir de 2016, est-il indiqué sur sa page LinkedIn.

"Originaire de Clermont-Ferrand. Après des études en Auvergne, Philippe Süss intègre Sciences Po à Paris en [section] politique, économique et sociale. Il débute sa carrière professionnelle comme délégué général d'un Medef territorial dans l'ouest de la France et occupe par la suite des postes de direction dans les secteurs médico-social et sanitaire", écrit Elsan.

La polyclinique Montréal compte 129 lits et places. Elle emploie 235 personnes et regroupe 83 médecins spécialistes. Elle possède un service d'urgence, une unité de soins palliatifs, un service d'hospitalisation de chirurgie, une unité de chirurgie ambulatoire, un service de médecine polyvalente et un service d'oncologie ambulatoire.

OCCITANIE: La clinique Clémentville de Montpellier certifiée A par la HAS

MONTPELLIER - La clinique Clémentville (groupe OC Santé) à Montpellier a été certifiée de niveau A par la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre de la V2014, a-t-on appris dans un rapport mis en ligne mardi.

La clinique compte 180 lits et places de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) au centre-ville de Montpellier. Elle possède une maternité de niveau II A prenant en charge 2.000 naissances par an en moyenne.

Les thématiques investiguées par la HAS ont porté sur le management de la qualité et des risques, la gestion du risque infectieux, les droits des patients, les parcours du patient, le dossier patient, le management de la prise en charge médicamenteuse du patient, le management des prises en charge du patient au bloc opératoire, en endoscopie et en salle de naissance.

La HAS encourage toutefois l'établissement à poursuivre sa démarche de management de la qualité et des risques.

GRAND EST: Le Groupe SOS Santé va déployer la solution Hopital Manager* dans ses établissements

METZ - Le Groupe SOS va déployer la solution Hopital Manager* (Softway Medical) pour son dossier patient informatisé (DPI) dans ses établissements, a annoncé le groupe vendredi dans un communiqué.

Ce déploiement s’est fait progressivement à partir du mois de mai en commençant par l’hôpital Jean-Jaurès (Paris) puis l’hôpital Le Kem (Thionville, Moselle) en juillet, et se poursuivra par l'hôpital de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) fin 2019, et le centre de rééducation fonctionnelle (CRF) de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), l’hôpital de Château-Salins (Moselle), les hôpitaux de Saint-Avold-Forbach (Moselle) et l’hôpital du Creusot (Saône-et-Loire).

Le déploiement d'Hopital Manager* représente un investissement de 2,7 millions d'euros pour le Groupe SOS, auxquels s'ajoutent des loyers annuels de 380.000 € et une maintenance annuelle de 172.000 €, a précisé le Groupe SOS, contacté mardi par APMnews.

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