Actualités de l'Urgence - APM

06/08 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAL EUROPÉEN GEORGES-POMPIDOU (AP-HP), CENTRE DE SMR DU PECH DU SOLEIL (HÉRAULT), GHRMSA (MULHOUSE)

Le 6 août 2024 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: La CGT publie "une lettre ouverte" au ministère sur les urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou

PARIS - La CGT dénonce, dans une lettre ouverte au ministère de la santé, "une situation de tension extrême" au service des urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, Paris, AP-HP) et réclame des "moyens à la hauteur des besoins".

La CGT de l'établissement appelle à la grève dans le service depuis le 4 juillet. "Depuis le 6 janvier 2023 à aujourd'hui, 22 fiches d'événements indésirables 'Osiris' ont été transmises à la DRH [direction des ressources humaines] locale", précise-t-elle dans sa lettre ouverte, envoyée avec la fédération CGT santé et action sociale. "Or, à ce jour, aucune réponse n'a été donnée au personnel des urgences", déplore-t-elle, citant des "agressions physiques et verbales", un "personnel en sous-effectif" et la "mise en danger du personnel et des patients".

Interrogée par APMnews, Fatma Belarbi, secrétaire CGT à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), a rappelé que l'organisation demande notamment "la titularisation de tous les CDD aides-soignants", le recrutement d'un "psychiatre 24/24h et d'une infirmière psychiatre 24/24h" et le "versement de la prime des JO pour tous sans conditions".

Le service des urgences de l'HEGP, établissement référent pendant les Jeux olympiques pour la "famille olympique", ne fait pas partie des services éligibles à la "prime JO", a-t-elle déploré. Fatma Belarbi a par ailleurs évoqué "10 départs d'aides-soignants d'ici septembre" ainsi que "beaucoup de départs" au sein des effectifs infirmiers.

Après l'intrusion d'un "faux médecin" dans le service dans la nuit du 26 au 27 juillet (cf dépêche du 31/07/2024 à 17:16), le syndicat a enclenché une procédure "danger grave et imminent" dont il juge l'issue insuffisante, "sans mesures concrètes". Lors d'un rendez-vous lundi "avec la direction centrale", la CGT a demandé que "le personnel des urgences soit associé aux décisions" qui pourraient être prises pour améliorer la sécurisation du service, a relaté Fatma Belarbi mardi à APMnews. En réponse à une demande de prime, la direction propose "seulement la prime d'engagement collectif", dont le syndicat souhaite négocier les modalités.

Interrogée, l'AP-HP a assuré lundi à APMnews que le renforcement de la sécurité aux urgences "est une préoccupation constante" et que les effectifs de sécurité ont "été renforcés au cours des derniers mois avec trois agents de sécurité présents 24/24" au sein du service des urgences de l'HEGP.

"De nouvelles modalités de formation sur la gestion de l'agressivité sont également expérimentées sur le site. Dans l'immédiat, suite à l'intrusion d'un individu étranger au service se faisant passer pour un médecin, un soutien psychologique a été proposé à l'ensemble de l'équipe d'une part et les consignes de vigilance ont été renforcées d'autre part." Après cet incident, l'AP-HP avait aussi fait savoir qu'un "retour d'expérience" avait été mis en œuvre.

S'agissant des effectifs, elle précise que "l'inquiétude d'une partie des personnels du service des urgences portait notamment sur le remplacement d'une dizaine de départs prévus d'ici la rentrée" et que "pour moitié, ces départs concernent des aides-soignantes qui vont bénéficier du dispositif de promotion professionnelle de l'AP-HP" pour suivre la formation d'infirmier. "Ces postes seront intégralement remplacés et les entretiens de recrutement sont en cours. D'ici la fin de l'année, neuf arrivées d'IDE [infirmiers diplômés d'Etat] sont également prévues", assure l'institution.

L'AP-HP ajoute que l'activité du service des urgences de l'HEGP "est conforme à celle d'un été habituel, sans suractivité" depuis le début des JO. "Exprimée en nombre de passages, [elle] reste en diminution par rapport à la période avant crise Covid", précise-t-elle. "Pour les six premiers mois de l'année 2024, elle est inférieure de 11,2% par rapport à celle de 2019."

OCCITANIE: Le centre de SMR du Pech du Soleil (Hérault) non certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre de soins médicaux et de réadaptation (SMR) du Pech du Soleil, situé à Boujan-sur-Libron (Hérault) a été non certifié par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne mardi.

Construit en 1995, privé à but lucratif, le centre du Pech du Soleil est issu du regroupement de trois maisons de repos et de convalescence, avalisé par les tutelles le 21 mars 1994.

L'établissement, ouvert depuis 1996, s'est développé afin de disposer de 80 lits de SMR polypathologiques de personnes âgées dépendantes ou à risque de dépendance dont huit identifiés de soins palliatifs.

Dans le chapitre 1 (le patient), la HAS constate que si "les patients sont informés des diagnostics, des soins et des traitements qui leur sont proposés" et "confirment la bonne compréhension de l'information transmise, dans l'ensemble des services en secteur des affections pour personnes âgées dépendantes ou à risque de dépendance, comme en secteur soins palliatifs", "ils ne sont pas systématiquement associés à la réflexion bénéfices-risques".

Elle note aussi que "les consignes de suivi des traitements médicamenteux ne sont pas systématiquement connues du patient".

"L'information sur la possibilité de formuler des directives anticipées est présentée au patient via le livret d'accueil de la personne hospitalisée, mais pas accompagnée par un professionnel médical", ajoute-t-elle.

Dans le chapitre 2 (les équipes de soins), la HAS relève plusieurs aspects positifs (tenue de réunions de staffs pluridisciplinaires hebdomadaires, accessibilité des données patients, bon usage des antibiotiques, coordination de la prise en charge palliative, règles d'identitovigilance…). Elle a noté notamment une "méconnaissance" par les professionnels des résultats des indicateurs de qualité et de sécurité des soins nationaux notamment (IQSS).

Dans le chapitre 3 (l'établissement), elle salue la "dynamique territoriale de santé" qui "est impulsée par la gouvernance au travers de nombreux partenaires locaux publics et privés [en amont comme en aval], dans le cadre du parcours patients".

Elle précise cependant que "la procédure de prise en charge des urgences vitales est connue de façon hétérogène par les professionnels, notamment concernant les appels de nuit, où les soignants téléphonent plutôt directement sur le numéro de téléphone d'astreintes médicales et pas nécessairement sur le numéro unique défini".

"Au cours de la rencontre des professionnels, il a été constaté une confusion entre le terme 'urgence vitale' et le terme 'urgence interne'", ajoute-t-elle tout en indiquant que des modifications ont été apportées à ce sujet lors de la visite.

La HAS prononce une non-certification et encourage prioritairement l'établissement à:

  • sécuriser le dispositif de prise en charge de l'urgence vitale: accès au matériel, formation des professionnels, évaluation du dispositif
  • informer le patient de ses droits et de son projet de soin
  • renforcer le dispositif de gestion des risques: sécuriser l'accès aux locaux techniques, améliorer l'évaluation des risques (évaluation des situations de maltraitance…)
  • renforcer la démarche qualité: implication et acculturation des professionnels, évaluation du plan d'action…
  • sécuriser l'étape de distribution du médicament.

Contacté par APMnews, l'établissement n'a pas souhaité réagir.

HAS, rapport de certification du centre de SMR du Pech du Soleil, août 2024

GRAND EST: Le GHMRSA (Mulhouse) suspend un médecin biologiste soupçonné d'escroquerie

MULHOUSE (Haut-Rhin) - Un médecin du laboratoire de pathologie du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace (GHRMSA) a été suspendu "à titre conservatoire" fin mai en raison de soupçons d'escroquerie au préjudice du GHRMSA et l'assurance maladie, a-t-on appris vendredi auprès de la direction du groupe hospitalier.

"La direction a identifié un certain nombre d'examens fait pour le compte de personnes habitant au Congo non prises en charge et non connues de notre établissement", a expliqué le GHRMSA, contacté vendredi par APMnews.

"Ces nombreuses demandes pour des ressortissants congolais, parfois avec de fausses identités, ont fini par alerter les services administratifs", rapporte le journal L'Alsace dans un article paru jeudi.

"Il semblerait que le médecin faisait aussi appel à des laboratoires extérieurs et privés pour réaliser les analyses", ajoute le quotidien régional, qui précise que ces actes avaient été pris en charge par la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) du Haut-Rhin.

Après avoir pris connaissance de ces faits suspects, le GHRMSA a fait des signalements au procureur de la République de Mulhouse, au conseil départemental de l'ordre des médecins du Haut-Rhin, au Centre national de gestion (CNG) et à l'agence régionale de santé (ARS) Grand Est, tandis qu'une enquête administrative interne a été ouverte au sein de l'établissement.

Contacté lundi par APMnews, le parquet de Mulhouse a confirmé qu'une enquête était "en cours", tout "en insistant sur la nécessaire confidentialité à ce stade".

/mlb-san-gl/nc/APMnews

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Le 6 août 2024 (APMnews) -

ILE-DE-FRANCE: La CGT publie "une lettre ouverte" au ministère sur les urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou

PARIS - La CGT dénonce, dans une lettre ouverte au ministère de la santé, "une situation de tension extrême" au service des urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, Paris, AP-HP) et réclame des "moyens à la hauteur des besoins".

La CGT de l'établissement appelle à la grève dans le service depuis le 4 juillet. "Depuis le 6 janvier 2023 à aujourd'hui, 22 fiches d'événements indésirables 'Osiris' ont été transmises à la DRH [direction des ressources humaines] locale", précise-t-elle dans sa lettre ouverte, envoyée avec la fédération CGT santé et action sociale. "Or, à ce jour, aucune réponse n'a été donnée au personnel des urgences", déplore-t-elle, citant des "agressions physiques et verbales", un "personnel en sous-effectif" et la "mise en danger du personnel et des patients".

Interrogée par APMnews, Fatma Belarbi, secrétaire CGT à l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), a rappelé que l'organisation demande notamment "la titularisation de tous les CDD aides-soignants", le recrutement d'un "psychiatre 24/24h et d'une infirmière psychiatre 24/24h" et le "versement de la prime des JO pour tous sans conditions".

Le service des urgences de l'HEGP, établissement référent pendant les Jeux olympiques pour la "famille olympique", ne fait pas partie des services éligibles à la "prime JO", a-t-elle déploré. Fatma Belarbi a par ailleurs évoqué "10 départs d'aides-soignants d'ici septembre" ainsi que "beaucoup de départs" au sein des effectifs infirmiers.

Après l'intrusion d'un "faux médecin" dans le service dans la nuit du 26 au 27 juillet (cf dépêche du 31/07/2024 à 17:16), le syndicat a enclenché une procédure "danger grave et imminent" dont il juge l'issue insuffisante, "sans mesures concrètes". Lors d'un rendez-vous lundi "avec la direction centrale", la CGT a demandé que "le personnel des urgences soit associé aux décisions" qui pourraient être prises pour améliorer la sécurisation du service, a relaté Fatma Belarbi mardi à APMnews. En réponse à une demande de prime, la direction propose "seulement la prime d'engagement collectif", dont le syndicat souhaite négocier les modalités.

Interrogée, l'AP-HP a assuré lundi à APMnews que le renforcement de la sécurité aux urgences "est une préoccupation constante" et que les effectifs de sécurité ont "été renforcés au cours des derniers mois avec trois agents de sécurité présents 24/24" au sein du service des urgences de l'HEGP.

"De nouvelles modalités de formation sur la gestion de l'agressivité sont également expérimentées sur le site. Dans l'immédiat, suite à l'intrusion d'un individu étranger au service se faisant passer pour un médecin, un soutien psychologique a été proposé à l'ensemble de l'équipe d'une part et les consignes de vigilance ont été renforcées d'autre part." Après cet incident, l'AP-HP avait aussi fait savoir qu'un "retour d'expérience" avait été mis en œuvre.

S'agissant des effectifs, elle précise que "l'inquiétude d'une partie des personnels du service des urgences portait notamment sur le remplacement d'une dizaine de départs prévus d'ici la rentrée" et que "pour moitié, ces départs concernent des aides-soignantes qui vont bénéficier du dispositif de promotion professionnelle de l'AP-HP" pour suivre la formation d'infirmier. "Ces postes seront intégralement remplacés et les entretiens de recrutement sont en cours. D'ici la fin de l'année, neuf arrivées d'IDE [infirmiers diplômés d'Etat] sont également prévues", assure l'institution.

L'AP-HP ajoute que l'activité du service des urgences de l'HEGP "est conforme à celle d'un été habituel, sans suractivité" depuis le début des JO. "Exprimée en nombre de passages, [elle] reste en diminution par rapport à la période avant crise Covid", précise-t-elle. "Pour les six premiers mois de l'année 2024, elle est inférieure de 11,2% par rapport à celle de 2019."

OCCITANIE: Le centre de SMR du Pech du Soleil (Hérault) non certifié par la HAS

SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis) - Le centre de soins médicaux et de réadaptation (SMR) du Pech du Soleil, situé à Boujan-sur-Libron (Hérault) a été non certifié par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne mardi.

Construit en 1995, privé à but lucratif, le centre du Pech du Soleil est issu du regroupement de trois maisons de repos et de convalescence, avalisé par les tutelles le 21 mars 1994.

L'établissement, ouvert depuis 1996, s'est développé afin de disposer de 80 lits de SMR polypathologiques de personnes âgées dépendantes ou à risque de dépendance dont huit identifiés de soins palliatifs.

Dans le chapitre 1 (le patient), la HAS constate que si "les patients sont informés des diagnostics, des soins et des traitements qui leur sont proposés" et "confirment la bonne compréhension de l'information transmise, dans l'ensemble des services en secteur des affections pour personnes âgées dépendantes ou à risque de dépendance, comme en secteur soins palliatifs", "ils ne sont pas systématiquement associés à la réflexion bénéfices-risques".

Elle note aussi que "les consignes de suivi des traitements médicamenteux ne sont pas systématiquement connues du patient".

"L'information sur la possibilité de formuler des directives anticipées est présentée au patient via le livret d'accueil de la personne hospitalisée, mais pas accompagnée par un professionnel médical", ajoute-t-elle.

Dans le chapitre 2 (les équipes de soins), la HAS relève plusieurs aspects positifs (tenue de réunions de staffs pluridisciplinaires hebdomadaires, accessibilité des données patients, bon usage des antibiotiques, coordination de la prise en charge palliative, règles d'identitovigilance…). Elle a noté notamment une "méconnaissance" par les professionnels des résultats des indicateurs de qualité et de sécurité des soins nationaux notamment (IQSS).

Dans le chapitre 3 (l'établissement), elle salue la "dynamique territoriale de santé" qui "est impulsée par la gouvernance au travers de nombreux partenaires locaux publics et privés [en amont comme en aval], dans le cadre du parcours patients".

Elle précise cependant que "la procédure de prise en charge des urgences vitales est connue de façon hétérogène par les professionnels, notamment concernant les appels de nuit, où les soignants téléphonent plutôt directement sur le numéro de téléphone d'astreintes médicales et pas nécessairement sur le numéro unique défini".

"Au cours de la rencontre des professionnels, il a été constaté une confusion entre le terme 'urgence vitale' et le terme 'urgence interne'", ajoute-t-elle tout en indiquant que des modifications ont été apportées à ce sujet lors de la visite.

La HAS prononce une non-certification et encourage prioritairement l'établissement à:

  • sécuriser le dispositif de prise en charge de l'urgence vitale: accès au matériel, formation des professionnels, évaluation du dispositif
  • informer le patient de ses droits et de son projet de soin
  • renforcer le dispositif de gestion des risques: sécuriser l'accès aux locaux techniques, améliorer l'évaluation des risques (évaluation des situations de maltraitance…)
  • renforcer la démarche qualité: implication et acculturation des professionnels, évaluation du plan d'action…
  • sécuriser l'étape de distribution du médicament.

Contacté par APMnews, l'établissement n'a pas souhaité réagir.

HAS, rapport de certification du centre de SMR du Pech du Soleil, août 2024

GRAND EST: Le GHMRSA (Mulhouse) suspend un médecin biologiste soupçonné d'escroquerie

MULHOUSE (Haut-Rhin) - Un médecin du laboratoire de pathologie du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace (GHRMSA) a été suspendu "à titre conservatoire" fin mai en raison de soupçons d'escroquerie au préjudice du GHRMSA et l'assurance maladie, a-t-on appris vendredi auprès de la direction du groupe hospitalier.

"La direction a identifié un certain nombre d'examens fait pour le compte de personnes habitant au Congo non prises en charge et non connues de notre établissement", a expliqué le GHRMSA, contacté vendredi par APMnews.

"Ces nombreuses demandes pour des ressortissants congolais, parfois avec de fausses identités, ont fini par alerter les services administratifs", rapporte le journal L'Alsace dans un article paru jeudi.

"Il semblerait que le médecin faisait aussi appel à des laboratoires extérieurs et privés pour réaliser les analyses", ajoute le quotidien régional, qui précise que ces actes avaient été pris en charge par la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) du Haut-Rhin.

Après avoir pris connaissance de ces faits suspects, le GHRMSA a fait des signalements au procureur de la République de Mulhouse, au conseil départemental de l'ordre des médecins du Haut-Rhin, au Centre national de gestion (CNG) et à l'agence régionale de santé (ARS) Grand Est, tandis qu'une enquête administrative interne a été ouverte au sein de l'établissement.

Contacté lundi par APMnews, le parquet de Mulhouse a confirmé qu'une enquête était "en cours", tout "en insistant sur la nécessaire confidentialité à ce stade".

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