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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAL FOCH (HAUTS-DE-SEINE), CH DE LA CÔTE BASQUE, CH DE ROANNE, CLINIQUE SAINT-GERMAIN (YVELINES), CHU D'ANGERS, CLINIQUE BOUCHARD À MARSEILLE
ILE-DE-FRANCE: Partenariat entre l'Hôpital Foch et My Hospitel: une vingtaine de patients en hôtel hospitalier par semaine
SURESNES (Hauts-de-Seine) - Une vingtaine de patients de l'Hôpital Foch à Suresnes sont accueillis chaque semaine en hôtel hospitalier dans le cadre d'un partenariat signé en mai entre cet établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) et la startup My Hospitel, ont fait savoir mercredi les partenaires dans un communiqué commun.Avec ce partenariat, l'Hôpital Foch, qui compte parmi les 41 établissements ayant expérimenté le dispositif dès 2017 (cf dépêche du 15/11/2021 à 16:02), souhaitait améliorer l'accès aux soins et fluidifier la prise en charge des patients en amont et en aval des séjours hospitaliers dans le cadre de ces hébergements temporaires non médicalisés (HTNM).
Le partenariat avec My Hospitel, startup créée il y a trois ans, a été conclu pour une durée initiale de six mois. Pour définir les principaux axes de collaboration, la direction des systèmes d'information (DSI), la direction des soins et la direction de l'expérience patient se sont réunies. "Un important travail de communication auprès des patients et des soignants a été mené afin d'informer de l'existence de ce dispositif."
Les équipes de My Hospitel sont désormais chargées du déploiement opérationnel du dispositif (comités de pilotage hebdomadaires avec le personnel hospitalier, conventionnement et suivi avec les hôtels partenaires). L'Hôpital Foch et les hôtels partenaires utilisent conjointement la plateforme web My Hospitel, pour faciliter les prises en charge, les réservations hôtelières et l'envoi d'informations aux patients.
L'hébergement non médicalisé était auparavant principalement assuré à la Maison des parents, située à proximité de l'établissement (cinq chambres sont réservées au dispositif) et un partenariat avait été engagé avec un hôtel Mercure. L'Hôpital Foch prévoit de construire, d'ici 2024, 40 chambres d'hôtel hospitalier sur un terrain devant son institut de formation en soins infirmiers (Ifsi), avait indiqué en juin la direction à APMnews.
NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de la Côte basque promet un plan en octobre pour améliorer les conditions des services de gériatrie
BAYONNE (Pyrénées-Atlantiques) - Le centre hospitalier (CH) de la Côte basque a annoncé qu'il présenterait en octobre un plan pour "renforcer l’attractivité de ces unités, la qualité de vie au travail et les conditions d’accueil" dans ses services de gériatrie, touchés actuellement par un mouvement social, selon un communiqué diffusé mardi.L'Unsa est à l'initiative d'un mouvement de grève illimitée lancé mardi. Le syndicat déplore "les besoins en effectifs, les postes non remplacés depuis maintenant trop longtemps, mais aussi les engagements non tenus en termes de postes", rapporte le quotidien Sud Ouest.
Il est réclamé que "l'ensemble des agents" puissent "bénéficier réellement d'un dimanche sur deux de repos" et de "trois semaines consécutives de congés annuels en période estivale" s'ils en font la demande.
"Pendant toute la durée du mouvement, la sécurité et la continuité des soins aux patients et aux résidents est assurée", souligne le CH dans son communiqué.
Il indique poursuivre "son travail de valorisation des métiers du grand âge, d'amélioration des conditions de travail des agents", des organisations du travail aux horaires, en passant par les effectifs et équipements, ainsi que de d'amélioration "[de l']accueil de patients et de résidents entamé depuis plusieurs mois", "en lien avec les médecins et cadres de santé en charge de ces services d'une part, et l'ensemble des représentants du personnel".
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Roanne signe un convention avec la Société protectrice des animaux
ROANNE (Loire) - Le centre hospitalier de Roanne a signé une convention avec la Société protectrice des animaux (SPA) du Roannais, relative à la cession gratuite de biodéchets."Cette cession, gratuite, de biodéchets alimentaires produits par le service de restauration du CH de Roanne, représente actuellement 30 à 40 kg par semaine, qui sont collectés par la SPA, et utilisés uniquement pour nourrir les chiens", explique le CH dans un communiqué.
La marchandise non consommée et à date limite de consommation (DLC) conforme est stockée en chambre froide en fin de service et mise à disposition des bénévoles de la SPA, ajoute-t-il en précisant que le président de la SPA est un ancien agent de son service restauration.
ILE-DE-FRANCE: Marie-Charlotte Brousse nommée directrice générale de la clinique Saint-Germain
SAINT-GERMAIN-EN-LAYE (Yvelines) - Marie-Charlotte Brousse a été nommée au poste de directrice générale de la clinique Saint-Germain à Saint-Germain en Laye, a annoncé le groupe Vivalto Santé jeudi dans un communiqué.Elle succède à Adrien Hessenbruch, qui devient responsable de projets Territoire Ile-de-France au sein du groupe.
Diplômée d'un master 2 en droit médical et pharmaceutique ainsi que d'un diplôme en finance obtenu à l'Essec Paris, Marie-Charlotte Brousse a débuté sa carrière en 2010 en tant que chargée de mission juridique et qualité́ au sein du groupe Vitalia.
Elle a ensuite intégré le groupe Ramsay Santé comme attachée de direction de la clinique des Trois Cyprès et de la clinique Saint-Barnabé à Marseille, puis en tant que directrice des opérations de la clinique La Montagne à Courbevoie (Hauts-de-Seine).
Elle est ensuite devenue directrice générale de la clinique de l'Alma à Paris (groupe Almaviva). Elle a intégré le groupe Vivalto Santé en janvier 2021 au poste de directrice générale adjointe du Centre hospitalier privé Sainte-Marie à Osny (Val-d'Oise). Elle a été nommée directrice générale de la clinique Saint-Germain le 29 août.
Diplômé d'un master 2 en économie et management des services de santé obtenu en 2009 à l'université Paris-Dauphine, Adrien Hessenbruch a commencé sa carrière au sein du groupe Ramsay Santé, où il a occupé différents postes de 2007 à 2015, dont directeur adjoint de l'innovation et de la recherche clinique du groupe.
Il a rejoint le groupe Vivalto Santé en 2015 en tant directeur général de la clinique Victor-Hugo dans le XVIe arrondissement de Paris puis est devenu directeur général de la clinique Saint-Germain en 2018. Il a été nommé responsable de projets Territoire Ile-de-France le 29 août.
La clinique Saint-Germain dispose de 151 lits et places, de 6 salles interventionnelles, d'une salle d'endoscopie, de quatre salles de naissances et d'un centre d'hémodialyse. Elle comprend aussi une unité de soins non programmés (USNP) pour les consultations de médecine générale et de traumatologie.
PAYS DE LA LOIRE: CHU d'Angers: moins de postes vacants de soignants à la rentrée après un plan d'attractivité
ANGERS - Le CHU d'Angers enregistre moins de postes de soignants vacants en cette rentrée après la mise en œuvre d'un plan d'attractivité en juin, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé jeudi.L'établissement a mis en œuvre un plan d'attractivité et de fidélisation en juin comprenant plusieurs mesures pour attirer de nouveaux personnels hospitaliers, fidéliser ceux déjà en poste, et améliorer la qualité de vie au travail et l'articulation entre vie personnelle et vie professionnelle.
Il travaille depuis plus d'un an à réduire la durée avant l'entrée dans la fonction publique hospitalière. Les personnels paramédicaux et les sages-femmes jusqu'à présent contractuels et occupant des postes vacants de fonctionnaires se voient proposer immédiatement de bénéficier du statut de fonctionnaire. Ils ont un stage d'un an qui aboutit à la titularisation, sauf ceux qui ne le souhaitent pas.
De plus, les propositions de mises en stage sont faites aux agents au fil de l'eau et non plus par vagues. Depuis début 2022, près de 300 stagiairisations ont été engagées ou sont en cours, indique le CHU.
Le 1er juillet, la direction a revalorisé le salaire de près de 200 soignants contractuels occupant des emplois de remplacement. Les soignants recrutés pour l'été ont bénéficié d'un contrat d'au moins six mois, contre deux mois auparavant. Le CHU collabore avec une plateforme de logements en ligne réservée aux professionnels de l'établissement, un service gratuit pour eux, qui leur donne un accès facilité aux offres de logement sur le territoire angevin. Le prestataire se porte garant pour les agents hospitaliers auprès des propriétaires.
A la fin de l'été, les infirmiers recrutés pour la saison ont pu émettre des souhaits pour leur affectation sur les postes disponibles. La direction des ressources humaines (DRH) s'emploie à satisfaire les premiers choix pour les fidéliser.
A la suite d'un accord local, signé entre le CHU et deux organisations syndicales (CFTC et CFDT), les équipes hospitalières réservées aux remplacements vont être renforcées de 30 postes supplémentaires avec l'objectif, en plus de pallier les absences inopinées, de faciliter les départs en formation, les temps de tutorat ou d'acquisition de compétences très techniques.
Le recours aux heures supplémentaires a en parallèle été amélioré, pour éviter les appels sur repos et ne solliciter que les infirmiers, aides-soignants, et agents de service hospitaliers qui se déclarent volontaires et disponibles pour faire des heures supplémentaires.
Le CHU applique une politique volontariste de promotion professionnelle en y consacrant 55% du budget de formation de l'établissement.
Ces mesures permettent d'attirer et de fidéliser les hospitaliers, constate la direction.
Fin juin, 31 postes d'infirmiers étaient disponibles contre 23 au 19 septembre. Au total, 85 infirmiers, infirmiers spécialisés, aides-soignants et auxiliaires de puériculture sur 88 poursuivent au CHU après leur contrat estival, note le CHU.
La DRH du CHU cherche aussi à développer l'apprentissage. L'établissement accueille une dizaine d'apprentis, sur des fonctions d'aide-soignant ou de manipulateur en électroradiologie médicale. Il souhaite offrir des terrains d'apprentissage pour les étudiants tout en créant des filières de recrutement durables et stabiliser les équipes soignantes en place.
PACA: La clinique Bouchard à Marseille a ouvert un accueil de soins non programmés
MARSEILLE - La clinique Bouchard du groupe Elsan à Marseille (VIe arrondissement) a ouvert lundi un accueil de soins non programmés qui permet une "prise en charge immédiate des patients par un médecin urgentiste", a déclaré jeudi l'établissement dans un communiqué.Le service compte cinq médecins urgentistes et deux infirmiers. Son objectif est de "lutter contre la pénurie de médecins généralistes" dans la cité phocéenne. Il permet "d'accueillir des patients pour les urgences non vitales" du lundi au vendredi entre 9 heures à 20 heures.
"Fièvre, entorse, maux de ventre, fracture, douleurs, urgences gynécologiques: tout a été mis en place pour que les patients bénéficient d’examens et de soins médicaux de qualité", poursuit la clinique.
"Nous sommes à mi-chemin entre la consultation chez un médecin généraliste et les urgences", a déclaré David Fleyrat, le directeur de la clinique Bouchard, cité dans le communiqué.
Ce nouveau service permet aux "patients démunis face à l'insuffisance du nombre de médecins de trouver une solution pour consulter rapidement. Il contribue également à désengorger les services des urgences de pathologies ou de traumatismes qui ne relèvent pas des urgences à proprement parler", écrit l'établissement.
La clinique Bouchard est un établissement de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) de près de 250 lits et places. Elle dispose d'une maternité mais non d'un service d'urgence.
/cb-jyp-san-mlb-sl-syl/nc/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAL FOCH (HAUTS-DE-SEINE), CH DE LA CÔTE BASQUE, CH DE ROANNE, CLINIQUE SAINT-GERMAIN (YVELINES), CHU D'ANGERS, CLINIQUE BOUCHARD À MARSEILLE
ILE-DE-FRANCE: Partenariat entre l'Hôpital Foch et My Hospitel: une vingtaine de patients en hôtel hospitalier par semaine
SURESNES (Hauts-de-Seine) - Une vingtaine de patients de l'Hôpital Foch à Suresnes sont accueillis chaque semaine en hôtel hospitalier dans le cadre d'un partenariat signé en mai entre cet établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) et la startup My Hospitel, ont fait savoir mercredi les partenaires dans un communiqué commun.Avec ce partenariat, l'Hôpital Foch, qui compte parmi les 41 établissements ayant expérimenté le dispositif dès 2017 (cf dépêche du 15/11/2021 à 16:02), souhaitait améliorer l'accès aux soins et fluidifier la prise en charge des patients en amont et en aval des séjours hospitaliers dans le cadre de ces hébergements temporaires non médicalisés (HTNM).
Le partenariat avec My Hospitel, startup créée il y a trois ans, a été conclu pour une durée initiale de six mois. Pour définir les principaux axes de collaboration, la direction des systèmes d'information (DSI), la direction des soins et la direction de l'expérience patient se sont réunies. "Un important travail de communication auprès des patients et des soignants a été mené afin d'informer de l'existence de ce dispositif."
Les équipes de My Hospitel sont désormais chargées du déploiement opérationnel du dispositif (comités de pilotage hebdomadaires avec le personnel hospitalier, conventionnement et suivi avec les hôtels partenaires). L'Hôpital Foch et les hôtels partenaires utilisent conjointement la plateforme web My Hospitel, pour faciliter les prises en charge, les réservations hôtelières et l'envoi d'informations aux patients.
L'hébergement non médicalisé était auparavant principalement assuré à la Maison des parents, située à proximité de l'établissement (cinq chambres sont réservées au dispositif) et un partenariat avait été engagé avec un hôtel Mercure. L'Hôpital Foch prévoit de construire, d'ici 2024, 40 chambres d'hôtel hospitalier sur un terrain devant son institut de formation en soins infirmiers (Ifsi), avait indiqué en juin la direction à APMnews.
NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de la Côte basque promet un plan en octobre pour améliorer les conditions des services de gériatrie
BAYONNE (Pyrénées-Atlantiques) - Le centre hospitalier (CH) de la Côte basque a annoncé qu'il présenterait en octobre un plan pour "renforcer l’attractivité de ces unités, la qualité de vie au travail et les conditions d’accueil" dans ses services de gériatrie, touchés actuellement par un mouvement social, selon un communiqué diffusé mardi.L'Unsa est à l'initiative d'un mouvement de grève illimitée lancé mardi. Le syndicat déplore "les besoins en effectifs, les postes non remplacés depuis maintenant trop longtemps, mais aussi les engagements non tenus en termes de postes", rapporte le quotidien Sud Ouest.
Il est réclamé que "l'ensemble des agents" puissent "bénéficier réellement d'un dimanche sur deux de repos" et de "trois semaines consécutives de congés annuels en période estivale" s'ils en font la demande.
"Pendant toute la durée du mouvement, la sécurité et la continuité des soins aux patients et aux résidents est assurée", souligne le CH dans son communiqué.
Il indique poursuivre "son travail de valorisation des métiers du grand âge, d'amélioration des conditions de travail des agents", des organisations du travail aux horaires, en passant par les effectifs et équipements, ainsi que de d'amélioration "[de l']accueil de patients et de résidents entamé depuis plusieurs mois", "en lien avec les médecins et cadres de santé en charge de ces services d'une part, et l'ensemble des représentants du personnel".
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH de Roanne signe un convention avec la Société protectrice des animaux
ROANNE (Loire) - Le centre hospitalier de Roanne a signé une convention avec la Société protectrice des animaux (SPA) du Roannais, relative à la cession gratuite de biodéchets."Cette cession, gratuite, de biodéchets alimentaires produits par le service de restauration du CH de Roanne, représente actuellement 30 à 40 kg par semaine, qui sont collectés par la SPA, et utilisés uniquement pour nourrir les chiens", explique le CH dans un communiqué.
La marchandise non consommée et à date limite de consommation (DLC) conforme est stockée en chambre froide en fin de service et mise à disposition des bénévoles de la SPA, ajoute-t-il en précisant que le président de la SPA est un ancien agent de son service restauration.
ILE-DE-FRANCE: Marie-Charlotte Brousse nommée directrice générale de la clinique Saint-Germain
SAINT-GERMAIN-EN-LAYE (Yvelines) - Marie-Charlotte Brousse a été nommée au poste de directrice générale de la clinique Saint-Germain à Saint-Germain en Laye, a annoncé le groupe Vivalto Santé jeudi dans un communiqué.Elle succède à Adrien Hessenbruch, qui devient responsable de projets Territoire Ile-de-France au sein du groupe.
Diplômée d'un master 2 en droit médical et pharmaceutique ainsi que d'un diplôme en finance obtenu à l'Essec Paris, Marie-Charlotte Brousse a débuté sa carrière en 2010 en tant que chargée de mission juridique et qualité́ au sein du groupe Vitalia.
Elle a ensuite intégré le groupe Ramsay Santé comme attachée de direction de la clinique des Trois Cyprès et de la clinique Saint-Barnabé à Marseille, puis en tant que directrice des opérations de la clinique La Montagne à Courbevoie (Hauts-de-Seine).
Elle est ensuite devenue directrice générale de la clinique de l'Alma à Paris (groupe Almaviva). Elle a intégré le groupe Vivalto Santé en janvier 2021 au poste de directrice générale adjointe du Centre hospitalier privé Sainte-Marie à Osny (Val-d'Oise). Elle a été nommée directrice générale de la clinique Saint-Germain le 29 août.
Diplômé d'un master 2 en économie et management des services de santé obtenu en 2009 à l'université Paris-Dauphine, Adrien Hessenbruch a commencé sa carrière au sein du groupe Ramsay Santé, où il a occupé différents postes de 2007 à 2015, dont directeur adjoint de l'innovation et de la recherche clinique du groupe.
Il a rejoint le groupe Vivalto Santé en 2015 en tant directeur général de la clinique Victor-Hugo dans le XVIe arrondissement de Paris puis est devenu directeur général de la clinique Saint-Germain en 2018. Il a été nommé responsable de projets Territoire Ile-de-France le 29 août.
La clinique Saint-Germain dispose de 151 lits et places, de 6 salles interventionnelles, d'une salle d'endoscopie, de quatre salles de naissances et d'un centre d'hémodialyse. Elle comprend aussi une unité de soins non programmés (USNP) pour les consultations de médecine générale et de traumatologie.
PAYS DE LA LOIRE: CHU d'Angers: moins de postes vacants de soignants à la rentrée après un plan d'attractivité
ANGERS - Le CHU d'Angers enregistre moins de postes de soignants vacants en cette rentrée après la mise en œuvre d'un plan d'attractivité en juin, a-t-il annoncé dans un communiqué diffusé jeudi.L'établissement a mis en œuvre un plan d'attractivité et de fidélisation en juin comprenant plusieurs mesures pour attirer de nouveaux personnels hospitaliers, fidéliser ceux déjà en poste, et améliorer la qualité de vie au travail et l'articulation entre vie personnelle et vie professionnelle.
Il travaille depuis plus d'un an à réduire la durée avant l'entrée dans la fonction publique hospitalière. Les personnels paramédicaux et les sages-femmes jusqu'à présent contractuels et occupant des postes vacants de fonctionnaires se voient proposer immédiatement de bénéficier du statut de fonctionnaire. Ils ont un stage d'un an qui aboutit à la titularisation, sauf ceux qui ne le souhaitent pas.
De plus, les propositions de mises en stage sont faites aux agents au fil de l'eau et non plus par vagues. Depuis début 2022, près de 300 stagiairisations ont été engagées ou sont en cours, indique le CHU.
Le 1er juillet, la direction a revalorisé le salaire de près de 200 soignants contractuels occupant des emplois de remplacement. Les soignants recrutés pour l'été ont bénéficié d'un contrat d'au moins six mois, contre deux mois auparavant. Le CHU collabore avec une plateforme de logements en ligne réservée aux professionnels de l'établissement, un service gratuit pour eux, qui leur donne un accès facilité aux offres de logement sur le territoire angevin. Le prestataire se porte garant pour les agents hospitaliers auprès des propriétaires.
A la fin de l'été, les infirmiers recrutés pour la saison ont pu émettre des souhaits pour leur affectation sur les postes disponibles. La direction des ressources humaines (DRH) s'emploie à satisfaire les premiers choix pour les fidéliser.
A la suite d'un accord local, signé entre le CHU et deux organisations syndicales (CFTC et CFDT), les équipes hospitalières réservées aux remplacements vont être renforcées de 30 postes supplémentaires avec l'objectif, en plus de pallier les absences inopinées, de faciliter les départs en formation, les temps de tutorat ou d'acquisition de compétences très techniques.
Le recours aux heures supplémentaires a en parallèle été amélioré, pour éviter les appels sur repos et ne solliciter que les infirmiers, aides-soignants, et agents de service hospitaliers qui se déclarent volontaires et disponibles pour faire des heures supplémentaires.
Le CHU applique une politique volontariste de promotion professionnelle en y consacrant 55% du budget de formation de l'établissement.
Ces mesures permettent d'attirer et de fidéliser les hospitaliers, constate la direction.
Fin juin, 31 postes d'infirmiers étaient disponibles contre 23 au 19 septembre. Au total, 85 infirmiers, infirmiers spécialisés, aides-soignants et auxiliaires de puériculture sur 88 poursuivent au CHU après leur contrat estival, note le CHU.
La DRH du CHU cherche aussi à développer l'apprentissage. L'établissement accueille une dizaine d'apprentis, sur des fonctions d'aide-soignant ou de manipulateur en électroradiologie médicale. Il souhaite offrir des terrains d'apprentissage pour les étudiants tout en créant des filières de recrutement durables et stabiliser les équipes soignantes en place.
PACA: La clinique Bouchard à Marseille a ouvert un accueil de soins non programmés
MARSEILLE - La clinique Bouchard du groupe Elsan à Marseille (VIe arrondissement) a ouvert lundi un accueil de soins non programmés qui permet une "prise en charge immédiate des patients par un médecin urgentiste", a déclaré jeudi l'établissement dans un communiqué.Le service compte cinq médecins urgentistes et deux infirmiers. Son objectif est de "lutter contre la pénurie de médecins généralistes" dans la cité phocéenne. Il permet "d'accueillir des patients pour les urgences non vitales" du lundi au vendredi entre 9 heures à 20 heures.
"Fièvre, entorse, maux de ventre, fracture, douleurs, urgences gynécologiques: tout a été mis en place pour que les patients bénéficient d’examens et de soins médicaux de qualité", poursuit la clinique.
"Nous sommes à mi-chemin entre la consultation chez un médecin généraliste et les urgences", a déclaré David Fleyrat, le directeur de la clinique Bouchard, cité dans le communiqué.
Ce nouveau service permet aux "patients démunis face à l'insuffisance du nombre de médecins de trouver une solution pour consulter rapidement. Il contribue également à désengorger les services des urgences de pathologies ou de traumatismes qui ne relèvent pas des urgences à proprement parler", écrit l'établissement.
La clinique Bouchard est un établissement de médecine, chirurgie et obstétrique (MCO) de près de 250 lits et places. Elle dispose d'une maternité mais non d'un service d'urgence.
/cb-jyp-san-mlb-sl-syl/nc/APMnews