Actualités de l'Urgence - APM

ILE-DE-FRANCE: L'hôpital Marie-Lannelongue déploie la biopsie pulmonaire robot-assistée

PARIS - L'hôpital Marie-Lannelongue (Fondation hôpital Saint-Joseph), au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), déploie le système de biopsie robot-assistée Ion Intuitive* pour le diagnostic et traitement du cancer du poumon, a-t-il annoncé dans un communiqué commun avec le Paris Saclay Cancer Cluster (PSCC) et la société Intuitive.

Début juillet, le département de pathologies thoraciques de l'hôpital Marie-Lannelongue, en partenariat avec l'hôpital Paris Saint-Joseph (Fondation hôpital Saint-Joseph) et Gustave-Roussy, a réalisé "les premières biopsies pulmonaires en France à l'aide du système Ion*", selon le communiqué.

Ce système robotique permet "un accès mini-invasif au poumon périphérique grâce à une navigation robotisée assistée par imagerie et planification 3D", est-il précisé.

Cette innovation permet de faciliter "le diagnostic histologique de lésions pulmonaires périphériques, l'évaluation de nouvelles thérapies intra-tumorales" et "le développement de dispositifs médicaux innovants".

Ce partenariat renforce "la position du Centre international de cancer thoracique [hôpital Marie-Lannelongue, Gustave Roussy et l'hôpital Paris-Saint-Joseph] comme hub d'excellence européen en oncologie thoracique", se félicite dans le communiqué le Dr Amir Hanna, pneumologue interventionnel à l'hôpital Marie-Lannelongue.

Le projet représente un effort financier pour la Fondation hôpital Saint-Joseph de "4,5 millions d'euros [M€] sur cinq ans, dont 1,2 M€ d'investissement", dont une partie est financée par les dons, a-t-il été précisé à APMnews. Il a également "reçu un soutien exceptionnel du Paris Saclay Cancer Cluster, pour le financement du robot, et de la région Ile-de-France, pour le financement d'un système d'imagerie".

PACA: L'Institut Paoli-Calmettes se dote d'un robot Da Vinci SP*

MARSEILLE - L'Institut Paoli-Calmettes (IPC) a acquis un robot Da Vinci SP* (Intuitive Surgical), a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué.

"Cet appareil de chirurgie robot-assistée, doté d’une caméra assurant une visualisation endoscopique des sites opératoires internes et de trois bras opérateurs, permet de réaliser des actes chirurgicaux mini-invasifs avec une incision unique", rappelle l'établissement.

Les premières interventions ont été effectuées "début septembre, avec des chirurgies urologiques". Progressivement, les interventions seront étendues en urologie, sénologie, gynécologie et chirurgie digestive.

L'IPC a investi plus de 2 millions d'euros pour l'acquisition de ce robot.

"Près de 80% des cancers traités chirurgicalement sont pris en charge de manière mini-invasive par an", a contextualisé l'institut.

PACA: L'AP-HM lance un appel à manifestation d'intérêt concernant l'aménagement des Hôpitaux sud

MARSEILLE - L'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM) a publié un appel à manifestation d'intérêt (AMI) concernant "la reconversion et la valorisation des sites hospitaliers de Sainte-Marguerite et de Salvator", annonce-t-elle dans un communiqué diffusé jeudi.

Les deux établissements représentent 106.650 m², dont 29.000 m² en réhabilitation et 77.660 m² neufs.

"L'objectif est de proposer un projet de développement par des opérateurs privés, d'activités venant compléter et enrichir le parcours de soin, de recherche, le parcours étudiant et la qualité de vie des professionnels du site", est-il présenté dans l'AMI, qui court jusqu'au 6 octobre.

Les objectifs de l'AMI sont de:
-"susciter des partenariats d’excellence avec un ancrage local et une visibilité nationale et/ou internationale"
-"accueillir des projets en synergie avec la santé, le médico-social, la recherche, la formation mais aussi d’autres usages compatibles tels que le logement et les tiers lieux"
-"valoriser le potentiel foncier et immobilier des sites des hôpitaux Sud dans une logique de transformation urbaine et sanitaire"
-"préparer une stratégie foncière concertée".

L'AP-HM vise "le maintien et le développement des activités de soins présentes sur le site", la "cohabitation fonctionnelle et [la] cohérence de projet" et "la réorganisation du patrimoine hospitalier de l’AP-HM". Elle restera propriétaire des murs.

Les axes stratégiques de l'AMI sont "santé, activité physique adaptée, réhabilitation et réadaptation physique et psychosociale"; "un hôpital urbain ouvert sur la cité"; les "données en santé, [le] numérique" et la "vie de campus".

L'AP-HM rappelle dans son communiqué que l'hôpital Sainte-Marguerite est notamment spécialisé en psychiatrie, locomotion, gériatrie, soins médicaux et de réadaptation (SMR) et soins palliatifs, et qu'il accueille déjà deux cliniques et l'Union pour la gestion des établissements des caisses de l'assurance maladie (Ugecam). L'hôpital Salvator est quant à lui centré sur la pédiatrie et la psychiatrie de l'adolescent.

L'appel à manifestation d'intérêt

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Inauguration en Ardèche du scanner installé à l'hôpital de proximité du Cheylard

VALENCE - Le scanner installé à l'hôpital du Cheylard et en fonctionnement depuis le 2 juin a été inauguré le 10 septembre en présence des autorités, a annoncé sa direction dans un communiqué.

L’implantation de cet équipement "répond à un sous-équipement du département de l'Ardèche en matière d'équipement d'imagerie médicale", explique-t-elle. "Ce sous-équipement entraîne un moindre recours aux examens et donc une perte de chance en matière de soins des patients", dans un territoire qui est marqué par un "caractère excentré et montagneux".

L'installation du scanner ne bénéficie pas aux seuls habitants du Cheylard et de la vallée de l'Eyrieux, mais aussi à la population, aux professionnels de santé de ville et aux établissements des communes d'un territoire allant de Saint-Agrève à Saint-Laurent-du-Pape, en passant par Marcols-les-Eaux et Lamastre, "voire au-delà", soit un bassin de population d'environ 19.000 habitants.

Le coût de l'opération s'est élevé à plus d'1,2 million d'euros (travaux et équipement). Il a été financée par emprunt, et par l'Union européenne et la Région Auvergne-Rhône-Alpes à travers une subvention de 434.765 euros.

Le projet a été lancé sous la houlette du Dr Francis Deplus, médecin radiologue responsable du service d'imagerie du CH de Valence (CHV, en direction commune avec le CH du Cheylard), des équipes des deux sites ainsi que du service biomédical du CH de Valence. Il "couronne enfin les efforts du Dr Pierre Sauzet, président de la communauté médicale cheylaroise de longue date".

Ce chantier sera suivi par un autre, celui de la rénovation-restructuration du CH du Cheylard.

ILE-DE-FRANCE: L'unité mobile "Evacare" du Samu des Hauts-de-Seine complétée avec de nouveaux équipements

PARIS - L'autocar "Evacare" est doté de nouveaux équipements "pour une plus grande autonomie", ont annoncé l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) et le centre de crises sanitaires de la direction générale de la santé (DGS) jeudi dans un communiqué.

Le Samu des Hauts-de-Seine (Samu 92) de l'AP-HP a mis en œuvre, à la demande de la DGS, le concept d'unité mobile hospitalière (UMH) collective appelée Evacare dans le cadre des jeux Olympiques et Paralympiques 2024, rappelle le CHU (cf dépêche du 04/07/2024 à 18:57).

"Dorénavant totalement équipé", cet autocar financé par le ministère "permet la prise en charge et le transport de quatre à huit patients de réanimation, en totale autonomie pendant plus de 12 heures et sur une distance de plus de 1.000 km." Il est mobilisable jour et nuit.

Chaque poste de soins comprend une civière, une alimentation en oxygène, des supports à poches de perfusion, une alimentation électrique pour l'ensemble du matériel biomédical et un éclairage indépendant, est-il précisé.

L'équipe soignante est constituée de professionnels du Samu 92: "au minimum deux médecins urgentistes et quatre soignants (dont au moins deux infirmiers diplômés d'Etat et un ambulancier-logisticien)". Le car est conduit par des personnels de la société Transdev.

Il peut être utilisé pour des transferts interhospitaliers ou des interventions primaires dans le cadre de la réponse aux situations sanitaires exceptionnelles. Cette unité mobile hospitalière peut aussi "être positionnée en anticipation sur des dispositifs prévisionnels de secours comme cela a été fait pour la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques et Paralympiques 2024".

"Ce concept innovant rejoint le stock stratégique des moyens nationaux 'Santé'" géré par le centre de crises sanitaires de la DGS.

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU d'Angers ouvre un centre d'enseignement et de soins dentaires

ANGERS - Le CHU d'Angers a inauguré mercredi un nouveau centre d'enseignement et de soins dentaires (CESD), a rapporté l'établissement à APMnews.

Le bâtiment de 250 m² héberge six salles de consultation, équipées chacune d'un fauteuil de soins. L'une de ces salles est adaptée aux personnes à mobilité réduite et aux besoins spécifiques. Le centre est destiné à recevoir des patients adultes ou des enfants.

L'équipe du CESD compte deux dentistes hospitaliers, soit 1,2 équivalent temps plein (ETP). Il accueille aussi cinq dentistes libéraux (0,6 ETP), 14 étudiants (sept présents chaque jour), trois aides-soignants (2,4 ETP), trois secrétaires (2,8 ETP), un cadre de santé (0,1 ETP) et une infirmière dédiée au Meopa* (0,2 ETP) à partir de la mi-novembre.

Les étudiants dentistes appelés à intervenir sont en fin de cursus universitaire, en sixième et dernière année d’études.

Le centre doit accueillir 45 patients par jour. Les patients de l'Institut de cancérologie de l'Ouest (ICO) seront prioritaires pour 25 créneaux horaires par semaine, tandis que 18 créneaux seront réservés aux personnes en situation de handicap.

Le centre sera ouvert cinq jours par semaine, de 8h45 à 12h45 et de 14h à 17h45. Il n'assurera pas de permanences les week-ends, les jours fériés et la nuit.

Le montant de l'investissement, qui inclut les travaux et les équipements, est de 150.000 euros par box, soit 900.000 euros au total.

Le CHU a reçu un soutien financier de l'union régionale de professionnels de santé (URPS) chirurgiens-dentistes des Pays de la Loire, à hauteur de 50.000 euros.

Il a aussi bénéficié d'un mécénat du groupe spécialisé dans l'assurance AXA (15.000 euros), ainsi que du groupe bancaire Crédit agricole Anjou Maine (10.000 euros).

"L'attractivité du projet s'inscrit également dans un objectif de développement territorial et sanitaire. Le centre contribue à encourager l'installation des jeunes praticiens sur le territoire", se réjouit l'établissement.

Au 7 septembre, 456 chirurgiens-dentistes étaient installés sans le département du Maine-et-Loire, soit 55,26 chirurgiens-dentistes pour 100.000 habitants, contre 72,11 chirurgiens-dentistes pour 100.000 habitants en moyenne nationale.

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