Actualités de l'Urgence - APM

12/04 2024
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAL PRIVÉ ARNAULT TZANCK (MOUGINS), CH DE BOURGES, CHU D'ORLÉANS, GH DE LA ROCHELLE-RÉ-AUNIS, CH DE GONESSE (VAL-D'OISE), CHU DE DIJON

Le 12 avril 2024 (APMnews) -

PACA: L'hôpital privé Arnault Tzanck certifié "qualité des soins confirmée" par la HAS

MOUGINS (Alpes-Maritimes) - La Haute autorité de santé (HAS) a certifié l'hôpital privé Arnault Tzanck (établissement de santé privé à intérêt collectif -Espic), sis à Mougins avec le niveau "qualité des soins confirmée", dans un rapport mis en ligne mercredi.

L'établissement enregistre les scores de 97% pour le chapitre relatif au patient, 96% pour le chapitre relatif aux équipes de soins, et 94% pour celui relatif à l'établissement.

"La HAS encourage prioritairement l’établissement à pérenniser la nouvelle procédure 'urgence vitale', développer la démarche des questions éthiques dans l’établissement (état des lieux, etc.), systématiser les évaluations de la pertinence d’une prescription d’antibiotique et s’assurer que les professionnels ont pu bénéficier de la formation", résume-t-elle.

Rapport de certification HAS de l'hôpital privé Arnault Tzanck, avril 2024

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Début des travaux pour les nouvelles urgences du CH de Bourges

BOURGES - Le chantier des nouvelles urgences du centre hospitalier (CH) de Bourges a officiellement été lancé mardi 9 avril, a annoncé mercredi l'établissement dans un communiqué.

La première pierre de ce chantier "très attendu" a été posée par la directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire, Clara de Bort, le président du conseil de surveillance du CH et maire de Bourges, Yann Galut (divers gauche), le directeur du CH, Rémi Fauquembergue, le député de la première circonscription du Cher, François Cormier-Bouligeon (Renaissance), le président de la commission médicale d'établissement, le Dr Laurent Vaz et la cheffe du pôle urgences, la Dr Isabelle Meyer.

Ces travaux, visant à rénover le service des urgences construit il y a 30 ans, avaient été annoncés dès fin 2023 par l'établissement (cf dépêche du 15/12/2023 à 15:42). Ils doivent durer jusqu'en 2026, et seront réalisés en site occupé.

"En 1994, date d'ouverture des urgences du CH Jacques-Coeur, 14.600 personnes ont été accueillies. En 2023, ce sont 36.308 personnes qui ont été prises en soin aux urgences de Bourges, soit une augmentation de 149% du nombre de personnes reçues", est-il mis en avant dans le communiqué.

L'opération doit permettre d'augmenter de 30% la surface du service et d'instaurer des flux distincts.

"Des circuits seront définis, dont un circuit court (quatre salles de consultation dont une pour la consultation pédiatrique), un circuit long (10 box dont un sécurisé), un circuit gériatrique (quatre box) et une zone d'isolement septique (quatre box, dont trois avec sas)", est-il détaillé.

Au total, ce sont 28 box qui seront accessibles (contre 16 actuellement), "avec pour objectif zéro brancard dans les couloirs de l'établissement", a avancé le CH.

Le coût de l'investissement s'élève à 10,6 millions d'euros (M€), dont 3,3 M€ financés par l'ARS.

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Le CHU d'Orléans mise sur la télésanté

ORLEANS - Le CHU d'Orléans poursuit le développement de son activité en télésanté, élargissant notamment la télé-expertise et la téléconsultation à de nouvelles spécialités, a annoncé mercredi l'établissement dans un communiqué.

Après s'être doté d'un comité télésanté dès 2020, et s'appuyant sur la nomination d'un référent télésanté au sein du groupement hospitalier de territoire (GHT) du Loiret, le CHU d'Orléans continue d'investir dans cette activité.

La télé-expertise est actuellement proposée par les services d'endocrinologie-diabétologie, de rhumatologie, de gériatrie, de pédiatrie (pour le versant allergologie), et de chirurgie orthopédique traumatique.

Dernièrement, la chirurgie urologique a rejoint cette liste, qui doit "très prochainement" s'ouvrir à la dermatologie, la cardiologie, la pneumologie et l'hématologie, a fait savoir le CHU.

"Ce déploiement sur le territoire ne peut se faire sans les autres établissements du GHT […]. Il est donc important de rappeler l'investissement des CH de Gien et de Montargis, également précurseurs et dont les équipes de gynécologie-obstétrique (CH de Gien) et de médecine interne (CH de Montargis) apportent déjà leur expertise à la ville", est-il souligné.

Côté télésurveillance, 1.200 patients sont suivis en cardiologie pour des prothèses cardiaques ou des problèmes d'insuffisance cardiaque et 500 patients en diabétologie pour le diabète.

"Compte tenu de l'engouement autour de la télésurveillance, les équipes du CHU travaillent à mettre en place ce suivi dans d'autres spécialités afin de faciliter le quotidien des patients", est-il noté.

Concernant la téléconsultation, le CHU et les autres membres du GHT du Loiret se sont dotés d'un outil qui leur est propre (Rofim). Ce dernier "permet au patient à domicile et aux différents publics hébergés dans les structures médico-sociales de bénéficier de l'avis d'un spécialiste, limitant ainsi les consultations superflues, les déplacements inutiles et les hospitalisations".

NOUVELLE-AQUITAINE: Le GH de La Rochelle-Ré-Aunis a choisi le site de son futur hôpital

LA ROCHELLE - Le groupe hospitalier (GH) de La Rochelle-Ré-Aunis a décidé en conseil de surveillance, vendredi, qu'il construira son futur hôpital MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) sur le site DBMA-Aytré Métal, au sud-est de La Rochelle, selon un communiqué diffusé le même jour.

"Il s’agit d'un site [de 12 hectares] déjà artificialisé, respectant ainsi les termes de la loi climat et résilience relatifs au ZAN [zéro artificialisation nette] et la politique 'éviter, réduire, compenser' destinée à limiter autant que possible une urbanisation trop importante du territoire au détriment des espaces naturels", avance l'établissement.

Egalement, "l'accessibilité au site est d’ores et déjà acquise pour la plupart des vecteurs: automobiles, transports en commun, mobilités douces avec des possibilités d’aménagements complémentaires".

Le conseil de surveillance du GH avait décidé en octobre 2023 l'abandon du site du parc d'exposition, le terrain étant "trop exigu", selon la directrice, Valérie Bénéat-Marlier (cf dépêche du 19/10/2023 à 17:59).

Le GH annonce en outre qu'il déposera le dossier du nouvel hôpital la semaine prochaine au Conseil national de l'investissement en santé (Cnis) pour pouvoir le présenter en comité de pilotage "cet été" afin de "statuer sur le niveau d’accompagnement financier du projet".

L'investissement total nécessaire pour la construction du nouvel hôpital est estimé à près de 800 millions d'euros.

ILE-DE-FRANCE: CH de Gonesse (Val-d'Oise): des situations individuelles ou d'organisation du temps de travail qui n'existent plus, répond la direction à la CRC

GONESSE (Val-d'Oise) - Les éléments relevés par la chambre régionale des comptes (CRC), dans un rapport publié en mars, concernent les années 2018 et 2019 et relevaient de situations individuelles ou d’organisations qui n’existent plus, a expliqué vendredi la direction de l'établissement dans une réponse à APMnews, en rappelant qu'un plan RH (ressources humaines) a été lancé en 2021 pour diminuer le recours à l'intérim et aux CDD.

Dans ce rapport d'observations délibérées le 13 octobre 2022, communicable en juillet 2023 mais mis en ligne le 5 mars 2024, la CRC relève la dégradation de la situation financière liée à la construction du nouvel hôpital et aux surcoûts d'exploitation. Elle pointe aussi des "irrégularités" dans l'organisation du temps de travail (certaines catégories de personnel et octroi de congés supplémentaires), malgré une révision en 2018. Elle constate aussi des dépassements du plafond légal des heures supplémentaires pour un montant de 2,3 millions d'euros (M€) entre 2016 et 2019.

La chambre note que la gestion RH est en cours d'amélioration et que des actions ont été lancées, comme l’accès simplifié au CDI et la création d’une équipe de suppléance interne. Elle recommande néanmoins à l'hôpital de Gonesse de "se conformer aux règles de décompte du temps de travail et des congés" et à celles "d’attribution et de plafond des primes et indemnités".

Outre un point sur la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19, dans lequel elle salue la réactivité de l'établissement par rapport à l'afflux de patients, elle rappelle que le groupement hospitalier de territoire (GHT) Plaine de France (CH de Gonesse et CH de Saint-Denis) regroupe deux hôpitaux comparables, mais peu complémentaires. Si les mutualisations en matière administratives ont bien avancé, la logique d’intégration dans le domaine médical est à renforcer, note-t-elle.

Interrogée par APMnews, la direction de l'hôpital de Gonesse explique vendredi dans une réponse écrite que les éléments pointés par la chambre sur le temps de travail "concernent les années 2018 et 2019 et relevaient de situations individuelles ou d’organisations qui n’existent plus".

Elle rappelle qu'avec le lancement d'un plan RH, il y a un nombre de CDD en diminution nette depuis 2021, "tandis que la part du personnel titulaire et des stagiaires augmente, ainsi que les CDI". Elle met aussi en avant son programme d'attractivité et de fidélisation pour diminuer le recours à l’intérim. "S’agissant du temps de travail, l’hôpital a poursuivi des actions mises en œuvre à compter de 2019 sur l'annualisation et les roulements", ajoute-t-elle.

Sur le GHT, la direction rappelle qu'un "travail collectif a été engagé début 2023 pour la rédaction du nouveau projet médico-soignant partagé incluant des investissements structurants (robot chirurgical) et la mise en œuvre de filières de territoire s’appuyant sur les points forts des deux hôpitaux". Il sera définitivement adopté en juin 2024 (cf dépêche du 31/01/2024 à 09:39).

Elle observe qu'outre le projet d'établissement 2021-2025, le projet social et le projet de soins ont été adoptés en 2023 et que l'hôpital est engagé dans une démarche d’universitarisation avec la création en 2022 du département universitaire d’anesthésie et de réanimation. L'hôpital mène par ailleurs une "politique d’investissements ciblée" sur les secteurs hors médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) et le renouvellement nécessaire dont le système d’information et les équipements (nouvelle salle de cardiologie interventionnelle en 2022 et deux nouveaux scanners et 2023).

Rapport d'observations définitives sur le CH de Gonesse, CRC Ile-de-France, octobre 2022

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Dijon pose la première pierre de son nouvel Ehpad de Champmaillot

DIJON - Le CHU de Dijon a marqué le lancement des travaux de son nouveau bâtiment gériatrique sur son site de Champmaillot par une cérémonie de pose de la première pierre, a fait savoir vendredi le CHU par voie de communiqué.

La construction de ce nouveau bâtiment, initialement annoncé pour 2023 (cf dépêche du 03/02/2023 à 18:03), permettra au CHU d'accueillir, d'ici le deuxième trimestre 2025, dans un bâtiment neuf de 5.800 m² sur quatre niveaux, 90 des 206 lits de l'Ehpad du site gériatrique Champmaillot.

"Ce nouveau bâtiment comprendra 90 chambres individuelles, dont 10 communicantes pour les résidents en couple, destinées à remplacer des chambres actuellement réparties dans un bâtiment datant des années 1970 et rénové en 1990, mais qui ne répondent plus aux normes actuelles ni aux attentes de leurs occupants et de leurs familles", a fait valoir le CHU.

Préalablement à la construction du nouveau bâtiment, le CHU a entrepris la démolition d'un bâtiment désaffecté datant des années 1970 en vue de reconstruire le bâtiment sur le même emplacement.

Cette opération, d'un coût prévisionnel de 13 millions d'euros (M€), a été accompagnée à hauteur de 1,08 M€ de la part du conseil départemental de Côte-d’Or et de 1,37 M€ de la part de l'Etat.

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Le 12 avril 2024 (APMnews) -

PACA: L'hôpital privé Arnault Tzanck certifié "qualité des soins confirmée" par la HAS

MOUGINS (Alpes-Maritimes) - La Haute autorité de santé (HAS) a certifié l'hôpital privé Arnault Tzanck (établissement de santé privé à intérêt collectif -Espic), sis à Mougins avec le niveau "qualité des soins confirmée", dans un rapport mis en ligne mercredi.

L'établissement enregistre les scores de 97% pour le chapitre relatif au patient, 96% pour le chapitre relatif aux équipes de soins, et 94% pour celui relatif à l'établissement.

"La HAS encourage prioritairement l’établissement à pérenniser la nouvelle procédure 'urgence vitale', développer la démarche des questions éthiques dans l’établissement (état des lieux, etc.), systématiser les évaluations de la pertinence d’une prescription d’antibiotique et s’assurer que les professionnels ont pu bénéficier de la formation", résume-t-elle.

Rapport de certification HAS de l'hôpital privé Arnault Tzanck, avril 2024

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Début des travaux pour les nouvelles urgences du CH de Bourges

BOURGES - Le chantier des nouvelles urgences du centre hospitalier (CH) de Bourges a officiellement été lancé mardi 9 avril, a annoncé mercredi l'établissement dans un communiqué.

La première pierre de ce chantier "très attendu" a été posée par la directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire, Clara de Bort, le président du conseil de surveillance du CH et maire de Bourges, Yann Galut (divers gauche), le directeur du CH, Rémi Fauquembergue, le député de la première circonscription du Cher, François Cormier-Bouligeon (Renaissance), le président de la commission médicale d'établissement, le Dr Laurent Vaz et la cheffe du pôle urgences, la Dr Isabelle Meyer.

Ces travaux, visant à rénover le service des urgences construit il y a 30 ans, avaient été annoncés dès fin 2023 par l'établissement (cf dépêche du 15/12/2023 à 15:42). Ils doivent durer jusqu'en 2026, et seront réalisés en site occupé.

"En 1994, date d'ouverture des urgences du CH Jacques-Coeur, 14.600 personnes ont été accueillies. En 2023, ce sont 36.308 personnes qui ont été prises en soin aux urgences de Bourges, soit une augmentation de 149% du nombre de personnes reçues", est-il mis en avant dans le communiqué.

L'opération doit permettre d'augmenter de 30% la surface du service et d'instaurer des flux distincts.

"Des circuits seront définis, dont un circuit court (quatre salles de consultation dont une pour la consultation pédiatrique), un circuit long (10 box dont un sécurisé), un circuit gériatrique (quatre box) et une zone d'isolement septique (quatre box, dont trois avec sas)", est-il détaillé.

Au total, ce sont 28 box qui seront accessibles (contre 16 actuellement), "avec pour objectif zéro brancard dans les couloirs de l'établissement", a avancé le CH.

Le coût de l'investissement s'élève à 10,6 millions d'euros (M€), dont 3,3 M€ financés par l'ARS.

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Le CHU d'Orléans mise sur la télésanté

ORLEANS - Le CHU d'Orléans poursuit le développement de son activité en télésanté, élargissant notamment la télé-expertise et la téléconsultation à de nouvelles spécialités, a annoncé mercredi l'établissement dans un communiqué.

Après s'être doté d'un comité télésanté dès 2020, et s'appuyant sur la nomination d'un référent télésanté au sein du groupement hospitalier de territoire (GHT) du Loiret, le CHU d'Orléans continue d'investir dans cette activité.

La télé-expertise est actuellement proposée par les services d'endocrinologie-diabétologie, de rhumatologie, de gériatrie, de pédiatrie (pour le versant allergologie), et de chirurgie orthopédique traumatique.

Dernièrement, la chirurgie urologique a rejoint cette liste, qui doit "très prochainement" s'ouvrir à la dermatologie, la cardiologie, la pneumologie et l'hématologie, a fait savoir le CHU.

"Ce déploiement sur le territoire ne peut se faire sans les autres établissements du GHT […]. Il est donc important de rappeler l'investissement des CH de Gien et de Montargis, également précurseurs et dont les équipes de gynécologie-obstétrique (CH de Gien) et de médecine interne (CH de Montargis) apportent déjà leur expertise à la ville", est-il souligné.

Côté télésurveillance, 1.200 patients sont suivis en cardiologie pour des prothèses cardiaques ou des problèmes d'insuffisance cardiaque et 500 patients en diabétologie pour le diabète.

"Compte tenu de l'engouement autour de la télésurveillance, les équipes du CHU travaillent à mettre en place ce suivi dans d'autres spécialités afin de faciliter le quotidien des patients", est-il noté.

Concernant la téléconsultation, le CHU et les autres membres du GHT du Loiret se sont dotés d'un outil qui leur est propre (Rofim). Ce dernier "permet au patient à domicile et aux différents publics hébergés dans les structures médico-sociales de bénéficier de l'avis d'un spécialiste, limitant ainsi les consultations superflues, les déplacements inutiles et les hospitalisations".

NOUVELLE-AQUITAINE: Le GH de La Rochelle-Ré-Aunis a choisi le site de son futur hôpital

LA ROCHELLE - Le groupe hospitalier (GH) de La Rochelle-Ré-Aunis a décidé en conseil de surveillance, vendredi, qu'il construira son futur hôpital MCO (médecine, chirurgie, obstétrique) sur le site DBMA-Aytré Métal, au sud-est de La Rochelle, selon un communiqué diffusé le même jour.

"Il s’agit d'un site [de 12 hectares] déjà artificialisé, respectant ainsi les termes de la loi climat et résilience relatifs au ZAN [zéro artificialisation nette] et la politique 'éviter, réduire, compenser' destinée à limiter autant que possible une urbanisation trop importante du territoire au détriment des espaces naturels", avance l'établissement.

Egalement, "l'accessibilité au site est d’ores et déjà acquise pour la plupart des vecteurs: automobiles, transports en commun, mobilités douces avec des possibilités d’aménagements complémentaires".

Le conseil de surveillance du GH avait décidé en octobre 2023 l'abandon du site du parc d'exposition, le terrain étant "trop exigu", selon la directrice, Valérie Bénéat-Marlier (cf dépêche du 19/10/2023 à 17:59).

Le GH annonce en outre qu'il déposera le dossier du nouvel hôpital la semaine prochaine au Conseil national de l'investissement en santé (Cnis) pour pouvoir le présenter en comité de pilotage "cet été" afin de "statuer sur le niveau d’accompagnement financier du projet".

L'investissement total nécessaire pour la construction du nouvel hôpital est estimé à près de 800 millions d'euros.

ILE-DE-FRANCE: CH de Gonesse (Val-d'Oise): des situations individuelles ou d'organisation du temps de travail qui n'existent plus, répond la direction à la CRC

GONESSE (Val-d'Oise) - Les éléments relevés par la chambre régionale des comptes (CRC), dans un rapport publié en mars, concernent les années 2018 et 2019 et relevaient de situations individuelles ou d’organisations qui n’existent plus, a expliqué vendredi la direction de l'établissement dans une réponse à APMnews, en rappelant qu'un plan RH (ressources humaines) a été lancé en 2021 pour diminuer le recours à l'intérim et aux CDD.

Dans ce rapport d'observations délibérées le 13 octobre 2022, communicable en juillet 2023 mais mis en ligne le 5 mars 2024, la CRC relève la dégradation de la situation financière liée à la construction du nouvel hôpital et aux surcoûts d'exploitation. Elle pointe aussi des "irrégularités" dans l'organisation du temps de travail (certaines catégories de personnel et octroi de congés supplémentaires), malgré une révision en 2018. Elle constate aussi des dépassements du plafond légal des heures supplémentaires pour un montant de 2,3 millions d'euros (M€) entre 2016 et 2019.

La chambre note que la gestion RH est en cours d'amélioration et que des actions ont été lancées, comme l’accès simplifié au CDI et la création d’une équipe de suppléance interne. Elle recommande néanmoins à l'hôpital de Gonesse de "se conformer aux règles de décompte du temps de travail et des congés" et à celles "d’attribution et de plafond des primes et indemnités".

Outre un point sur la gestion de la crise sanitaire liée au Covid-19, dans lequel elle salue la réactivité de l'établissement par rapport à l'afflux de patients, elle rappelle que le groupement hospitalier de territoire (GHT) Plaine de France (CH de Gonesse et CH de Saint-Denis) regroupe deux hôpitaux comparables, mais peu complémentaires. Si les mutualisations en matière administratives ont bien avancé, la logique d’intégration dans le domaine médical est à renforcer, note-t-elle.

Interrogée par APMnews, la direction de l'hôpital de Gonesse explique vendredi dans une réponse écrite que les éléments pointés par la chambre sur le temps de travail "concernent les années 2018 et 2019 et relevaient de situations individuelles ou d’organisations qui n’existent plus".

Elle rappelle qu'avec le lancement d'un plan RH, il y a un nombre de CDD en diminution nette depuis 2021, "tandis que la part du personnel titulaire et des stagiaires augmente, ainsi que les CDI". Elle met aussi en avant son programme d'attractivité et de fidélisation pour diminuer le recours à l’intérim. "S’agissant du temps de travail, l’hôpital a poursuivi des actions mises en œuvre à compter de 2019 sur l'annualisation et les roulements", ajoute-t-elle.

Sur le GHT, la direction rappelle qu'un "travail collectif a été engagé début 2023 pour la rédaction du nouveau projet médico-soignant partagé incluant des investissements structurants (robot chirurgical) et la mise en œuvre de filières de territoire s’appuyant sur les points forts des deux hôpitaux". Il sera définitivement adopté en juin 2024 (cf dépêche du 31/01/2024 à 09:39).

Elle observe qu'outre le projet d'établissement 2021-2025, le projet social et le projet de soins ont été adoptés en 2023 et que l'hôpital est engagé dans une démarche d’universitarisation avec la création en 2022 du département universitaire d’anesthésie et de réanimation. L'hôpital mène par ailleurs une "politique d’investissements ciblée" sur les secteurs hors médecine, chirurgie, obstétrique (MCO) et le renouvellement nécessaire dont le système d’information et les équipements (nouvelle salle de cardiologie interventionnelle en 2022 et deux nouveaux scanners et 2023).

Rapport d'observations définitives sur le CH de Gonesse, CRC Ile-de-France, octobre 2022

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Dijon pose la première pierre de son nouvel Ehpad de Champmaillot

DIJON - Le CHU de Dijon a marqué le lancement des travaux de son nouveau bâtiment gériatrique sur son site de Champmaillot par une cérémonie de pose de la première pierre, a fait savoir vendredi le CHU par voie de communiqué.

La construction de ce nouveau bâtiment, initialement annoncé pour 2023 (cf dépêche du 03/02/2023 à 18:03), permettra au CHU d'accueillir, d'ici le deuxième trimestre 2025, dans un bâtiment neuf de 5.800 m² sur quatre niveaux, 90 des 206 lits de l'Ehpad du site gériatrique Champmaillot.

"Ce nouveau bâtiment comprendra 90 chambres individuelles, dont 10 communicantes pour les résidents en couple, destinées à remplacer des chambres actuellement réparties dans un bâtiment datant des années 1970 et rénové en 1990, mais qui ne répondent plus aux normes actuelles ni aux attentes de leurs occupants et de leurs familles", a fait valoir le CHU.

Préalablement à la construction du nouveau bâtiment, le CHU a entrepris la démolition d'un bâtiment désaffecté datant des années 1970 en vue de reconstruire le bâtiment sur le même emplacement.

Cette opération, d'un coût prévisionnel de 13 millions d'euros (M€), a été accompagnée à hauteur de 1,08 M€ de la part du conseil départemental de Côte-d’Or et de 1,37 M€ de la part de l'Etat.

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