Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAUX DU PAYS DU MONT-BLANC, CH DE SAINT-NAZAIRE, CH D'ELBEUF, CHI AIX-PERTUIS, INSTITUT DU CERVEAU DE L'ENFANT (AP-HP), CLINIQUE DU BOIS D'AMOUR À DRANCY, CLINIQUE DE GASCOGNE, CH DE MONTAUBAN
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc signent un protocole d'accord avec la gendarmerie nationale et le procureur de la République
SALLANCHES (Haute-Savoie) - Les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc (HPMB) ont signé le 8 décembre un protocole avec la gendarmerie nationale et le procureur de la République dans le but d’améliorer la sécurité de l’hôpital et de renforcer leur coopération.Dans le détail, le protocole a pour objectif d'améliorer "la sécurité des HPMB, de ses personnels et de ses patients", "l’action des unités de gendarmerie nationale, amenées à intervenir au profit des HPMB, à requérir les services de l’hôpital", "l’accueil des unités de gendarmerie au sein des HPMB en limitant autant que possible l’attente des militaires par un traitement prioritaire", "les échanges pédagogiques et les outils des formations particulières des professionnels médicaux et des militaires de la gendarmerie nationale dans le domaine particulier du secours en montagne", ainsi que "l’information du parquet du tribunal judiciaire de Bonneville quant aux infractions dont les personnels des HPMB pourraient être victimes ou témoins".
Un dépôt de plainte simplifié pour les cas de violences faites aux femmes est également mis en place. Une démarche simplifiée pour les dépôts de plainte des professionnels de l’hôpital est également organisée pour faciliter l’instruction des dossiers.
Les HPMB annoncent qu’ils se constitueront partie civile à chaque fois qu’un professionnel de l’hôpital sera victime de faits de violence dans l’exercice de ses missions de service public. "Cette violence à l’encontre des professionnels de santé, malheureusement trop fréquente dans les hôpitaux, est traitée avec la plus grande fermeté", affirme l'établissement.
Pour accompagner la mise en oeuvre du protocole, des "référents opérationnels" ont été désignés au sein de l’hôpital et de l’unité de gendarmerie territoriale compétente afin de répondre aux défis du quotidien (prise de plaintes, événements et risques de troubles à l’ordre public touchant l’hôpital, infractions pénales commises au sein de l’établissement ou impliquant des patients hospitalisés, difficultés dans l’accueil de patrouilles de gendarmerie…).
PAYS DE LA LOIRE: Le CH de Saint-Nazaire ouvrira début 2023 un centre de FIV
SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique) - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Nazaire ouvrira en janvier 2023 un centre de fécondation in vitro (FIV) au sein du service d'assistance médicale à la procréation (AMP/PMA), permettant d'effectuer la totalité de la prise en charge en AMP sur place, a-t-il annoncé mardi lors d'une conférence de presse.L'établissement dispose depuis septembre 2021 d’une autorisation accordée par l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne pour pratiquer des actes de FIV (ponction ovocytaire, culture embryonnaire, transfert et congélation d’embryon), rappelle le CH dans un communiqué.
Le service d’AMP a débuté son activité il y a plusieurs années et est devenu, à l'ouverture de la Cité sanitaire en 2012, un service à part entière, avec des locaux spécifiques. Il accompagne les couples désirant un enfant sans succès, ou présentant des risques de transmettre une maladie d’une gravité particulière. Le CH proposait déjà des prises en charge en FIV depuis de nombreuses années dans le cadre d’un partenariat avec le centre AMP du CHU de Nantes (qui effectuait jusqu’à présent les étapes finales de la FIV: ponction d’ovocyte, culture embryonnaire et transfert d’embryon).
Ce partenariat continuera d’exister et de se renforcer, mais sur d’autres traitements que la FIV classique qui sera entièrement faite sur Saint-Nazaire, notamment après la modification de la loi bioéthique. Le partenariat se poursuivra sur les activités de préservation de la fertilité, prise en charge des couples de femme et femmes célibataires, don d’ovocyte et accueil d’embryon notamment.
Les couples pourront faire à Saint-Nazaire la totalité de leur parcours de PMA au sein du service désormais appelé Fertiloa (consultations, bilan d’évaluation de la fertilité, traitements sur place: induction simple de l’ovulation, insémination intra-utérine, FIV, FIV avec Icsi, transfert d’embryons congelés, chirurgie de l’infertilité).
L’agrandissement du centre et l’ouverture du laboratoire de FIV va permettre à l’équipe de s’étoffer avec au total 3 médecins de la reproduction, 2 biologistes de la reproduction, 5 techniciens de laboratoire spécialisés, 1 cadre de santé et 2 secrétaires spécialisées en AMP.
Les travaux d’aménagement (créations et modifications de locaux) du centre ont débuté avant l’été, et se termineront fin 2022, pour un démarrage de l’activité dès janvier 2023. L’objectif à long terme est la réalisation de 450 à 500 cycles de FIV/an pour la population de l’ouest de la Loire-Atlantique et du Sud Morbihan, explique l'établissement.
Le CH de Saint-Nazaire a investi dans des équipements innovants de dernière génération afin d’optimiser toutes les étapes de la FIV et de la culture embryonnaire. Tous les équipements critiques sont surveillés métrologiquement 24h/24 afin de sécuriser les embryons et les gamètes grâce à des incubateurs tri-gaz mimant les conditions de culture in utero pour un développement embryonnaire optimal (un incubateur time lapse Embryoscope* Vitrolife* et un incubateur multi-chambres).
Le coût de l'opération représente au total un budget de 1,5 million d'euros TTC, comprenant 750.000 € de travaux, mais aussi du matériel biomédical, de l’hôtelier et du matériel informatique.
Le service d’AMP du CH de Saint-Nazaire, c’est 3.000 consultations, 300 cycles de stimulation en vue de FIV, 200 cycles de préparation endométriale en vue de transfert d'embryons congelés, 80 cycles d'induction de l'ovulation suivi d'insémination intra-utérine et 220 cycles d'induction de l'ovulation suivi de rapports programmés.
NORMANDIE: Le CHI Elbeuf en tension avec les épidémies hivernales
ELBEUF (Seine-Maritime) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) Elbeuf-Louviers-Val de Reuil subit de fortes tensions aux urgences pédiatriques et adultes et dans ses services, a indiqué sa direction mercredi dans un communiqué.L'établissement explique qu'il a augmenté ses capacités d'hospitalisation pour faire face à la situation des épidémies hivernales et qu'il a "largement dépassé ses capacités". Malgré cela, "même si nous manquons de lits d'hospitalisation et de soignants, nous restons ouverts pour répondre aux besoins de santé de la population de notre territoire".
Il rappelle le bon usage des urgences (en appelant le 15 au préalable) et donne des conseils de prévention à la population dans l'objectif d'arriver à absorber le flux important de patients autant aux urgences pédiatriques qu’aux urgences adultes et à maintenir un fonctionnement normal afin de poursuivre les consultations, hospitalisations et interventions chirurgicales pour toutes les personnes nécessitant des soins.
Avec la forte affluence aux urgences pédiatriques, le CHI ELVR a ouvert quatre lits supplémentaires et quatre lits de crise pour accueillir les jeunes patients dont certains nécessitent une surveillance respiratoire.
Les urgences adultes enregistrent en moyenne 136 consultations par jour alors que le service est dimensionné pour 110. "Certains jours, souvent après le week-end, les urgences accueillent jusqu'à 200 personnes", indique le CHI.
L’unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) qui accueille les patients en provenance des urgences pendant 24h à 48h habituellement, garde parfois des patients une semaine, faute de place dans les unités de soins.
En 2021, le service des urgences adultes du site d’Elbeuf-les-Feugrais a accueilli 45.716 personnes. Au 30 novembre, il comptabilisait déjà 49.000 passages.
Dans tous les services, des lits supplémentaires ont été ouverts. Des lits de crise ont été installés dans plusieurs unités identifiées.
"Les urgences pédiatriques et adultes ont organisé un renfort soignant et médical avec des professionnels senior et le soutien des jeunes médecins internes afin d’être en capacité d’accueillir, soignés et surveillés les patients qui le nécessitent, dans un contexte et des conditions d’hospitalisation qui ne sont pas optimales", ajoute l'établissement normand qui a aussi procédé au recrutement d’intérimaires soignants.
PACA: Le CHI Aix-Pertuis ouvrira un janvier 2023 un centre de soins non programmés
AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) Aix-Pertuis va ouvrir en janvier 2023 un centre de soins non programmés géré par l'entreprise Urgencemed, a annoncé mercredi l'établissement dans un communiqué.Urgencemed, filiale du Groupe Santé Cie, "a créé et gère une dizaine de centre de soins non programmés dans toute la France". Ces centres Urgencemed "prennent en charge sur des horaires élargis tous types de consultations médicales non programmées, sans rendez-vous", grâce à la "présence en continu de médecins et infirmiers", explique l'hôpital.
Au CHI, le centre de soins non programmés ouvrira sur le site d'Aix-en-Provence le 3 janvier 2023. Il fonctionnera tous les jours entre 9 heures et 22 heures.
Il devrait pouvoir "accueillir plus de 20.000 patients chaque année" pour les "urgences médicales ne présentant pas un caractère vital", et ainsi désengorger les urgences ainsi qu'assurer une meilleure orientation des patients.
ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP ouvre le concours d'architecture pour l’Institut Robert-Debré du cerveau de l’enfant
PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a lancé le 27 octobre le concours d’architecture pour la construction du bâtiment de l’Institut Robert-Debré du cerveau de l’enfant au sein de l’hôpital Robert-Debré à Paris, dont l'ouverture est prévue fin 2026 ou début 2027, a annoncé l'institution jeudi dans un communiqué.Un jury sélectionnera en janvier 2023 quatre groupements d’architectes et le lauréat sera désigné au troisième trimestre 2023, pour une attribution avant la fin 2023 du marché de maîtrise d’œuvre.
Cet institut, dont la création a été annoncée lors des assises de la santé mentale le 28 septembre 2021 (cf dépêche du 28/09/2021 à 19:37), regroupera des équipes de cliniciens et de chercheurs dans le cadre d'un partenariat entre l'hôpital, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’Inserm, l’Institut Pasteur et l'université Paris Cité.
Le bâtiment (12.000 m², cinq niveaux) abritera des unités de soins et de nouvelles plateformes de recherche au nord-est de l’hôpital entre le boulevard périphérique parisien et le réservoir d’eau des Lilas.
Le coût est évalué à 50 millions d’euros (M€), dont 43 M€ toutes dépenses confondues de travaux et 7 M€ d’équipements. Sur ce montant, 40 M€ sont "d’ores et déjà financés par l’Etat", note l'AP-HP.
Marianne Perreau-Saussine a été nommée directrice du projet d'institut à compter du 1er avril 2022, rappelle-t-on (cf dépêche du 25/04/2022 à 18:13). Le projet est aussi porté par:
- le Pr Richard Delorme (Université Paris Cité, Institut Pasteur, chef du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Robert-Debré et coordonnateur du centre d'excellence InovAND)
- le Pr Pierre Gressens (directeur de l’UMR 1141 Inserm-Université Paris Cité)
- le Pr Ghislaine Dehaene-Lambertz (directrice du laboratoire de neuro-imagerie du langage et développement du cerveau de Neurospin -CNRS/CEA/Inserm/Université Paris-Saclay)
- le Pr Thomas Bourgeron (Université Paris Cité, responsable de l’unité de recherche "génétique humaine et fonctions cognitives" à l’Institut Pasteur).
ILE-DE-FRANCE: Géraldine Gaillard nommée directrice de la clinique du Bois d'amour à Drancy (Seine-Saint-Denis)
DRANCY (Seine-Saint-Denis) - Géraldine Gaillard a été nommé le 10 octobre directrice de la clinique du Bois d'amour à Drancy, spécialisée dans les soins de suite cancérologiques, gériatriques et polyvalents, a annoncé le groupe de clinique Ramsay Santé jeudi dans un communiqué.En complément de ses fonctions de directrice de la clinique, elle est également devenue "référente cancérologie pour le pôle Ile-de-France Nord et supervisera la mise en application des projets de la filière cancérologie du groupe dans les établissements du pôle disposant d’une autorisation de cancérologie", indique le groupe.

Après un stage de fin d’études en tant qu’assistante qualité à la clinique Dautancourt à Paris, elle a intégré l’Hôpital privé de la Seine-Saint-Denis au Blanc-Mesnil en octobre 2006 en tant que responsable assurance qualité et gestionnaire des risques. En avril 2013, elle est devenue attachée de direction à la clinique du Landy à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), puis a été nommée en juin 2017 directrice du centre de radiothérapie de Bobigny- Institut de radiothérapie de hautes énergies (Seine-Saint-Denis) et coordinatrice cancérologie du pôle Ile-de-France Nord.
Géraldine Gaillard a rejoint en septembre 2021 le groupe "Imagerie médicale de la Plaine de France (IMPF)", en tant que directrice d’exploitation région Ile-de-France Nord, avant de réintégrer Ramsay Santé en octobre 2022.
OCCITANIE: Un protocole d'accord signé pour la reprise d'une partie de l'activité de la clinique de Gascogne
AUCH - Un protocole d'accord pour reprendre une partie de l'activité de la clinique de Gascogne (Clinavenir) a été signé vendredi notamment par le centre hospitalier (CH) d'Auch, a expliqué jeudi à APMnews Didier Jaffre, directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) Occitanie.La clinique de Gascogne (60 lits et places de chirurgie et médecine) à Auch est en redressement judiciaire, après une déclaration de cession de paiement auprès du tribunal de commerce le 7 juillet (cf dépêche du 18/11/2022 à 12:40 et dépêche du 06/10/2022 à 16:54).
Les signataires du protocole d'accord sont la clinique de Gascogne, le CH d'Auch et la clinique de soins de suite et de réadaptation (SSR) La Reviscolada à Montégut (commune située à une dizaine de kilomètres d'Auch).
Ce protocole vise à maintenir sur Auch l'activité chirurgicale issue de la clinique Gascogne qui doit fermer, le temps de la reconstruction d'un nouveau plateau technique public-privé qui doit voir le jour d'ici six ans sur un terrain qui reste à déterminer, a expliqué Didier Jaffre.
L'activité chirurgicale va être répartie entre la clinique La Reviscolada, grâce à l'installation sur son site de "blocs opératoires mobiles temporaires", et le CH qui "va dégager des plages dans son bloc opératoire".
Les blocs opératoires mobiles doivent arriver en juin 2023 à La Reviscolada. Pendant ce temps-là, "l'offre doit être maintenue sur la clinique de Gascogne le temps de passer cette transition", précise le directeur général.
OCCITANIE: Le CH de Montauban va regrouper ses deux Ehpad dans un nouveau bâtiment d'ici 2026
MONTAUBAN - Le centre hospitalier (CH) va regrouper d'ici 2026 ses deux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) dans un nouveau bâtiment, a expliqué mercredi son directeur, Sébastien Massip, mercredi lors d'une conférence de presse.L'hôpital a adopté en juillet un nouveau projet d'établissement pour la période 2022-2026 (cf dépêche du 15/07/2022 à 14:37).
Ce projet prévoit "d'avoir la filière gériatrique la plus complète possible". Dans ce cadre, un nouveau bâtiment doit être livré au premier semestre 2026 pour y regrouper les deux Ehpad du CH, soit 90 lits, a expliqué Sébastien Massip.
Ce bâtiment sera construit sur deux parcelles situées dans le quartier de l'Arsenal à Montauban, a-t-il précisé.
Le CH de Montauban doit être totalement reconstruit d'ici 2030 (cf dépêche du 14/03/2022 à 18:12).
/san-sl-syl-cb/ab/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAUX DU PAYS DU MONT-BLANC, CH DE SAINT-NAZAIRE, CH D'ELBEUF, CHI AIX-PERTUIS, INSTITUT DU CERVEAU DE L'ENFANT (AP-HP), CLINIQUE DU BOIS D'AMOUR À DRANCY, CLINIQUE DE GASCOGNE, CH DE MONTAUBAN
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc signent un protocole d'accord avec la gendarmerie nationale et le procureur de la République
SALLANCHES (Haute-Savoie) - Les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc (HPMB) ont signé le 8 décembre un protocole avec la gendarmerie nationale et le procureur de la République dans le but d’améliorer la sécurité de l’hôpital et de renforcer leur coopération.Dans le détail, le protocole a pour objectif d'améliorer "la sécurité des HPMB, de ses personnels et de ses patients", "l’action des unités de gendarmerie nationale, amenées à intervenir au profit des HPMB, à requérir les services de l’hôpital", "l’accueil des unités de gendarmerie au sein des HPMB en limitant autant que possible l’attente des militaires par un traitement prioritaire", "les échanges pédagogiques et les outils des formations particulières des professionnels médicaux et des militaires de la gendarmerie nationale dans le domaine particulier du secours en montagne", ainsi que "l’information du parquet du tribunal judiciaire de Bonneville quant aux infractions dont les personnels des HPMB pourraient être victimes ou témoins".
Un dépôt de plainte simplifié pour les cas de violences faites aux femmes est également mis en place. Une démarche simplifiée pour les dépôts de plainte des professionnels de l’hôpital est également organisée pour faciliter l’instruction des dossiers.
Les HPMB annoncent qu’ils se constitueront partie civile à chaque fois qu’un professionnel de l’hôpital sera victime de faits de violence dans l’exercice de ses missions de service public. "Cette violence à l’encontre des professionnels de santé, malheureusement trop fréquente dans les hôpitaux, est traitée avec la plus grande fermeté", affirme l'établissement.
Pour accompagner la mise en oeuvre du protocole, des "référents opérationnels" ont été désignés au sein de l’hôpital et de l’unité de gendarmerie territoriale compétente afin de répondre aux défis du quotidien (prise de plaintes, événements et risques de troubles à l’ordre public touchant l’hôpital, infractions pénales commises au sein de l’établissement ou impliquant des patients hospitalisés, difficultés dans l’accueil de patrouilles de gendarmerie…).
PAYS DE LA LOIRE: Le CH de Saint-Nazaire ouvrira début 2023 un centre de FIV
SAINT-NAZAIRE (Loire-Atlantique) - Le centre hospitalier (CH) de Saint-Nazaire ouvrira en janvier 2023 un centre de fécondation in vitro (FIV) au sein du service d'assistance médicale à la procréation (AMP/PMA), permettant d'effectuer la totalité de la prise en charge en AMP sur place, a-t-il annoncé mardi lors d'une conférence de presse.L'établissement dispose depuis septembre 2021 d’une autorisation accordée par l’agence régionale de santé (ARS) Bretagne pour pratiquer des actes de FIV (ponction ovocytaire, culture embryonnaire, transfert et congélation d’embryon), rappelle le CH dans un communiqué.
Le service d’AMP a débuté son activité il y a plusieurs années et est devenu, à l'ouverture de la Cité sanitaire en 2012, un service à part entière, avec des locaux spécifiques. Il accompagne les couples désirant un enfant sans succès, ou présentant des risques de transmettre une maladie d’une gravité particulière. Le CH proposait déjà des prises en charge en FIV depuis de nombreuses années dans le cadre d’un partenariat avec le centre AMP du CHU de Nantes (qui effectuait jusqu’à présent les étapes finales de la FIV: ponction d’ovocyte, culture embryonnaire et transfert d’embryon).
Ce partenariat continuera d’exister et de se renforcer, mais sur d’autres traitements que la FIV classique qui sera entièrement faite sur Saint-Nazaire, notamment après la modification de la loi bioéthique. Le partenariat se poursuivra sur les activités de préservation de la fertilité, prise en charge des couples de femme et femmes célibataires, don d’ovocyte et accueil d’embryon notamment.
Les couples pourront faire à Saint-Nazaire la totalité de leur parcours de PMA au sein du service désormais appelé Fertiloa (consultations, bilan d’évaluation de la fertilité, traitements sur place: induction simple de l’ovulation, insémination intra-utérine, FIV, FIV avec Icsi, transfert d’embryons congelés, chirurgie de l’infertilité).
L’agrandissement du centre et l’ouverture du laboratoire de FIV va permettre à l’équipe de s’étoffer avec au total 3 médecins de la reproduction, 2 biologistes de la reproduction, 5 techniciens de laboratoire spécialisés, 1 cadre de santé et 2 secrétaires spécialisées en AMP.
Les travaux d’aménagement (créations et modifications de locaux) du centre ont débuté avant l’été, et se termineront fin 2022, pour un démarrage de l’activité dès janvier 2023. L’objectif à long terme est la réalisation de 450 à 500 cycles de FIV/an pour la population de l’ouest de la Loire-Atlantique et du Sud Morbihan, explique l'établissement.
Le CH de Saint-Nazaire a investi dans des équipements innovants de dernière génération afin d’optimiser toutes les étapes de la FIV et de la culture embryonnaire. Tous les équipements critiques sont surveillés métrologiquement 24h/24 afin de sécuriser les embryons et les gamètes grâce à des incubateurs tri-gaz mimant les conditions de culture in utero pour un développement embryonnaire optimal (un incubateur time lapse Embryoscope* Vitrolife* et un incubateur multi-chambres).
Le coût de l'opération représente au total un budget de 1,5 million d'euros TTC, comprenant 750.000 € de travaux, mais aussi du matériel biomédical, de l’hôtelier et du matériel informatique.
Le service d’AMP du CH de Saint-Nazaire, c’est 3.000 consultations, 300 cycles de stimulation en vue de FIV, 200 cycles de préparation endométriale en vue de transfert d'embryons congelés, 80 cycles d'induction de l'ovulation suivi d'insémination intra-utérine et 220 cycles d'induction de l'ovulation suivi de rapports programmés.
NORMANDIE: Le CHI Elbeuf en tension avec les épidémies hivernales
ELBEUF (Seine-Maritime) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) Elbeuf-Louviers-Val de Reuil subit de fortes tensions aux urgences pédiatriques et adultes et dans ses services, a indiqué sa direction mercredi dans un communiqué.L'établissement explique qu'il a augmenté ses capacités d'hospitalisation pour faire face à la situation des épidémies hivernales et qu'il a "largement dépassé ses capacités". Malgré cela, "même si nous manquons de lits d'hospitalisation et de soignants, nous restons ouverts pour répondre aux besoins de santé de la population de notre territoire".
Il rappelle le bon usage des urgences (en appelant le 15 au préalable) et donne des conseils de prévention à la population dans l'objectif d'arriver à absorber le flux important de patients autant aux urgences pédiatriques qu’aux urgences adultes et à maintenir un fonctionnement normal afin de poursuivre les consultations, hospitalisations et interventions chirurgicales pour toutes les personnes nécessitant des soins.
Avec la forte affluence aux urgences pédiatriques, le CHI ELVR a ouvert quatre lits supplémentaires et quatre lits de crise pour accueillir les jeunes patients dont certains nécessitent une surveillance respiratoire.
Les urgences adultes enregistrent en moyenne 136 consultations par jour alors que le service est dimensionné pour 110. "Certains jours, souvent après le week-end, les urgences accueillent jusqu'à 200 personnes", indique le CHI.
L’unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) qui accueille les patients en provenance des urgences pendant 24h à 48h habituellement, garde parfois des patients une semaine, faute de place dans les unités de soins.
En 2021, le service des urgences adultes du site d’Elbeuf-les-Feugrais a accueilli 45.716 personnes. Au 30 novembre, il comptabilisait déjà 49.000 passages.
Dans tous les services, des lits supplémentaires ont été ouverts. Des lits de crise ont été installés dans plusieurs unités identifiées.
"Les urgences pédiatriques et adultes ont organisé un renfort soignant et médical avec des professionnels senior et le soutien des jeunes médecins internes afin d’être en capacité d’accueillir, soignés et surveillés les patients qui le nécessitent, dans un contexte et des conditions d’hospitalisation qui ne sont pas optimales", ajoute l'établissement normand qui a aussi procédé au recrutement d’intérimaires soignants.
PACA: Le CHI Aix-Pertuis ouvrira un janvier 2023 un centre de soins non programmés
AIX-EN-PROVENCE (Bouches-du-Rhône) - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) Aix-Pertuis va ouvrir en janvier 2023 un centre de soins non programmés géré par l'entreprise Urgencemed, a annoncé mercredi l'établissement dans un communiqué.Urgencemed, filiale du Groupe Santé Cie, "a créé et gère une dizaine de centre de soins non programmés dans toute la France". Ces centres Urgencemed "prennent en charge sur des horaires élargis tous types de consultations médicales non programmées, sans rendez-vous", grâce à la "présence en continu de médecins et infirmiers", explique l'hôpital.
Au CHI, le centre de soins non programmés ouvrira sur le site d'Aix-en-Provence le 3 janvier 2023. Il fonctionnera tous les jours entre 9 heures et 22 heures.
Il devrait pouvoir "accueillir plus de 20.000 patients chaque année" pour les "urgences médicales ne présentant pas un caractère vital", et ainsi désengorger les urgences ainsi qu'assurer une meilleure orientation des patients.
ILE-DE-FRANCE: L'AP-HP ouvre le concours d'architecture pour l’Institut Robert-Debré du cerveau de l’enfant
PARIS - L'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a lancé le 27 octobre le concours d’architecture pour la construction du bâtiment de l’Institut Robert-Debré du cerveau de l’enfant au sein de l’hôpital Robert-Debré à Paris, dont l'ouverture est prévue fin 2026 ou début 2027, a annoncé l'institution jeudi dans un communiqué.Un jury sélectionnera en janvier 2023 quatre groupements d’architectes et le lauréat sera désigné au troisième trimestre 2023, pour une attribution avant la fin 2023 du marché de maîtrise d’œuvre.
Cet institut, dont la création a été annoncée lors des assises de la santé mentale le 28 septembre 2021 (cf dépêche du 28/09/2021 à 19:37), regroupera des équipes de cliniciens et de chercheurs dans le cadre d'un partenariat entre l'hôpital, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’Inserm, l’Institut Pasteur et l'université Paris Cité.
Le bâtiment (12.000 m², cinq niveaux) abritera des unités de soins et de nouvelles plateformes de recherche au nord-est de l’hôpital entre le boulevard périphérique parisien et le réservoir d’eau des Lilas.
Le coût est évalué à 50 millions d’euros (M€), dont 43 M€ toutes dépenses confondues de travaux et 7 M€ d’équipements. Sur ce montant, 40 M€ sont "d’ores et déjà financés par l’Etat", note l'AP-HP.
Marianne Perreau-Saussine a été nommée directrice du projet d'institut à compter du 1er avril 2022, rappelle-t-on (cf dépêche du 25/04/2022 à 18:13). Le projet est aussi porté par:
- le Pr Richard Delorme (Université Paris Cité, Institut Pasteur, chef du service de pédopsychiatrie de l'hôpital Robert-Debré et coordonnateur du centre d'excellence InovAND)
- le Pr Pierre Gressens (directeur de l’UMR 1141 Inserm-Université Paris Cité)
- le Pr Ghislaine Dehaene-Lambertz (directrice du laboratoire de neuro-imagerie du langage et développement du cerveau de Neurospin -CNRS/CEA/Inserm/Université Paris-Saclay)
- le Pr Thomas Bourgeron (Université Paris Cité, responsable de l’unité de recherche "génétique humaine et fonctions cognitives" à l’Institut Pasteur).
ILE-DE-FRANCE: Géraldine Gaillard nommée directrice de la clinique du Bois d'amour à Drancy (Seine-Saint-Denis)
DRANCY (Seine-Saint-Denis) - Géraldine Gaillard a été nommé le 10 octobre directrice de la clinique du Bois d'amour à Drancy, spécialisée dans les soins de suite cancérologiques, gériatriques et polyvalents, a annoncé le groupe de clinique Ramsay Santé jeudi dans un communiqué.En complément de ses fonctions de directrice de la clinique, elle est également devenue "référente cancérologie pour le pôle Ile-de-France Nord et supervisera la mise en application des projets de la filière cancérologie du groupe dans les établissements du pôle disposant d’une autorisation de cancérologie", indique le groupe.

Après un stage de fin d’études en tant qu’assistante qualité à la clinique Dautancourt à Paris, elle a intégré l’Hôpital privé de la Seine-Saint-Denis au Blanc-Mesnil en octobre 2006 en tant que responsable assurance qualité et gestionnaire des risques. En avril 2013, elle est devenue attachée de direction à la clinique du Landy à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), puis a été nommée en juin 2017 directrice du centre de radiothérapie de Bobigny- Institut de radiothérapie de hautes énergies (Seine-Saint-Denis) et coordinatrice cancérologie du pôle Ile-de-France Nord.
Géraldine Gaillard a rejoint en septembre 2021 le groupe "Imagerie médicale de la Plaine de France (IMPF)", en tant que directrice d’exploitation région Ile-de-France Nord, avant de réintégrer Ramsay Santé en octobre 2022.
OCCITANIE: Un protocole d'accord signé pour la reprise d'une partie de l'activité de la clinique de Gascogne
AUCH - Un protocole d'accord pour reprendre une partie de l'activité de la clinique de Gascogne (Clinavenir) a été signé vendredi notamment par le centre hospitalier (CH) d'Auch, a expliqué jeudi à APMnews Didier Jaffre, directeur général de l'agence régionale de santé (ARS) Occitanie.La clinique de Gascogne (60 lits et places de chirurgie et médecine) à Auch est en redressement judiciaire, après une déclaration de cession de paiement auprès du tribunal de commerce le 7 juillet (cf dépêche du 18/11/2022 à 12:40 et dépêche du 06/10/2022 à 16:54).
Les signataires du protocole d'accord sont la clinique de Gascogne, le CH d'Auch et la clinique de soins de suite et de réadaptation (SSR) La Reviscolada à Montégut (commune située à une dizaine de kilomètres d'Auch).
Ce protocole vise à maintenir sur Auch l'activité chirurgicale issue de la clinique Gascogne qui doit fermer, le temps de la reconstruction d'un nouveau plateau technique public-privé qui doit voir le jour d'ici six ans sur un terrain qui reste à déterminer, a expliqué Didier Jaffre.
L'activité chirurgicale va être répartie entre la clinique La Reviscolada, grâce à l'installation sur son site de "blocs opératoires mobiles temporaires", et le CH qui "va dégager des plages dans son bloc opératoire".
Les blocs opératoires mobiles doivent arriver en juin 2023 à La Reviscolada. Pendant ce temps-là, "l'offre doit être maintenue sur la clinique de Gascogne le temps de passer cette transition", précise le directeur général.
OCCITANIE: Le CH de Montauban va regrouper ses deux Ehpad dans un nouveau bâtiment d'ici 2026
MONTAUBAN - Le centre hospitalier (CH) va regrouper d'ici 2026 ses deux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) dans un nouveau bâtiment, a expliqué mercredi son directeur, Sébastien Massip, mercredi lors d'une conférence de presse.L'hôpital a adopté en juillet un nouveau projet d'établissement pour la période 2022-2026 (cf dépêche du 15/07/2022 à 14:37).
Ce projet prévoit "d'avoir la filière gériatrique la plus complète possible". Dans ce cadre, un nouveau bâtiment doit être livré au premier semestre 2026 pour y regrouper les deux Ehpad du CH, soit 90 lits, a expliqué Sébastien Massip.
Ce bâtiment sera construit sur deux parcelles situées dans le quartier de l'Arsenal à Montauban, a-t-il précisé.
Le CH de Montauban doit être totalement reconstruit d'ici 2030 (cf dépêche du 14/03/2022 à 18:12).
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