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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: HÔPITAUX DU SUD-MANCHE, EPSM DE LA GUADELOUPE, CH DE DAX, CH D'AURILLAC, CHU DE DIJON
NORMANDIE: Groupe hospitalier Mont Saint-Michel: un appareil d'IRM à Granville et un scanner à Saint-Hilaire-du-Harcouët
GRANVILLE (Manche) - Le groupe hospitalier Mont Saint-Michel renforce l'offre diagnostique en proximité dans le Sud-Manche avec l'installation d'un appareil d'IRM à Granville et d'un scanner à Saint-Hilaire-du-Harcouët.Les Hôpitaux du Sud-Manche ont inauguré un équipement d'IRM sur le site de Granville mardi 25 novembre et un scanner sera inauguré mardi 9 décembre à l'hôpital de Saint-Hilaire-du-Harcouët.
L'ouverture du nouvel appareil d'IRM à Granville est effective depuis le 9 septembre. L'agence régionale de santé (ARS) Normandie avait autorisé cette installation le 28 octobre 2024. Le site d'Avranches disposait déjà d'un appareil installé de longue date. Cette deuxième installation marque une étape importante dans le développement de l'offre de soins et permettra d'améliorer la prise en charge des patients.
Il devrait permettre d'accélérer les délais de diagnostic en réduisant les délais d'attente et de faciliter l'accès à cette technique d'imagerie pour les patients du bassin granvillais.

Le nombre d'examens cible est de 4.000 annuels toutes vacations comprises, soit une vingtaine par jour. L'hôpital de Granville compte 1,5 équivalent temps plein (ETP) de médecin radiologue et recourt à la télé-imagerie si nécessaire et dispose de 10 ETP de manipulateurs radio.
Le CH de Saint-Hilaire-du-Harcouët avait été autorisé en novembre 2024 à installer un scanner (cf dépêche du 05/11/2024 à 16:08). Il fallait auparavant aller à Avranches, Granville, Vire, Mayenne ou Fougères. L'hôpital espère réaliser 4.000 examens par an.
GUADELOUPE: L'EPSM de la Guadeloupe renforce le volet sécurité de son projet d'établissement, après le meurtre d'un psychiatre lundi
LES ABYMES (Guadeloupe) - L'établissement public de santé mentale (EPSM) de la Guadeloupe a annoncé renforcer immédiatement son projet d'établissement "sur le volet sécurité, afin de garantir un accompagnement plus protecteur et plus adapté des équipes", dans un communiqué mis en ligne mardi.Cette décision fait suite au meurtre du Dr Jean-Michel Gal, lundi matin, au centre médico-psychologique (CMP) du Gosier, par un patient (cf dépêche du 02/12/2025 à 15:39 et dépêche du 03/12/2025 à 10:39).
"Depuis de nombreuses années, le Dr Gal soignait, avec un engagement remarquable et une grande compétence clinique des centaines de patients guadeloupéens. Sa bienveillance, sa proximité avec les équipes soignantes, son écoute attentive des patients et de leur famille, tout comme sa détermination à leur venir en aide, étaient unanimement reconnues et saluées. Son décès laisse un vide immense au sein de notre établissement", rend hommage l'établissement.
"La présidente du conseil de surveillance, la directrice et le président de la commission médicale d'établissement adressent leurs premières pensées à la famille du Dr Gal, à ses proches, à ses collègues, ainsi qu'à toute la communauté de l'EPSM de la Guadeloupe, brutalement éprouvés par ce drame", ajoute-t-il.
Mercredi, la ministre de la santé, des familles, de l'autonomie et des personnes handicapées, Stéphanie Rist, a fait part de son émotion sur X (ex-Twitter).
"Cet acte tragique rappelle l'engagement quotidien de nos soignants, qui exercent leur mission avec humanité et courage. Je leur exprime tout mon soutien, ainsi qu'aux équipes accompagnées par la Cump (cellule d'urgence médico-psychologique), mobilisée dès aujourd'hui", a-t-elle déclaré.
NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de Dax a inauguré son nouveau service de réanimation polyvalente
DAX (Landes) - Le centre hospitalier (CH) de Dax a inauguré lundi son nouveau service de réanimation polyvalente, installé dans un nouveau bâtiment, selon un dossier de presse diffusé jeudi.La surface totale est d'environ 1.500 m² pour 10 lits, dont deux chambres pour les risques infectieux (surpression ou dépression). Les travaux, lancés en décembre 2020, se sont achevés fin septembre.
Le CH a assuré avoir créé "des chambres confortables pensées pour l'urgence" et "un environnement pensé pour le bien-être du patient". Il a ajouté que "le pôle de surveillance central assure une vision optimale sur les 10 chambres de réanimation". L'architecture du bâtiment "unifie les volumes existants et redonne une cohérence à l'ensemble du site", a ajouté le CH.
Une hélistation a été en outre créée sur la toiture du bâtiment, "instaurant un axe rouge vertical reliant hélicoptère-urgences-réanimation-unité de soins intensifs polyvalents" (Usip) pour garantir "un transfert immédiat des patients en détresse vitale, sans rupture ni rotation de brancard".
Concernant les investissements, l'établissement a précisé mercredi à APMnews que 2,3 millions d'euros ont été investis pour l'unité de soins continus (USC) et 12,5 M€ pour la partie réanimation, l'hélistation et la partie radiothérapie.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH d'Aurillac déménage et agrandit un de ses CMP
AURILLAC - Le centre hospitalier Henri-Mondor à Aurillac (892 lits et places) a déménagé et agrandi un de ses trois centres médico-psychologiques (CMP), celui de Maurs-la-Jolie, qui assure la prise en charge ambulatoire psychiatrique (hors hôpital de jour) de toute la population de l'ouest et du sud-ouest du Cantal.Cette antenne accueille chaque année plus de 600 patients du bassin de vie maursois. Son déménagement "est une étape importante pour améliorer l'offre de soins en santé mentale sur le territoire, avec l'augmentation de la surface d'accueil des patients", précise le CH.
"Ces nouveaux locaux, plus grands, plus en adéquation avec la prise en charge de soins des patients atteints de troubles psychiques du bassin maursois", doivent ainsi permettre:
- le développement de l'accueil des patients et de la permanence
- le développement de partenariats entre les différentes structures médico-sociales et de la collaboration entre les différents professionnels du secteur, extra- et intrahospitalier
- la permanence des soins en primo-consultation
- le développement de missions d'éducation thérapeutique et de pratiques d'auto-soin
- le développement de la médiation thérapeutique."
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Dijon remporte un financement de 11 M€ pour le programme Perigenomed
DIJON - Le CHU de Dijon a décroché un financement de 11 millions d'euros pour le programme de dépistage néonatal Perigenomed dans le cadre d'un appel à projets, a rapporté jeudi le CHU dans un communiqué.Ce programme fait partie des trois premiers lauréats de l'appel à projets "Challenge en prévention" piloté par l'Agence de l'innovation en santé (AIS) dans le cadre du plan France 2030, annoncés mercredi (cf dépêche du 03/12/2025 à 17:30).
"Cette somme sera consacrée au financement de la phase 2 de ce programme inédit en France qui porte l'ambition d'un changement profond de stratégie dans le dépistage des maladies rares chez les nouveau-nés", a fait savoir le CHU.
Le programme Perigenomed (cf dépêche du 26/06/2025 à 17:38) est co-porté par un consortium public-privé associant le CHU de Dijon, avec la fédération hospitalo-universitaire (FHU) TRANSLAD (médecine translationnelle dans les anomalies du développement) et le centre d'investigation clinique de Dijon, les universités de Toulouse et Bourgogne Europe, les entreprises Illumina (leader international de la technologie de séquençage du génome) et SeqOne (leader français dans le développement d'outils d'analyse génomique), et le collecteur analyseur de données (CAD, infrastructure nationale du Plan France médecine génomique 2025).
Il vise à évaluer l'intérêt d'élargir le dépistage néonatal (DNN) par le séquençage du génome pour détecter des centaines de malades génétiques rares et graves avant 28 jours de vie, "soit avant même l'apparition des premiers symptômes, de manière à proposer aux jeunes patients des traitements ou une prise en charge précoce le plus tôt possible".
"La phase 1 du programme, actuellement engagée, consiste à déployer le séquençage génomique de 390 maladies rares (dont 170 traitables) auprès de 2 500 nouveau-nés des maternités des CHU de Dijon, Besançon, Nantes, Rennes et Angers", a rapporté le CHU de Dijon, qui a achevé cette première phase, tout juste engagée dans les quatre autres CHU participants.
"La phase 2 consiste à évaluer ce programme de dépistage à grande échelle, auprès de 19.000 nouveau-nés des maternités de cinq départements de Bourgogne-Franche-Comté", a complété le CHU. "Elle permettra d'évaluer l'utilité clinique de ce DNN élargi, son acceptabilité en routine par les familles, ainsi que sa soutenabilité économique et environnementale."
/sl-bd-jyp-san-gl/nc/APMnews
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NORMANDIE: Groupe hospitalier Mont Saint-Michel: un appareil d'IRM à Granville et un scanner à Saint-Hilaire-du-Harcouët
GRANVILLE (Manche) - Le groupe hospitalier Mont Saint-Michel renforce l'offre diagnostique en proximité dans le Sud-Manche avec l'installation d'un appareil d'IRM à Granville et d'un scanner à Saint-Hilaire-du-Harcouët.Les Hôpitaux du Sud-Manche ont inauguré un équipement d'IRM sur le site de Granville mardi 25 novembre et un scanner sera inauguré mardi 9 décembre à l'hôpital de Saint-Hilaire-du-Harcouët.
L'ouverture du nouvel appareil d'IRM à Granville est effective depuis le 9 septembre. L'agence régionale de santé (ARS) Normandie avait autorisé cette installation le 28 octobre 2024. Le site d'Avranches disposait déjà d'un appareil installé de longue date. Cette deuxième installation marque une étape importante dans le développement de l'offre de soins et permettra d'améliorer la prise en charge des patients.
Il devrait permettre d'accélérer les délais de diagnostic en réduisant les délais d'attente et de faciliter l'accès à cette technique d'imagerie pour les patients du bassin granvillais.

Le nombre d'examens cible est de 4.000 annuels toutes vacations comprises, soit une vingtaine par jour. L'hôpital de Granville compte 1,5 équivalent temps plein (ETP) de médecin radiologue et recourt à la télé-imagerie si nécessaire et dispose de 10 ETP de manipulateurs radio.
Le CH de Saint-Hilaire-du-Harcouët avait été autorisé en novembre 2024 à installer un scanner (cf dépêche du 05/11/2024 à 16:08). Il fallait auparavant aller à Avranches, Granville, Vire, Mayenne ou Fougères. L'hôpital espère réaliser 4.000 examens par an.
GUADELOUPE: L'EPSM de la Guadeloupe renforce le volet sécurité de son projet d'établissement, après le meurtre d'un psychiatre lundi
LES ABYMES (Guadeloupe) - L'établissement public de santé mentale (EPSM) de la Guadeloupe a annoncé renforcer immédiatement son projet d'établissement "sur le volet sécurité, afin de garantir un accompagnement plus protecteur et plus adapté des équipes", dans un communiqué mis en ligne mardi.Cette décision fait suite au meurtre du Dr Jean-Michel Gal, lundi matin, au centre médico-psychologique (CMP) du Gosier, par un patient (cf dépêche du 02/12/2025 à 15:39 et dépêche du 03/12/2025 à 10:39).
"Depuis de nombreuses années, le Dr Gal soignait, avec un engagement remarquable et une grande compétence clinique des centaines de patients guadeloupéens. Sa bienveillance, sa proximité avec les équipes soignantes, son écoute attentive des patients et de leur famille, tout comme sa détermination à leur venir en aide, étaient unanimement reconnues et saluées. Son décès laisse un vide immense au sein de notre établissement", rend hommage l'établissement.
"La présidente du conseil de surveillance, la directrice et le président de la commission médicale d'établissement adressent leurs premières pensées à la famille du Dr Gal, à ses proches, à ses collègues, ainsi qu'à toute la communauté de l'EPSM de la Guadeloupe, brutalement éprouvés par ce drame", ajoute-t-il.
Mercredi, la ministre de la santé, des familles, de l'autonomie et des personnes handicapées, Stéphanie Rist, a fait part de son émotion sur X (ex-Twitter).
"Cet acte tragique rappelle l'engagement quotidien de nos soignants, qui exercent leur mission avec humanité et courage. Je leur exprime tout mon soutien, ainsi qu'aux équipes accompagnées par la Cump (cellule d'urgence médico-psychologique), mobilisée dès aujourd'hui", a-t-elle déclaré.
NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de Dax a inauguré son nouveau service de réanimation polyvalente
DAX (Landes) - Le centre hospitalier (CH) de Dax a inauguré lundi son nouveau service de réanimation polyvalente, installé dans un nouveau bâtiment, selon un dossier de presse diffusé jeudi.La surface totale est d'environ 1.500 m² pour 10 lits, dont deux chambres pour les risques infectieux (surpression ou dépression). Les travaux, lancés en décembre 2020, se sont achevés fin septembre.
Le CH a assuré avoir créé "des chambres confortables pensées pour l'urgence" et "un environnement pensé pour le bien-être du patient". Il a ajouté que "le pôle de surveillance central assure une vision optimale sur les 10 chambres de réanimation". L'architecture du bâtiment "unifie les volumes existants et redonne une cohérence à l'ensemble du site", a ajouté le CH.
Une hélistation a été en outre créée sur la toiture du bâtiment, "instaurant un axe rouge vertical reliant hélicoptère-urgences-réanimation-unité de soins intensifs polyvalents" (Usip) pour garantir "un transfert immédiat des patients en détresse vitale, sans rupture ni rotation de brancard".
Concernant les investissements, l'établissement a précisé mercredi à APMnews que 2,3 millions d'euros ont été investis pour l'unité de soins continus (USC) et 12,5 M€ pour la partie réanimation, l'hélistation et la partie radiothérapie.
AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH d'Aurillac déménage et agrandit un de ses CMP
AURILLAC - Le centre hospitalier Henri-Mondor à Aurillac (892 lits et places) a déménagé et agrandi un de ses trois centres médico-psychologiques (CMP), celui de Maurs-la-Jolie, qui assure la prise en charge ambulatoire psychiatrique (hors hôpital de jour) de toute la population de l'ouest et du sud-ouest du Cantal.Cette antenne accueille chaque année plus de 600 patients du bassin de vie maursois. Son déménagement "est une étape importante pour améliorer l'offre de soins en santé mentale sur le territoire, avec l'augmentation de la surface d'accueil des patients", précise le CH.
"Ces nouveaux locaux, plus grands, plus en adéquation avec la prise en charge de soins des patients atteints de troubles psychiques du bassin maursois", doivent ainsi permettre:
- le développement de l'accueil des patients et de la permanence
- le développement de partenariats entre les différentes structures médico-sociales et de la collaboration entre les différents professionnels du secteur, extra- et intrahospitalier
- la permanence des soins en primo-consultation
- le développement de missions d'éducation thérapeutique et de pratiques d'auto-soin
- le développement de la médiation thérapeutique."
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE: Le CHU de Dijon remporte un financement de 11 M€ pour le programme Perigenomed
DIJON - Le CHU de Dijon a décroché un financement de 11 millions d'euros pour le programme de dépistage néonatal Perigenomed dans le cadre d'un appel à projets, a rapporté jeudi le CHU dans un communiqué.Ce programme fait partie des trois premiers lauréats de l'appel à projets "Challenge en prévention" piloté par l'Agence de l'innovation en santé (AIS) dans le cadre du plan France 2030, annoncés mercredi (cf dépêche du 03/12/2025 à 17:30).
"Cette somme sera consacrée au financement de la phase 2 de ce programme inédit en France qui porte l'ambition d'un changement profond de stratégie dans le dépistage des maladies rares chez les nouveau-nés", a fait savoir le CHU.
Le programme Perigenomed (cf dépêche du 26/06/2025 à 17:38) est co-porté par un consortium public-privé associant le CHU de Dijon, avec la fédération hospitalo-universitaire (FHU) TRANSLAD (médecine translationnelle dans les anomalies du développement) et le centre d'investigation clinique de Dijon, les universités de Toulouse et Bourgogne Europe, les entreprises Illumina (leader international de la technologie de séquençage du génome) et SeqOne (leader français dans le développement d'outils d'analyse génomique), et le collecteur analyseur de données (CAD, infrastructure nationale du Plan France médecine génomique 2025).
Il vise à évaluer l'intérêt d'élargir le dépistage néonatal (DNN) par le séquençage du génome pour détecter des centaines de malades génétiques rares et graves avant 28 jours de vie, "soit avant même l'apparition des premiers symptômes, de manière à proposer aux jeunes patients des traitements ou une prise en charge précoce le plus tôt possible".
"La phase 1 du programme, actuellement engagée, consiste à déployer le séquençage génomique de 390 maladies rares (dont 170 traitables) auprès de 2 500 nouveau-nés des maternités des CHU de Dijon, Besançon, Nantes, Rennes et Angers", a rapporté le CHU de Dijon, qui a achevé cette première phase, tout juste engagée dans les quatre autres CHU participants.
"La phase 2 consiste à évaluer ce programme de dépistage à grande échelle, auprès de 19.000 nouveau-nés des maternités de cinq départements de Bourgogne-Franche-Comté", a complété le CHU. "Elle permettra d'évaluer l'utilité clinique de ce DNN élargi, son acceptabilité en routine par les familles, ainsi que sa soutenabilité économique et environnementale."
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