Actualités de l'Urgence - APM

DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: ICANS (STRASBOURG), CENTRE OSCAR-LAMBRET (LILLE), CH DE MONTREUIL-SUR-MER, CH DE NIORT
GRAND EST: L'Icans certifié avec mention par la HAS
STRASBOURG - L'Institut de cancérologie Strasbourg Europe (Icans), qui rassemble depuis fin 2019 l'activité de cancérologie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) et le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Paul-Strauss, a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) selon la nouvelle procédure, avec la mention "haute qualité des soins".L'Icans a rempli 98% des critères du chapitre 1 (le patient), 97% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 94% du chapitre 3 (l'établissement), selon le rapport de la HAS mis en ligne fin mai.
Dans le troisième chapitre et dernier chapitre, "le travail en équipe et le développement des compétences" constitue le seul sous-objectif que l'établissement n'a pas rempli à plus de 90% (69%).
"Cette excellente appréciation émise par la HAS témoigne du haut niveau de qualité des prises en charge que nous assurons à nos patients qui font confiance aux équipes de l’Icans et son organisation, comme en témoignent la dynamique d’attractivité et les résultats favorables obtenus", s'est réjoui Nicolas Salvi, directeur général adjoint de l'Icans, cité dans un communiqué diffusé jeudi par l'établissement.
Rapport de certification de l' Icans - mai 2023
HAUTS-DE-FRANCE: Le CLCC Oscar-Lambret certifié avec mention par la HAS
LILLE - La Haute autorité de santé (HAS) a certifié le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Oscar-Lambret de Lille selon la nouvelle procédure, avec la mention "haute qualité des soins", selon un rapport publié en mai.Le CLCC a rempli 100% des critères du chapitre 1 (le patient), 97% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 98% du chapitre 3 (l'établissement).
Dans le premier chapitre, la HAS souligne les efforts du CLCC pour informer et impliquer les patients, notamment grâce à l'application MonOscar. L'évaluation de la douleur par les patients "est systématiquement recherchée et anticipée", est-il mis en avant.
La présence des proches est par ailleurs "facilitée", en particulier via des chambres mises à disposition mais aussi, pour les parents d'enfants hospitalisés, un hébergement proposé en collaboration avec le CHU de Lille.
Le deuxième chapitre fait apparaître un parcours de soins "ajusté et personnalisé". Les équipes maîtrisent les risques liés à leurs pratiques. "Les bonnes pratiques d'identification du patient sont respectées; le patient porte un bracelet et l'établissement s'est doté d'un logiciel de reconnaissance faciale en radiothérapie", est-il observé.
Au bloc opératoire, les indicateurs de suivi de la mise en œuvre des check-lists sont définis et analysés, selon la HAS. "Toutefois, le dernier audit date de janvier 2019", est-il pointé. Une évaluation de l'efficacité des actions doit être menée en 2023.
Le CLCC a engagé des collaborations avec plusieurs communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), dont celles de Tourcoing et de Lille Sud, peut-on lire dans le troisième chapitre. "Depuis 2020, des 'patients partenaires', au nombre actuel de 10 dont une proche aidante, sont associés aux démarches d'amélioration des pratiques", relève également la HAS.
Le Centre Oscar-Lambret dispose en outre d'un institut de formation "qui offre aux professionnels un ensemble de modules pour maintenir et approfondir leurs compétences".
Rapport de certification du CLCC Oscar-Lambret
HAUTS-DE-FRANCE: Ouverture de l'extension des urgences au CH de Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais)
MONTREUIL-SUR-MER (Pas-de-Calais) - L'extension des urgences du centre hospitalier (CH) de l'arrondissement de Montreuil-sur-Mer est ouverte depuis mercredi 31 mai, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé lundi.Le projet d'agrandissement des urgences du CH a été acté par l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France en 2019, a rappelé l'établissement.
Dans le cadre de ces travaux, débutés en 2020, une extension des urgences a été créée pour, à terme, agrandir la superficie totale du service d'un tiers.
Le service disposera de 16 boxes et de quatre salles d'urgences vitales (trois adultes et une pédiatrique), tandis que la maison médicale aura deux bureaux de consultation et une salle d'attente. Les urgences pédiatriques et les urgences adultes auront par ailleurs deux circuits distincts.
Pour l'heure, l'ouverture de cette extension permet, durant la dernière phase des travaux qui doit durer 12 mois, de restructurer les anciens locaux.
Les patients sont actuellement accueillis à leur arrivée dans un lieu offrant "plus d'espace et une meilleure confidentialité, ainsi qu'une salle d'attente plus grande et plus confortable". Un espace est aussi prévu pour les personnes couchées, avec une capacité de cinq lits.
Durant cette période transitoire, les urgences bénéficient de six box, d'un circuit court et de deux salles d'urgence vitale.
Les travaux doivent prendre fin en juin 2024. En septembre 2024, les urgences, qui utilisent jusqu'ici le scanner du service d'imagerie médicale, seront également dotées de leur propre appareil.
NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de Niort se dote d’un système de traitement bactériologique en continu de l'eau
NIORT - A l’occasion de travaux effectués sur les réseaux d’eau du pôle femme-mère-enfant (PFME), le centre hospitalier (CH) de Niort a mis en place une solution innovante pour garantir la sécurité bactériologique de l’eau distribuée.L'établissement niortais avait prévu de changer 500 éléments techniques du réseau d'eau du PFME qui héberge les services de pédiatrie, maternité, néonatalogie, gynécologie-obstétrique, le centre de santé sexuelle, l'unité médico-chirurgicale et l'unité Handisanté. "Il était important de garantir la continuité de ces services, sans faire courir le moindre risque sanitaire", précise l'hôpital dans un communiqué publié jeudi.
Afin de désinfecter l'eau pendant les travaux, le CH de Niort a donc opté pour une solution de la société rochelaise Olimpe Technology qui a mis au point un procédé, en continu, d’électrolyse de l’eau qui permet de la traiter sans adjonction de produits chimiques ni élévation de température. Les sels de chlorure présents naturellement dans l'eau sont électrolysés et produisent de l'acide hypochloreux, puissant désinfectant naturel. "Installer des filtres sur tous les robinets aurait coûté une fortune puisqu'il faut les changer régulièrement", estime Catherine Chubilleau, médecin hygiéniste au CH de Niort, interrogée par APMnews.
"Nous avons expérimenté cette solution pendant plus d'un an", a indiqué le médecin hygiéniste. "Nous avons mesuré la qualité de l'eau avant installation du dispositif et après, pendant la phase des travaux". Le principal risque étant lié à la légionelle dans l'eau chaude et Escherichia coli dans l'eau froide. Et "les résultats sont saisissants", a assuré le médecin hygiéniste.
L'avantage de cette technologie c'est qu'elle permet de détruire les biofilms des canalisations, refuge de la flore microbienne et facteur de réapparition des contaminations, même après traitement curatif, est-il indiqué dans le communiqué. Résultat des analyses, la qualité de l'eau a été très nettement améliorée. "On a constaté un important abattement bactériologique entre l'avant et l'après", a souligné le médecin.
En pratique, la machine Olimpe Pro 8.000 a été installée dans la sous-station technique du bâtiment, en amont des circuits d’eau froide et d’eau chaude qui desservent les différents services du pôle. La machine qui assure le traitement pour tout le bâtiment "est sur roulette et très simple à installer". Quant à la maintenance, elle est assurée par la société rochelaise. L'installation a été surdimensionnée. "Nous avons pris très grand, par mesure de précaution", a fait remarquer le médecin hygiéniste.
L'objectif est donc de maintenir l'installation et de déployer la technologie dans d’autres sous-stations de l’établissement, "mais avec le modèle en dessous", a fait remarquer le Dr Chubilleau.
A noter que le coût du dispositif installé au PFME est d'environ 15.000 euros.
/gl-mg-gdl/sl/APMnews
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: ICANS (STRASBOURG), CENTRE OSCAR-LAMBRET (LILLE), CH DE MONTREUIL-SUR-MER, CH DE NIORT
GRAND EST: L'Icans certifié avec mention par la HAS
STRASBOURG - L'Institut de cancérologie Strasbourg Europe (Icans), qui rassemble depuis fin 2019 l'activité de cancérologie des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) et le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Paul-Strauss, a été certifié par la Haute autorité de santé (HAS) selon la nouvelle procédure, avec la mention "haute qualité des soins".L'Icans a rempli 98% des critères du chapitre 1 (le patient), 97% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 94% du chapitre 3 (l'établissement), selon le rapport de la HAS mis en ligne fin mai.
Dans le troisième chapitre et dernier chapitre, "le travail en équipe et le développement des compétences" constitue le seul sous-objectif que l'établissement n'a pas rempli à plus de 90% (69%).
"Cette excellente appréciation émise par la HAS témoigne du haut niveau de qualité des prises en charge que nous assurons à nos patients qui font confiance aux équipes de l’Icans et son organisation, comme en témoignent la dynamique d’attractivité et les résultats favorables obtenus", s'est réjoui Nicolas Salvi, directeur général adjoint de l'Icans, cité dans un communiqué diffusé jeudi par l'établissement.
Rapport de certification de l' Icans - mai 2023
HAUTS-DE-FRANCE: Le CLCC Oscar-Lambret certifié avec mention par la HAS
LILLE - La Haute autorité de santé (HAS) a certifié le centre de lutte contre le cancer (CLCC) Oscar-Lambret de Lille selon la nouvelle procédure, avec la mention "haute qualité des soins", selon un rapport publié en mai.Le CLCC a rempli 100% des critères du chapitre 1 (le patient), 97% du chapitre 2 (les équipes de soins) et 98% du chapitre 3 (l'établissement).
Dans le premier chapitre, la HAS souligne les efforts du CLCC pour informer et impliquer les patients, notamment grâce à l'application MonOscar. L'évaluation de la douleur par les patients "est systématiquement recherchée et anticipée", est-il mis en avant.
La présence des proches est par ailleurs "facilitée", en particulier via des chambres mises à disposition mais aussi, pour les parents d'enfants hospitalisés, un hébergement proposé en collaboration avec le CHU de Lille.
Le deuxième chapitre fait apparaître un parcours de soins "ajusté et personnalisé". Les équipes maîtrisent les risques liés à leurs pratiques. "Les bonnes pratiques d'identification du patient sont respectées; le patient porte un bracelet et l'établissement s'est doté d'un logiciel de reconnaissance faciale en radiothérapie", est-il observé.
Au bloc opératoire, les indicateurs de suivi de la mise en œuvre des check-lists sont définis et analysés, selon la HAS. "Toutefois, le dernier audit date de janvier 2019", est-il pointé. Une évaluation de l'efficacité des actions doit être menée en 2023.
Le CLCC a engagé des collaborations avec plusieurs communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), dont celles de Tourcoing et de Lille Sud, peut-on lire dans le troisième chapitre. "Depuis 2020, des 'patients partenaires', au nombre actuel de 10 dont une proche aidante, sont associés aux démarches d'amélioration des pratiques", relève également la HAS.
Le Centre Oscar-Lambret dispose en outre d'un institut de formation "qui offre aux professionnels un ensemble de modules pour maintenir et approfondir leurs compétences".
Rapport de certification du CLCC Oscar-Lambret
HAUTS-DE-FRANCE: Ouverture de l'extension des urgences au CH de Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais)
MONTREUIL-SUR-MER (Pas-de-Calais) - L'extension des urgences du centre hospitalier (CH) de l'arrondissement de Montreuil-sur-Mer est ouverte depuis mercredi 31 mai, a annoncé l'établissement dans un communiqué diffusé lundi.Le projet d'agrandissement des urgences du CH a été acté par l'agence régionale de santé (ARS) Hauts-de-France en 2019, a rappelé l'établissement.
Dans le cadre de ces travaux, débutés en 2020, une extension des urgences a été créée pour, à terme, agrandir la superficie totale du service d'un tiers.
Le service disposera de 16 boxes et de quatre salles d'urgences vitales (trois adultes et une pédiatrique), tandis que la maison médicale aura deux bureaux de consultation et une salle d'attente. Les urgences pédiatriques et les urgences adultes auront par ailleurs deux circuits distincts.
Pour l'heure, l'ouverture de cette extension permet, durant la dernière phase des travaux qui doit durer 12 mois, de restructurer les anciens locaux.
Les patients sont actuellement accueillis à leur arrivée dans un lieu offrant "plus d'espace et une meilleure confidentialité, ainsi qu'une salle d'attente plus grande et plus confortable". Un espace est aussi prévu pour les personnes couchées, avec une capacité de cinq lits.
Durant cette période transitoire, les urgences bénéficient de six box, d'un circuit court et de deux salles d'urgence vitale.
Les travaux doivent prendre fin en juin 2024. En septembre 2024, les urgences, qui utilisent jusqu'ici le scanner du service d'imagerie médicale, seront également dotées de leur propre appareil.
NOUVELLE-AQUITAINE: Le CH de Niort se dote d’un système de traitement bactériologique en continu de l'eau
NIORT - A l’occasion de travaux effectués sur les réseaux d’eau du pôle femme-mère-enfant (PFME), le centre hospitalier (CH) de Niort a mis en place une solution innovante pour garantir la sécurité bactériologique de l’eau distribuée.L'établissement niortais avait prévu de changer 500 éléments techniques du réseau d'eau du PFME qui héberge les services de pédiatrie, maternité, néonatalogie, gynécologie-obstétrique, le centre de santé sexuelle, l'unité médico-chirurgicale et l'unité Handisanté. "Il était important de garantir la continuité de ces services, sans faire courir le moindre risque sanitaire", précise l'hôpital dans un communiqué publié jeudi.
Afin de désinfecter l'eau pendant les travaux, le CH de Niort a donc opté pour une solution de la société rochelaise Olimpe Technology qui a mis au point un procédé, en continu, d’électrolyse de l’eau qui permet de la traiter sans adjonction de produits chimiques ni élévation de température. Les sels de chlorure présents naturellement dans l'eau sont électrolysés et produisent de l'acide hypochloreux, puissant désinfectant naturel. "Installer des filtres sur tous les robinets aurait coûté une fortune puisqu'il faut les changer régulièrement", estime Catherine Chubilleau, médecin hygiéniste au CH de Niort, interrogée par APMnews.
"Nous avons expérimenté cette solution pendant plus d'un an", a indiqué le médecin hygiéniste. "Nous avons mesuré la qualité de l'eau avant installation du dispositif et après, pendant la phase des travaux". Le principal risque étant lié à la légionelle dans l'eau chaude et Escherichia coli dans l'eau froide. Et "les résultats sont saisissants", a assuré le médecin hygiéniste.
L'avantage de cette technologie c'est qu'elle permet de détruire les biofilms des canalisations, refuge de la flore microbienne et facteur de réapparition des contaminations, même après traitement curatif, est-il indiqué dans le communiqué. Résultat des analyses, la qualité de l'eau a été très nettement améliorée. "On a constaté un important abattement bactériologique entre l'avant et l'après", a souligné le médecin.
En pratique, la machine Olimpe Pro 8.000 a été installée dans la sous-station technique du bâtiment, en amont des circuits d’eau froide et d’eau chaude qui desservent les différents services du pôle. La machine qui assure le traitement pour tout le bâtiment "est sur roulette et très simple à installer". Quant à la maintenance, elle est assurée par la société rochelaise. L'installation a été surdimensionnée. "Nous avons pris très grand, par mesure de précaution", a fait remarquer le médecin hygiéniste.
L'objectif est donc de maintenir l'installation et de déployer la technologie dans d’autres sous-stations de l’établissement, "mais avec le modèle en dessous", a fait remarquer le Dr Chubilleau.
A noter que le coût du dispositif installé au PFME est d'environ 15.000 euros.
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