Actualités de l'Urgence - APM

25/11 2022
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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: POLYCLINIQUE DE POITIERS, CHI TOULON/LA SEYNE-SUR-MER, CHU DE NANTES, HÔPITAUX PRIVÉS RENNAIS SAINT-GRÉGOIRE

Le 25 novembre 2022 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: La polyclinique de Poitiers certifiée par la HAS

POITIERS - La polyclinique de Poitiers (Elsan) a été certifiée avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), d'après le rapport de certification mis en ligne lundi.

L'établissement a obtenu un score de 100% pour la partie 1 (patient), de 89% pour celle consacrée aux équipes de soins (partie 2) et de 91% pour celle portant sur l'établissement (partie 3).

Concernant la partie 1, il est jugé que les informations "sont adaptées" au niveau de compréhension des patients y compris celui des enfants. En outre, "lors des rencontres avec les patients", ces derniers "ont dit être satisfaits des conditions d’accueil et de la prise en charge" et jugé que leur dignité et intimité "sont respectées".

Pour la partie consacrée aux équipes de soins, il est estimé que les prises en charge "s'appuient sur des protocoles intégrant les recommandations des bonnes pratiques".

Toutefois, "la lettre de liaison n'est pas systématiquement établie et transmise le jour de la sortie du patient et n’intègre pas toutes les mentions attendues".

Enfin, il est exprimé dans la partie 3 que "la gouvernance fonde son management sur la qualité et la sécurité des soins", ou encore qu'"une dynamique d’amélioration continue de la qualité des soins est en place".

PACA: Le CHI de Toulon/La Seyne-sur-Mer signe un accord local pour l'amélioration des conditions de travail

TOULON - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Toulon/La Seyne-sur-Mer a signé son premier accord local avec des syndicats pour l'amélioration des conditions de travail des personnels, en application des accords du Ségur de la santé, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.

Dans le cadre du Ségur, les "établissements publics de santé ont pu bénéficier de crédits visant à sécuriser les organisations de travail à condition de parvenir à un accord local quant aux mesures à mettre en place", rappelle le CHI.

L'accord a été conclu pour les années 2022 et 2023. Il est le "fruit d’échanges et de concertations entre la direction des ressources humaines, la direction des soins et les organisations syndicales" représentées au comité technique d'établissement (CTE). Il a été signé le 18 novembre par FO et CFDT, ce qui en fait un accord local majoritaire, explique l'établissement.

Les montants sont "déterminés et alloués" par l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) en fonction des effectifs. Pour le CHI, les montants sont de 2 millions d'euros (M€) en 2022 et 3,7 M€ en 2023.

Ces financements vont être utilisés pour:

  • "allouer des renforts (infirmiers, aides-soignants, brancardiers) sur de multiples secteurs en tension à hauteur de 33 équivalents temps plein [ETP], avec la possibilité de recruter dès le mois de novembre 2022"
  • "créer du temps d’ergonome et augmenter le temps de psychologue dédiés aux personnels pour améliorer la prévention et la santé au travail"
  • "mettre en place une prime d’engagement collectif pour valoriser la participation à des projets institutionnels"
  • "améliorer l’attractivité par une augmentation des mises en stage et la mise en place d’une allocation d’étude pour fidéliser les étudiants donnant satisfaction".

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU de Nantes a déclenché son plan blanc

NANTES - Le CHU de Nantes a déclenché jeudi son plan blanc, niveau 2 des plans d'urgence de l'établissement, afin de faire face aux tensions constatées par les urgences pédiatriques et adultes, a-t-il annoncé dans un communiqué.

"Cette décision du directeur général du CHU de Nantes a été prise en accord avec le président de la commission médicale de l’établissement et le directeur général par intérim de l’agence régionale de santé Pays de la Loire", indique le communiqué.

Depuis plusieurs semaines, le CHU de Nantes, à l’image de nombreux établissements de santé français, connaît des tensions fortes sur ses filières d’urgence. Ces difficultés sont majorées par le contexte d’épidémie de bronchiolite, avec un nombre très important et croissant d’hospitalisations de très jeunes enfants.

Des actions ont été mises en œuvre dont l'activation d’une cellule de suivi bi-hebdomadaire des tensions capacitaires et de l’activité des urgences, la mise en place de renforts aux urgences adultes et pédiatriques et l'activation de cinq lits supplémentaires d’hospitalisation de courte durée en aval des urgences pédiatriques, indique le CHU.

Mais le pic épidémique de la bronchiolite n’est pas encore atteint et devrait intervenir dans les trois prochaines semaines. De plus, l’activité des urgences demeure particulièrement soutenue, à l’approche de l’hiver, ajoute l'établissement.

Pour protéger les nouveau-nés des virus hivernaux très présents, l’interdiction des visites -à l’exception du papa- est réactivée dans les services de maternité du territoire. Les mesures de prévention appliquées pendant la crise du Covid-19 sont remises au goût du jour.

BRETAGNE: Une grève bien suivie aux Hôpitaux privés rennais Saint-Grégoire mais des revendications insatisfaites

RENNES - Les salariés des Hôpitaux privés rennais Saint-Grégoire à Rennes (groupe Vivalto Santé) ont mené une grève d'une journée la semaine dernière "massivement suivie" mais restent avec des revendications insatisfaites, a indiqué une déléguée syndicale de la CGT vendredi à APMnews.

La CGT et la CFDT ont appelé à la grève le 17 novembre pour demander la "suspension immédiate du projet de réorganisation des services et tout ce qu'elle entraîne", "l'intégration du personnel pour mener la réflexion sur les ratios soignants/patients", des "réunions par service pour mener et construire le projet avec les équipes" et une augmentation des salaires de 5%.

"Le mouvement a été massivement suivi" par le personnel entraînant la fermeture du service des urgences et de blocs opératoires, a indiqué Fabienne Le Buhan, déléguée syndicale pour la CGT.

L'agence régionale de santé (ARS) Bretagne a publié le 17 novembre un communiqué pour avertir que le fonctionnement habituel de l'hôpital privé rennais Saint-Grégoire était "perturbé" par un mouvement de grève et que son service d'urgence n'accueillait pas de public.

"Le mouvement a été levé le lendemain à 8h. C'est rentré dans l'ordre et l'accueil des urgences était assuré vendredi", a indiqué la porte-parole de la clinique à APMnews sans donner plus d'information sur des négociations en cours.

"Nous n'avons rien obtenu de nos revendications. Nous restons inquiets sur la réorganisation des services de soins en cours initiée du fait d'une baisse de 15% de l'activité de chirurgie en 2022. Elle va bouleverser des plannings sans que les soignants n'aient été consultés. Certains avaient obtenu de passer à un week-end sur trois travaillé auparavant mais vont devoir repasser à un sur deux. D'autres iront alimenter le pool de remplaçants sans avoir été consultés. Nous ne sommes pas associés aux discussions et nous voyons des ratios soignants/patients diminuer", a détaillé la syndicaliste qui s'inquiète aussi de mutualisations de services de chirurgie et de médecine avec l'hôpital privé Sévigné à Cesson-Sévigné, les deux cliniques ayant été regroupées sous l'appellation "hôpitaux privés rennais" par Vivalto Santé.

La CGT a refusé une prime de 150 euros brut proposée par la direction. "Nous avions commencé les négociations annuelles obligatoires (NAO) en demandant +8% pour tous. Avec les 3% conclus par la FHP [Fédération de l'hospitalisation privée] au niveau national, nous sommes passés à 5%, mais la direction refuse et va appliquer juste les 3%. Si une augmentation supérieure a été accordée à certains métiers, les 3% seront déduits", a déploré la déléguée syndicale. Une réflexion est en cours sur la suite à donner au mouvement.

La clinique a dû fermer son service de soins palliatifs de 6 lits. Le médecin qui y exerçait a démissionné et devait partir le 23 décembre mais est en arrêt maladie actuellement, a indiqué la direction à APMnews. La continuité de service est assurée par des médecins de l'établissement.

/jyp-syl-sl/ab/APMnews

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DANS LA VIE DES ÉTABLISSEMENTS: POLYCLINIQUE DE POITIERS, CHI TOULON/LA SEYNE-SUR-MER, CHU DE NANTES, HÔPITAUX PRIVÉS RENNAIS SAINT-GRÉGOIRE

Le 25 novembre 2022 (APMnews) -

NOUVELLE-AQUITAINE: La polyclinique de Poitiers certifiée par la HAS

POITIERS - La polyclinique de Poitiers (Elsan) a été certifiée avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), d'après le rapport de certification mis en ligne lundi.

L'établissement a obtenu un score de 100% pour la partie 1 (patient), de 89% pour celle consacrée aux équipes de soins (partie 2) et de 91% pour celle portant sur l'établissement (partie 3).

Concernant la partie 1, il est jugé que les informations "sont adaptées" au niveau de compréhension des patients y compris celui des enfants. En outre, "lors des rencontres avec les patients", ces derniers "ont dit être satisfaits des conditions d’accueil et de la prise en charge" et jugé que leur dignité et intimité "sont respectées".

Pour la partie consacrée aux équipes de soins, il est estimé que les prises en charge "s'appuient sur des protocoles intégrant les recommandations des bonnes pratiques".

Toutefois, "la lettre de liaison n'est pas systématiquement établie et transmise le jour de la sortie du patient et n’intègre pas toutes les mentions attendues".

Enfin, il est exprimé dans la partie 3 que "la gouvernance fonde son management sur la qualité et la sécurité des soins", ou encore qu'"une dynamique d’amélioration continue de la qualité des soins est en place".

PACA: Le CHI de Toulon/La Seyne-sur-Mer signe un accord local pour l'amélioration des conditions de travail

TOULON - Le centre hospitalier intercommunal (CHI) de Toulon/La Seyne-sur-Mer a signé son premier accord local avec des syndicats pour l'amélioration des conditions de travail des personnels, en application des accords du Ségur de la santé, a annoncé l'établissement jeudi dans un communiqué.

Dans le cadre du Ségur, les "établissements publics de santé ont pu bénéficier de crédits visant à sécuriser les organisations de travail à condition de parvenir à un accord local quant aux mesures à mettre en place", rappelle le CHI.

L'accord a été conclu pour les années 2022 et 2023. Il est le "fruit d’échanges et de concertations entre la direction des ressources humaines, la direction des soins et les organisations syndicales" représentées au comité technique d'établissement (CTE). Il a été signé le 18 novembre par FO et CFDT, ce qui en fait un accord local majoritaire, explique l'établissement.

Les montants sont "déterminés et alloués" par l'agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) en fonction des effectifs. Pour le CHI, les montants sont de 2 millions d'euros (M€) en 2022 et 3,7 M€ en 2023.

Ces financements vont être utilisés pour:

  • "allouer des renforts (infirmiers, aides-soignants, brancardiers) sur de multiples secteurs en tension à hauteur de 33 équivalents temps plein [ETP], avec la possibilité de recruter dès le mois de novembre 2022"
  • "créer du temps d’ergonome et augmenter le temps de psychologue dédiés aux personnels pour améliorer la prévention et la santé au travail"
  • "mettre en place une prime d’engagement collectif pour valoriser la participation à des projets institutionnels"
  • "améliorer l’attractivité par une augmentation des mises en stage et la mise en place d’une allocation d’étude pour fidéliser les étudiants donnant satisfaction".

PAYS DE LA LOIRE: Le CHU de Nantes a déclenché son plan blanc

NANTES - Le CHU de Nantes a déclenché jeudi son plan blanc, niveau 2 des plans d'urgence de l'établissement, afin de faire face aux tensions constatées par les urgences pédiatriques et adultes, a-t-il annoncé dans un communiqué.

"Cette décision du directeur général du CHU de Nantes a été prise en accord avec le président de la commission médicale de l’établissement et le directeur général par intérim de l’agence régionale de santé Pays de la Loire", indique le communiqué.

Depuis plusieurs semaines, le CHU de Nantes, à l’image de nombreux établissements de santé français, connaît des tensions fortes sur ses filières d’urgence. Ces difficultés sont majorées par le contexte d’épidémie de bronchiolite, avec un nombre très important et croissant d’hospitalisations de très jeunes enfants.

Des actions ont été mises en œuvre dont l'activation d’une cellule de suivi bi-hebdomadaire des tensions capacitaires et de l’activité des urgences, la mise en place de renforts aux urgences adultes et pédiatriques et l'activation de cinq lits supplémentaires d’hospitalisation de courte durée en aval des urgences pédiatriques, indique le CHU.

Mais le pic épidémique de la bronchiolite n’est pas encore atteint et devrait intervenir dans les trois prochaines semaines. De plus, l’activité des urgences demeure particulièrement soutenue, à l’approche de l’hiver, ajoute l'établissement.

Pour protéger les nouveau-nés des virus hivernaux très présents, l’interdiction des visites -à l’exception du papa- est réactivée dans les services de maternité du territoire. Les mesures de prévention appliquées pendant la crise du Covid-19 sont remises au goût du jour.

BRETAGNE: Une grève bien suivie aux Hôpitaux privés rennais Saint-Grégoire mais des revendications insatisfaites

RENNES - Les salariés des Hôpitaux privés rennais Saint-Grégoire à Rennes (groupe Vivalto Santé) ont mené une grève d'une journée la semaine dernière "massivement suivie" mais restent avec des revendications insatisfaites, a indiqué une déléguée syndicale de la CGT vendredi à APMnews.

La CGT et la CFDT ont appelé à la grève le 17 novembre pour demander la "suspension immédiate du projet de réorganisation des services et tout ce qu'elle entraîne", "l'intégration du personnel pour mener la réflexion sur les ratios soignants/patients", des "réunions par service pour mener et construire le projet avec les équipes" et une augmentation des salaires de 5%.

"Le mouvement a été massivement suivi" par le personnel entraînant la fermeture du service des urgences et de blocs opératoires, a indiqué Fabienne Le Buhan, déléguée syndicale pour la CGT.

L'agence régionale de santé (ARS) Bretagne a publié le 17 novembre un communiqué pour avertir que le fonctionnement habituel de l'hôpital privé rennais Saint-Grégoire était "perturbé" par un mouvement de grève et que son service d'urgence n'accueillait pas de public.

"Le mouvement a été levé le lendemain à 8h. C'est rentré dans l'ordre et l'accueil des urgences était assuré vendredi", a indiqué la porte-parole de la clinique à APMnews sans donner plus d'information sur des négociations en cours.

"Nous n'avons rien obtenu de nos revendications. Nous restons inquiets sur la réorganisation des services de soins en cours initiée du fait d'une baisse de 15% de l'activité de chirurgie en 2022. Elle va bouleverser des plannings sans que les soignants n'aient été consultés. Certains avaient obtenu de passer à un week-end sur trois travaillé auparavant mais vont devoir repasser à un sur deux. D'autres iront alimenter le pool de remplaçants sans avoir été consultés. Nous ne sommes pas associés aux discussions et nous voyons des ratios soignants/patients diminuer", a détaillé la syndicaliste qui s'inquiète aussi de mutualisations de services de chirurgie et de médecine avec l'hôpital privé Sévigné à Cesson-Sévigné, les deux cliniques ayant été regroupées sous l'appellation "hôpitaux privés rennais" par Vivalto Santé.

La CGT a refusé une prime de 150 euros brut proposée par la direction. "Nous avions commencé les négociations annuelles obligatoires (NAO) en demandant +8% pour tous. Avec les 3% conclus par la FHP [Fédération de l'hospitalisation privée] au niveau national, nous sommes passés à 5%, mais la direction refuse et va appliquer juste les 3%. Si une augmentation supérieure a été accordée à certains métiers, les 3% seront déduits", a déploré la déléguée syndicale. Une réflexion est en cours sur la suite à donner au mouvement.

La clinique a dû fermer son service de soins palliatifs de 6 lits. Le médecin qui y exerçait a démissionné et devait partir le 23 décembre mais est en arrêt maladie actuellement, a indiqué la direction à APMnews. La continuité de service est assurée par des médecins de l'établissement.

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