Actualités de l'Urgence - APM

GRAND EST: Le groupe Uneos (Metz) se dote d'un robot Mako* pour la chirurgie orthopédique

METZ - Le groupe hospitalier associatif Uneos (ex-Hôpitaux privés de Metz) s'est doté d'un robot Mako* (Stryker) à l'hôpital Robert-Schuman pour la chirurgie orthopédique, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Cet appareil utilisé pour faciliter la pose de prothèse a été mis en service le 20 novembre 2023 et a nécessité un investissement de 1 million d'euros, a précisé Uneos lundi à APMnews.

"Actuellement, le robot Mako* est déployé pour les prothèses de genou, couvrant à la fois les procédures totales et partielles. Bien que le module pour les prothèses de hanche soit disponible, son intégration est en cours. Les prothèses d’épaules sont également dans la ligne de mire pour un déploiement futur", indique le groupe.

"En combinant la navigation per-opératoire avec des données pré-opératoires issues de scanner, il offre une précision exceptionnelle, atteignant une marge de 0,5 mm. De plus, la préplanification avant l’intervention permet une connaissance approfondie des dimensions des implants, réduisant la complexité logistique en salle d’opération et anticipant les éventuelles complications", fait valoir Uneos.

L'ajustement des réglages en temps réel pendant l’opération contribue à l’équilibre ligamentaire et à la stabilité des prothèses du genou.

Pour les prothèses de hanche, ce robot identifie les potentiels conflits os/prothèse, calculant avec précision la position en rotation des implants. Par rapport à la chirurgie mécanique traditionnelle, le robot "offre une reproductibilité accrue, tandis que la collecte de données chiffrées et iconographiques permet une analyse des résultats rigoureuse".

L'association de la navigation classique aux images du scanner confère au Mako* une "précision inégalée" et une "planification détaillée des interventions". La préplanification basée sur des images pré-opératoires offre aux chirurgiens une vision anticipée des aspects cruciaux de l’intervention.

AUVERGNE-RHONE-ALPES: Le CH d'Ardèche méridionale ferme ses urgences quatre nuits

AUBENAS (Ardèche) - En raison d’un effectif médical "insuffisant", le centre hospitalier d'Ardèche méridionale (Cham) ferme ses urgences les nuits, de 18h30 au lendemain 8h30, le mardi, le mercredi, le jeudi et le samedi, a-t-il annoncé dans un communiqué la semaine dernière.

Il rappelle également qu'il est "crucial" de contacter le centre 15 pour toute situation d'urgence afin que celui-ci assure la régulation des appels et oriente les patients en fonction de la gravité de leur état de santé, pour garantir une prise en charge appropriée.

Les personnes sourdes et malentendantes sont invitées à contacter le 114 pour obtenir une assistance.

Les modalités de prise en charge des femmes enceintes ne sont pas modifiées. Elles sont toujours accueillies au service des urgences et accompagnées en maternité 24h/24h.

NOUVELLE-AQUITAINE: Gironde: fermeture temporaire de plusieurs services à l'hôpital privé Wallerstein à cause d'une inondation

ARES (Gironde) - L'hôpital privé Wallerstein a dû fermer temporairement ses services d'urgences, de radiologie et de chirurgie à cause d'une inondation survenue avec le passage de la dépression Karlotta, a communiqué sur le réseau social Facebook la ville d'Arès, située en bordure du bassin d'Arcachon.

Dans le détail, "deux entrées d’eau ont inondé le rez-de-chaussée de l’hôpital privé Wallerstein", la première au niveau de la clinique et la seconde au niveau du bassin de Saint-Brice.

Les fermetures devraient perdurer "a minima jusqu'à mardi soir", estime la Ville. Cette dernière précise toutefois que "le Smur reste en alerte pour toutes urgences vitales".

"En collaboration avec l'ARS [agence régionale de santé], la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, l’hôpital et les élus, les patients de chirurgie et du service des urgences ont été 'brancardisés' afin d'être mis en sécurité, dans les étages" de l'établissement de santé (environ 140 lits et places).

La mairie, associée au syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon, a "fait intervenir une entreprise privée avec un camion hydrocureur pour libérer l’eau stagnante".

PAYS DE LA LOIRE: Nouvelle suspension des accouchements au pôle santé Sarthe et Loir

LE BAILLEUL (Sarthe) - Le pôle santé Sarthe et Loir (PSSL) au Bailleul suspend l'activité d'accouchement pendant plus d'un mois faute de pédiatre, a annoncé sa direction dans un communiqué lundi.

"Actuellement, le pôle santé Sarthe et Loir se trouve confronté à un problème de continuité et de permanence des soins concernant la pédiatrie. Malgré les efforts développés par l’établissement avec l’appui du centre hospitalier du Mans, du groupement hospitalier de territoire [GHT] 72, du CHU d’Angers, de l’agence régionale de santé, pour pallier cette difficulté, une organisation adaptée doit se mettre en place pendant cette période", indique le PSSL.

La suspension des accouchements et des suites de couches est organisée de lundi 5 février à lundi 11 mars.

Le PSSL avait déjà été contraint à cette réorganisation du 12 juillet à fin octobre 2023 (cf dépêche du 29/09/2023 à 18:37).

CENTRE-VAL-DE-LOIRE: Le CH de Blois certifié par la HAS

BLOIS - Le centre hospitalier (CH) de Blois été certifié avec le niveau "qualité des soins confirmée" par la Haute autorité de santé (HAS), selon un rapport mis en ligne mardi 6 février.

Le CH a rempli 92% des critères concernant le patient (le chapitre 1), 94% pour les équipes de soins (chapitre 2) et 91% pour l'établissement (chapitre 3).

"Pour faciliter l'expression de sa patientèle, l'établissement de santé met à disposition un certain nombre d'interprètes (internes ou externes) qu'il s'agisse des langues étrangères ou langage des signes", est-il relevé dans le premier chapitre.

La HAS souligne aussi que la mise en œuvre des soins palliatifs par les soignants et médecins est en "totale adéquation" avec le respect du patient, tant en termes de dignité, d'intimité, de droits, d'information, de technicité et d'approche psycho-comportementale.

Avec ses chambres doubles, ses douches communes dans un de ses secteurs et l'absence d'accès extérieur pour les adolescents de psychiatrie en restriction de liberté, les équipements et la fonctionnalité du CH "montrent ses limites à ce jour", est-il pointé. Un projet immobilier est toutefois en cours.

Dans le deuxième chapitre, la HAS observe que, grâce à un travail conjoint et un partenariat avec la communauté pluriprofessionnelle territoriale de santé (CPTS) La Salamandre, des consultations non programmées de médecine générale sont assurées en journée du lundi au vendredi et le samedi matin par les médecins libéraux sur le centre de soins non programmés, permettant un désengorgement des urgences.

"On note une bonne coordination des professionnels sur les parcours complexes, organisés en filières", peut-on lire dans le rapport.

En revanche, en ambulatoire, les délais d'accès aux soins psychiques sont importants, selon la HAS. Par ailleurs, le dossier patient est accessible, mais est partagé entre un dossier papier et un dossier informatisé (DPI), en raison de l'arrêt du déploiement du DPI choisi à l'échelle du groupement hospitalier de territoire (GHT).

La HAS constate dans le troisième chapitre que le CH collabore de façon privilégiée avec le CHU de Tours. L'hôpital propose des consultations avancées dans plusieurs spécialités médicales et chirurgicales et a également développé la téléconsultation.

Dans son rapport, l'autorité encourage l'hôpital à sécuriser le stockage des médicaments à risque dans l'ensemble de l'établissement et à établir des listes de médicaments à risque propres à chaque unité. Il lui conseille aussi de revoir et mettre en application la procédure de contention physique passive, de mettre en place la cellule éthique et de formaliser le questionnement éthique.

Rapport de certification du CH de Blois

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